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FAQ du libéralisme pour répondre aux questions les plus courantes ?


EdouardH

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Posté

Bien sûr, mais encore une fois je n'ai jamais parlé d'interdiction. Et DearFreedom parlait lui aussi de responsabiliser les banques, parce que le monde de la finance et de la création monétaire est beaucoup crony et pas beaucoup liberhallal, et qu'il gagnerait à prendre une bonne dose de liberté/responsabilité dans les dents.

Posté

Ton argent est sensé être à la banque en sureté mais en réalité il est utilisé par la banque et en plus elle se permet via la réserve fractionnaire d'inventer 90% de ce qu'elle a.

 

C'est faux vu que ton contrat précise que tu prêtes ton argent à ta banque et qu'en échange, ton compte chèque est gratuit. Ce qui me sidère c'est de s'asseoir sur le respect des contrats.

 

 

 

Qu'elle le fasse, mais alors l'argent qu'elle prête n'aura aucune valeur car aucune garantie.

 

La garantie c'est la côte de crédit de ta banque. Je ne vois pas pourquoi les substituts monétaires qu'elle émet ne serait pas accepté par ses clients habituels et les personnes avec qui ils commercent. 

Posté

Bien sûr, mais encore une fois je n'ai jamais parlé d'interdiction. Et DearFreedom parlait lui aussi de responsabiliser les banques, parce que le monde de la finance actuel est beaucoup crony et pas beaucoup liberhallal, et qu'il gagnerait à prendre une bonne dose de liberté/responsabilité dans les dents.

Ha oui mais je crois comprendre que pour df c'est principe même qui doit être interdit.

Posté

La garantie c'est la côte de crédit de ta banque. Je ne vois pas pourquoi les substituts monétaires qu'elle émet ne serait pas accepté par ses clients habituels et les personnes avec qui ils commercent. 

 

Tout simplement parce qu'il n'y aurait pas la confiance nécessaire pour travailler avec une banque émettant un simple substitut monétaire, et en plus ne disposant pas en interne des fonds pour lui assurer une valeur.

 

Tout est vendable sur le marché, mais tout ne trouve pas preneur.

Posté

@No Name : il ne s'agit pas d'interdire mais de faire respecter le droit de propriété !,

@ Tramp : tu ne me réponds pas. Comment expliquer qu'a tout moment je puisse faire un virement du montant que je veux avec mon compte et que dans le meme temps mon compte est rémunéré ?

Ça veut dire que l'argent est à deux endroit à la fois... Ce qui est scandaleux.

Posté

L'argent n'est pas à deux endroits à la fois. Ce sont des chiffres dans des ordinateurs/sur des livres de comptes tant que personne ne le retire du compte. La monnaie, c'est le bien physique, pas les lignes de crédit qu'une banque octroie ou non. 

Posté

Tout simplement parce qu'il n'y aurait pas la confiance nécessaire pour travailler avec une banque émettant un simple substitut monétaire, et en plus ne disposant pas en interne des fonds pour lui assurer une valeur.

 

Tout est vendable sur le marché, mais tout ne trouve pas preneur.

 

Bah elle a les fonds, elle n'en a juste pas 100%. Les banques à réserves fractionnaires ont toujours réussies à trouver des clients, déjà parce qu'elles sont moins chères.

Posté

L'argent est nécessairement à deux endroit à la fois puisque il est à la fois à ta disposition physique (prêt à être viré) et à la fois il produit des intérêts (autrement dit il est investi).

Posté

Il n'est pas à ta disposition physique lors du virement, c'est un simple jeu d'écriture.

Posté

Le métier d'une banque, c'est de faire circuler au maximum les capitaux.

 

Ca ne me choque pas/plus que des banques proposent des comptes de dépot "à vue" à réserve fractionnée. Tant que le client est informé contractuellement de la possibilité de rupture de liquidité, que des indemnités de retard et une procédure de liquidation sont clairement définies.

Posté

Pas tous. Pascal salin est pour les réserves fractionnées je crois

C'est le cas de nombreux Autrichiens, notamment ceux de la George Mason University. Par exemple, George Selgin expose tous les arguments qui le poussent à soutenir la possibilité des réserves fractionnaires dans son ouvrage "La Théorie de la banque libre".
Posté

De toute façon si on ne veut pas que le dépôt coût un bras, je ne vois pas comment on peut échapper aux réserves fractionnaires.

D'une certaine façon c'est assez absurde de se concentrer uniquement là-dessus.

Dans un coin on a des gens avec des sous qui ne veulent pas les perdre. Et dans l'autre des gens qui ont besoin de sous.

Donc de toute façon il va y avoir un transfert des uns vers les autres. La question c'est surtout de savoir comment et à quel coût.

 

Dans le cas actuel, la banque avec ses réserves autorise ses clients à retirer du cash de façon instantanée sans facturer un prix monumental pour conserver et protéger la valeur qui est déposée sur le compte.

C'est quand même pas rien comme service, non ?

Si pour planquer mon blé j'étais obligé soit de le prêter à quelqu'un alors que je ne suis pas investisseur soit de le planquer dans mon jardin je serais bien embêté. Ou alors dans un gros coffre à la banque ? Mais combien ça me coûterait chaque année ?

 

Posté

Il y a réserves fractionnaires et réserves fractionnaires.

Prenons Philippe Nataf, l'économiste français (fort discret) le plus versé dans la théorie bancaire parmi ceux qui sont rattachables à l'école autrichienne. Il a étudié plusieurs systèmes historiques de banques libres à réserves fractionnaires ; et il en ressort que le taux de réserves typique était grosso modo compris entre 70 % (pour les banques américaines avant l'indépendance) et 30 % (pour les banques françaises au début du 19ème siècle). Je crois que ces taux n'ont rien à voir avec les 8 % que l'on demande aujourd'hui aux établissements bancaires. De plus, ce même Philippe Nataf m'a dit un jour que lors d'une des conversations qu'il a eu avec Rothbard, ce dernier lui a dit qu'au final, réserves pleines ou fractionnaires, ça n'avait somme toute pas grande importance.

Ce qui a, dans mon esprit, clos définitivement le sujet en me permettant au passage de classer mes interlocuteurs.

Posté

Les 8% sont aussi permis par l'avancée des technologies de l'information et de calcul (et les modèles financiers développés par les banques) et les cartes de crédit.

Posté

L'aplomb de certains libéraux sur ce forum est sidérant.

Soit l'argent est preté à la banque avec un risque de ne pas être rendu, ce qui justifie la rémunération via le taux d'intérêt, soit cet argent est placé par sureté  et donc la seule mission de la banque est de le restituer.  Ton argent est sensé être à la banque en sureté mais en réalité il est utilisé par la banque et en plus elle se permet via la réserve fractionnaire d'inventer 90% de ce qu'elle a.

 

Bonjour,

 

Il me semble qu'autrefois, quand les banques recevaient encore des métaux pour émettre des billets (ou lignes de comptes) puis elle reprenaient ces billets (ou lignes de comptes) en échange des "mêmes" métaux, elles ont remarqué qu'une certaine quantité de métaux ne sortaient jamais de leurs coffres. Comme la nature à horreur du vide, les même banques ont commencé à prêter ces sommes "inertes". Si je me trompe pas, cette situation c'est l'apparition des réserves fractionnaires.

 

Et si je ne dis pas de bêtise, je viens de faire un résumé aussi miniature que grossier de ce qui est expliqué dans "La théorie des Banques Libres" de Selgin.

Posté

Question : quand une banque accorde un crédit, elle ajoute une ligne à son actif et à son passif. Qu'est-ce qui empêche la banque de prêter de l'argent qu'elle n'a pas ?

Posté

Question : quand une banque accorde un crédit, elle ajoute une ligne à son actif et à son passif. Qu'est-ce qui empêche la banque de prêter de l'argent qu'elle n'a pas ?

 

 

Le risque de faillite si elle étend trop.

Pourquoi cette question?

  • 3 weeks later...
Posté

Il y a des gens qui pourront te répondre plus en détail sur le forum, mais ils avaient une bulle immobilière énorme.

 

C'est ce que j'ai cru comprendre.

 

Posté

L'explication de Charles Gave: un taux directeur pour toute la zone euro, c'est un taux directeur artificiellement bas en Espagne et artificiellement haut en Allemagne. Artificiellement bas alloue trop de capital dans des secteurs faussement créateurs de croissance comme l'immobilier en faisant un cout de l'argent faible et un accès au crédit trop facile. En Allemagne en revanche, des taux trop élevés impliquent plus d'exigence pour les entreprises qui rationnalisent bien plus, augmentent la compétition entre les salaires et rend les usines allemandes plus attractives. Et pour la France, tout le bouzin permet d'augmenter le nombre de fonctionnaires.

 

Tu peux lire les bouquins qu'il a écrits sur la question, certains sont sortis avant la crise, ou il anticipe comment tout s'est déroulé.

Posté

Là je me demande pourquoi un taux directeur pour l'Espagne n'aurait pas eu le même effet entre les différentes régions espagnoles (et en Allemagne entre les Länder etc.) L'argument de Gave, qui dit que c'est parce que Jésus l'a dit, me semble - comment dire ? - un peu faible.

Posté

La différence c'est qu'il peut y avoir des transferts sociaux a l'intérieur du pays. Pour l'instant, les allemands ne payent pas pour corriger les déficits espagnols ou grecs.

Posté

Quand on a introduit les monnaies nationales, les transferts sociaux étaient très bas et personne ne s'est posé la question d'une ZMO ni ne s'est dit : "y'aura qu'à augmenter les transferts sociaux." 

Dans le même genre, l'État américain n'a pas payé pour les déficits de Detroit ou de la Californie, personne n'a pensé une seconde que le dollar allait disparaître pour autant et l'Union éclater.

 

La ZMO c'est quand même le truc qui justifie à la fois la monnaie régalienne et les transferts sociaux.

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