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Gender studies & applications


Messages recommandés

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Diversalité

 

Ce terme, inventé par l’écrivain français Edouard Glissant, est le fruit de la contraction entre « diversité » et « universalité ». Il interroge les rapports et les liens entre l’universel et le particulier ; la place de l’altérité dans un monde chaque jour plus ouvert. Nous prônons ici un universalisme relatif et en tout état de cause, l’acceptation de la différence et des altérités de l’intérieur et de l’extérieur.

Il porte bien son nom, Edouard Glissant...

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Le Yéti a encore frappé.

 

Axe Diversalité

 

La théorie présentée vise à séparer les droits et le statut social des rôles sexués liés au biologique : le terme « désexué » permet de remettre en cause le lien entre le sexe biologique et les rôles sexués. La parentalité est différenciée entre les fonctions de « maternité » et de « paternité », directement lié au sexe biologique. Pour échapper à cette division sexuée de la parentalité, nous devons la désexuer afin de permettre à des hommes et des femmes de devenir alternativement « parent », « mère » ou « père ». Ainsi, les parents peuvent être de sexe biologique différent ou de même sexe. Pour les parents hétérosexuels, cela signifie que chacun refuse de présumer que son partenaire sera enfermé dans un rôle particulier. Les parents homosexuels ou transgenres vivent en effet au-delà de la dualité masculin – féminin, cela signifie que chaque rôle est indéterminé et non exclusif. Cela permettrait également aux hommes de s’investir davantage dans l’éducation des enfants sans rester confinés à leur rôle de « breadwinner ». Cette théorie permettrait aux femmes de pouvoir tendre à une plus grande égalité socioéconomique sans rester confinées au rôle de « mère au foyer » et donc de « female carer ».

Cette note prend appui sur un comparatif de la législation américaine et suédoise sur le congé parental et permet ainsi d’illustrer l’intérêt de cette théorie.

 

 

 

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La difficulté qu’une mère pourrait ressentir à abandonner son enfant vient seulement de son éducation - Christine Delphy

 

Je veux bien, mais dans ce cas... BALANCE TES SOURCES.

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À la source du mystérieux concept de genre, on trouve l’explorateur Oan Oakley, sociologue et écrivain féministe. Elle fit la première, en 1972, la distinction entre le sexe avec lequel on nait et le genre que l’on acquiert1.

 

Beauvoir l'avait fait avant, ne faisant d'ailleurs que se servir de la piposophie existentialiste de son petit copain de l'époque. Avant d'être unethèse pseudo-scientifique, la théorie du genre était un positionnement idéologique assumé.

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Je parlais de Delphy qui a l'art d'affirmer sans rien démontrer. Je suis navré que tu te sois senti visé :D

 

Pourquoi tu me dis ça? :huh:

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ahah hier soir en voiture j'ai siffle un mec a pied en kilt le long d'un boulevard :lol:

il a du se demander pourquoi ca me fait bien rire j'aime troller

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Ceci dit, il ne faut surtout pas croire que la sociologie est une sorte de long fleuve tranquille où tout le monde est d'accord avec tout le monde.

Il y a près de 250 sociologues inscrit à l'association de sociologie de France, il doit y en avoir plus en activité et on entend toujours les 10 même. Une lecture, même en diagonale, de n'importe quelle revue suffit à montrer que se tirer dans les pattes l'un de l'autre est un sport national dans leiis sciences sociales.

Pour lire un livre très interessant, parfois drôle, intelligent et parfaitement introductif à la sociologie (au sens qu'il est abordable à n'importe qui), il faut lire "l'esprit sociologique" de Bernard Lahire. Il montre beaucoup de ses disputes (et c'est un très bon livre de réflexion méta-sociologique).

Au passage, les sciences "dures" sont incapables de se mettre d'accord sur le fonctionnement de l'univers (relativité et quantique).

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Au passage, les sciences "dures" sont incapables de se mettre d'accord sur le fonctionnement de l'univers (relativité et quantique).

Oui mais c'est parceque le referentiel absolu n'a pas encore ete decouvert. C'est cette recherche d'une theorie unificatrice qui cree les desaccords.

 

Les "sciences" sociales sont a des annees lumieres de pouvoir pretendre avoir le meme probleme. J'aimerais bien que quelqu'un me montre une seule application utile de la sociologie.

 

Posté
 J'aimerais bien que quelqu'un me montre une seule application utile de la sociologie.

 

*tousse*

 

Tu sais en marketing on aime bien comprendre les gens et comment ils fonctionnent pour mieux leur vendre des trucs et des machins.

Le études marketing qualitatives c'est grosso-merdo de la sociologie appliquée.

 

Il n'y a malheureusement qu'en France que la sociologie est un truc d'inadaptés d'handicapés sociaux.

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Je viens d'apprendre l'existence de ce truc : http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Bechdel

 

 

 

Selon le site collaboratif bechdeltest.com, 46 % des milliers de films répertoriés ne passeraient pas le test

 

Ce qui veut dire que 54% le passent. Ce qui veut dire que les films sont majoritairement pas sexistes. Et vu la proximité à 50%, ceci veut aussi dire que ce test ne vaut pas un pet de lapin.

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Attention avec le Bechdel, il a été créé pour évaluer la représentation des femmes au cinéma. Selon son auteur, un film ne "passant pas le bechdel n'est pas nécessairement sexiste pour autant.

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Ce qui veut dire que 54% le passent. Ce qui veut dire que les films sont majoritairement pas sexistes. Et vu la proximité à 50%, ceci veut aussi dire que ce test ne vaut pas un pet de lapin.

Le type qui a créé ce test est un clown.

Posté

Ce qui veut dire que les films sont majoritairement pas sexistes.

 

Et encore. Considérer qu'on a un film potentiellement sexiste parce qu'il n'y a pas deux femmes nommées qui ne parlent pas d'autre chose que de mecs, relève du délire idéologique. Un grand nombre de films ne peuvent tout simplement pas répondre à ces "objectifs".

 

Mais Peter Jackson aurait peut-être dû intégrer des naines dans l'équipe de Bilbo.

 

 

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Oui mais c'est parceque le referentiel absolu n'a pas encore ete decouvert. C'est cette recherche d'une theorie unificatrice qui cree les desaccords.

 

Les "sciences" sociales sont a des annees lumieres de pouvoir pretendre avoir le meme probleme. J'aimerais bien que quelqu'un me montre une seule application utile de la sociologie.

Normal, les sciences dures font un truc très simple: étudier des éléments qui ne sont pas doués de libre-arbitre; facile d'avancer dans ces conditions. Il n'y a que depuis qu'on en arrive au point où il y a du non déterministe que subitement la physique avance moins vite, ce n'est pas surprenant (bien que pour le peu que j'en sache, la physique continue d'avancer très vite, mais bon).

Les sciences sociales doivent modéliser et comprendre le libre-arbitre. C'est tout de suite plus flou, la logique binaire est moins apte à la saisir. Un plus gros CPU ne va pas t'aider des masses pour ça.

Ce qui n'empêche pas les sciences sociales d'avoir plein d'applications utiles. La première étant en politique, et l'incompétence totale des libéraux en la matière n'est pas pour rien dans leur insignifiance en politique, alors que les gauchistes de tout poil en ont à la pelle.

Avoir un Président sociologue est la meilleure chose qui pouvait arriver au Parti Libertarien. Un ingénieur et on allait droit dans le mur.

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Mais Peter Jackson aurait peut-être dû intégrer des naines dans l'équipe de Bilbo.

Il y en a mais on ne les reconnaît pas (à cause de la barbe) :mrgreen:
Posté

En "science dure" et en physique en particulier, on en arrive à un point rigolo où il n'est plus trop possible de négliger que les observations sont influencées par l'observateur (ce qu'on peut appréhender dépend de nos capacités perceptives et cognitives). Un peu comme dans 99% des sciences sociales. J'ai des conversations passionnantes sur l'épistémologie avec mes potes physiciens.

Posté

Je viens d'apprendre l'existence de ce truc : http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Bechdel

 

Décrire la réalité n'a rien d'idéologique. Enfin, je suis injuste, il arrive que les nanas parlent entre elles d'autres sujets, mais ce sont des sujets chiants. Et il ne faut pas oublier qu'une quantité énorme de films sont centrés sur les intrigues amoureuse (des films pour nanas en général d'ailleurs)2013-05-15.gif

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Ah, en vrai c'est encore plus débile que ce que je pensais :

 

 

There are 3479 movies in the database, 1876 (53.9%) of which pass all three tests, 386 (11.1%) pass two tests, 852 (24.5%) pass one test and 365 (10.5%) pass no tests at all.

 

http://bechdeltest.com/statistics/

 

Ça veux dire que les films ou les personnages féminins qui discutent ne parlent que des hommes sont 11%. Les 35% restants n'ont tout simplement pas de personnages féminins qui discutent entre elles.

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Revoilà Eric Fassin, qui investit le tout nouveau Mucem de Marseille. Apparemment l'europride fait un bide en dehors des microcosmes de parasites institutionnels.
 

"On a appris hier soir (mardi), au dernier moment, par l'association organisatrice (la Lesbian and Gay Parade, LGP, ndlr) que l'inauguration était annulée", a déploré Philippe Murcia, le président du collectif Idem (Identité-diversité-égalité-Méditerranée, qui regroupe une dizaine d'associations, notamment SOS homophobie, Amnesty International ou le Planning familial).
Concernant l'organisation de la quarantaine d'évènements et conférences prévus, sous l'égide du collectif, à la Friche de la Belle de Mai, devenue pour l'occasion "l'Europride park", ce militant s'inquiétait du manque de locaux disponibles et de financement pour faire venir les conférenciers internationaux.
Par exemple, "le collectif Queer arabe, des militants d'Égypte, de Palestine ou du Liban n'ont toujours pas de billets d'avion...", selon lui.

Pour la conférence d'ouverture, sous le double label Marseille Provence 2013 et Europride, le sociologue Eric Fassin a livré devant une petite centaine de personnes un exposé sur le thème "Minorités sexuelles et raciales: concurrence ou convergence?" Évoquant ainsi "l'irruption récente du religieux dans le politique" en France, ce chercheur atypique et engagé a lancé:
"l'ordre du monde dans lequel nous vivons, c'est nous qui le faisons, c'est un ordre social" balayant "l'ordre naturel" sur "la filiation ou la procréation" brandi par les anti-mariage pour tous." .

http://www.leparisien.fr/marseille-13000/l-europride-2013-a-marseille-quelques-couacs-et-une-ouverture-confidentielle-10-07-2013-2973409.php

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C'est le moins qu'on puisse dire. Avec un titre de colloque pareil, on ne peut avoir affaire qu'à un dément.

 

En clair le monsieur se demande comment il va continuer à conserver le monopole autoproclamé de la lutte antiraciste en même temps que celui de l'apologie des pédés et des théories contre-nature. Un accroc dans l'immaculée conception de la pensée progressiste? Je vois déjà la conclusion : il faut aider les minorités raciales à s'émanciper en les éduquant un peu, pour les aider à se débarrasser de leurs préjugés patriarcaux, hétérosexistes et homophobes, leur faire découvrir le véritable islam des Lumières, ami de la théorie du genre.

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