Lancelot Posté 17 mai 2014 Signaler Posté 17 mai 2014 Il y aura une période de transition, et puis c'est tout. Compliquer maintenant pour simplifier éventuellement dans un siècle, quand la réforme aura été digérée ? Je n'achète pas...
Tramp Posté 17 mai 2014 Signaler Posté 17 mai 2014 Une réforme officielle ne sert à rien. Les gens usent de l'orthographe et de la grammaire qui leur plait.
Mathieu_D Posté 18 mai 2014 Signaler Posté 18 mai 2014 Une réforme officielle ne sert à rien. Les gens usent de l'orthographe et de la grammaire qui leur plait. Hein ?
NoName Posté 18 mai 2014 Signaler Posté 18 mai 2014 Hein ? Bah il a raison. Le truc, c'est qu'il faut que les autres gens acceptent ta manière d'écrire et puissent la comprendre, donc ça n'est pas le grand bazar non plus. Et avoir une bonne écriture est un signe de réussite sociale et d'éducation, bref, un avantage compétitif, donc la langue ne se transformera pas en n'importe quoi.
Nihiliste frustré Posté 18 mai 2014 Signaler Posté 18 mai 2014 Pourquoi se contenter de réformer le français quand on peut s'attaquer au langage non-verbal, aux règles de politesse, aux langages informatiques, théoriques et autres coutumes ? Au fait, que fait-on pour que les gens appliquent la réforme ? Je suis plutôt pour qu'on réforme la gouvernance de tout et n'importe quoi, par exemple en mettant une amende à quiconque trouve le moindre intérêt à laisser sa langue à quelques experts ou à des politiciens.
FabriceM Posté 18 mai 2014 Auteur Signaler Posté 18 mai 2014 http://www.usb.org/developers/docs/usb20_docs/#usb20spec Comprenne qui pourra/voudra.
Lancelot Posté 18 mai 2014 Signaler Posté 18 mai 2014 (et le premier qui me répond "il suffit que le nouveau standard soit défendu par l'état" gagne un facepalm d'argent)
FabriceM Posté 19 mai 2014 Auteur Signaler Posté 19 mai 2014 Ce que j'allais répondre, c'est que dans le cas du langage, tu ne peux pas avoir 14 standards en compétition au départ. Sinon, au niveau des textes de lois, des tribunaux, ça va merder. Mais ça annihile l'esprit de ma proposition initiale, qui était en gros "ben yaka faire un nouveau standard, et les gens l'adopteront s'ils le veulent bien, mais c'est fort possible étant donné la généralisation passive de certains standards dans l'industrie". J'imaginais bien un standard du Français "bescherel, microsoft france, larousse" comme ayant le potentiel de se généraliser de facto.
NoName Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 Ce que j'allais répondre, c'est que dans le cas du langage, tu ne peux pas avoir 14 standards en compétition au départ. Sinon, au niveau des textes de lois, des tribunaux, ça va merder. Mais ça annihile l'esprit de ma proposition initiale, qui était en gros "ben yaka faire un nouveau standard, et les gens l'adopteront s'ils le veulent bien, mais c'est fort possible étant donné la généralisation passive de certains standards dans l'industrie". J'imaginais bien un standard du Français "bescherel, microsoft france, larousse" comme ayant le potentiel de se généraliser de facto. Si standard et utilité à avoir un standard unique il y'à, le marché s-uniformisera tout seul, comme l'a montré le Minarchiste dans un article contrepoint sur les normes.
FabriceM Posté 19 mai 2014 Auteur Signaler Posté 19 mai 2014 Si standard et utilité à avoir un standard unique il y'à, le marché s-uniformisera tout seul Je suis fondamentalement d'accord avec ça. Mais à un moment donné, pour pouvoir juger de l’exécution ou de la non exécution d'un contrat, il faut pouvoir s'accorder sur le sens des mots et des phrases. Ca revient seulement à expliciter un fait trivial qui est que droit et le langage ne peuvent évoluer de manière indépendante. Après, savoir comment précisément l'articulation ce faisait, ce fait, ou devrait ce faire ... je n'ai pas d'idées la dessus.
NoName Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 Ca revient seulement à expliciter un fait trivial qui est que droit et le langage ne peuvent évoluer de manière indépendante. Après, savoir comment précisément l'articulation ce faisait, ce fait, ou devrait ce faire ... je n'ai pas d'idées la dessus. Je vois ce que tu veux dire quand tu parles de standards multiples
Tramp Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 Je suis fondamentalement d'accord avec ça. Mais à un moment donné, pour pouvoir juger de l’exécution ou de la non exécution d'un contrat, il faut pouvoir s'accorder sur le sens des mots et des phrases. Ca revient seulement à expliciter un fait trivial qui est que droit et le langage ne peuvent évoluer de manière indépendante. Après, savoir comment précisément l'articulation ce faisait, ce fait, ou devrait ce faire ... je n'ai pas d'idées la dessus. La solution est simple : pour contracter, il faut déjà s'entendre sur le sens des mots.
Poil à gratter Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 Compliquer maintenant pour simplifier éventuellement dans un siècle, quand la réforme aura été digérée ? Je n'achète pas... En fait ce sont les instances officielles et les linguistes qui doivent digérer les modifications et en faire un truc qui tient la route, pas l'inverse. Par exemple les règles d'accord au pluriel des mots composés, ça fait bien longtemps que presque plus personne ne les connaît et chacun fait sa petite tambouille dans son coin. Les instances doivent bien acter ce fait, et, comme ils l'ont fait en 1990, pondre une règle qui tienne la route et que tout le monde peut appliquer sans se casser la tête avec 90% d'exceptions. Pourquoi ? Parceque tous les documents officiels sont écrits en suivant les règles du français correct, et si on commence à faire diverger le français pratiqué et le français officiel, on va se retrouver à devoir faire appel à des scribes pour déchiffrer la correspondance officielle. Vous me direz c'est déjà un peu le cas...
NoName Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 En fait ce sont les instances officielles et les linguistes qui doivent digérer les modifications et en faire un truc qui tient la route, pas l'inverse. Par exemple les règles d'accord au pluriel des mots composés, ça fait bien longtemps que presque plus personne ne les connaît et chacun fait sa petite tambouille dans son coin. Les instances doivent bien acter ce fait, et, comme ils l'ont fait en 1990, pondre une règle qui tienne la route et que tout le monde peut appliquer sans se casser la tête avec 90% d'exceptions. C'est ce qu'on dit depuis le début. Pas besoin d'instance officielle pour faire une réforme de l'orthographe par en haut, la langue change d'elle même et les instances officielles, dans le meilleur des cas, ne font qu'acter le machin avec un tampon, donc ils ne servent à rien.
Poil à gratter Posté 19 mai 2014 Signaler Posté 19 mai 2014 C'est ce qu'on dit depuis le début. Pas besoin d'instance officielle pour faire une réforme de l'orthographe par en haut, la langue change d'elle même et les instances officielles, dans le meilleur des cas, ne font qu'acter le machin avec un tampon, donc ils ne servent à rien. Mais non ce n'est pas juste un tampon.
FabriceM Posté 20 mai 2014 Auteur Signaler Posté 20 mai 2014 La solution est simple : pour contracter, il faut déjà s'entendre sur le sens des mots. Il faut que ce que chacun comprends du contrat semble favorable au moment de contracter. Mais j'espère que tu m'accorderas qu'il n'est pas rare qu'un des contractants se mette à jouer sur les mots, ou à jouer les pleureuses a posteriori. Et au besoin, il faudra qu'un juge tranche.
NoName Posté 20 mai 2014 Signaler Posté 20 mai 2014 Il faut que ce que chacun comprends du contrat semble favorable au moment de contracter. Mais j'espère que tu m'accorderas qu'il n'est pas rare qu'un des contractants se mette à jouer sur les mots, ou à jouer les pleureuses a posteriori. Et au besoin, il faudra qu'un juge tranche. Les mots d'une même langue changeraient suffisamment de sens d'un endroit à l'autre pour pouvoir avoir ce genre de problème ? Au mieux, c'est un border case qui se résoudra de lui-même , au pire, une idée farfelue. J'ai l'impression que vous imaginez que s'il n'y a pas d'officiels pour attester de ces trucs, la langue va subir un développement anomique qui va la transformer en parterre d'herbe folles.
neuneu2k Posté 20 mai 2014 Signaler Posté 20 mai 2014 Il faut que ce que chacun comprends du contrat semble favorable au moment de contracter. Mais j'espère que tu m'accorderas qu'il n'est pas rare qu'un des contractants se mette à jouer sur les mots, ou à jouer les pleureuses a posteriori. Et au besoin, il faudra qu'un juge tranche. Précisément, et le juge n'a pas besoin d'autorité linguistique supérieure et souveraine pour trancher, il peut demander un avis d'expert de son choix, ou de plusieurs experts mandatés par les pleignants, ou tout simplement constituer un panel de témoins linguistiques qui donneront chacun leur interpretation du contrat sur une ou deux questions. C'est fou les moyens diverses qu'on a pour résoudre les conflits sans avoir de source officielle de vérité, c'est un truc de malade qu'on apelle la justice justement, dans les cultures ou le juge à un role un peu moins débile que de dire "la loi" telle qu'elle décends du souverain bourré entre deux receptions.
Nihiliste frustré Posté 21 mai 2014 Signaler Posté 21 mai 2014 Imaginez que tout le monde se mettent à marcher sur les mains, ce serait vraiment le bordel ! Il faut vite légiférer avant que trop de monde ne se se mettent à ramper, faire des roulades et autres flip arrières fort dangereux sur nos trottoirs de modestes piétons.
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