Marlenus Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Une astuce pour éviter de dire des conneries pareilles (et je te le dis en toute amitié) : imagine que tu es un passionné de maths, que tu adores être prof, que tu n'as pas d'autre choix en France que d'être salarié de l'Education Nationale, et que du jour au lendemain, le président Chitah te vire sans indemnité, avec ton crédit immo et pour ta bagnole, tes gamins à charge, etc. Tu fais quoi pour faire bouillir la marmite? Ben tu fais le vilain. Si tu veut, en France, tu peut être prof dans un établissement hors contrat, qui à ma connaissance, rémunèrent eux même leurs profs. Si tu n'es pas assez bon pour te faire embaucher par eux, et bien trouve autre chose. Si les gens ne faisaient que ce qu'ils souhaitaient, il y aurait plus d'acteurs (et dieu sait que l'on en a trop en france) et moins d'ouvrier.
h16 Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Ben tu fais le vilain. Non. La proportion de voleurs serait alors bien bien supérieure à ce qu'on observe. Et on a déjà plusieurs millions de chômeurs.
neuneu2k Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Non. La proportion de voleurs serait alors bien bien supérieure à ce qu'on observe. Et on a déjà plusieurs millions de chômeurs. +1, cela dit, hors la peur de la hausse massive de la criminalité, Chitah a raison, ce genre de transition se fait au long cours et avec un 'programme de transition' ou dans le sang, je préfère a tout prendre éviter le sang et payer le pal une décennie de plus.
Mike Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Un truc rigolo: si le Conseil d'Etat accepte le recours de Free pour les licences 4G, c'est 2.5milliards qui ne rentrent pas dans les caisses cette année et qu'il faudra trouver ailleurs, sans compter que la prévision de croissance est peut-être encore trop optimiste. Ça sent le plan de rigueur 2.0 en octobre tout ça.
Mathieu_D Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 +1, cela dit, hors la peur de la hausse massive de la criminalité, Chitah a raison, ce genre de transition se fait au long cours et avec un 'programme de transition' ou dans le sang, je préfère a tout prendre éviter le sang et payer le pal une décennie de plus. J'ai du mal à imaginer comment la transition vers une autonomie des établissements scolaires pourrait se faire en France. Principalement parce que les êtres les plus veules, les plus incompétents et les plus dangereux sont les chefs d'établissement, qui devraient être la clef de l'autonomie. Du coup je ne vois pas trop comment faire.
neuneu2k Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 J'ai du mal à imaginer comment la transition vers une autonomie des établissements scolaires pourrait se faire en France. Cheque scolaire, gel des salaires des fonctionnaires en nominal (donc baisse progressive avec l’inflation) et autonomie des établissements avec réel pouvoir des proviseurs, pouvoir de distribuer des primet et pouvoir de les retirer, pouvoir de renvoyer les profs nuls a l’état qui dans ce cas paye leur salaire de base en attendant de leur retrouver un poste, possibilité pour l’état de licencier un enseignant au bout d’un certain nombre de mobilités forcées ou si il refuse trop des postes proposés. Au bout d’un moment, les établissements sont privatisés en tout sauf en nom, ils ont des cash flow, une comptabilité, ils sont donc valorisables et privatisables pour de bon. Et le cheque scolaire, pour le faire sauter, c’est un autre combat, mais il est critique de séparer dans l’esprit des gens la solidarité forcée par l’impôt et le service public, les français sont bien plus attachés idéologiquement à la solidarité forcée qu’au service public et au fonctionnariat mais le service public est ce qui les empêche de penser d’autres voies de solidarité.
Mathieu_D Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Cheque scolaire, gel des salaires des fonctionnaires en nominal (donc baisse progressive avec l’inflation) et autonomie des établissements avec réel pouvoir des proviseurs, pouvoir de distribuer des primet et pouvoir de les retirer, pouvoir de renvoyer les profs nuls a l’état qui dans ce cas paye leur salaire de base en attendant de leur retrouver un poste, possibilité pour l’état de licencier un enseignant au bout d’un certain nombre de mobilités forcées ou si il refuse trop des postes proposés. Au bout d’un moment, les établissements sont privatisés en tout sauf en nom, ils ont des cash flow, une comptabilité, ils sont donc valorisables et privatisables pour de bon. Et le cheque scolaire, pour le faire sauter, c’est un autre combat, mais il est critique de séparer dans l’esprit des gens la solidarité forcée par l’impôt et le service public, les français sont bien plus attachés idéologiquement à la solidarité forcée qu’au service public et au fonctionnariat mais le service public est ce qui les empêche de penser d’autres voies de solidarité. Je suis d'accord avec ça, et justement, ce qui me désespère, c'est que les proviseurs, aujourd'hui, ce sont des nuls (en moyenne). Si ce programme est appliqué avec les proviseurs actuels, ça ne va pas le faire. Donc mon interrogation c'est : qui mettre comme chef d'établissement au début de la transition.
Nicolas Azor Posté 29 août 2011 Signaler Posté 29 août 2011 Un million de personnes licenciées d'un coup. Bonne idée dis donc. N'est-ce pas ? - si tu licencies un million de personnes, tu te retrouves, statistiquement, avec 100 000 braqueurs de banques et de supermarchés potentiels. Belle réussite en perspective. Ben on peut convertir la moitié en fonctionnaires de police qui protégeront la population contre l'autre moitié.
Invité rogermila Posté 30 août 2011 Signaler Posté 30 août 2011 la barque est encore plus chargée que prévu. Bercy va revoir en hausse de 3,4 milliards le déficit de l'Etat pour cette année. Il s'établira à 95,7 milliards d'euros fin 2011. Cette dégradation s'explique en grande partie par une baisse des prévisions de recettes d'impôt sur les sociétés par rapport à ce qui était prévu (3 milliards de moins). De son côté, la charge de la dette augmente de 1,4 milliard de plus que prévu, en raison du regain d'inflation. Ces pertes pour l'État seront partiellement compensées par des économies :lol: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/30/04016-20110830ARTFIG00526-le-deficit-budgetaire-sera-de-957-milliards-fin-2011.php
john_ross Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 la barque est encore plus chargée que prévu. deficit + 3,4 milliards! IS 3 milliards de moins. la charge de la dette + 1,4 milliard Il manque quand même 1 Milliard! 1 Milliard d'économie j'y crois à mort!
neuneu2k Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 De son côté, la charge de la dette augmente de 1,4 milliard de plus que prévu, en raison du regain d'inflation. Hé hé, ben oui, faut bien rembourser ceux qui ont preté a taux indexé
teabag Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Fitch aurait déclaré récement que la France est le maillon faible des pays triple A. C'est une nouvelle pour personne, mais le plan de sauvetage de la Grèce étant un château de carte en équilibre sur ce privilège, retirez lui une carte (un As, par exemple), et bada-boum. Tout s'écroule. Les fonds de tiroirs "Fillon 2012" vont probablement finir d'achever l'économie mondiale déjà proche de l'agonie.
Normous Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Certains ici semblent se réjouir d'une éventuelle dégradation de la situation économique de la France. Je ne vois pas où il y aurait lieu de se réjouir. - En tant qu'individus certains risque de perdre leur boulot ou a minima de voir leurs revenus diminuer - En tant que libéraux, il n'est pas certain qu'une crise violente favorise la mise en place d'un État libéral
José Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Je ne vois pas où il y aurait lieu de se réjouir. Moi si.
Azzak Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Il n'y a pas de quoi se réjouir certes, mais en tant que libéral ça fait du bien pour notre ego. "On vous l'avait bien dit bande de **** !"
fryer Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Si c'est suffisamment le bowdel, on pourra ptet tenter de gruger l'IR ou les taxes diverses. Par contre, ça me semble bien mort pour les cotiz sociales, surtout quand c'est un epic qui te paye (enfin ptet plus pour longtemps haha).
Invité rogermila Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Aiiie ! ! ! La dette grecque est hors de contrôle et les mesures prises par le gouvernement ne peuvent pas restaurer l'état des finances, affirme une commission d'experts indépendants dans un rapport publié mercredi. 31/08 http://www.capital.fr/bourse/actualites/la-dette-grecque-hors-de-controle-dit-une-commission-d-experts-623239
Dniz Posté 31 août 2011 Signaler Posté 31 août 2011 Financer la dette n'est pas un problème pour tout le monde… http://www.tdg.ch/actu/economie/dettes-confederation-font-gagner-argent-2011-08-30 Depuis la semaine dernière, la confédération helvétique GAGNE de l'argent quand elle emprunte :-) .
Tremendo Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Aiiie ! ! ! Pour l'instant, tout le monde la met en veilleuse, mais septembre promet, va y avoir des dégats.
h16 Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Je ne vois pas où il y aurait lieu de se réjouir. Allons. Pour les Français expatriés, les Belges et pas mal de gens qui en ont raz la soupière de l'arrogance française, crois-moi, la nouvelle de la perte du AAA franchouille sera couverte par le bruit des bouchons de champagne qui sautent. Depuis la semaine dernière, la confédération helvétique GAGNE de l'argent quand elle emprunte :-) . La Suisse a de l'or.
Tremendo Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Allons. Pour les Français expatriés, les Belges et pas mal de gens qui en ont raz la soupière de l'arrogance française, crois-moi, la nouvelle de la perte du AAA franchouille sera couverte par le bruit des bouchons de champagne qui sautent. +1
Newbie Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Allons. Pour les Français expatriés, les Belges et pas mal de gens qui en ont raz la soupière de l'arrogance française, crois-moi, la nouvelle de la perte du AAA franchouille sera couverte par le bruit des bouchons de champagne qui sautent. +1 La Suisse a de l'or. Hmm de moins en moins voire presque plus si je ne me trompe.
h16 Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Hmm de moins en moins voire presque plus si je ne me trompe. Il me semble tout de même que les réserves de la BNS sont de plusieurs centaines de tonnes.
Newbie Posté 1 septembre 2011 Signaler Posté 1 septembre 2011 Il me semble tout de même que les réserves de la BNS sont de plusieurs centaines de tonnes. Soit moins de la moitié des réserves de la France ou de l'Italie…De mémoire, ils ont vendu la moitié de leur stock en 2008/2009.
Invité rogermila Posté 5 septembre 2011 Signaler Posté 5 septembre 2011 Si cette nouvelle se confirme…… ça craint vraiment. . http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/09/05/la-poste-americaine-en-defaut-de-paiement_1567714_3222.html
Invité rogermila Posté 8 septembre 2011 Signaler Posté 8 septembre 2011 Le constat sur les causes de la situation de la Grèce établi par le FMI la BCE et l'UE est sans appel et rejoint mon point de vue. Un pays où les populations pratiquent la grève de l'impot (ou la fraude fiscale) n'a pas vocation à rester dans une fédération comme l'UE. Malgré la cure d'austérité drastique imposée par l'Union européenne et le FMI, le gouvernement socialiste ne parvient pas à atteindre ses objectifs de déficit public. Notamment parce qu'il peine à convaincre les Grecs de payer leurs impôts. Selon la presse nationale, les inspecteurs de la troïka (Union européenne, BCE, FMI) s'attendent désormais à voir le trou budgétaire atteindre 8,8 % du PIB, alors que Athènes s'était engagé en juin à le limiter à 7,4 %. Quant au PIB, il devrait baisser de 4,5 % en 2012, soit un point de plus qu'attendu. Autant de mauvaises nouvelles qui ont poussé des experts du bureau du Budget de l'État, un organisme chargé d'informer le parlement grec, à considérer que la dette du pays était "hors de contrôle". http://www.lepoint.fr/economie/l-hypothese-du-naufrage-grec-07-09-2011-1370835_28.php
h16 Posté 8 septembre 2011 Signaler Posté 8 septembre 2011 Le constat sur les causes de la situation de la Grèce établi par le FMI la BCE et l'UE est sans appel et rejoint mon point de vue. Un pays où les populations pratiquent la grève de l'impot (ou la fraude fiscale) n'a pas vocation à rester dans une fédération comme l'UE. Une bande d'étatistes, de voleurs et de pilleurs partagent ton point de vue ? Ah oui, c'est vrai, tu es encarté UMP. Du reste, le FMI, l'UE et la BCE ont amplement démontré toute la justesse de leurs analyses jusqu'à présent, hein. C'est pas comme si on n'était pas sorti de la récession avec brio !
aludosan Posté 8 septembre 2011 Signaler Posté 8 septembre 2011 Je viens de lire - avec du retard - l'analyse initiale du Conseil Européen. Mais c'est lumineux: 1. Si je comprends bien, la dette du souverain n'est pas un problème en soi. 2. Elle le devient lorsque les preteurs sont des institutions (fortes !) et non pas une masse informe de petits epargnants (incapables, de surcroit, à comprendre à quel moment leur débiteur n'est plus crédible). (point N° 4 de l'analyse du Conseil) En clair: l'Escroc, de nos jours, s'est retrouvé face à des "adversaires" qui savent un peu mieux débusquer l'escroquerie. Au lieu de la masse desordonnée de milions de petits imbeciles crédules, comme par le passé ( ce qui rendait la vie de l'Escroc infiniment plus confortable). La preuve ? Toujours le point 4 de l'analyse dudit Conseil, regrettant le manque actuel de disponibilité financiére… des petits épargants (les dindons traditionnels de la farce)! O, tempora, o, mores ! On ne peut même plus exercer tranquillement et hônnetement le métier d'escroc !
h16 Posté 8 septembre 2011 Signaler Posté 8 septembre 2011 Je viens de lire - avec du retard - l'analyse initiale du Conseil Européen. Mais c'est lumineux: 1. Si je comprends bien, la dette du souverain n'est pas un problème en soi. 2. Elle le devient lorsque les preteurs sont des institutions (fortes !) et non pas une masse informe de petits epargnants (incapables, de surcroit, à comprendre à quel moment leur débiteur n'est plus crédible). (point N° 4 de l'analyse du Conseil) En clair: l'Escroc, de nos jours, s'est retrouvé face à des "adversaires" qui savent un peu mieux débusquer l'escroquerie. Au lieu de la masse desordonnée de milions de petits imbeciles crédules, comme par le passé ( ce qui rendait la vie de l'Escroc infiniment plus confortable). La preuve ? Toujours le point 4 de l'analyse dudit Conseil, regrettant le manque actuel de disponibilité financiére… des petits épargants (les dindons traditionnels de la farce)! O, tempora, o, mores ! On ne peut même plus exercer tranquillement et hônnetement le métier d'escroc ! Dommage collatéral de la mise à dispo d'information au travers d'internet notamment.
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