ModernGuy Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Ils feraient mieux de se calmer sur "le nègre" comme idole, figure de l'exploité et du faible, ça va retomber sur la gueule de noirs qui n'ont strictement rien demandé... Et ensuite, ils traitent tout le monde de waciste... http://www.youtube.com/watch?v=oJLqyuxm96k http://www.africafornorway.no/
free jazz Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 J'ai eu "la chance" de lire le livre le jour de sa sortie. Bon... Hu hu...je crois avoir conservé notre discussion sur les post-colonial studies et Achille Mbembe quelque part, au cas où. Ceci dit l'émission débat entre Mbembe & Lugan valait son pesant de cacahuètes.
neuneu2k Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Ce type douteux (Mbembe, pas Lugan ) est présenté comme un intellectuel majeur de l’Afrique noire, c'est vrai ou c'est juste un trip des gauchos français ? Non parce que si c'est ça l'élite intellectuelle de l’Afrique noire, vivement que les chinois les colonisent !
free jazz Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Ce type douteux (Mbembe, pas Lugan ) est présenté comme un intellectuel majeur de l’Afrique noire, c'est vrai ou c'est juste un trip des gauchos français ? Non parce que si c'est ça l'élite intellectuelle de l’Afrique noire, vivement que les chinois les colonisent ! Vrai : il est une des figures de proue des post-colonial studies, école du marxisme culturel la plus en vue actuellement dans l'intelligentsia, qui sont à l'histoire ce que la théorie du genre est à la sociologie.
neuneu2k Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Vrai : il est une des figure de proue des post-colonial studies, école la plus en vue actuellement dans l'intelligentsia, qui sont à l'histoire ce que la théorie du genre est à la sociologie. Ca ne réponds pas à ma question, je demande pour les universitaires en général, pas la minorité gaucho des facs françaises et de la république socialiste de Berkeley. Par exemple, les universitaires asiatiques, ou russes, ou de l’Europe de l'est, ils en ont quelque chose à battre de ce type ?
Mathieu_D Posté 24 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 24 octobre 2013 Je relance avec http://www.rue89.com/2013/10/23/pourquoi-lentreprise-est-bete-246798?device=pc pour le concours de facapalm. Là c'est plus classique.
poney Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Non mais genre ton directeur il prend ce livre au serieux? Je ne sais pas. Il me l'a déposé sur mon bureau et m'a dit "on vient de recevoir le nouveau Mbembé", je l'ai rendu une semaine après, il m'a demandé mon avis mais ne m'a rien dit. Il ne l'a pas lu. Hu hu...je crois avoir conservé notre discussion sur les post-colonial studies et Achille Mbembe quelque part, au cas où. Ceci dit l'émission débat entre Mbembe & Lugan valait son pesant de cacahuètes. Ho, mais tu peux le balancer, que ce livre soit pourri n'enlève rien a ses ouvrages précédents qui sont nettement moins facepalmiques. Ce type douteux (Mbembe, pas Lugan ) est présenté comme un intellectuel majeur de l’Afrique noire, c'est vrai ou c'est juste un trip des gauchos français ? Non parce que si c'est ça l'élite intellectuelle de l’Afrique noire, vivement que les chinois les colonisent ! Ca ne réponds pas à ma question, je demande pour les universitaires en général, pas la minorité gaucho des facs françaises et de la république socialiste de Berkeley. Par exemple, les universitaires asiatiques, ou russes, ou de l’Europe de l'est, ils en ont quelque chose à battre de ce type ? Je pense que c'est en partie vrai et en partie très français. Mbembe à une facette plus pro (étude de l'Etat notamment avec JF Bayart, études postcoloniales) et une facette militante (études postcoloniale aussi, y a boire et à mangé dans ce travail). Sa face pro est relativement connue, il est souvent cité, sa face militante, je ne sais pas, je crois que c'est plutôt franco-français.
Tremendo Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Je relance avec http://www.rue89.com/2013/10/23/pourquoi-lentreprise-est-bete-246798?device=pc pour le concours de facapalm. Là c'est plus classique. L’entreprise adore se moquer de l’état qui fabrique trop de lois et de contrôle, mais elle-même adore inventer des processus, les documenter, et les faire appliquer par des fonctions qui ont uniquement vocation à vérifier la conformité au processus qu’on a inventé. C'est le seul passage en partie vrai, je dis "en partie" parce que l'entreprise ne se moque pas de l'Etat, l'entreprise n'est pas une personne et dans une entreprise il n'y a pas que des ultra-libéraux, loin de là. Le reste c'est ...pffff je n'ai pas de mots.
JulesVil Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 La foule socialiste a parlé : http://www.20minutes.fr/sondages/result/3439
poney Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 J'aurais pu mettre ça dans "les phrases qui font marrer" tellement c'est...mmh... Suite à une discussion sur FB avec un ami d'ami qui, si j'ai bien compris, est doctorant en économie. A propos de l'article de Le Goff posté par FJ ailleurs : La rengaine de Le Goff sur la morale de la gauche là... ça devient tellement lassant. Guess what ?! Il y a une fracture idéologique ancienne - mais qui ne devient apparente que maintenant visiblement - entre une gauche adepte de "l'économie sociale demarché" (la gauche que Lordon a joliment baptisée la droite complexée), et une gauche de transformation sociale (réformiste est devenu trop galvaudé) qui se réclame de l'antilibéralisme économique. Il y a une rupture idéologique nette entre les deux, et le papier de Le Goff aurait un début de semblant de pertinence si le mec ne pas parlait de "la gauche", qui n'est pas, et n'a jamais été, un bloc sociologique et politique uniforme et uni, et qui l'est moins que jamais à présent. Ce qui vaut pour sa morale, donc. Ceux qu'il appelle les "gauchistes" n'ont jamais prétendu s'octroyer le "magistère de la morale", ils expriment juste une idéologie et un système de valeurs qui va à l'encontre de ceux d'un gouvernement élu néanmoins grâce à leurs voix (on peut se blâmer pour ça, sans doute) et qui se dit encore "de gauche". Et qu'ils estiment donc pouvoir interpeller. Vraiment, cette rengaine éternelle sur "la morale de la gauche" est super lassante et super creuse. J'aimerais bien savoir ce que les pourfendeurs de la morale de gauche entendent exactement par là, d'ailleurs Je relis vite fait, il y a des passages complètements hallucinant dans ce papier. Genre le début "Ce qu'on appelle l'affaire Leonarda a fait apparaître une nouvelle fois l'opposition qui existe depuis longtemps entre une gauche politique et sociale et un gauchisme sociétal qui s'est approprié le magistère de la morale. Ce dernier accentue la coupure de la gauche avec les couches populaires et mine sa crédibilité." Ok. Donc récapitulons. Le PS au pouvoir c'est certes quelques mesures emblématiques genre retraite à 60 ans (on voit ce qu'il en reste et l'ardeur du gouvernement à continuer de revenir dessus), la CMU, les 35h (on sait comment ça a été mis en place, ce qu'il en reste, et on voit l'ardeur du gouvernement à approfondir la réduction du temps de travail...), mais c'est aussi la libéralisation des marchés financiers et du secteur bancaire en France (lois de 84, 86, approfondissement dans les 1990s), la libéralisation et la privatisation des services publics (Jospin) et donc la libéralisation du marché du travail (Hollande). Tout ceci approfondi par la droite. En gros, la mise en oeuvre du néolibéralisme en France (définit comme l'extension progressive du marché à toutes les sphères de la société, si vous n'êtes pas d'accord démerdez vous avec Polanyi) est pour beaucoup un projet socialiste. La rupture entre "la gauche" et les classes populaires, elle se fait d'abord quand "la gauche" renonce à une vraie transformation sociale et met en oeuvre ce qui va devenir le néolibéralisme en France. Blâmer ce qu'il reste de gauche de transformation sociale et son discours de "gauchisme sociétal" pour cette déconnexion d'avec "le peuple", c'est soit de la malhonnêteté intellectuelle de première, soit de la simple ignorance. "La France vit dans un climat délétère où l'on n'en finit pas de remettre en scène les schémas du passé : "lutter contre le fascisme" toujours renaissant, "faire payer les riches" en se présentant comme les porte-parole attitrés des pauvres, des exclus et des opprimés de tous les pays du monde, en développant un chantage sentimental et victimaire contre la raison.La confiance dans les rapports sociaux, la liberté d'opinion et le débat intellectuel s'en trouvent profondément altérés. Le chômage de masse, l'érosion des anciennes solidarités collectives et les déstructurations identitaires qui touchent particulièrement les couches populaires paraissent hors champ de ce combat idéologique entre le camp du progrès revisité et l'éternelle réaction. " Il y a donc "la raison" (l'éternel justification du statu quo par le discours du "être raisonnable" et du "réalisme"), et donc le discours du "gauchisme sociétal" qui irait contre le "débat intellectuel" et la liberté d'opinion ? Le micro quotidien des mass médias tendu à Zemmour et ses petits moralistes de droite bon marché est donc menacé par ce "gauchisme sociétal" qui bride la liberté d'expression ?! "Le chômage de masse, l'érosion des anciennes solidarités collectives", c'est con, il tenait un bon point, dommage qu'il ne fasse pas la connexion.
Tramp Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Comme quoi Friedman avait tort, les derniers communistes ne sont pas uniquement des les universités américaines.
poney Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 D'ailleurs, je voudrais en savoir plus sur ces réglementations bancaires histoire de voir si je peux répondre en trollant.
Tramp Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Achète les différentes éditions du code monétaire et financier et pèse les.
Arturus Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Il y a pas mal d'articles de Contrepoints sur ce sujet. Par exemple : http://www.contrepoints.org/2011/03/25/18597-reglementation-bancaire-et-consequences-inattendues http://www.contrepoints.org/2010/09/15/912-pourquoi-la-regulation-financiere-etatique-est-condamnee-a-echouer http://www.contrepoints.org/2012/09/12/97088-la-politique-economique-avant-et-pendant-la-crise
poney Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Oué, j'ai continué, c'est mal, j'aurais du laisser tomber. Privatiser, c'est la première marche vers la libéralisation. Dans le propos il y a "processus" et il y a aussi "progressif". Tu ne fais pas tout en un jour, il y a des résistances (l'explosion de l'extrême-droite en est une, elle est analysée par Polanyi, en particulier dans ses "Essais". Flippant de voir comment l'histoire se répète d'ailleurs). C'est un processus politique et économique assez lent. Il n'empêche, aujourd'hui, le marché et ses acteurs n'ont jamais été aussi puissants et les États aussi faibles (pour prendre un exemple proche, on en parle des 36 reculs du gouvernement, devant les "pigeons" et associés, sur la taxe sur trading haute fréquence etc... ?). Tu es libéral, je suis anti-libéral, on recherche tout les deux la pureté, là où tu vois de la social-démocratie je vois du néolibéralisme. Si tu examines le processus dans son temps long depuis le shift de la fin des 1970s, au moment où la répartition des richesses capital/travail bascule et où l'on change de régime d'accumulation (du fordisme vers le capitalisme financier), je pense que ce n'est pas complètement du pokemon pour les nuls que de dire qu'il y a un processus progressif de renforcement du marché et de ses acteurs relativement aux autres acteurs de la société et qu'il atteint aujourd'hui un niveau peu commun (même si pas forcément inédit par certains aspects, on est d'accord là-dessus). J'avais dit que confondre privatiser et libéraliser, et que Hayek disait que le role de l'Etat c'était imposer le marché, c'était de la théorie niveau pokemon pour les nuls (d'ou sa phrase sur les pokémon).
Mathieu_D Posté 24 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 24 octobre 2013 http://www.toutsurlisf.com/isf-niche-fiscale-sur-le-vin-supprimee-dans-le-plf-2014.html#.UmmXsaM1a2c
Ray Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 En fait, il ne dit pas complètement n'importe quoi. Simonnot définit le néolibéralisme comme la volonté de faire réguler le marché par l'Etat pour assurer la concurrence dudit marché. Le néolibéralisme c'est un interventionnisme ayant pour but la concurrence. Il fait du néolibéralisme un produit de la théorie néoclassique où les hypothèses de concurrence pure et parfaite ne sont jamais respectées, et où il faut donc que l'Etat interviennent pour corriger ces imperfections (les fameuses "imperfections de marché"). Et en ce sens, les gauchistes ont raison de dire que l'UE est néolibérale. C'est dans en effet sa doctrine économique : assurer un marché unique où la concurrence règne en minimisant les disparités réglementaires. Elle attaque les Etats dès qu'il y a un manquement à la concurrence, elle assigne en justice les prétendus monopole, etc. Même les Etats le sont dans une moindre mesure, puisqu'ils foutent des organes de régulation partout sous prétexte de s'assurer que la concurrence fonctionne bien, qu'ils "libéralise"*, etc. *Nous savons bien que qu'un un Etat libéralise ce n'est que rarement une réelle libéralisation dans les faits, mais il n'empêche que cela est inspiré intellectuellement par la théorie économique néoclassique (l'une des erreurs fondamentales des néoclassiques étant de croire que si les marchés sont imparfaits, l'Etat est parfait). Donc on peut très bien affirmer que la France est une social-démocratie néolibérale sans que cela soit antithétique. En fait la social-démocratie est le paradigme macroéconomique actuel, et le néolibéralisme est le paradigme microéconomique actuel. Les libéraux gagneraient à identifier et comprendre cette distinction entre libéraux et les néolibéraux (qui sont des interventionnistes comme les autres) et à faire comprendre à leur interlocuteur la claire distinction entre les deux. Sans cet effort, toute tentative de communication avec un gauchiste est totalement vaine.
PABerryer Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 Comme quoi Friedman avait tort, les derniers communistes ne sont pas uniquement des les universités américaines. Je croyais que le dernier communiste d'Europe sera un recteur breton?
Tramp Posté 24 octobre 2013 Signaler Posté 24 octobre 2013 C'est quoi la social-démocrassie pour ton ami ?
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 En fait, il ne dit pas complètement n'importe quoi. Simonnot définit le néolibéralisme comme la volonté de faire réguler le marché par l'Etat pour assurer la concurrence dudit marché. Le néolibéralisme c'est un interventionnisme ayant pour but la concurrence. Il fait du néolibéralisme un produit de la théorie néoclassique où les hypothèses de concurrence pure et parfaite ne sont jamais respectées, et où il faut donc que l'Etat interviennent pour corriger ces imperfections (les fameuses "imperfections de marché"). Et en ce sens, les gauchistes ont raison de dire que l'UE est néolibérale. C'est dans en effet sa doctrine économique : assurer un marché unique où la concurrence règne en minimisant les disparités réglementaires. Elle attaque les Etats dès qu'il y a un manquement à la concurrence, elle assigne en justice les prétendus monopole, etc. Même les Etats le sont dans une moindre mesure, puisqu'ils foutent des organes de régulation partout sous prétexte de s'assurer que la concurrence fonctionne bien, qu'ils "libéralise"*, etc. *Nous savons bien que qu'un un Etat libéralise ce n'est que rarement une réelle libéralisation dans les faits, mais il n'empêche que cela est inspiré intellectuellement par la théorie économique néoclassique (l'une des erreurs fondamentales des néoclassiques étant de croire que si les marchés sont imparfaits, l'Etat est parfait). Donc on peut très bien affirmer que la France est une social-démocratie néolibérale sans que cela soit antithétique. En fait la social-démocratie est le paradigme macroéconomique actuel, et le néolibéralisme est le paradigme microéconomique actuel. Les libéraux gagneraient à identifier et comprendre cette distinction entre libéraux et les néolibéraux (qui sont des interventionnistes comme les autres) et à faire comprendre à leur interlocuteur la claire distinction entre les deux. Sans cet effort, toute tentative de communication avec un gauchiste est totalement vaine. Oui, je sais, on a convenu de ça. Ce qui m'agace c'est qu'ils voient ça comme leur route de la servitude à eux, c'est le début du règne de l'ultralibéralisme; D'abord ça, ensuite du libéralisme "classique", le recul de l'Etat social, ... Sauf qu'en tant que libéral, je ne me sens pas du tout responsable de tout ça.
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 C'est quoi la social-démocrassie pour ton ami ? JE ne sais pas, j'ai pas demandé.
Tremendo Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 En fait, il ne dit pas complètement n'importe quoi. Simonnot définit le néolibéralisme comme la volonté de faire réguler le marché par l'Etat pour assurer la concurrence dudit marché. Le néolibéralisme c'est un interventionnisme ayant pour but la concurrence. Il fait du néolibéralisme un produit de la théorie néoclassique où les hypothèses de concurrence pure et parfaite ne sont jamais respectées, et où il faut donc que l'Etat interviennent pour corriger ces imperfections (les fameuses "imperfections de marché"). Et en ce sens, les gauchistes ont raison de dire que l'UE est néolibérale. C'est dans en effet sa doctrine économique : assurer un marché unique où la concurrence règne en minimisant les disparités réglementaires. Elle attaque les Etats dès qu'il y a un manquement à la concurrence, elle assigne en justice les prétendus monopole, etc. Même les Etats le sont dans une moindre mesure, puisqu'ils foutent des organes de régulation partout sous prétexte de s'assurer que la concurrence fonctionne bien, qu'ils "libéralise"*, etc. *Nous savons bien que qu'un un Etat libéralise ce n'est que rarement une réelle libéralisation dans les faits, mais il n'empêche que cela est inspiré intellectuellement par la théorie économique néoclassique (l'une des erreurs fondamentales des néoclassiques étant de croire que si les marchés sont imparfaits, l'Etat est parfait). Donc on peut très bien affirmer que la France est une social-démocratie néolibérale sans que cela soit antithétique. En fait la social-démocratie est le paradigme macroéconomique actuel, et le néolibéralisme est le paradigme microéconomique actuel. Les libéraux gagneraient à identifier et comprendre cette distinction entre libéraux et les néolibéraux (qui sont des interventionnistes comme les autres) et à faire comprendre à leur interlocuteur la claire distinction entre les deux. Sans cet effort, toute tentative de communication avec un gauchiste est totalement vaine. C'est ce que veulent les sociaux-démocrates: se servir du marché comme vache à lait pour financer l'Etat qui se doit de redistribuer la richesse. L'UE est social-démocrate, le néo-libéralisme ça n'existe plus depuis les années 30.
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 C'est ce que veulent les sociaux-démocrates: se servir du marché comme vache à lait pour financer l'Etat qui se doit de redistribuer la richesse. L'UE est social-démocrate, le néo-libéralisme ça n'existe plus depuis les années 30. Ce qui est amusant, c'est que je me suis fait plus ou moins accusé de vouloir être "pur", au sens : un marché purement séparé de l'Etat. Mais pour ces socialistes (des vrais, au sens qu'on lui donnait il y a 150 ans), c'est une logique un peu binaire, si t'es pas contre le marché (la situation actuelle), même si t'essayes de le driver dans tous les sens (social-dem et capitalisme de connivence), t'es libéral. Je ne sais pas qui est le plus "pur" entre nous....
Mathieu_D Posté 25 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2013 Si tu ne veux pas que les gens soient des petites fourmis, tu es libéral, ok. C'est logique après tout, la vraie liberté est atteinte seulement dans le stade de fourmi.
Malky Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Je ne sais pas qui est le plus "pur" entre nous.... Je ne le sais pas non plus, mais il utilise probablement ça
Mathieu_D Posté 25 octobre 2013 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2013 La vigne se développe dans le Nord Pas de Calais (ça c'est bien), mais comme ce n'est pas une région d'appellation : Les vignes d’Haillicourt bénéficient d’un titre "expérimental" pour une durée de 18 ans, mais elles devront, passé ce délai, être arrachées si la législation n’a pas changée. En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o109477-le-premier-terril-viticole-de-france-fait-ses-vendanges#ixzz2ij3kp71s Le Charbonnay, qui devrait être prêt pour 2014, n’est pour l’instant pas destiné à la commercialisation puisque la réglementation française interdit aux régions non viticoles, c'est-à-dire à la Bretagne et au Nord-Pas-de-Calais, de vendre leur vin.
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Ho, d'ailleurs, j'y pense, "on" parle de développer du "crémant de Liege" façon champennoise; Et -parce que ça c'est un gros projet de turbolibéralisme multinational Vranken Pommery Int. Global Corporation World Company-, j'ai mis quelques billes dans un projet bisounours et socialiste, une coopérative agricole qui a planté des vignes y a deux ans. Bon, j'aurais pas droit aux bouteilles de cette années, mais bien celles de l'an prochain. Miam.
DiabloSwing Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 "Charbonnay" sérieusement on dirait un nom pastiche pour le Nord en imitant Chardonnay.
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Ho putain, ya des régions viticoles et des régions non viticoles en France ? Et dans les secondes tu peux pas faire du vin ? Ce pays m'étonne un peu plus chaque jour.
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