NoName Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 La France est un état laïc depuis 100 ans, tout le monde est d'accord. Et ça n'est pas interdit de manifester une appartenance religieuse en public, et ce depuis toujours. Donc la laïcité ne peut pas être le cantonnement de la religion dans la sphère privée, ou alors la France n'est pas laïque. Et c'est une parenthèse, mais la plupart des français ne sont tout de même pas des laïcards de combat au point de vouloir cantonner la religion à l'espace privé, pour la plupart d'entre eux. Ce genre de délire c'est exclusif aux bouffeurs de curés début 20ème et aux islamophobes début 21ème. je penses tout simplement que tu te gourres
Atika Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Bah crois moi Gio que quand on leur dit que les marchés ne s'auto régulent pas et que l'Etat est absolument nécessaire.. Et y'a plein d'autres choses. J'ai l'impression qu'au lycée c'est encore pire
Gio Posté 20 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2016 Bah crois moi Gio que quand on leur dit que les marchés ne s'auto régulent pas et que l'Etat est absolument nécessaire..À qui ? À des collégiens ?
sans Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 je penses tout simplement que tu te gourres Sur le deuxième point peut-être, je ne suis pas télépathe. Sur le premier par contre c'est impossible.
Atika Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 À qui ? À des collégiens ? Lycéens. Mais bon si tu veux parler du collège ( tu fais une fixation ) on avait droit à " Sarkozy ultra libéral " ou des " Sarkozy est un mauvais président " ( ouais carrément) et plein d'autres trucs Des profs de sport qui nous expliquait pourquoi ils manifestaient contre la suppression de postes etc Bref des propos qui n'ont rien à faire là
Gio Posté 20 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2016 Lycéens.C'est bien ce que je disais, le lycée (ou le supérieur) c'est différent. Parce que là précisément les élèves commencent à avoir une compréhension et à être sensible à ces choses là. C'est pas du tout la même histoire à l'école primaire ou au collège. Moi je parle pas du lycée ou du supérieur. (tu fais une fixation )Non c'est juste que tu me parles du lycée alors que moi je n'en ai parlé, au contraire j'ai dit dès le début que c'était différent. Mais bon si tu veux parler du collège (...) on avait droit à " Sarkozy ultra libéral " ou des " Sarkozy est un mauvais président " ( ouais carrément) et plein d'autres trucsOuais, ça va pas bien loin quoi, tu parles d'un endoctrinement. Je doute que ça détermine grand chose pour la suite. Et surtout : Vous en aviez quelque chose à foutre ? (Permet moi de douter que pour un collégien le mot "libéral" évoque quelque chose...) Des profs de sport qui nous expliquait pourquoi ils manifestaient contre la suppression de postes etcEst-ce qu'il vous demandaient d'approuver ? En soi c'est pas parce qu'il explique pourquoi il manifeste qu'ils vous demandaient d'approuver. C'est pas anormal d'expliquer à ton public les raisons de ton absence. Fussent-elles de mauvaises raisons. Cela n'empêche pas chacun de se faire son opinion. Rien à voir avec un endoctrinement généralisé de l'école sur les gamins.
Poil à gratter Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Comme je le disais, j'ai passé plusieurs journées ces derniers temps à faire passer des élèves de 3e pour l'oral blanc d'histoire des arts. J'en ai vu défiler un paquet. 95% avaient appris par cœur une fiche qui leur avait été donné sur le sujet sur lequel ils sont tombés. Pratiquement aucun ne comprenait ce qu'il racontait. Ils pourraient apprendre par cœur des phrases dans une langue étrangère qu'ils ne comprennent pas, ce serait la même chose. En même temps je ne crois pas que c'était mieux avant: le bachotage ce n'est pas un concept nouveau.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 En même temps je ne crois pas que c'était mieux avant: le bachotage ce n'est pas un concept nouveau. Ah non mais ce n'est pas ce que je suggère.
Miss Liberty Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Moi ça m'intéressait la politique au collège. C'est vers la 4ème / 3ème que je suis devenue anti-démocrate et monarchiste de façon un peu moins gamine que mes sentiments royalistes de début collège. Du coup les cours d'histoire fait par mon prof coco m'énervait au plus haut point. Lui m'aimait bien, je crois qu'il appréciait avoir une élève intéressée par ses cours et qui les comprenait un minimum... Je me souviens que je parlais avortement avec mes camarades aussi.
Tremendo Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Et ils ont tort. Je vais me faire pas mal d'ennemis là mais tant pis : j'ai passé 15 ans de ma vie dans les salles de classe de l'EdNat et le bilan est affligeant. J'ai bien davantage appris au sujet des matières enseignées en dehors de l'école qu'en assistant aux cours ou en faisant les travaux associés. Et c'est dommage parce que c'est à cause de la manière avec laquelle est organisée l'éducation, c'est proprement idiot. Ça veut dire que les profs pourraient réellement être utiles à la société, mais en l'état, ils ne le sont quasiment pas.Me concernant il y eût un gros vide au lycée et la prépa m'a remis dans le droit chemin. Sup de co après m'a encore ramolli soit dit en passant. On a l'habitude de dire que le niveau des collèges est mauvais, moi je crois qu'on ne regarde pas assez les lycées parce que le problème se situe vraiment là. Les profs sont davantage politisés, les gamins plus revendicatifs et turbulents, et les filières au choix ne sont pas satisfaisantes (tout pour les S). on fait waldeck rousseau avec la révolution industrielle en France et les grandes lois sociales normalement (ça doit être lois ferry + waldeck rousseau + perier je crois), programme de 1ere si t'es en S.Ce ne fut pas mon cas. On passe direct de la Révolution à Jules Ferry puis 1914. Il y a certes une empreinte idéologique chez certains profs ou dans certains cours (ça concerne en fait surtout l'histoire-géo-éducation civique en fait, en dehors de ça...) mais il ne faut pas exagérer le rôle idéologique de l'école : Je peux vous garantir que les collégiens ils en ont mais alors rien à foutre de la politique, mais alors d'une force que vous ne soupconnez peut-être pas, c'est à des années lumière de leur préoccupations et de leur capacité de compréhension. De surcroît, enseigner de l'idéologie politique à des élèves de collège supposerait déjà qu'ils comprennent et maîtrisent certaines notions et certains mots (Qu'est ce que c'est qu'un État par exemple ? Que veut dire le mot "politique" ?) alors même qu'on a déjà énormément de mal à leur faire comprendre des choses beaucoup beaucouuuup plus simples et élémentaires.Autant effectivement toutes ces histoires sont absentes au primaire, mais au collège de mon temps ça commençait. Alors la plupart s'en fichait des idéologies politiques (moi non) mais les profs au détour d'un cours d'éducation civique, de français, d'espagnol, d'anglais ou d'Histoire plaçaient certains marqueurs essentiels (sans sécu on est mort, aux US pas de retraites, sans Etat c'est le bordel etc...). Pas dit que c'était nécessairement du gauchisme, en tout cas du bon étatisme. Je veux bien croire que des fois les profs tentent de présenter les choses d'une manière simple (trop simple?) ce qui induit en erreur sur leurs intentions. Mais au lycée par contre c'était un festival, c'était plus appuyé et le gauchisme était bien plus présent. Certains profs syndicalistes subrepticement incitaient les gamins à manifester contre un projet de loi "parce que vous comprenez c'est votre avenir qui est en jeu". Il n'empêche que nous sommes plusieurs ici-même à avoir vécu cela et on a aucun intérêt à mentir. Et c'est une parenthèse, mais la plupart des français ne sont tout de même pas des laïcards de combat au point de vouloir cantonner la religion à l'espace privé, pour la plupart d'entre eux. Ce genre de délire c'est exclusif aux bouffeurs de curés début 20ème et aux islamophobes début 21ème.Je pense que tu te trompes lourdement. 1
Moustachu Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Oui la plupart ne sont pas des laïcards, pourtant la définition qu'ils donnent de la laïcité, c'est toujours la même. Je sais pas si c'est parce que ça leur paraît logique ou que le truc " sphère privé/sphère public " est facile à retenir mais y'a un truc En fait pour eux : laicité = neutralité religieuse de la société. Alors que d'après la loi, laicité = neutralité religieuse de l'Etat. Donc en fait, le fond du problème, c'est qu'on enseigne aux gens : Etat = société. 3
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Il y a certes une empreinte idéologique chez certains profs Quelque soit le discours des profs, leurs actes parlent pour eux : ce sont des rentiers fonctionnaires. Ils montrent l'exemple aux élèves.
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ha genre les élèves rêvent d'être prof !
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ha genre les élèves rêvent d'être prof ! J'ai pas dit ça...
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ben je ne sais pas quel exemple ils donnent et si un élève voit la différence entre un prof fonctionnaire ou non.
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ben je ne sais pas quel exemple ils donnent et si un élève voit la différence entre un prof fonctionnaire ou non. Les élèves voient très bien que le fonctionnaire en face d'eux n'est jamais menacé de licenciement, jamais remis en cause par ses collègues publiquement, et qu'en plus des congés scolaires il est très souvent absent et ce pendant 15 ans voire plus (la durée de la scolarité).
Tremendo Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Les élèves voient très bien que le fonctionnaire en face d'eux n'est jamais menacé de licenciement,Non jamais remis en cause par ses collègues publiquement,Oui et qu'en plus des congés scolaires il est très souvent absent et ce pendant 15 ans voire plus (la durée de la scolarité).Congés scolaires oui, l'absence de 15 ans tu veux dire quoi?
Ultimex Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Que pendant les 15 ans de ta scolarité, tu constates que ton prof est régulièrement absent.
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Heu les élèves voient une hiérarchie, chefs d'établissement, inspecteurs... Ils entendent des échos sur tel ou tel prof ne venant pas forcément des élèves. L'absentéisme je ne me rends pas bien compte ça ne m'arrivait pas souvent. (hélas du point de vue collégien voire lycéen)
Tremendo Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Que pendant les 15 ans de ta scolarité, tu constates que ton prof est régulièrement absent.Ah oui d'accord, oui effectivement on avait souvent des heures de perm', des profs qui n'étaient pas venus.
Ultimex Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ça dépend des collèges/lycées : je suis en effet dans le même cas que Mathieu_D, les absences de prof étaient rares.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 Autant effectivement toutes ces histoires sont absentes au primaire, mais au collège de mon temps ça commençait. Alors la plupart s'en fichait des idéologies politiques (moi non) mais les profs au détour d'un cours d'éducation civique, de français, d'espagnol, d'anglais ou d'Histoire plaçaient certains marqueurs essentiels (sans sécu on est mort, aux US pas de retraites, sans Etat c'est le bordel etc...). Pas dit que c'était nécessairement du gauchisme, en tout cas du bon étatisme. Je veux bien croire que des fois les profs tentent de présenter les choses d'une manière simple (trop simple?) ce qui induit en erreur sur leurs intentions. Mais au lycée par contre c'était un festival, c'était plus appuyé et le gauchisme était bien plus présent. Certains profs syndicalistes subrepticement incitaient les gamins à manifester contre un projet de loi "parce que vous comprenez c'est votre avenir qui est en jeu". Il n'empêche que nous sommes plusieurs ici-même à avoir vécu cela et on a aucun intérêt à mentir. Bis repetita : J'ai dit que je parlais pas du lycée (ou du supérieur) où là oui, tu peux avoir des tentatives d'endoctrinement. Mais les "marqueurs" que tu mentionnes sont (hélas !) pour la plupart au delà de la capacité de compréhension d'un collégien moyen aujourd'hui. Il faut aussi comprendre que l'école est un lieu qui change très vite parce que les générations se succèdent : entre votre expérience en tant que collégien ou la mienne (qui date d'il y a au moins 15 ou 20 ans) et l'école aujourd'hui, il y a un monde. Parce que c'est plus les mêmes générations d'élèves ou de profs, il y a des différences dans les mentalité, la maturité, l'enseignement... Quelque soit le discours des profs, leurs actes parlent pour eux : ce sont des rentiers fonctionnaires. Ils montrent l'exemple aux élèves. Donc on endoctrine les élèves par le simple fait d'exister ? Les élèves voient très bien que le fonctionnaire en face d'eux n'est jamais menacé de licenciement, jamais remis en cause par ses collègues publiquement, et qu'en plus des congés scolaires il est très souvent absent et ce pendant 15 ans voire plus (la durée de la scolarité). Non seulement c'est inexact, mais en plus pour les élèves (rappel : on parle pas du lycée ou du supérieur) tout cela n'a aucune signification particulière. C'est plus tard éventuellement qu'ils feront des interprétations. Pas nécessairement positives.
Gio Posté 21 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 21 janvier 2016 J'ai remplacé une collègue il y a quelques mois qui était malade, qui doit avoir près de 60 ans, c'était une des seules et unique fois de toute sa carrière qu'elle était absente. Mais en fait ça dépend ce qu'on entend par "absent" : Par exemple, moi en ce moment je donne pas de cours pendant deux vendredi de suite, et comme je vois mes classes qu'une fois par semaine, pour eux ça fait plus de deux semaines d'absences. Or de quoi s'agit-il ? Je n'ai pas le choix : Ce sont des ordres de missions pour des formations (nouveaux programmes toussa) qui m'obligent à ne pas enseigner ce jour pour me rendre aux formations. Mais pour les élèves ou les profs, je suis juste "absent". L'an dernier il m'est aussi arrivé d'être absent pour cause de SNCF... le cours a été rattrapé plus tard.
Bézoukhov Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 De manière générale, ça avait l'air de gaver les profs d'être "absents". Ils passent leur temps à courir derrière leur programme et une heure en moins fait mal. Après, il y avait les indécrottables toujours absents, mais il s'agissait plus d'un symptôme des RH minables de l'EN que d'autre chose ; ils auraient surtout eu besoin de la maison de repos et d'un psy.
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 @ Gio : Un prof fonctionnaire endoctrine par le simple fait d'exister. Il légitime la fonction et le statut devant des gamins crédules comme tu aimes à le rappeler. Ne parle pas d'interprétation des élèves ; ils n'ont pas besoin d'interpréter l'exemple qu'ils ont sous les yeux pendant 15 ans et qui parle de lui même.
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 J'ai remplacé une collègue il y a quelques mois qui était malade, qui doit avoir près de 60 ans, c'était une des seules et unique fois de toute sa carrière qu'elle était absente. Mais en fait ça dépend ce qu'on entend par "absent" : Par exemple, moi en ce moment je donne pas de cours pendant deux vendredi de suite, et comme je vois mes classes qu'une fois par semaine, pour eux ça fait plus de deux semaines d'absences. Or de quoi s'agit-il ? Je n'ai pas le choix : Ce sont des ordres de missions pour des formations (nouveaux programmes toussa) qui m'obligent à ne pas enseigner ce jour pour me rendre aux formations. Mais pour les élèves ou les profs, je suis juste "absent". L'an dernier il m'est aussi arrivé d'être absent pour cause de SNCF... le cours a été rattrapé plus tard. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas se retrouver devant la classe, en particulier quand elles sont dues à l'incompétence d'autres fonctionnaires. Mais je n'ai pas parlé des absences des profs pour leur imputer cette faute. J'ai seulement voulu décrire l'effet engendré sur les élèves.
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ben c'est quoi l'effet sur les élèves justement ? Un collégien n'a aucune idée de ce qu'est un fonctionnaire. 1
Escondido Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Ben c'est quoi l'effet sur les élèves justement ? Un collégien n'a aucune idée de ce qu'est un fonctionnaire. Justement : l'effet c'est l'acceptation d'une normalité du statut. L'élève ne sait peut être pas ce qu'est un fonctionnaire, mais il ne connaît rien d'autre. Le choix d'être prof est un acte de militant étatiste.
Ultimex Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Le choix d'être prof est un acte de militant étatiste. Ça me semble être une conclusion très très réductrice... 1
Mathieu_D Posté 21 janvier 2016 Signaler Posté 21 janvier 2016 Le choix d'être prof est un acte de militant étatiste. Ouate Ze Phoque ? 2
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