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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


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Moment pathétique en Cm de macroéconomie que je souhaite vous décrire :

 

le professeur de macro, après plusieurs minutes à faire cour dans le brouhaha constant de l'amphithéâtre, se décide à pratiquer une morale collective, habitude exercée avec de plus en plus de désabusement et d'amertume par le corp enseignant. Afin de rétablir l'ordre, cet enseignant nous a décrit son expérience de professeur à l'étranger, notamment en Angleterre et aux Etats Unis. Il informait son auditoire, presque entièrement désintéressé, que les étudiants des pays anglosaxons, devant financer par leurs propres moyens leur scolarité, étaient bien plus attentif et discipliné que leurs homologues français. Il rappelait que l'année universitaire d'un étudiant coutait à la collectivité environ 8000€ qui se retrouverait être gâché si les élèves ne suivaient pas leur année avec sérieux et travail.

 

Il est bien ce professeur, et ses élèves nettement moins.

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Ce qu'il oublie de dire, c'est que si on commence à sélectionner à l'entrée de l'université, notamment en demandant aux étudiants de payer la valeur réelle des cours qu'ils suivent, alors ils seront sans doute beaucoup plus motivés, mais aussi moins nombreux. Et s'ils sont moins nombreux, alors ça veut dire besoin de moins de recrutement de professeurs. Donc une plus grande probabilité qu'on lui demande des comptes à la fin de l'année sur son enseignement, etc.  

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Jamais pu blairer les profs adeptes de grands discours moralisateurs : j'ai rien fait moi, pourquoi je devrais supporter une engueulade à la place de mon cours ? C'est une mauvaise alternative à la discipline. Qu'il vire les gens qui le dérangent quitte à virer la moitié de l'amphi, au moins ça ne pénalisera pas les autres.

Posté

Jamais pu blairer les profs adeptes de grands discours moralisateurs : j'ai rien fait moi, pourquoi je devrais supporter une engueulade à la place de mon cours ? C'est une mauvaise alternative à la discipline. Qu'il vire les gens qui le dérangent quitte à virer la moitié de l'amphi, au moins ça ne pénalisera pas les autres.

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Projet pathétique comme je le disais précédemment. Le discour moralisateur ne marche jamais. D'ailleurs une fois que le prof avait fini son petit speech, le brouhaha est repartit aussitôt. Je n'ai jamais compris pourquoi les profs ne viraient pas les élèves qui sont irraisonnables sur plusieurs séances.

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Hé les gars, vous êtes un peu durs avec lui non?

Possible mais comme j'ai pratiquement toujours été un élève modèle, devoir supporter un sermon qui ne m'est pas destiné je trouve ça assez fatiguant. D'autant plus qu'il est à l'université dans un cm: celui qui veut pas venir viens pas. Par conséquent pas de raison d'être sympa avec ceux qui viennent pour glander.
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Projet pathétique comme je le disais précédemment. Le discour moralisateur ne marche jamais. D'ailleurs une fois que le prof avait fini son petit speech, le brouhaha est repartit aussitôt. Je n'ai jamais compris pourquoi les profs ne viraient pas les élèves qui sont irraisonnables sur plusieurs séances.

Si c'est si rare, c'est que ça doit être explicable par des raisons administratives, légales, que sais-je encore.

Posté

Possible mais comme j'ai pratiquement toujours été un élève modèle, devoir supporter un sermon qui ne m'est pas destiné je trouve ça assez fatiguant. D'autant plus qu'il est à l'université dans un cm: celui qui veut pas venir viens pas. Par conséquent pas de raison d'être sympa avec ceux qui viennent pour glander.

 

D'ailleurs mes choix relationnels se font en fonction, en premier lieu, de ce critère : l'attitude en classe et CM. Ceux qui bavardent, jouent aux jeux videos en plein cm, ... je les zap dès le début de l'année.

 

 

Ce qu'il oublie de dire, c'est que si on commence à sélectionner à l'entrée de l'université, notamment en demandant aux étudiants de payer la valeur réelle des cours qu'ils suivent, alors ils seront sans doute beaucoup plus motivés, mais aussi moins nombreux. Et s'ils sont moins nombreux, alors ça veut dire besoin de moins de recrutement de professeurs. Donc une plus grande probabilité qu'on lui demande des comptes à la fin de l'année sur son enseignement, etc. 

 

Etant donné la durée de sa carrière à l'étranger, je suppose qu'il sait à quoi s'en tenir.

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Jamais pu blairer les profs adeptes de grands discours moralisateurs : j'ai rien fait moi, pourquoi je devrais supporter une engueulade à la place de mon cours ? C'est une mauvaise alternative à la discipline. Qu'il vire les gens qui le dérangent quitte à virer la moitié de l'amphi, au moins ça ne pénalisera pas les autres.

Son raisonnement se tient. Si tu n'as rien fait, ça te servira pour les fois où tu serais tenté. Si tu es un élève modèle, ça va vraisemblablement t'énerver de perdre du temps à cause de ces crétins, donc te donner envie de te démarquer d'eux et continuer à l'être - éventuellement de leur en toucher deux mots toi-même à la sortie.

Dans tous les cas ça tire les élèves récupérables vers le haut, et ça soulage le prof. Les autres, les irrécupérables tant pis pour eux - de toute façon dans la plupart des contextes le prof n'a pas le droit de virer les élèves de la salle, donc à part faire la morale il n'a pas beaucoup de choix.

Posté

Possible mais comme j'ai pratiquement toujours été un élève modèle, devoir supporter un sermon qui ne m'est pas destiné je trouve ça assez fatiguant. D'autant plus qu'il est à l'université dans un cm: celui qui veut pas venir viens pas. Par conséquent pas de raison d'être sympa avec ceux qui viennent pour glander.

Figure-toi que globalement moi aussi (disons que je ne faisais pas de bruit au lycée, quand je m'ennuyais je faisais autre chose) mais j'ai déjà reçu un avertissement écrit du proviseur (au 3 ème on était jeté du lycée), il s'agissait d'une erreur en fait, il m'a été attribué alors qu'il devait être attribué à une autre personne. :(

Posté

Projet pathétique comme je le disais précédemment. Le discour moralisateur ne marche jamais. D'ailleurs une fois que le prof avait fini son petit speech, le brouhaha est repartit aussitôt. Je n'ai jamais compris pourquoi les profs ne viraient pas les élèves qui sont irraisonnables sur plusieurs séances.

Ils n'ont pas le droit tout simplement. Dans les établissements publics en tout cas c'est ultra encadré.

Ils peuvent, en revanche, dire aux glandeurs de rester chez eux.

Posté

éventuellement de leur en toucher deux mots toi-même à la sortie.

 

Projet difficile : l'image du bon élève étant de plus en plus dévalorisé au profit du glandeur (on le voit très bien à travers les séries télévisés que les glandeurs suivent avec intérêt), toute tentative de discussion te vaudra au mieux un vent, au pire un déni, une insulte voir pire...

 

 

Ils n'ont pas le droit tout simplement. Dans les établissements publics en tout cas c'est ultra encadré.

 

Intéressant, je ne le savais pas mais, comme disait Chitah, on pouvait s'en douter.

 

Posté

Nous à la fac, même si l'élève fout la merde il est en général assez intelligent pour comprendre que quand le prof est à bout et veut qu'il sorte, bah il obéit.

 

L'année dernière on avait un prof qui partait après environ ~15mn de cours parce que d'après lui c'était "trop bruyant". Une seule personne a eu la moyenne et comme c'était la dernière année du prof bah ils ne pouvaient rien faire.

Posté

Disons qu'en théorie ils sont maîtres à bord et qu'en pratique il leur faut justifier, suivre des procédures. Je ne sais pas trop comment ça se passe en amphi en fac.

Mon avis personnel est que filtrer à l'entrée est plus simple : refuser les retardaires, ceux en train de regarder youtube sur leurs téléphones, etc. Mon prof de chimie de Maths spe fermait la porte à clé cinq minutes avant la sonnerie, et démarrait son cours pile à la sonnerie. On entendait les mouches voler.

Le prof peut aussi sortir bouquiner et revenir voir qui est resté cinq minutes plus tard. Ce ne sont que des ides comme ça, je n'ai jamais été prof.

Posté

Hé les gars, vous êtes un peu durs avec lui non?

 

Mon propos était surtout de pointer du doigt la logique de son discours, et pas d'être désagréable ;). S'il rêve d'amphis comme au MIT ou à Harvard, alors il faut aussi s'attendre à des contraintes autrement plus lourdes que celles du système universitaire français. Et qui ne seront pas nécessairement compatibles avec les attentes du corps enseignant, qui après tout, comme pour n'importe quel corps que ce soit dans le public ou dans le privé, n'espère qu'à grossir pour peser, engranger le plus de fric et en foutre le moins possible.

Posté

Disons qu'en théorie ils sont maîtres à bord et qu'en pratique il leur faut justifier, suivre des procédures. Je ne sais pas trop comment ça se passe en amphi en fac.

Mon avis personnel est que filtrer à l'entrée est plus simple : refuser les retardaires, ceux en train de regarder youtube sur leurs téléphones, etc. Mon prof de chimie de Maths spe fermait la porte à clé cinq minutes avant la sonnerie, et démarrait son cours pile à la sonnerie. On entendait les mouches voler.

Le prof peut aussi sortir bouquiner et revenir voir qui est resté cinq minutes plus tard. Ce ne sont que des ides comme ça, je n'ai jamais été prof.

Tu es déjà allée dans une fac suivre un cours en amphi? Je te garantis que cela n'a strictement rien à voir avec la prépa ou les écoles d'ingénieurs, je ne dis pas ça pour être condescendant car je regrette qu'une partie de l'enseignement supérieur français aient autant de défauts, mais c'est la réalité.

Dans ma prépa, c'est bien simple un élève bruyant aurait été renvoyé de l'établissement.

Dans mon école d'ingénieur (comme dans toutes je pense) j'ai fait partie des 50 élèves de ma promo convoqué par le directeur des études en personne, parce qu'on avait eu moins de 8/20 à deux matières sur à peu près 25 ou 30. Tu vois le genre, un niveau d'exigence quand même très très élevé.

Posté

Dans mon école, à partir de la deuxième année, il y avait des matières où on n'avait plus le droit aux rattrapages à partir de deux absences non justifiées. En troisième et dernière année, toutes les matières étaient concernées.

En clair : soit on suivait les cours et on avait le droit de ne pas être doué, soit on se croyait malin et il n'y avait pas de filet de sécurité.

Posté

Dans mon école, à partir de la deuxième année, il y avait des matières où on n'avait plus le droit aux rattrapages à partir de deux absences non justifiées. En troisième et dernière année, toutes les matières étaient concernées.

En clair : soit on suivait les cours et on avait le droit de ne pas être doué, soit on se croyait malin et il n'y avait pas de filet de sécurité.

A ca c'est clair. Je te raconte un truc épique : dans mon école les examens sont tels que les élèves sont répartis par ordre alphabétique dans les salles, et par hasard j'ai été toute ma scolarité à côté d'un pote. On commence une épreuve, on compose, toussa toussa, et là, un type entre dans la salle, tout le monde lève le nez, mon pote dit un peu trop fort "c'est qui ce vieux?". Le type en question entend et répond "le vieux c'est le professeur de la matière sur laquelle vous êtes en train de plancher". :o

Posté

Dans mon école, à partir de la deuxième année, il y avait des matières où on n'avait plus le droit aux rattrapages à partir de deux absences non justifiées. En troisième et dernière année, toutes les matières étaient concernées.

En clair : soit on suivait les cours et on avait le droit de ne pas être doué, soit on se croyait malin et il n'y avait pas de filet de sécurité.

Nous ils ont supprimé le rattrapage :P

Posté

Hé les gars, vous êtes un peu durs avec lui non ?

Ça doit être le vécu qui ressort. J'ai l'impression d'avoir perdu tellement d'heures en sermons superflus depuis le collège... Et surtout par principe je déteste être sanctionné pour rien.

 

Son raisonnement se tient. Si tu n'as rien fait, ça te servira pour les fois où tu serais tenté. Si tu es un élève modèle, ça va vraisemblablement t'énerver de perdre du temps à cause de ces crétins, donc te donner envie de te démarquer d'eux et continuer à l'être - éventuellement de leur en toucher deux mots toi-même à la sortie.

Je n'y crois pas vraiment. Mais bon, je ne suis pas vraiment un élève modèle :mrgreen:

 

Nous à la fac, même si l'élève fout la merde il est en général assez intelligent pour comprendre que quand le prof est à bout et veut qu'il sorte, bah il obéit.

Voilà. C'est aussi une question d'autorité personnelle, quoi qu'on en dise il y a des gens plus doués que d'autres pour maintenir le calme.

Quant-à savoir si il a le droit, franchement en pratique il faudrait des tonnes de plaintes avant que l'administration daigne se poser la question. L'inertie bureaucratique a ses avantages.

 

Oui. J'ai fait un master. J'ai vu la différence.

Le master c'est relativement calme, en licence (surtout L1 et L2) ça peut vraiment être l'anarchie.

Posté

Ça doit être le vécu qui ressort. J'ai l'impression d'avoir perdu tellement d'heures en sermons superflus depuis le collège... Et surtout par principe je déteste être sanctionné pour rien.

Bof, sanctionné c'est un bien grand mot, pour ma part je serais plutot dans l'approbation de ce prof.

M'enfin y'a eu un trophée de l'absentéisme à mon nom dans mon école d'ingé alors je suis biaisé...

Posté

Nous ils ont supprimé le rattrapage :P

Le must, c'est certaines écoles de commerce où le rattrapage est payant. T'as pas intérêt à te planter.

 

 

Toute façon, les cours magistraux en amphi, ça me gavait ; à partir du milieu de ma première année d'ingé, j'allais quasiment qu'aux TD, sauf quand le prof était réellement bon.

Posté

Bof, sanctionné c'est un bien grand mot, pour ma part je serais plutot dans l'approbation de ce prof.

En effet, c'est surtout que je supporte mal de me faire engueuler. Même (surtout) quand c'est de manière collective pour un truc qui ne me concerne pas.

Posté

Ca me manque quand même un peu les amphis blindés et la bonne ambiance, ça change de mon M2.. Surtout que chez nous ça restait assez respectueux, à part deux ou trois fois. :mrgreen: 

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