Tramp Posté 12 avril 2014 Signaler Posté 12 avril 2014 http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/11/quel-avenir-pour-l-ecologie-politique-avec-un-parti-socialiste-en-chute-libre_4399761_3232.html L'article. Berk.
poney Posté 12 avril 2014 Signaler Posté 12 avril 2014 Oh, cette soupe à bullshitstorm... Citation A quoi s'ajoute la spécificité de l'écologie politique à la française avec de grandes figures comme Dumont, Gorz, Castoriadis ou Guattari. On est ici résolument à gauche, dans le prolongement certes critique, mais le prolongement néanmoins de la tradition socialiste. L'écologie politique à la française est encore qualitative, plus soucieuse de concepts sociaux comme l'aliénation que de questions quantitatives, scientifiquement informées, comme celles touchant à l'explosion des flux de matières et d'énergie et de la démographie. Le contraste avec l'écologie anglo-saxonne très soucieuse de fondements scientifiques, malthusienne et de droite, est saisissant. Donc, ils avouent quand meme que eux se foutent de la science et des choses justes. Ils font du pipeau et ils sont au courant. Quel bande de fumiers.
Elphyr Posté 12 avril 2014 Signaler Posté 12 avril 2014 L'ecologisme anglo-saxon est de droite ? Really?
Malky Posté 12 avril 2014 Signaler Posté 12 avril 2014 À partir du moment où tu es anglo-saxon, tu es au minimum de droite.
poney Posté 12 avril 2014 Signaler Posté 12 avril 2014 Tout ce texte mais surtout les deux derniers paragraphes : Citation Un avenir possible au-delà du néolibéralismeIl n’en reste pas moins vrai que beaucoup s’égarent dans ces questions parce qu’ils pluralisent «commun» en «les» communs, au point de privilégier, nous l’avons vu, des luttes pré-capitalistes. Or, le concept de commun veut signifier autre chose. Le commun est le principe philosophique qui doit permettre de concevoir un avenir possible au-delà du néolibéralisme. La discussion devient serrée qui engage dans la bataille Joseph Proudhon, Karl Marx et Antonio Negri. Voilà qui ouvre la deuxième partie de ce gigantesque travail. Elle s’attache alors à la définition en compréhension et en extension du concept de commun conçu comme référence à l’inappropriable. Les auteurs reformulent leur thèse: si le commun est à constituer, il ne peut l’être que comme inappropriable, en aucun cas, comme l’objet d’un droit de propriété. Et ils ancrent aussitôt leur propos dans une analyse très précise de la philosophie d’Aristote (II, chapitre 6). Voici l’essentiel de ce qui est à retenir: Aristote oppose le commun et le propre, en les articulant à la propriété, et en montrant que le soin que l’on consacre à l’un est inversement proportionnel au soin porté à l’autre. Aussi vivre ensemble et mettre en commun des biens est-il difficile, mais différent de la solution de Platon qui confond le vivre ensemble et le vivre en commun. Aristote répond qu’il faut distinguer l’ensemble et le commun. Mais on peut, dans tous les cas mettre en commun les paroles et les pensées. En un mot, c’est l’activité de mise en commun qui fait exister le commun de la communauté politique. Ce que les auteurs traduisent par: tout véritable commun politique doit son existence à une activité soutenue et continue de mise en commun. De cela suivent des discussions passionnantes sur l’interprétation de Hannah Arendt, puis sur la notion de «communisme primitif» chez Marx, réanalysée à la lumière des savoirs contemporains (sur les Inuits, les Germains,...) et des distinctions entre possession et propriété, et l’histoire de la propriété (naturelle, sociale?...), ou des conceptions de la propriété (MacPherson, Léon XIII, Proudhon,...). Cette discussion sur l’inappropriable, l’indisponible ou la res nullius (la chose vacante), en confrontation avec la question de la meilleure forme de propriété (privée, étatique, coopérative, commune, etc.) est incontournable. D’ailleurs, elle débouche sur un autre point non moins central: celui de savoir si l’on doit céder ou non à une ontologie de l’être-en-commun telle qu’en déploie une, par exemple, Jean-Luc Nancy, mais plus généralement les phénoménologies. 9 propositions pour une politique du communConscients de l’impossibilité de tout présenter au lecteur pour mieux l’inciter à lire l’ouvrage, et conscients du déjà trop long parcours entrepris ici, nous allons sauter le compte rendu des chapitres 7 à 10, non sans avoir précisé toutefois qu’ils sont aussi importants que les autres, nous introduisant à des questions de droit essentielles, puis à des réflexions sur le rôle joué, historiquement, par les coutumes de la pauvreté (qu’on se souvienne du film de Agnès Varda, Les glaneurs). Venons-en, par ce saut, à la troisième partie de l’ouvrage, dédiée à des propositions politiques, destinées à conclure le parcours. De ces propositions, il en est 9. Elles s’établissent ainsi: Il faut construire une politique du commun; Il faut opposer le droit d’usage à la propriété; Le commun est le principe de l’émancipation du travail; Il faut instituer l’entreprise commune; l’association dans l’économie doit préparer la société du commun; Le commun doit fonder la démocratie sociale; Les services publics doivent devenir des institutions communes; Il faut instituer les communs mondiaux; Il faut instituer une fédération des communs. Ce sont les différents examens des luttes sociales et des contestations de l’ordre social qui conduisent les auteurs vers ces conclusions. Mais il est vrai qu’il est nécessaire de traduire les aspirations de ces luttes en propositions concrètes. Ces luttes, affirment les auteurs, préfigurent des institutions nouvelles par leur tendance à vouloir nouer forme et contenu, moyen et objectif, à se défier de la délégation, donc des partis et des délégations parlementaires. Elles sont aussi le signe de formes d’autogouvenement qui pourraient bien correspondre à une politique du commun. Elles inventent des mondes, elles mobilisent, mais doivent déboucher sur des institutions durables: «C’est bien, soulignent les auteurs, l’enjeu crucial, dans l’histoire contemporaine, de la praxis instituante à une grande échelle». Le lecteur est ainsi lancé, sur la fin de l’ouvrage, dans un exercice d’imagination politique, voire de projection historique, qui doit permettre d’ouvrir ce principe du commun au droit, au pouvoir, à l’économie, à la culture, l’éducation et la protection sociale. Autant dire que nous nous retrouvons au cœur d’un exercice central de l’époque: sommes-nous prêts et dans quelle mesure à devenir les adeptes d’une expérimentation réfléchie et «prudente», assènent les auteurs, de pratiques nouvelles? Imaginer une politique du commun est notre lot. Cet ouvrage y pousse, mais donne aussi une large matière à ceux qui souhaitent aller plus loin. www.slate.fr/tribune/85763/le-monde-est-il-vendre
the_student Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 "Dans l’absolu, une organisation révolutionnaire peut compter dans ses rangs des croyantes et des croyants pour autant que leur foi reste une affaire privée, et ne soit pas mise en avant dans les activités ni dans les débats. Et donc que la dimension antireligieuse du combat révolutionnaire ne soit pas mise en cause." http://www.alternativelibertaire.org/?Dossier-religions-L-extreme-gauche Traduction: on vous aime pas, mais venez nous aider quand même.
jlouis Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Il y a un gros potentiel ces jours ci avec les manif' des partisans d'extrême gauche critiquant les manœuvres "libérales" du gouvernement. H16, tu as une source d'inspiration pour troller L'austérité ça suffit qu'ils disent les agneaux...
h16 Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 C'est clair qu'avec des olibrius pareils, y'a de quoi troller. Mais il faut comprendre que ces gens là couinent d'autant plus qu'ils sont en train de disparaître.
poney Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Sinon, je viens de voir du Piketti sur The Guardian, après avoir vu hier une longue review de Krugman. Quand est-ce que Contrepoint débunk son bouquin ? Parce qu'on parle trop de lui, c'est devenu la nouvelle coqueluche. www.theguardian.com/books/2014/apr/13/occupy-right-capitalism-failed-world-french-economist-thomas-piketty
F. mas Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Effectivement, tout le monde en parle, Peter Boettke et Chris Coyne itou. Je vais donc me résoudre à acheter son livre et le lire.
poney Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 T'as vu le bébé ? 950 pages de mi-communisme mi-keynesianisme, et 100% d'homme de paille sur le libéralisme et de kapitamlimse, faut être courageux.
Fenster Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Le 13/04/2014 à 15:09, poney a dit : Sinon, je viens de voir du Piketti sur The Guardian, après avoir vu hier une longue review de Krugman. Quand est-ce que Contrepoint débunk son bouquin ? Parce qu'on parle trop de lui, c'est devenu la nouvelle coqueluche. www.theguardian.com/books/2014/apr/13/occupy-right-capitalism-failed-world-french-economist-thomas-piketty Il y a eut un article au sujet dudit bouquin sur Reason.com : http://reason.com/archives/2014/03/31/what-a-top-liberal-economist-gets-rightm
h16 Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Franchement, le titre des chapitres, la 4ème de couverture, l'intro et la conclusion devraient largement suffire à se faire une idée solide de la merde pondue par Piketou. Ca se fait en 30' à la Fnac, sans l'acheter, ça. Ou alors, pirate-le. Et vérole le fichier électronique ensuite avec un virus avant de la partager comme un porc.
poney Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Ok, je vais lire l'article de Reason. En tout cas, Piketty avec ce livre va sans doute devenir le plus *grand* économiste franchouille. edit : bon, c'est pas si pourri d'après Reason.
Miss Liberty Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 On exporte vraiment ce qu'on a de pire aux États-Unis.
Noob Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Bon faudra aussi que je me le tape son bouquin. A priori je pense qu'il fait une gros homme de paille consistant à dire que le capitalisme selon les libéraux réduirait les inégalités. Personne n'a jamais dit ça, sauf qu'elles étaient de tout temps moins importante que dans les autres systèmes ce qui en soit est déjà pas mal.
Malky Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Le 13/04/2014 à 15:41, Miss Liberty a dit : On exporte vraiment ce qu'on a de pire aux États-Unis. Oui c'est pas nouveau, avant on y exportait de la piquette, et maintenant du piketty.
PJE Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Le 13/04/2014 à 17:11, Malky a dit : Oui c'est pas nouveau, avant on y exportait de la piquette, et maintenant du piketty.
Chitah Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Piketty est dans le Top 20 des ventes de je ne sais plus quel librairie américaine, donc bon, c'est un peu tard pour le debunker.
jlouis Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Le 13/04/2014 à 17:14, Chitah a dit : Piketty est dans le Top 20 des ventes de je ne sais plus quel librairie américaine, donc bon, c'est un peu tard pour le debunker. Les keynésiens ont la "com' facile".
Lancelot Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Le 13/04/2014 à 15:13, poney a dit : T'as vu le bébé ? 950 pages de mi-communisme mi-keynesianisme, et 100% d'homme de paille sur le libéralisme et de kapitamlimse, faut être courageux. Du coup il a l'air tout à fait similaire à Lordon dans le style "je ponds un gros pavé anti-capitalisme".
José Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Piketty, l'économiste qui tabasse ses chiffres comme ses femmes.
Noob Posté 13 avril 2014 Signaler Posté 13 avril 2014 Oui m'enfin il fait son bout de chemin lui. A coup de latte peut-être m'enfin faudrait quand même un jour essayer de tordre le coup à son bouquin. Par exemple il y a un truc important dans l'article du Guardian qui sent mauvais à cent mètres: Citation There is a fundamentalist belief by capitalists that capital will save the world, and it just isn't so. Not because of what Marx said about the contradictions of capitalism, because, as I discovered, capital is an end in itself and no more. Non mon gars, ça c'est ce que les gauchistes pensent des libéraux, rien d'autres. On a jamais dit que le capitalisme allait sauver le monde, le capitalisme c'est pas une doctrine politique. Par contre plus grave : Citation As poverty increases across the globe, everyone is being forced to listen to Piketty with great attention. C'est le journaliste qui écrit ça. Bien sûr les millions de tinois qui sont entrée dans la classe moyenne, les millions d'indiens qui sont sortis de la faim c'est de l'augmentation de pauvreté.
Gio Posté 14 avril 2014 Signaler Posté 14 avril 2014 Citation C'est le problème de l'ensemble de ta liste : tu l'annonces comme étant juste une liste montrant les auteurs libéraux français, alors qu'en réalité tu l'instrumentalises. La parenthèse de l'intro le prouve, elle est méprisante envers les keynesianistes, ceux qui luttent devant le libéralisme en provenance des pays anglo-saxons, et tout ceux qui s'éloignent de la pensée libérale. - Même au lycée on apprend que holisme et individualisme se complètent. Tu caricatures. Il faut être naïf pour voir des causalités partout au lieu de corrélations. - Personne n'avait renié la nationalité des penseurs. - Par contre, rien sur le fait que le terme libéralisme est aujourd'hui détourné (d'où le fait qu'il n'existe pas de définition claire à ce mot, il est lui-même instrumentalisé. Tu ressembles aux puristes du terme "geek", dans le milieu du même nom, se figeant à une définition passée et refusant d'accepter que le langage évolue). Donc le libéralisme est aujourd'hui détourné. Des politiques se disent libéraux mais interviennent au service des grandes entreprises et n'hésitent pas à pratiquer protectionnisme quand ça arrange et accentuer la place de l'Etat pareillement. Et rien non plus sur le fait que le libéralisme économique et le fameux Laissez-faire sont/ont été appliqués conjointement au Capitalisme, qui lui mène naturellement à des oligopoles. http://www.senscritique.com/liste/Liberalisme_made_in_France/273322 (Commentaires) Je crois qu'il n'y a rien qui m'énerve plus que "le libéralisme ça ne veut rien dire".
ph11 Posté 14 avril 2014 Signaler Posté 14 avril 2014 Le 14/04/2014 à 12:32, gio a dit : http://www.senscritique.com/liste/Liberalisme_made_in_France/273322 (Commentaires) Je crois qu'il n'y a rien qui m'énerve plus que "le libéralisme ça ne veut rien dire". En même temps, tu l'as cherché.
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