Aller au contenu

Motivation du mariage gay


Messages recommandés

Posté
  Le 05/02/2013 à 16:33, poney a dit :

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/05-02-2013/elma-lhomosexualite-a-failli-me-tuer

 

Vraiment, les journaleux de droite n'ont rien a envier en matière d'articles pourris, à ceux de la gauche. Sont moins nombreux, mais ' valent guère mieux.

 

Ce ne sont pas des journalistes, il s'agit d'un type qui publie sous pseudo, probablement aidé que quelques acolytes. Si j'ai bien compris, il vient du blog E-Deo, genre de tabloïd traditionaliste du même niveau. Mais en aucun cas ce ne sont des journalistes. 

 

Ils se tirent une balle dans le pied avec des articles de niveau aussi caniveau. Ça, et leur fixette sur l'homosexualité en général. Ils croient mener la guerre culturelle, simplement ils ne font que verser dans l'imitation à mauvais escient des méthodes gauchistes. Ils nuisent à la diffusion de leurs idées, en toute objectivité.

Posté
  Le 05/02/2013 à 21:44, JackieV a dit :

Ce ne sont pas des journalistes, il s'agit d'un type qui publie sous pseudo, probablement aidé que quelques acolytes. Si j'ai bien compris, il vient du blog E-Deo, un genre de tabloïd traditionalistes du même niveau. Mais en aucun cas ce ne sont des journalistes. 

 

Ils se tirent une balle dans le pied avec des articles de niveau aussi caniveau. Ça, et leur fixette sur l'homosexualité en général. Ils croient mener la guerre culturelle, simplement ils ne font que l'imitation à mauvais escient des méthodes gauchistes. Ils nuisent à la diffusion de leurs idées, en toute objectivité.

 

Honnêtement, je n'ai pas regardé ni l'auteur ni d'ou ça venait. J'ai fait un raccourci "publié dans un journal = journalisme" et je ne le trouve pas si mauvais que ça. De toute façon, c'est accepté par le rédac' chef.

Après, je suis d'accord que ça n'est pas du "vrai" journalisme et je comprendrais tout à fait qu'un journaliste me tire les oreilles pour ça en m'expliquant que le journalisme, c'est pas ça. Je le comprendrai tellement bien que j'aurais la même réaction si un journaliste publiait 4 entretiens et deux lignes d'analyse et puis disait "sociologie". Ou quand un backpacker joue l'apprenti ethnologue. Je sais être un très bon gardien du temple aussi.

 

Mais bon...ce papier quoi... :jesus:

Posté
  Le 05/02/2013 à 21:47, poney a dit :

Honnêtement, je n'ai pas regardé ni l'auteur ni d'ou ça venait. J'ai fait un raccourci "publié dans un journal = journalisme" et je ne le trouve pas si mauvais que ça. De toute façon, c'est accepté par le rédac' chef.

 

Disons que NdF serait fort potable, si ce n'étaient leurs fixettes sur l'Islam et sur l'homosexualité - deux sujets généralement traités de façon affligeante. Un signe ne trompe pas : le niveau des commentaires est systématiquement facepalmique.  A ses débuts, j'avais pourtant accueilli avec enthousiasme ce site qui se présentait comme lib-cons. Finalement, pour le libéralisme, on n'a pas trouvé mieux que Contrepoints, et pour le côté cons', le Bréviaire des Patriotes est d'un tout autre niveau. 

 

Sinon, pour être clair, je ne crois pas qu'il y ait de rédac-chef à proprement parler à NdF, à mon avis, c'est un type à plein temps qui fait tout. Contrepoints est à un niveau de professionnalisation nettement supérieur, par exemple - c'est dire. Je reconnais toutefois que leur communication est excellente, ce qui les laisse paraître plus importants qu'ils ne sont.

Posté
  Le 05/02/2013 à 21:54, JackieV a dit :

Disons que NdF serait fort potable, si ce n'était leur fixette sur l'Islam et sur l'homosexualité - deux sujets généralement traités de façon affligeante. Un signe ne trompe pas : le niveau des commentaires est systématiquement facepalmique.  A ses débuts, j'avais pourtant accueilli avec enthousiasme ce site qui se présentait comme lib-cons. Finalement, pour le libéralisme, on n'a pas trouvé mieux que Contrepoints, et pour le côté cons', Le Bréviaire des Patriotes est d'un tout autre niveau. 

 

Sinon, pour être clair, je ne crois pas qu'il y ait de rédac-chef à proprement parler à NdF, à mon avis, c'est un type à plein temps qui fait tout. Contrepoints est à un niveau de professionnalisation nettement supérieur, par exemple - c'est dire. Je reconnais toutefois que leur communication est excellente, ce qui les laisse paraître plus importants qu'ils ne sont.

 

Je connaissais pas, je vais aller lire.

 

Je ne connais pas du tout la situation de NDF, mais ça semble quand même plus gros que C. Si ce n'est pas le cas, y a pt'être des bonnes idées à prendre.

Posté
  Le 05/02/2013 à 21:57, poney a dit :

Je ne connais pas du tout la situation de NDF, mais ça semble quand même plus gros que C. Si ce n'est pas le cas, y a pt'être des bonnes idées à prendre.

 

De source sûre, ça n'est pas du tout le cas. Il y a quelques mois ils étaient grosso-modo à 35% de la fréquentation de Contrepoints - ou peut-être moins, je ne sais plus exactement, mais c'est cet ordre de grandeur. Ça a dû augmenter depuis, cela dit. Aujourd'hui, ils ont 1600 followers sur Fb, Contrepoints doit en avoir pas loin de 6000.

Posté

Désolé, si c'est un élément qui a été évoqué précédemment dans ce fil, mais la discussion sur la GPA m'avait inspiré une réfléxion qui dans le fil sur la GPA était hors-sujet, mais qui dans cette discussion-ci peut avoir son intérêt.

La violence et la précarité de certains couples homosexuels a peut-être beaucoup à voir avec le fait que ces couples n'ont pas d'enfants qui les soudent à la fois parce que les conjoints trouvent ainsi un "sujet" qui peut les divertir d'une forme d'égocentrisme malsain dont le couple sans enfant peut parfois souffrir, et aussi pour le bien de l'enfant bien sûr, ou encore pour être exemplaires aux yeux de leurs enfants...

In fine, donc, la GPA pour les homosexuels, un premier pas vers un tournant conservateur chez les homosexuels pour les amener à prendre plus conscience que la vie ne se limite aux fringues et au sex ? Je suis navré de caricaturer une population qui n'est certainement pas entièrement vouée à toutes les formes de vacuité, mais vous voyez l'idée.

Et, on peut aller plus loin, et se demander si une fois parents, les homosexuels ne pourraient pas devenir ringards du point de vue des jeunes auprès desquels parfois ils sont aujourd'hui perçus comme les adultes idéaux dans la mesure où ils incarnent l'âge adulte sans l'autorité, les limites, tous ces rôles dont la parentalité les charge de la responsabilité... Bref, le mariage entre homosexuels et la GPA, la fin de la domination culturelle des gays ?

Posté

http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-21325702

 

 

 

  Citation

Same-sex marriage is "an important step forward" and will "make our society stronger", David Cameron has said.

 

 

 

 
  Citation

 

The real reason for the anger directed at David Cameron is that many Conservatives have realised that they and their attitudes are the dragon their leader has decided to slay”

Political editor

 

 

Posté
  Le 05/02/2013 à 18:37, Chitah a dit :

J'ai toujours été fasciné par ces gens si attirés par ce qui se passe dans les chambres à coucher des autres. C'est curieux ce biais.

 

En terminologie serrurière on appelle ça des voyeurs :mrgreen:

Posté
  Le 05/02/2013 à 22:12, asthenik a dit :

Désolé, si c'est un élément qui a été évoqué précédemment dans ce fil, mais la discussion sur la GPA m'avait inspiré une réfléxion qui dans le fil sur la GPA était hors-sujet, mais qui dans cette discussion-ci peut avoir son intérêt.

La violence et la précarité de certains couples homosexuels a peut-être beaucoup à voir avec le fait que ces couples n'ont pas d'enfants qui les soudent à la fois parce que les conjoints trouvent ainsi un "sujet" qui peut les divertir d'une forme d'égocentrisme malsain dont le couple sans enfant peut parfois souffrir, et aussi pour le bien de l'enfant bien sûr, ou encore pour être exemplaires aux yeux de leurs enfants...

In fine, donc, la GPA pour les homosexuels, un premier pas vers un tournant conservateur chez les homosexuels pour les amener à prendre plus conscience que la vie ne se limite aux fringues et au sex ? Je suis navré de caricaturer une population qui n'est certainement pas entièrement vouée à toutes les formes de vacuité, mais vous voyez l'idée.

Et, on peut aller plus loin, et se demander si une fois parents, les homosexuels ne pourraient pas devenir ringards du point de vue des jeunes auprès desquels parfois ils sont aujourd'hui perçus comme les adultes idéaux dans la mesure où ils incarnent l'âge adulte sans l'autorité, les limites, tous ces rôles dont la parentalité les charge de la responsabilité... Bref, le mariage entre homosexuels et la GPA, la fin de la domination culturelle des gays ?

 

Point intéressant. Mais bon, pas forcément de la GPA pour cela.

Posté
  Le 05/02/2013 à 18:27, PABerryer a dit :

 

Je ne suis pas d'accord. À moins de me prouver que ce témoignage est un faux je ne vois pas en quoi il faut le retirer. Certains peuvent sortir blesser d'une relation orageuse. Au nom de quoi une relation homosexuelle serait toujours sans nuages? Y a pas que LGBT qui peut parler d'homosexualité. 

 

 

 

  Le 05/02/2013 à 18:49, Miss Liberty a dit :

Cette femme estime qu'elle a été le jouet d'une personne perverse. Il se trouve que c'était une autre femme, et qu'elle baignait dans le milieu homosexuel (peut-être un micro-milieu très particulier, mais de là où elle se plaçait la jeune femme qui témoigne a eu l'impression d'avoir été trahie et entraînée par le milieu homosexuel apparemment). Pourquoi est-ce que la victime, ou celle qui se considère comme telle, n'aurait pas le droit de raconter son histoire, et de tenter d'en trouver les causes ? Les mots crus peuvent être nécessaires pour se débarrasser de cette douleur, on a tous une façon différente de s'en sortir (le silence, les procès, la vengeance, le suicide, bref... je ne trouve pas que sa solution soit si "abjecte" que ça).

Le témoignage est brut, sans conclusions autres que la sienne, sans déformation de ses propos. Où est le problème ?

 

Ce qui me dérange surtout dans cet article de NdF c'est d'abord que le témoignage de la fille n'en est pas vraiment un, elle fait comme si elle avait fait une immersion en Antarctique et racontait son anecdote.

 

La fille a tenté une relation homosexuelle et cela ne lui a pas plu, et bien voilà très bien elle est hétéro comme une grande majorité de gens qui n'ont pas d'attirance du tout pour les gens de leur sexe. So what? A partir de là, quelles conclusions en tirer? Je ne vois pas en quoi ça fait avancer la réflexion, c'est surtout une banalité jusque-là. Et comme il n'y a rien à en retirer la fille commence à broder sur l'inconscient homosexuel qui ne serait jamais satisfait etc etc racontant tout ça depuis sa propre expérience alors que la fille n'est pas homosexuelle. Donc son témoignage vaut pas grand chose.

Posté

On pourrait résumer cet article par "quand on est en profonde dépression, on se sent profondément déprimé avec des idées suicidaires, et on adopte des comportements qu'on ne souhaite pas réellement". La vache de découverte dis donc.

Posté
  Le 06/02/2013 à 08:55, Yozz a dit :

On pourrait résumer cet article par "quand on est en profonde dépression, on se sent profondément déprimé avec des idées suicidaires, et on adopte des comportements qu'on ne souhaite pas réellement". La vache de découverte dis donc.

 

Toutefois, alors que le taux de suicide des jeunes homosexuels est devenu un sujet publicitaire du gouvernement en vue de renforcer des législations liberticides à l'école et sur internet, on peut observer que cette tendance, dans l'ordre des causes, résulterait bien plutôt du comportement dépressif lié à l'homosexualité et la sensibilité accrue de l'adolescence, qu'au phénomène de rejet très exagéré et aux préjugés contre lesquels le gouvernement entend lutter.  

Posté

Quand je vois les réactions chez des amis gays aux manifs que vous avez eues en France, je doute que le rejet ou les préjugés y soient pour rien. Quelle proportion cela représente dans les problèmes vécus par les homos je n'en sais rien, même si intuitivement je doute que cela soit la plus grande partie. Dans un cas comme dans l'autre, la manière dont les gens vivent une situation n'est jamais une raison suffisante pour légiférer, on est bien d'accord.

 

Mais dans le cas de cet article en particulier, il semble pertinent de noter que la fille explique être dépressive avant son expérience homosexuelle. Dans ce cas particulier, il faudrait voir à ne pas inverser cause et conséquence. Ce qu'elle fait dans tous les sens, et toute sa série d'inférences est foireuse.

Posté
  Le 06/02/2013 à 10:00, Yozz a dit :

Quand je vois les réactions chez des amis gays aux manifs que vous avez eues en France, je doute que le rejet ou les préjugés y soient pour rien.

 

Bien-sûr les préjugés contre l'homosexualité existent dans la plupart des cultures, non sans raison au demeurant. De là à crier à la persécution, il y a de la marge, je suis d'avis que l'entreprise de victimisation communautaire relève du pathos et de la stratégie politique.  

Posté

Je crois à une récupération politicienne d'un phénomène réel. Et je crois qu'on dit la même chose du coup (avec une divergence d'appréciation possible sur l'ampleur du phénomène).

Posté
  Le 06/02/2013 à 10:08, Yozz a dit :

Je crois à une récupération politicienne d'un phénomène réel. Et je crois qu'on dit la même chose du coup (avec une divergence d'appréciation possible sur l'ampleur du phénomène).

 

Je doute qu'il y ait un lien entre ce phénomène de rejet, s'il existe, et la tendance suicidaire des jeunes homos, que je n'ai pas vérifiée, mais dont le gouvernement nous rabat les oreilles. Car en l'espèce, on devrait observer une tendance similaire dans les autres communautés réputées victimes de rejet ou de préjugés, par exemple chez les gros ou les maghrébins. Il y a donc bien une propension spécifique au comportement dépressif et ou suicidaire, toute chose égale.

Posté
  Le 06/02/2013 à 09:50, free jazz a dit :

Toutefois, alors que le taux de suicide des jeunes homosexuels est devenu un sujet publicitaire du gouvernement en vue de renforcer des législations liberticides à l'école et sur internet, on peut observer que cette tendance, dans l'ordre des causes, résulterait bien plutôt du comportement dépressif lié à l'homosexualité et la sensibilité accrue de l'adolescence, qu'au phénomène de rejet très exagéré et aux préjugés contre lesquels le gouvernement entend lutter.  

Pas évident pour un ado d'avouer à ses parents ou ses amis qu'il est homosexuel. Ca me parait plutôt normal que ça les atteigne psychologiquement.

Donc effectivement pas de persécution mais plutôt une peur du regard des autres, un problème sans solutions d'ailleurs, et qui n'a pas à faire l'objet de politiques gouvernementales d'autant plus qu'elles seront inutiles.

 

Posté
  Le 06/02/2013 à 10:22, Tremendo a dit :

Pas évident pour un ado d'avouer à ses parents ou ses amis qu'il est homosexuel. .

 

Il n'y a pas d'obligation au coming out, à part dans le milieu gay militant qui pratique l'outing.

Tu racontais tes premières expériences sexuelles à tes parents?

Par ailleurs ce besoin de faire la publicité de sa sexualité, ou d'en faire un casus belli, manifeste encore une fois un symptôme de comportement dépressif et non une cause.

Par expérience, on voit que ceux qui vivent discrètement leur sexualité dans le cadre de la vie privée sont d'autant plus stables et peu exposés à la rumeur publique.

 

  Citation

Ca me parait plutôt normal que ça les atteigne psychologiquement.

Donc effectivement pas de persécution mais plutôt une peur du regard des autres...

 

Il me semble que c'est le contraire en terme d'acceptation, du moins en dehors du cercle familial : se montrer gay friendly ou avoir des amis gays parmi les jeunes correspond plutôt à un signe extérieur de branchitude et de coolitude.  

Posté
  Le 06/02/2013 à 10:37, free jazz a dit :

Il n'y a pas d'obligation au coming out, à part dans le milieu gay militant qui pratique l'outing.

Tu racontais tes premières expériences sexuelles à tes parents?

Non, mais je ne me suis jamais caché pour tenir la main de ma copine. Je pense qu'il est exagéré de dire qu'il n'y a pas de pression sociale.

 

 

  Le 06/02/2013 à 10:37, free jazz a dit :

Il me semble que c'est le contraire en terme d'acceptation, du moins en dehors du cercle familial : se montrer gay friendly ou avoir des amis gays parmi les jeunes correspond plutôt à un signe extérieur de branchitude et de coolitude.  

Vraiment ? Ce n'est pas ce que j'ai cru observer, mais je suis peut-être trop vieux pour ces conneries :-)

 

Posté
  Le 06/02/2013 à 11:06, Greg42 a dit :

je ne me suis jamais caché pour tenir la main de ma copine.

On ne veut pas connaître les détails intimes de ta vie sexuelle, merci. Relis le Protagoras de Platon et sa version du mythe d'Epiméthée qui développe l'idée de pudeur comme vertu capitale envoyée par Zeus aux hommes pour leur permettre de vivre en société.

Posté
  Le 06/02/2013 à 10:37, free jazz a dit :

Il n'y a pas d'obligation au coming out, à part dans le milieu gay militant qui pratique l'outing.

Tu racontais tes premières expériences sexuelles à tes parents?

 

 

Je te le dit comme je le pense, t'es à des années lumière du monde réel.

 

Je vais parlé de mon expérience personelle car illustre bien mon propos:

 

Quand j'ai commencé à comprendre ce qui se passait (vers 10-11 ans) je me suis senti comme un monstre, comme quelqu'un de sale et je priais pour que ça passe, pour devenir normal. Je me détestaiq et j'étais surtout convaincu que mes parents et mon frère allaient me rejeter parque ce que je ressentait ne pouvait être que mal ey dégoutant.

 

Quand mes parents l'ont compris (quand j'avais 14ans), qu'ils me l'ont dit et qu'ils m'ont fait comprendre très concrètement qu'ils m'aimaient et que je n'étais pas un monstre, ça a absolument tout changé, ça m'a à peu près sauvé la vie, sorti de problème psychologique identitaire sévères et de problème d'amour propre,... le coming out a vraiment été essentiel dans mon dévellopement et l'acceptation de ce que je ressent, de ce que je suis, de ce que je vis. 

 

Le comming out ce n'est pas une question de parler de sa vie sexuelle à ses parents, je n'ai jamais parlé avec eux de la sodomie ou des saunas gays, ils ne savent pas si je préfère les minces, les musclés ou les blacks,... faire son coming out n'a rien à absolument rien à voir avec ça, mais alors rien du tout.

Posté
  Le 06/02/2013 à 11:40, Drake a dit :

Relis le Protagoras de Platon et sa version du mythe d'Epiméthée qui développe l'idée de pudeur comme vertu capitale envoyée par Zeus aux hommes pour leur permettre de vivre en société.

 

Absolument, ce passage du mythe d'Epiméthée est brillant, car il montre que la concorde, partant les relations coopératives dans la Cité, est liée à la pudeur, ou à ce qu'on appelle depuis Orwell la common decency : il s'agit d'une vertu rationnelle et pacificatrice.

 

  Citation

Chargé par les dieux, à la création du monde, de distribuer les qualités et les dons physiques parmi les êtres vivants, Epiméthée oublia de pourvoir convenablement l’homme, resté nu et sans défense. Prométhée, pour réparer l’erreur de son frère, alla voler les secrets du feu et des arts à Héphaïstos et Athéna. Pour éviter que les hommes, détenteurs de ces nouveaux pouvoirs, n’en viennent à s’entretuer, Zeus leur accorda aussi à tous les sentiments de la pudeur et de la justice, fondateurs de la conscience politique et de la vie en communauté. C’est la raison pour laquelle chaque homme a en lui la notion de la politique et peut facilement exprimer une opinion à ce sujet.

 

 

Posté
  Le 06/02/2013 à 11:55, librekom a dit :

Quand j'ai commencé à comprendre ce qui se passait (vers 10-11 ans) je me suis senti comme un monstre, comme quelqu'un de sale et je priais pour que ça passe, pour devenir normal. Je me détestaiq et j'étais surtout convaincu que mes parents et mon frère allaient me rejeter parque ce que je ressentait ne pouvait être que mal ey dégoutant.

 

Je ne crois pas que cela soit contradictoire avec ce que je disais à propos du biais cognitif et de la sensiblité psychologique particulière.

Pour le reste aussi : l'acceptation est manifeste, le rejet plutôt imaginaire.

 

D'ailleurs je me demande pourquoi cette discussion dure si longtemps, avec son lot de tartuferies et son sillage de pignouferies, alors que Jacques Attali notre emminence à tous avait la solution depuis le début, consistant à réformer le langage et le calendrier, pour qu'enfin chacun soit à sa place dans la société laïque de demain :

 

  Citation

De fait, le mot » mariage », introduit en français au 12ème siècle, utilisé d’abord par l’Eglise catholique, a été ensuite repris par les autorités laïques. Celles-ci auraient pu employer un autre vocable pour designer l’union contractuelle de deux personnes devant le maire de leur commune ; elles ne l’ont pas fait. Et désormais, le mot « mariage’ est un mot irréversiblement laïc. Et la représentation nationale a le droit, si elle en décide, d’accorder ce qualificatif à toute union dont elle souhaite renforcer la valeur contractuelle.

 

Si les Eglises n’en sont pas contentes, elles n’ont qu’à trouver un autre mot, (peut être celui de « union religieuse « ) pour designer la cérémonie qu’elles proposent à leurs fidèles, en complément du mariage, devenu cérémonie civile. On notera d’ailleurs qu’il y a d’innombrables mariages sans sacrement religieux alors que l’inverse est exclus.

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).

 

 

http://blogs.lexpress.fr/attali/2013/02/04/laiciser-letat-enfin/

Posté

C'est un poil de mauvaise foi de dire qu'il n'y a jamais d'union religieuse sans union civile en France... C'est interdit, forcément qu'il n'y en a pas.

Dans les pays où ça ne l'est pas et où le mariage religieux est traduit en civil automatiquement, bizarrement, ça existe...

Posté
  Le 06/02/2013 à 11:55, librekom a dit :

Je te le dit comme je le pense, t'es à des années lumière du monde réel.

Je vais parlé de mon expérience personelle car illustre bien mon propos:

Quand j'ai commencé à comprendre ce qui se passait (vers 10-11 ans) je me suis senti comme un monstre, comme quelqu'un de sale et je priais pour que ça passe, pour devenir normal. Je me détestaiq et j'étais surtout convaincu que mes parents et mon frère allaient me rejeter parque ce que je ressentait ne pouvait être que mal ey dégoutant.

Quand mes parents l'ont compris (quand j'avais 14ans), qu'ils me l'ont dit et qu'ils m'ont fait comprendre très concrètement qu'ils m'aimaient et que je n'étais pas un monstre, ça a absolument tout changé, ça m'a à peu près sauvé la vie, sorti de problème psychologique identitaire sévères et de problème d'amour propre,... le coming out a vraiment été essentiel dans mon dévellopement et l'acceptation de ce que je ressent, de ce que je suis, de ce que je vis.

Le comming out ce n'est pas une question de parler de sa vie sexuelle à ses parents, je n'ai jamais parlé avec eux de la sodomie ou des saunas gays, ils ne savent pas si je préfère les minces, les musclés ou les blacks,... faire son coming out n'a rien à absolument rien à voir avec ça, mais alors rien du tout.

Moi c'est les âges qui m'étonnent : tu le savais déjà à 10 ans ? Peut-être que les garçons ont des sentiments amoureux plus tôt que les filles, mais moi j'ai plutôt le souvenir qu'à cet âge-là on ne distingue pas trop meilleur ami et amoureux..

Et comment tes parents peuvent "s'en douter" à 14 ans? À moins que l'ado pratique déjà, et ça m'a l'air dur pour un gay, justement parce qu'il faut avoir fait son coming out à la personne qui te plaît.. je ne vois pas trop les symptômes. Une absence de relations avec l'autre sexe ou de discussion là-dessus n'est pas vraiment "suspect" à cet âge-là!

Remarque, heureusement pour toi qu'ils l'ont compris et t'en ont parlé si tu vivais si mal ton questionnement.

Posté
  Le 06/02/2013 à 13:16, Miss Liberty a dit :

C'est interdit, forcément qu'il n'y en a pas

 

D'ailleurs c'est interdit ou ça n'a juste pas de valeur légale ?

 

Si un couple organise une cérémonie en forêt avec un druide et des pétales de fleur, je doute quand même que la maréchaussée s'en mêle. 

Posté
  Le 06/02/2013 à 13:29, Malky a dit :

D'ailleurs c'est interdit ou ça n'a juste pas de valeur légale ?

Si un couple organise une cérémonie en forêt avec un druide et des pétales de fleur, je doute quand même que la maréchaussée s'en mêle.

Je crois que le druide peut faire de la prison. En tout cas c'est comme ça pour le prêtre, le rabbin, l'imam.

Mais peut-être que ça ne s'applique qu'aux religions importantes au moment de l'adoption de la loi?

Posté

Si c'est un officiant d'une religion reconnue par l'état il risque la taule. Je ne suis pas sûr du "reconnue par l'état", le texte de loi n'est pas clair là dessus :

 

Tout ministre d'un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.

 

Posté
  Le 06/02/2013 à 13:34, Miss Liberty a dit :

Mais peut-être que ça ne s'applique qu'aux religions importantes au moment de l'adoption de la loi?

 

Loi générale et impersonnelle, en tôle Panoramix.

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...