Lameador Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Apparemment une bonne nouvelle : des lignes de car privées inter-cité vont être ouvertes. http://www.lefigaro….-nationales.php Doit on cela à l'Europe ou un éclair de libéralisme ?
h16 Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Je crois que c'est via une décision européenne (mise en concurrence des lignes de bus intérieures)
Lexington Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 C'est plus qu'une bonne nouvelle, c'est un magnifique aiguillon pour enfin réformer la SNCF.
kolb Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Je crois que c'est via une décision européenne (mise en concurrence des lignes de bus intérieures) Oui, mise en concurrence de transports! Il y avait qq.chose de paradoxal au fait que les cars povaient faire Paris-Bruxelles mais pas Paris-Lille! Il s'agissait évidemment d'une mesure protectrice du marché national! Comme d'habitude les politiciennes françaises attendent la dernière minute pour libéraliser afin de se déclarer irrésponsables par un "c'est l' UE qui nous a obligé"!
h16 Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Il faudrait fouiller dans Eurlex et/ou Curia puis Legifrance, je suppose.
kolb Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Ici: http://eur-lex.europ…088:0105:FR:PDF Je pense que la date d'ouverture du marché était le 01.01.2011
p.a Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Pour l'instant ce n'est que du cabotage sur des lignes internationales, comme pour le tgv. mais c'est mieux que rien! http://www.mobilicites.com/fr_actualites_eurolines-lance-six-liaisons-routieres-nationales-en-autocar--mise-a-jour-_0_77_1089.html En plein été, Eurolines, filiale de Veolia Transdev, lance six lignes d'autocar nationales vers l'ouest de la France dont une inter-régionale. Il s'agit de la première concrétisation de la loi ORTF qui autorise depuis le début de l'année le cabotage régional sur lignes internationales.
Lexington Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Merci, j'en fais un article pour demain
Lexington Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Pour l'instant ce n'est que du cabotage sur des lignes internationales, comme pour le tgv. mais c'est mieux que rien! http://www.mobilicites.com/fr_actualites_eurolines-lance-six-liaisons-routieres-nationales-en-autocar--mise-a-jour-_0_77_1089.html En plein été, Eurolines, filiale de Veolia Transdev, lance six lignes d'autocar nationales vers l'ouest de la France dont une inter-régionale. Il s'agit de la première concrétisation de la loi ORTF qui autorise depuis le début de l'année le cabotage régional sur lignes internationales. Précision judicieuse, absente des dépêches AFP dont on connait le niveau…
xavdr Posté 19 juillet 2011 Signaler Posté 19 juillet 2011 Hélas il y a une limite bloquante : au plus 50% des passagers peuvent être pris sur le territoire de cabotage. Au moins 50% des passagers doivent être internationaux. Ceci dit cela va populariser le système et donner envie de le généraliser. Quand la pression électorale sera suffisamment forte les politiques ouvriront tout grand le marché, enfin. 70 ans trop tard : la France sera déjà passé par la case "défaut de paiement". Ou alors l'Euro aura subi une super inflation et une réforme d'urgence aura réussi à imposer le déficit 0.
xavdr Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Voici la news de ma revue d'actu de mardi : http://www.contrepoints.org/2011/07/19/35541-revue-dactualite-du-mardi-19-juillet-a-22h#cars La concurrence des cars menace enfin la SNCF La loi ORTF entrée en vigueur le 19 janvier en application de la directive européenne 1073/2009 permet aux opérateurs routiers sous réserve d’agrément ministériel de proposer de façon pérenne leurs services entre les grandes villes françaises quand ceci relève du cabotage de lignes internationales avec moins de 50% des passagers pris sur le territoire de cabotage. La compagnie Euroline, à la suite d’un agrément du ministère en février, propose désormais des trajets en cars entre Paris et Rennes, Nantes, Angers, Caen et Rouen, pour des tarifs de base entre 8 et 24 Euros.
Mathieu_D Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Voici la news de ma revue d'actu de mardi : http://www.contrepoi…llet-a-22h#cars Paris-Nantes A/R 66 euros plein tarif, pas 24 ;-) http://www.eurolines.fr/FRA/destinations/reseau-national/
Nicolas Azor Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 En fait c'est la nouvelle de la semaine, ça. « Le prix du billet varie entre 8 euros (Rouen-Paris) et 24 euros (Rennes-Paris). » Bigre, pour ceux qui ne sont pas pressés, c'est juste une révolution. Perso j'attends un Paris Bordeaux pour aller voir la famille à moindres frais.
john_ross Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Perso j'attends un Paris Bordeaux pour aller voir la famille à moindres frais. Pour Paris Bordeaux vous pouvez avoir des billets IdTGV à 19 euro.
Nicolas Azor Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Pour Paris Bordeaux vous pouvez avoir des billets IdTGV à 19 euro. Merci pour l'info.
Invité rogermila Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Pour Paris Bordeaux vous pouvez avoir des billets IdTGV à 19 euro. A condition de réserver et payer les billets deux mois à l'avance* et de voyager en dehors des week-ends ! ! . * Billets qui ne sont plus remboursables ni echangeables par la SNCF. Sinon au lieu de 19 euros c'est 45 euros
Lexington Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Les concurrents de la SNCF estiment qu'ils peuvent avoir des coûts d'exploitation inférieurs de 30% à ceux de la SNCF. Ca donne une idée de la différence de prix qu'ils pourraient proposer. Le bus étant en plus globalement moins cher que le rail, -50% par rapport à la SNCF parait tout à fait possible.
Nicolas Azor Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 A condition de réserver et payer les billets deux mois à l'avance* et de voyager en dehors des week-ends ! ! . * Billets qui ne sont plus remboursables ni echangeables par la SNCF. Sinon au lieu de 19 euros c'est 45 euros ok merci pour la contre-info.
kolb Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 SNCF vs.Eurolines: Excellent exemple de différence entre choix individuel par comparaison des prix et des préstations-discrimination qui se fait par l' individu- et condition de concurrence libre qui n'a rien à voir avec les choix individuels. Ainsi l' erreur la plus funeste consiste à donner l'autorité de choix pour l'individu à une instance supérieure sous prétexte que de toute manière le train, l'avion, la viande de boeuf ou de mouton est souhaitable.
Chitah Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Quand j'étais étudiant, j'avais monté une asso dont le but était d'organiser des week-ends, le principe : départ vendredi soir à minuit en car couchette, dodo jusqu'à l'arrivée vers 8h, prise des chambres pour le samedi soir, et retour dimanche soir dans l'autre sens. A l'époque, entre 1997 et 2000, le tarif pour Amsterdam c'était 360F, on avait même fait 340F pour Londres. De mémoire, le car de 55 ou 60 places coûtait 8000F pour le week-end (chauffeur inclus). Je n'ai donc absolument aucun mal à imaginer que ce genre de choses soient rentables. Quelque part, on se dit qu'on vit dans un pays communiste : pourquoi les trajets Paris-Rouen ou Paris-Amiens ne pourraient pas avoir des offres de car, pour les gens à petit budgets? Les concurrents de la SNCF estiment qu'ils peuvent avoir des coûts d'exploitation inférieurs de 30% à ceux de la SNCF. Ca donne une idée de la différence de prix qu'ils pourraient proposer. Le bus étant en plus globalement moins cher que le rail, -50% par rapport à la SNCF parait tout à fait possible. +1, même si la SNCF a fait des progrès considérables dans les dernières années sur les grandes lignes, notamment dans le domaine du yield management.
François Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Quand j'étais étudiant, j'avais monté une asso dont le but était d'organiser des week-ends, le principe : départ vendredi soir à minuit en car couchette, dodo jusqu'à l'arrivée vers 8h, prise des chambres pour le samedi soir, et retour dimanche soir dans l'autre sens. A l'époque, entre 1997 et 2000, le tarif pour Amsterdam c'était 360F, on avait même fait 340F pour Londres. De mémoire, le car de 55 ou 60 places coûtait 8000F pour le week-end (chauffeur inclus). Pour un car couchette, j'ai un doute sérieux sur le nombre de places.
Chitah Posté 20 juillet 2011 Signaler Posté 20 juillet 2011 Pour un car couchette, j'ai un doute sérieux sur le nombre de places. Ah non tu as raison, j'ai confondu : 55-60 places c'était pour les voyages assis, 42 ou 45 places pour les car couchettes, my mistake. (j'ai jeté un oeil à mes tablettes) Mémoire de marseillais de merde!
Aurel Posté 21 juillet 2011 Signaler Posté 21 juillet 2011 Je crois que c'est via une décision européenne (mise en concurrence des lignes de bus intérieures) L'Europe a du bon.
john_ross Posté 21 juillet 2011 Signaler Posté 21 juillet 2011 L'Europe a du bon. Par contre l'Union Européenne. Europe = Union Européenne me file la gerbe tout comme USA = Amérique.
Tremendo Posté 1 août 2011 Signaler Posté 1 août 2011 L'Europe a du bon. L'UE a été inventée par les castes politiques nationales couille-mollesques pour déléguer la sale besogne. Comme elles n'ont plus de courage pour expliquer les choses aux populations, elles ont délégué la sale besogne de faire et décider aux élites européennes qui sont invisibles dans les médias et qui n'ont de comptes à rendre à personne. Ainsi tout le monde est content sauf l'électeur de base: les élites nationales évitent de perdre des voix et de trop se mouiller, les élites européennes -de toute façon invisibles- gagnent des pouvoirs et font avancer le continent vers leur modèle chéri d'Europe fédérale dans le silence le plus complet, par contre l'électeur de base s'il est mécontent ne sait plus à qui se plaindre. Ce n'est donc pas l'Europe qui libéralise, c'est l'Europe qui fait la sale besogne à la place des Etats-nations. Mais si l'UE n'existait plus, les élites nationales seraient forcées de se remettre au travail et de se retrousser les manches. Un bon exemple serait la Grande-Bretagne qui a décidé de se passer d'Europe sur bien des compétences mais qui a souvent anticipé les directives européennes visant à libéraliser certains secteurs.
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