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Bruxelles veut interdire les notations de pays bénéficiant d'un plan d'aide


Nirvana

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Bruxelles veut interdire les notations de pays bénéficiant d'un plan d'aide

L'agence de notation Moody's avait semé la pagaille dans les Bourses européennes, en annonçant la dégradation de la note du Portugal, mardi 5 juillet.

Le commissaire européen chargé des marchés financiers, Michel Barnier, a proposé, lundi 11 juillet, de durcir nettement les règles s'appliquant aux agences de notation, en leur interdisant notamment de noter un pays faisant l'objet d'un plan d'aide international.

La mise sur pied d'un second plan d'aide à la Grèce et la défiance croissante des marchés à l'égard de l'ensemble de la zone euro doit dominer une série de discussions cruciales entre responsables européens lundi à Bruxelles.

"Je compte demander à la présidence polonaise de l'Union européenne de mettre ce sujet à l'ordre du jour dans les prochains Ecofin [réunions des ministres des finances européens]. Bien sûr, il faudrait encore étudier la faisabilité et regarder les modalités d'une telle interdiction", a-t-il déclaré dans un discours prononcé à Paris, et dont le texte a été diffusé par ses services à Bruxelles.

L'Europe a été ulcérée la semaine dernière par la décision de l'agence Moody's d'abaisser spectaculairement la note du Portugal, pays bénéficiant d'un plan de prêts internationaux de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI).

L'"OLIGOPOLE" DES AGENCES DE NOTATION

Moody's a relégué, mardi 5 juillet, la note du Portugal en catégorie spéculative, contribuant à relancer les craintes d'une contagion d'une crise de la dette au sein de la zone euro. Plusieurs responsables européens étaient alors montés au créneau pour dénoncer "l'oligopole" des trois agences de notation anglo-saxonnes qui font la pluie et le beau temps sur les marchés.

"Il ne s'agit pas de briser le thermomètre face aux difficultés bien réelles de certains Etats. Mais quand un Etat est membre de l'Union européenne et bénéficie de la solidarité de ses membres, quand il suit un programme de soutien international, on ne peut pas ne pas en tenir compte", a jugé M. Barnier dans son discours devant l'Autorité européenne de régulation des marchés financiers.

"Et dans ces conditions, il faut aussi se poser la question, comme Mme Lagarde [directrice générale du FMI] l'a fait, de savoir s'il faut permettre les notations souveraines quand un Etat est sous programme international", a souligné M. Barnier.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/07/11/bruxelles-veut-interdire-les-notations-de-pays-beneficiant-d-un-plan-d-aide_1547257_3214.html#xtor=AL-32280184

D'après quelques commentaires que j'ai lus ici et là (http://www.neogaf.com/forum/showthread.php?t=436283), tout le monde ou presque semble se méfier de ces agences de notation. Pourquoi ?

I'd like to see the Moody's clowns get thrown into GITMO for destablizing the world's economy with their scare tactics.
These agencies disgust me.
I'm not even sure why we are still taking Rating Agencies at face value. They are nothing but a bunch of charlatans and tarot readers.
The messenger who has been making tons of money by influencing markets, what a messenger, got it.

These are legal criminals, they are far from just messengers.

Moodys is a joke, look how they treated the subprime crisis.
Portugal debts were considered 'junk' for years yet the credit rating remained high so they could continue to borrow money. They knew they had a problem so they put measures into effect to cut spending, much like other European countries did. Just after such regulations implemented to improve the situation pass and the Eurozone bails out Greece they lower the credit rating. Remember, Moody's and S&P considered Lehman Brothers 'AAA' just hours before they went bankrupt. When called out about this in court they said: "These are just our opinions, the market didn't have to follow them" and they walked away free. At the same time they speculated internally that Lehman would go bankrupt and made a couple of million out of it.

You know what they said about Northern Rock when people were standing in line for their money? "Buy".

The ratings agencies are notoriously slow at figuring what is really going on with pretty much anything.

You can bet your last dollar that if they've finally realised that Portuguese debt is junk rated then things are much worse than they seem.

It is scary how much power these ratings agencies have. One downgrade could put millions of people out of work.
Fucking ratings agencies are playing a monumental scam together with their fat-cat investor friends to break the weakest links in the EU chain and reap huge profits from the misery of whole nations.

They could basically just bankrupt almost any country in the world just by saying the right words at the right time. They have way too much power and shouldn't be allowed to play with the fates of millions of regular citizens like that.

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

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D'après quelques commentaires que j'ai lus ici et là (http://www.neogaf.co…ad.php?t=436283), tout le monde ou presque semble se méfier de ces agences de notation. Pourquoi ?

Parce que leur activité est dénuée de transparence, on ne sait pas de quelle manière les notations sont effectuées, on ne sait pas non plus dans quelle mesure les notations sont influencées par les relations privées entre les différents acteurs.

Lorsqu'on voit les conséquences financières d'une notation, il me semblerait surprenant que personne ne mette à profit d'une manière frauduleuse ce pouvoir.

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

A part que Fitch est aujourd'hui détenue par une holding… française : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fitch_Ratings

(c'est peut-être pour ça qu'on ne touche pas au triple A de la France :mrgreen: )

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A part que Fitch est aujourd'hui détenue par une holding… française : http://fr.wikipedia….i/Fitch_Ratings

(c'est peut-être pour ça qu'on ne touche pas au triple A de la France :mrgreen: )

Au temps pour moi alors.

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

Pas faux. Ce sont les deux principales places financières mondiales.

Ceci est intéressant à lire : http://en.wikipedia.org/wiki/Nationally_Recognized_Statistical_Rating_Organization

Accréditation/adoubement par l'Etat => oligopole => baisse de qualité.

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

Les US et UK empruntent dans leur monnaie. Le risque de défaut est nul => Il suffit d'autoriser les banques centrales à souscrire la dette. Ce qui a été fait aux US et en UK. Même chose pour le japon qui a une dette à 200 % du PIB.

Et comme d'habitude, les politiques oublient que c'est eux qui les ont mises au coeur du système en définissant des ratios de consommations des fonds propres différents suivant les notations des dettes.

Bon, maintenant, ils leur reprochent de faire leur travail. Comme d'habitude quoi….

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

Certe, m'enfin si les notes de ces pays sont surélevées, celle des PIIGS le sont tout autant, ces dégradations arrivent tard, on ne peut pas dire que les agences de notation sont trop trop méchantes. En revanche oui les liens entre elles et le gouvernement américain sont troubles, on sait qu'il y a oligopole et qu'elles sont aux mains des politicards, et c'est pour ça qu'elles n'ont pas été jusqu'à présent suffisemment strictes sur leurs notations.

De toute façon, je vois mal comment ces agences de notation qui se trouvent de l'autre côté de l'Atlantique seraient interdites par l'Europe de noter les pays en difficulté. Mettre en place cette interdiction est illusoire, l'information filtrerait de toute façon.

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Certe, m'enfin si les notes de ces pays sont surélevées, celle des PIIGS le sont tout autant, ces dégradations arrivent tard, on ne peut pas dire que les agences de notation sont trop trop méchantes. En revanche oui les liens entre elles et le gouvernement américain sont troubles, on sait qu'il y a oligopole et qu'elles sont aux mains des politicards, et c'est pour ça qu'elles n'ont pas été jusqu'à présent suffisemment strictes sur leurs notations.

De toute façon, je vois mal comment ces agences de notation qui se trouvent de l'autre côté de l'Atlantique seraient interdites par l'Europe de noter les pays en difficulté. Mettre en place cette interdiction est illusoire, l'information filtrerait de toute façon.

Ah, je ne prétends pas le contraire. La déclaration de Reding est du pur populisme de bas-étage. Je fournissais simplement une possible explication parmi d'autres pour comprendre le ressentiment à l'égard de ces agences.

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Un article sur le pourquoi certains se méfient des agences:

http://www.moneyweek.fr/20100322916/conseils/economies/lehman-brothers-moodys-fitch/

"En premier lieu parce que personne ne sait vraiment comment elles notent. Elles l’avouent elles-mêmes, une grande partie de leur notation est fondée sur une estimation de la confiance. Pour résumer, la dette souveraine des Etats-Unis est classée AAA car les investisseurs ont confiance en la première économie au monde. Nous aurions préféré un critère moins objectif…Deuxièmement, la question de l’indépendance des agences de notation mérite d’être posée. Elles sont rémunérées par les émetteurs des dettes qu’elles sont censées noter.

Voici ce qu’en disait Philippe Béchade dans MoneyWeek : « Soupçonnées de faire une confiance aveugle aux clients qui les rémunèrent, elles se montrent exagérément laxistes lorsque la demande de papier est forte, mais mitraillent l’ambulance dès que la route devient glissante ».

Car non seulement les agences de notation ne sont pas aussi indépendantes vis-à-vis de leurs clients que l’on pourrait le souhaiter mais en plus elles sont interdépendantes. La notation d’une agence s’aligne en général sur celle des deux autres. Cela pourrait être rassurant : disposant des mêmes informations, elles en concluent la même appréciation, gage de fiabilité de leur jugement. Dans les faits, c’est beaucoup plus inquiétant car les agences ont souvent fait preuve d’aveuglement, notant AAA des entreprises au bord de la faillite. L’exemple de Lehman illustre parfaitement cet aveuglement. Une harmonie des notations qui nous fait donc plus penser à du suivisme qu’à de la lucidité.

Car, comme le disait Philippe, les agences de notations sont victimes d’un second effet pervers : dès qu’elles ont pris conscience – souvent après tout le monde – des doutes et des menaces sur un Etat ou une entreprise, elles ont tendance à noter trop sévèrement, accentuant ainsi l’effet de panique des investisseurs. Bref, tout pour plaire

Guest jabial
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L'interdiction de noter ne ressemble pas un tout petit peu à de la censure ? Je dis ça, je dis rien. C'est quoi la suite, la loi martiale ?

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L'interdiction de noter ne ressemble pas un tout petit peu à de la censure ? Je dis ça, je dis rien. C'est quoi la suite, la loi martiale ?

+1 Quand quelque chose ne te plait pas tu l'interdis purement et simplement, c'est aussi simple que ça comme job politocard.

Les jérémiades de la commission européenne sur les agences de notations sont risibles, si elles ont un problème avec elles, elles devraient s'en prendre à l'Etat US qui est responsable de leur malformation, mais bon, c'est plus facile de s'en prendre aux agences.

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On leur reproche de noter trop tard, après la catastrophe, et qu'on n'a pas pu anticiper les crises à cause d'eux. Maintenant, on leur reproche de prévenir qu'il y a une catastrophe. Cassons le thermomètre, comme ça il n'y a plus de fièvre…

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L'interdiction de noter ne ressemble pas un tout petit peu à de la censure ? Je dis ça, je dis rien. C'est quoi la suite, la loi martiale ?

L'interdiction est une réponse illégitime, bien entendu, mais à quelque chose qui me semble un peu bizarre. Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais cette notion de Nationally recognized statistical rating organization me laisse quelque peu perplexe.

Guest jabial
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Je me demande si une agence de notation collaborative aurait du succès.

Face aux agences opaques, l'idée serait de noter en utilisant une méthode publique qui permettrait à tout un chacun de recalculer la note.

On pourrait par exemple utiliser un ratio service annuel de la dette / (montant total d'impôts perçus - dépenses de fonctionnement structurelles) :mrgreen:

On prendrait la courbe de ce ratio, sa dérivée, sa dérivée seconde, et hop, voilà une note et sa perspective et la perspective de la perspective.

AAA : <4%

AA : 5-14%

A : 15-24%

B : 25-34%

C : 35-44%

D : 45-54%

DD : 55-64%

DDD : 65-74%

0 : >75%

La note serait assortie d'un + ou d'un - pour la perspective et la perspective de la perspective.

Par exemple, la Syldavie ;) aurait, mmmmh, DD--.

Et non, on ne prendrait pas en compte le "taux de bonheur" ou le "ratio de qualité de l'air" ;)

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Je me demande si une agence de notation collaborative aurait du succès.

Ca s'apelle un CDS sur le marché <–<

Guest jabial
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Ca s'apelle un CDS sur le marché <img src='https://www.liberaux.org/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/dry.gif' class='bbc_emoticon' alt='<–<' />

Nan. Le CDS est resté ridiculement bas jusqu'au moment où il a décollé d'un coup. Je ne parle pas de noter démocratiquement mais en utilisant des informations publiques et de façon, disons, wiki, parce que personne n'a le temps de tout mettre à jour. Mais avec une méthode fixée.

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Si le CDS est bas, c'est que l'information sur le marché est que le risque est faible, cette information était probablement fausse, mais rien n'empeche celui qui aurai la bonne méthode de notation de prendre position contre le marché (et par la meme, d'améliorer l'information).

Espece de planiste <–<

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Nan. Le CDS est resté ridiculement bas jusqu'au moment où il a décollé d'un coup. Je ne parle pas de noter démocratiquement mais en utilisant des informations publiques et de façon, disons, wiki, parce que personne n'a le temps de tout mettre à jour. Mais avec une méthode fixée.

Ce qui faut bien comprendre, c'est que quand il y a de gros soucis de notation (ou de grosse variation de CDS), c'est que les informations publiques sont brutalement ré-évaluées. Cela a été le cas de la Grèce, avec la révélation que les anciennes informations publiques étaient fausses. Dans le cas de la crise de 2008, que les modèles utilisés pour évaluer les obligations compliqués qui s'émettaient à l'époque était mauvais, dans le cas d'Eron que la société truqué ses comptes etc…

Il n'y a pas de miracle. L'avenir est imprévisible. Le mieux, s'est de faire supporter les risques sur des acteurs spécialisés : les spéculateurs.

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Georges Kaplan avait justement écrit un article dans lequel il montrait un paradoxe : les agences de notation disposent d'un grand pouvoir alors que personne ne prend réellement leurs analyses au sérieux sur le marché. C'est (comme par hasard) l'État qui vient mettre le souk dans cette histoire, d'une part à cause du statut de NRSRO accordé aux trois grandes agences (déjà évoqué ici), d'autre part à cause des règlementations qui obligent certains créanciers à revendre les oblig' si celles-ci se voient retirer leur triple A par les agences NRSRO. Par conséquent lorsqu'une agence NRSRO downgrade un débiteur, elle oblige indirectement certains créanciers à se débarrasser des oblig', faisant chuter le prix de celles-ci. L'article ici : http://www.contrepoints.org/2011/05/07/24180-le-surprenant-pouvoir-des-agences-de-notation

D'où l'énorme pression sur les trois grandes agences, pression que n'ont pas les autres agences qui peuvent par conséquent donner des notes plus fiables (au hasard les Chinois de Dagong Rating qui n'ont pas hésité à sucrer le triple A des grands pays occidentaux l'an dernier).

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Je peux me tromper mais je me demande si le fait que ces agences soient anglo-saxonnes n'est pas une raison. En effet, elles ne se tournent jamais vers la Grande Bretagne ou vers les USA alors que l'on sait que les situations des dettes de ces deux pays ne sont guère florissantes (pour utiliser un euphémisme)… D'où un sentiment vexatoire

Oh, elles ne se tournent pas davantage vers la France.

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François Hollande : "la dette est notre ennemie"

Lors de son discours post-parrainages à la primaire socialiste, François Hollande a affirmé de "combattre la dette" si la responsabilité lui en était donnée. "Je suis conscient du danger qui menace la France et l'Europe. La France doit donner l'exemple d'une position courageuse", a-t-il ajouté.

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/francois-hollande-la-dette-est-notre-ennemie-6573688.html

Crise de la dette: Le Pen ne veut "pas attendre la chute de la France"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a appelé mardi le président Nicolas Sarkozy à "ne pas se résigner à attendre passivement que chute la France, comme un domino", avec la crise de la dette européenne, et à sortir de "l'idéologie de l'euro".

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/crise-de-la-dette-le-pen-ne-veut-pas-attendre-la-chute-de-la-france-6573783.html

C'est beau de voir la classe politique française se réveiller avec des années de retard.

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L'interdiction est une réponse illégitime, bien entendu, mais à quelque chose qui me semble un peu bizarre. Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais cette notion de Nationally recognized statistical rating organization me laisse quelque peu perplexe.

ça fait très soviétique comme concept: genre, seul l'état a le droit de faire des statistiques et de les publier à travers une organisation officiellement approuvée par le polit-bureau.

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En gros pour le pen la dette c'est la faute à l'euro uniquement. Ben on n'est pas sorti de l'auberge.

Pour Le Pen, c'est surtout une occasion de plus de taper sur l'une des principales cibles de sa campagne. Toutes les campagnes des partis politiques fonctionnent ainsi : on trouve un certain nombre de cibles qui parlent à tout le monde (l'euro, c'est bien sûr l'avatar de la mondialisation qui ne sert que les intérêts des golden boys ultralibéraux), et on enfonce le clou chaque fois que l'actualité touche de près ou de loin à ces cibles. N'allons pas croire que le FN a réfléchi aux questions monétaires, hein.

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Fitch dégrade de trois crans la note de la Grèce

Après l'agence de notation Standard & Poor's, c'est au tour de Fitch de dégrader de trois crans la note souveraine de la Grèce à CCC, contre B+ auparavant.

L'agence sanctionne l'absence d'un nouveau plan d'aide "crédible et financé" de l'UE et du FMI.

La Grèce est désormais à trois crans de la note DDD, réservée aux émetteurs de dette en défaut de paiement, c'est-à-dire qui ne sont pas en mesure de rembourser leur dette.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/13/fitch-degrade-de-trois-crans-la-note-de-la-grece_1548534_3234.html#ens_id=1268560

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"Les agences de notation, c'est bien, mais pas quand elles nous notent mal".

PORTUGAL

Moody’s nous pousse à la faillite

Le directeur du principal journal économique du pays étrille les agences de notation et demande qu’elles passent en jugement.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/08/moody-s-nous-pousse-a-la-faillite

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