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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants


Lancelot

Messages recommandés

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  Le 21/04/2016 à 16:36, Arna a dit :

 

  Citation

 

Une forme de surenchère mimétique qu'assument d'ailleurs les militants. «Vous savez, plus l'Etat et nos adversaires se radicalisent, plus on se radicalise.», confiait ainsi Sihama Assbague dans Libération. D'ailleurs, sur leur compte twitter, les organisateurs du camp d'été décolonial utilise le hashtag #TeamGrandRemplacement, en référence à la théorie des identitaires du «Grand remplacement», revendiquée et assumée.

 

Cultiver avec tant d'application une ambiance de guerre civile, vu l'histoire des pays et nations européens, il faut vraiment être cinglé.

Posté

Pour ça que mon hypothèse de régression localisée ne me paraît pas si improbable, statistiques ou pas...

 

Troubles civils durables + idéologie holiste à la con remettant en cause la science, ça me paraît particulièrement dangereux si la seconde devait représenter un nombre important de personnes.

Après, j'ai du mal à y croire (c'est trop stupide pour que ça puisse prospérer, me dis-je...optimisme béat, vu le track record des derniers millénaires)

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Le collectif MWASI... On peut au moins leur reconnaître le fait d'avoir choisi un nom adéquat ! :)

Posté

Bien dans 10 ans Mandela et Martin Luther King seront haïs pour avoir porté un tort sans nom à la race noir en luttant contre la ségrégation et l'apartheid. Ce monde est fou.

Posté
  Le 21/04/2016 à 17:16, Flashy a dit :

Pour ça que mon hypothèse de régression localisée ne me paraît pas si improbable, statistiques ou pas...

Régression localisée spatialement. Oui. Sans aucun doute.

ça a toujours existé et ça existera sans doute toujours. Today Venezuela, Argentine, etc.

 

  Le 21/04/2016 à 17:16, Flashy a dit :
Troubles civils durables + idéologie holiste à la con remettant en cause la science, ça me paraît particulièrement dangereux si la seconde devait représenter un nombre important de personnes.

Après, j'ai du mal à y croire (c'est trop stupide pour que ça puisse prospérer, me dis-je...optimisme béat, vu le track record des derniers millénaires)

Mais cela a de bonnes chances de représenter en effet un nombre important de personnes.

Mais c'est pas ça qui va empêcher Marcel dans son atelier bien fourni d'échanger avec la dizaine de personnes bossant sur tel ou tel sujet, d'avancer.

Les 2 phénomènes ne sont nullement incompatibles et prospèrent simultanément.

Il y a une base d'abrutis qui progresse effectivement très fort (et ce sont eux qui sont la bande de malandrins des états modernes),

mais il y a aussi un progrès technique délocalisé/éclaté qui est très bien lancé depuis déjà un paquet d'années. Avec un seuil critique sans doute désormais dépassé.

 

Le béton, élément essentiel des sociétés modernes, a été une invention (romaine) perdue pendant presque 1500 ans,

un malheur de ce genre ne peut plus arriver aujourd'hui, amoa (à mon optimiste avis :))

 

Un autre point aujourd'hui, c'est la capacité qui se met en place pour les particuliers de produire en série. ça aussi ça va changer pas mal de choses. Tout en cohabitant avec la production de masse (millions de pièces).

 

Non seulement la R&D se diffuse, mais également l'industrialisation.

Posté
  Le 21/04/2016 à 17:04, h16 a dit :

En effet.

Tout doucement, les franges extrêmes du pays se radicalisent encore plus qu'elles ne l'étaient déjà, et l'affichent de plus en plus ouvertement. La non-réaction de l'Etat, ou, pire encore, sa réaction biaisée et asymétrique n'augurent rien de bon pour l'avenir proche.

Tout ceci va très bien se terminer.

Perso je pense que la France et l'Espagne sont les 2 pays les plus malades et les plus dangereux d'Europe.

Des pays avec une infrastructure étatique + une bonne base de débilos tous à fait capables de rejouer un scénario à la Cambodgienne.

Posté

Ma connaissance Osez le Féminisme sur FB :

 

  Citation

 

Il y a des réunions tous les jours qui ne les intéressent pas, mais dès qu'ils n'y sont pas conviés, d'un coup d'un seul, ils leurs faut absolument y participer! Bah oui pour ceux qui sont habitués à être privilégiés, l'égalité se fait sentir comme une oppression.

A lire parce que si tu ne comprends pas en quoi une réunion non mixte aide à l'égalité, c'est que tu n'as pas compris comment fonctionnent oppressions, privilèges, et bien sur, égalités.

 

https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/210416/de-l-utilite-de-la-non-mixite-dans-le-militantisme

 

  Citation

 

De l’utilité de la non-mixité dans le militantisme
Depuis quelques jours, la décision de la commission féminisme de Nuit Debout d’organiser des réunions non-mixtes fait débat. Elle rencontre même de franches oppositions, voire de l’agressivité. C'est pourtant un outil indispensable pour notamment permettre la prise de parole des femmes, lutter contre le sexisme et les discriminations.
 

(Intéressant de noter que quand 15 ou 20 femmes décident de se réunir entre elles, le nombre de tweets et de papiers que cela peut déclencher. Il se passe chaque jour à la surface de la planète des centaines de réunions politiques, syndicales, professionnelles composées à 100% d’hommes sans que cela ne froisse personne.)

 

Lorsque nous avons créé l’association Osez le féminisme, en 2009, nous nous sommes posées la question de la non-mixité. Nous y avons assez vite répondu par la négative. Je me rappelle qu’à l’époque, on se disait : « les choses ont changé depuis les années 70, les rapports sociaux ont évolués et aujourd’hui, on peut construire l’égalité dans un espace mixte ». Ha ha ha ha.

 

Cela nous a pris 6 mois pour comprendre.

 

C’est notamment la médiatisation de l’association qui nous a fait percuter que la mixité, même dans un mouvement féministe, ne garantissait pas l’égalité.

Lorsque des premiers articles ont été écrits sur le mouvement, les journalistes nous demandaient quasiment à chaque fois « Et, vous avez des hommes ? ». Quand nous répondions par l’affirmative, les journalistes insistaient pour les interviewer. Un peu comme si le fait d’avoir des hommes rendait l’association plus légitime.

 

Un soir, j’étais absente d’une réunion des sympathisant.e.s. Une télé était venue filmer la réunion. J’appelle les copines dans la soirée pour savoir comment cela s’est passé. « C’était super, beaucoup de monde. Par contre, il y a 3 mecs qu ont monopolisé la parole ». C’était la première fois que des caméras s’invitaient à une de nos réunions. Et c’était la première fois qu’on remarquait une inégalité dans la prise de parole. Le mois d’après, lors de la réunion suivante, je me cale dans un coin de la salle avec mon cahier. Et je compte. Le nombre de prises de parole de femmes, d’hommes et leur temps de parole respectif. Les interventions étaient toutes limitées à 3 minutes par personne. Dans la salle, une centaine de personnes, 85% de femmes. A la fin de la rencontre, 33% des femmes présentes et 45% des hommes présents avaient pris la parole. Les femmes avaient parlé en moyenne 2 minutes, les hommes 4 minutes. Dans une réunion féministe, avec 85% de femmes, nous reproduisions les inégalités dans la prise de parole. 

 

Alors, me direz-vous ? Est-ce grave de ne pas avoir le même temps de parole ? Hum… Observez dans n’importe quel espace social comment se conquiert le pouvoir. Comment progressent les carrières. Comment naissent les responsables politiques, économiques, sociaux ou culturels. Par la parole. Donc oui, l’accès à la parole est déterminant. Sans accès à la parole, c’est plus difficile d’organiser sa pensée, de la confronter, de progresser, de prendre des responsabilités.

 

On entend depuis quelques jours « mais c'est grave, vous inversez la discrimination ». Sérieusement. Vous comparez une réunion d’une durée limitée, rassemblant un nombre restreint de personnes à un système politique, économique, social dans lequel nous vivons chaque jour ?

 

Oui, chaque jour. Nous vivons dans une société dans laquelle on nous rappelle systématiquement (ou de manière systémique) que nous sommes des femmes. On cherche un boulot ? On monte dans un bus ? On se promène dans la rue ? On ouvre un magazine ? On discute avec les parents lors d’un repas ? On regarde un film ? On joue à un jeu vidéo ? On veut avoir un enfant ? On ne veut pas en avoir ? On veut faire de la politique ? On demande une augmentation de salaire ? Bref. Tout le temps. Partout. Ce monde nous envoie un message clair : vous êtes des femmes. Et ce message n’est pas positif. 

 

Alors si on peut créer des espaces d’échange, de dialogue, de partage des expériences et de la pratique, pour en parler et trouver un moyen de sortir de cette situation, c'est tant mieux. Comme le souligne à juste titre Crêpe Georgette dans un article sur le sujet, lorsqu'on fait des réunions mixtes sur l'égalité ou le féminisme, on passe une bonne partie de la réunion à expliquer pourquoi il y a encore besoin de se battre. 

 

Il y a quelques années, toujours à Osez le féminisme, nous avons eu une réunion sur les violences sexistes et sexuelles. Il n’y avait, c’était un hasard, que des femmes. Au cours de la réunion, des témoignages sont apparus. Des femmes, qui n’avait jamais parlé, ont pris la parole. En ce qui me concerne, c’est la première fois que j’ai parlé en public du fait qu’un homme m’avait violée.

 

Le cadre non-mixte permet entre autres de participer à lever la chape de plomb des violences sexistes et sexuelles que nous subissons. Et ce n’est pas rien.

 

Ce dérange ? C’est normal. Que des personnes discriminées, victimes de violences, s’organisent entre elles pour trouver un moyen de changer la société, ça ne s’est jamais fait sans déranger. Tant mieux. C’est sans doute que nous avons touché juste.
 

Caroline De Haas, militante féministe

 

NB : quelques journalistes se sont émus sur les réseaux sociaux de l’organisation d’un camp d’été non-mixte, ouvert uniquement aux personnes non-blanches. Remplacez le mot « femme » par « noir.e » dans ce texte. C’est le même mécanisme.

 

 

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Les espagnols je n'en sais rien, mais nos nuits debouts, le premier trucs qu'ils font c'est refaire des administrations et des comités...

Je ne suis pas sûr que ca en face des gens d'actions.

Je vois plein de groupe qui prendront le pouvoir avant eux

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  Citation

(Intéressant de noter que quand 15 ou 20 femmes décident de se réunir entre elles, le nombre de tweets et de papiers que cela peut déclencher. Il se passe chaque jour à la surface de la planète des centaines de réunions politiques, syndicales, professionnelles composées à 100% d’hommes sans que cela ne froisse personne.)

La "légère" différence c'est que les femmes ne sont pas exclues de ces réunions. Autre différence : elles n'ont pas lieu sur une place publique.

Ces gens sont des imbéciles. Ce qu'ils dénoncent, ce n'est pas de la discrimination. Ce qu'ils font pour y remédier, c'en est, par contre. Ils confondent tout. Flashy je ne comprends pas comment tu fais pour supporter ça sur ton Facebook.

Posté

J'espère absolument m'inquiéter pour rien.

Mais c'est dur de ne pas être frappé du niveau de haine des improductifs envers les productifs en France en 2016.

Relayé quotidiennement sur tous les médias ("panama papers", corruption 100% du coté de ceux qui crachent, délation rémunérée, etc, etc).

Et parmi les idiots utiles de "nuit debout", il y a aussi de beaux bourgeons de véritables khmers rouges.

Et les administrations en sont clafies (eg EN).

 

J'ai bien du mal à ne pas voir des points communs entre le productif en France en 2016 et le juif en Allemagne en 1933.

 

Et clairement, au plus on cède aux improductifs, au plus ils en demandent, et accélèrent leurs demandes.

Et au plus les productifs qui ne se barrent pas se bougent pour s'en sortir, au plus la honte rentrée et la haine exhibée des improductifs grandit.

 

La promotion quotidienne aussi du crony cap, sans complexe, c'est hallucinant.

En début de journal (5 minutes), les crony cap en cours, merveilleusement bisounoursesques.

Avec le jeune chef d'entreprise, la gueule dégueulante de bonnes subventions sacrées et de promesses délirantes.

En fin de journal (5 secondes), les crony cap d'il y a 2/3 ans, qui ont TOUS foirés. La faute au turbo-néo-libéralisme.

Et évidemment personne pour oser faire le lien.

 

On sert de la démagogie à la population depuis des dizaines d'années.

La récolte dépasse toutes les espérances au niveau qualité de la débilité.

 

Putain de terreau.

 

  • Yea 2
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  Citation
Cela nous a pris 6 mois pour comprendre.

 

Ça, c'est parce-que ce sont des femmes....

 

 

Non mais je retiens, des groupes non-mixte ethno-centré pour baver sur ce qui n'est pas comme nous, ce n'est pas un problème...

 

KKK-adjusted.jpg

  • Yea 1
Posté
  Le 22/04/2016 à 10:07, Mobius a dit :

Un soir, j’étais absente d’une réunion des sympathisant.e.s. Une télé était venue filmer la réunion. J’appelle les copines dans la soirée pour savoir comment cela s’est passé. « C’était super, beaucoup de monde. Par contre, il y a 3 mecs qu ont monopolisé la parole ». C’était la première fois que des caméras s’invitaient à une de nos réunions. Et c’était la première fois qu’on remarquait une inégalité dans la prise de parole. Le mois d’après, lors de la réunion suivante, je me cale dans un coin de la salle avec mon cahier. Et je compte. Le nombre de prises de parole de femmes, d’hommes et leur temps de parole respectif. Les interventions étaient toutes limitées à 3 minutes par personne. Dans la salle, une centaine de personnes, 85% de femmes. A la fin de la rencontre, 33% des femmes présentes et 45% des hommes présents avaient pris la parole. Les femmes avaient parlé en moyenne 2 minutes, les hommes 4 minutes. Dans une réunion féministe, avec 85% de femmes, nous reproduisions les inégalités dans la prise de parole.

 

Résumons. 2 mecs (liitéralement, j'ai fait le calcul ...)  de trop ont pris la parole dans une assemblée de 100 personnes. Le temps de parole totale des femmes a été seulement 2 fois supérieur à celui des hommes présents (pareil, calculs à l'appui). En conséquence, il est d'une impérieuse nécessité de faire des réunions sans mecs pour rétablir l'égalité.

 

Si certains ne savent pas comment définir l'hystérie, en voilà un bel exemple.

  • Yea 2
Posté
  Le 22/04/2016 à 12:02, Nofreedom a dit :

Ça, c'est parce-que ce sont des femmes....

 

 

Non mais je retiens, des groupes non-mixte ethno-centré pour baver sur ce qui n'est pas comme nous, ce n'est pas un problème...

 

KKK-adjusted.jpg

 

Oui mais là c'est des blancs, donc c'est raciste.

Un noir peut pas être raciste.

Et toc.

 

Posté
  Le 22/04/2016 à 11:58, Vincent Andrès a dit :

 

 

J'ai bien du mal à ne pas voir des points communs entre le productif en France en 2016 et le juif en Allemagne en 1933.

 

Au moins...

  • Yea 1
Posté
  Le 22/04/2016 à 11:57, SCBastiat a dit :

La "légère" différence c'est que les femmes ne sont pas exclues de ces réunions. Autre différence : elles n'ont pas lieu sur une place publique.

Il y a plein de réunions interdites aux femmes, et une réunion publique ça veut rien dire elle appartient a l'organisateur.

Concernant le KKK si ils n'avaient fait que se réunir ils ne poseraient aucun probleme, mais encore une fois se réunir en fonction de sa race c'est quand même beaucoup moins naturel qu'en fonction de son sexe.

Posté

Incroyable de lire ça.

Se réunir entre blancs, noirs, femmes ou hommes pour inciter à la haine d'autrui, c'est de la merde. La question n'est pas de savoir s'ils ont le droit ou pas, la question est de savoir si c'est intelligent ou non.

Tes exemples, pour le reste, ne sont pas pertinents.
Si demain on (les gens de Liborg) débarque sur telle ou telle place pour délimiter tel espace et interdire aux non-libéraux d'y venir, trouverais-tu cela intelligent? Diras-tu que "elle appartient à l'organisateur"?

Qu'elles aillent faire leurs conneries dans un local leur appartenant, ou loué à cet effet, plutôt que de squatter la rue en chouinant sur les passants qui passent.

 

EDIT : mon orthographe empire chaque jour.

  • Yea 4
Posté
  Le 22/04/2016 à 13:09, jubal a dit :

Il y a plein de réunions interdites aux femmes.

Exemples ?
Posté
  Le 22/04/2016 à 13:48, Flashy a dit :

Se réunir entre blancs, noirs, femmes ou hommes pour inciter à la haine d'autrui, c'est de la merde.

Mais se réunir pour inciter a la haine tout court c'est de la merde, qu'est ce que vient faire l'interdiction aux hommes la dedans ?

Interdire une réunion aux hommes ou aux femmes ça n'a rien a voir avec de la haine, pourquoi lier les deux ?

Elles ne disent pas "interdit aux hommes parce qu'on les déteste", il était question de pouvoir parler de choses dont on peut difficilement parler en présence d'hommes, et c'est quelque chose que je comprend dans le principe.

Posté
  Le 22/04/2016 à 13:48, Flashy a dit :

Si demain on (les gens de Liborg) débarque sur telle ou telle place pour délimiter tel espace et interdire aux non-libéraux d'y venir, trouverais-tu cela intelligent? Diras-tu que "elle appartient à l'organisateur"?

C'est déjà le cas sur ce forum, et je vois pas bien ce que ça change que ça soit sur "la place publique".

Je ne pense pas que parce qu'un endroit n'appartient a personne on puisse aller emmerder des gens qui y font une réunion, tant que ça reste raisonnable en terme de durée et d’emplacement l'endroit leur appartient un peu le temps de la réunion. Mais honnêtement je ne pense pas que cette différence place publique/privée soit le coeur du sujet si ?

Posté
  Le 22/04/2016 à 15:26, jubal a dit :

Mais se réunir pour inciter a la haine tout court c'est de la merde, qu'est ce que vient faire l'interdiction aux hommes la dedans ?

Interdire une réunion aux hommes ou aux femmes ça n'a rien a voir avec avoir de la haine, pourquoi lier les deux ? C'est ça que je comprend pas.

Elles ne disent pas "interdit aux hommes parce qu'on les déteste", il était question de pouvoir parler de choses dont on peut difficilement parler en présence d'hommes, et c'est quelque chose que je comprend dans le principe.

 

1/ Si tu veux de l'intimité pour parler de tes blessures et de ton cas personnel, tu ne le fais pas sur une place pleine de monde. Gueuler qu'il y a des gens dans ce contexte, c'est du foutage de gueule. L'espace public ne leur appartient pas. La contradiction possible sur l'espace public, ça s'appelle la liberté d'expression. Si elles ne veulent pas qu'il y ait de curieux/de liberté d'expression, elles vont dans un lieu privé.

 

2/ il faut bien mal comprendre les féministes pour ne pas comprendre pourquoi c'est interdit aux hommes (ou pourquoi les "comités de décolonisés" sont interdits aux blancs). Ils mettront en avant le fait qu'il s'agit de "libérer la parole", c'est-à-dire expliquer, justifier et renforcer sa perception de victime. Le but réel, c'est d'expliquer que le mâle/du blanc est un oppresseur, un violeur, un raciste, que le système privilégie. C'est aussi pour ça qu'elles gangrènent les lieux où les victimes de viol peuvent parler*.

 

*une victime de viol, c'est bankable, tu peux la mettre en avant, faire taire la contradiction, convaincre une proie fragilisée. C'est cool.

 

EDIT :

 

  Citation

 

C'est déjà le cas sur ce forum, et je vois pas bien ce que ça change que ça soit sur "la place publique".

Je ne pense pas que parce qu'un endroit n'appartient a personne on puisse aller emmerder des gens qui y font une réunion, tant que ça reste raisonnable en terme de durée et d’emplacement l'endroit leur appartient un peu le temps de la réunion. Mais honnêtement je ne pense pas que cette différence place publique/privée soit le coeur du sujet si ?

 

Voir le 1/ ci-dessus. Si demain Dieudonné veut virer d'une rue les juifs pour y faire son spectacle à l'arrache, les gens auront le droit de lui dire que c'est un gros con. Et d'aller et de venir à leur gré dans cet espace.

  • Yea 1
Posté
  Le 22/04/2016 à 15:38, Flashy a dit :

Ils mettront en avant le fait qu'il s'agit de "libérer la parole", c'est-à-dire expliquer, justifier et renforcer sa perception de victime. Le but réel, c'est d'expliquer que le mâle/du blanc est un oppresseur, un violeur, un raciste, que le système privilégie. C'est aussi pour ça qu'elles gangrènent les lieux où les victimes de viol peuvent parler.

C'est les deux, ce n'est pas incompatible.

Il s'agit effectivement de libérer la paroles, et oui ça sera aussi pour dire des conneries et des saloperies.

Je dis juste que dans le principe, interdire une réunion aux hommes/femmes pour pouvoir parler librement ça ne me choque pas. Je le fait d'ailleurs couramment quand je sors avec des amis.

Posté
  Le 22/04/2016 à 15:04, eclipse a dit :

un tas d'examples lolifiant sur ce Twitter https://twitter.com/real_peerreview

Epique, on devine toute la frustration de l'universitaire qui doit faire des pieds et des mains pour obtenir des fonds alors que d'autres en obtiennent pour ce genre de productions.

Posté
  Le 22/04/2016 à 15:38, Flashy a dit :

Si elles ne veulent pas qu'il y ait de curieux/de liberté d'expression, elles vont dans un lieu privé.

Oui a bien y réfléchir ça c'est pas faux.

N’empêche que ce qui choque beaucoup de gens la dedans c'est le principe même que les hommes ne soient pas admis, et je maintient que ce principe ne pose pas de problème en lui même.

Posté
  Le 22/04/2016 à 15:45, jubal a dit :

C'est les deux, ce n'est pas incompatible.

Il s'agit effectivement de libérer la paroles, et oui ça sera aussi pour dire des conneries et des saloperies.

Je dis juste que dans le principe, interdire une réunion aux hommes/femmes pour pouvoir parler librement ça ne me choque pas. Je le fait d'ailleurs couramment quand je sort avec des amis.

 

OK, on ne parle pas de la même chose.

J'en ai rien à foutre qu'il existe une équipe féminine de handball, de pom-pom girl, de bouliste, qu'un EJVF soit réservé aux filles, ou telle soirée, ou que sais-je.

Je parle du principe de non-mixité à la sauce féministe (Osez le féminisme, pour être plus exact).

 

Voilà ce qu'on peut trouver sur Osez le féminisme pour expliquer cette démarche.

 

  Citation

 

Christine Delphy : "La non-mixité est d’abord une imposition du ‪#‎système‬ ‪#‎patriarcal‬, qui exclut les femmes par principe, en les considérant comme ne faisant pas partie de la société politique – de jure en France jusqu’en 1945, ou aujourd’hui de facto. Le monde est dirigé par des clubs d’hommes : au niveau international, ONU, OSCE, OTAN, et au niveau national : gouvernements, niveaux décisionnels des administrations, et des armées, comme des ministères correspondant à ces organismes. Clubs d’hommes encore dans la France d’en bas, dans les mairies, les amicales, les innombrables amicales de boulistes, de pêcheurs, de pratiquants de sports nouveaux ou traditionnels ; la chasse par exemple est bien gardée de plus d’un point de vue.

Contre cet accaparement du pouvoir, une idée répandue est que « ça manque de femmes » et que leur présence, la mixité, suffirait à rétablir l’équilibre et à assurer l’égalité. Cette idée appelle deux remarques.

D’abord, la mixité vue par les hommes, ce n’est pas 50 % de femmes, mais à peu près 20 %. À parité, ils se sentent menacés, comme l’a fort bien dit un ministre de la justice M. Dominique Perben, redoutant une « féminisation de la magistrature » – il va sans dire que la féminisation est un mal, ça ne demande même pas d’explication.

Ensuite, la parité numérique comme garante de l’égalité, il n’y a pas d’idée plus fausse. Quel lieu est plus mixte que la famille ? Et pourtant où y a-t-il plus d’inégalité, entre mari et femme, entre parents et enfants ? On objectera qu’une vision égalitaire du mariage gagne. Certes. Mais en attendant que l’idée fasse son chemin, les violences masculines dans le cadre du mariage sont la première cause de mortalité des femmes entre 18 et 44 ans, avant le cancer ou les accidents de la route, au plan mondial. Quant aux enfants, si les pédophiles-assassins – c’est-à-dire les étrangers [1] – en tuent quelques dizaines par an, les parents en tuent plusieurs milliers par an rien qu’en France. Et l’on sait que la hiérarchie n’interdit pas l’intimité, au contraire : il n’y a pas de plus grande intimité qu’entre les maîtres et les esclaves de maison.

La mixité dans les écoles et lycées, telle qu’elle est pratiquée, conduit à la persécution des filles, à l’hyper-sexualisation des conduites des deux sexes, et elle n’évite pas, loin de là, la non-mixité qui se développe en son sein même, les garçons se constituant dès l’école primaire en groupes qui excluent les filles. C’est ainsi que très tôt ils commencent cette pratique de sociabilité mono-sexuée, et on sait que ce sont les réseaux informels de sociabilité qui déterminent en grande partie les carrières dans le monde du travail, où les hommes continuent de se coopter entre eux, tout simplement pourrait-on dire, parce qu’ils n’ont pas de copains-femmes.

Les femmes, exclues, ne souhaitent pas la non-mixité qui leur est imposée : elles souhaitent, comme tous les dominés, se rapprocher du groupe dominant. Elles souhaitent aussi, en général, le convaincre qu’il les traite mal.

Devant l’échec de cette stratégie de persuasion amicale, le mouvement de libération des femmes, en 1970, dans tout le monde occidental, a choisi la non-mixité pendant ses réunions. Mais justement, une non-mixité choisie, et non imposée.

La pratique de la non-mixité est tout simplement la conséquence de la théorie de l’auto-émancipation. L’auto-émancipation, c’est la lutte par les opprimés pour les opprimés. Cette idée simple, il semble que chaque génération politique doive la redécouvrir. Dans les années 1960, elle a d’abord été redécouverte par le mouvement américain pour les droits civils qui, après deux ans de lutte mixte, a décidé de créer des groupes noirs, fermés aux Blancs. C’était, cela demeure, la condition :

- pour que leur expérience de discrimination et d’humiliation puisse se dire, sans crainte de faire de la peine aux bons Blancs ;

- pour que la rancœur puisse s’exprimer – et elle doit s’exprimer ;

- pour que l’admiration que les opprimés, même révoltés, ne peuvent s’empêcher d’avoir pour les dominants – les noirs pour les Blancs, les femmes pour les hommes – ne joue pas pour donner plus de poids aux représentants du groupe dominant.

Car dans les groupes mixtes, Noirs-Blancs ou femmes-hommes, et en général dans les groupes dominés-dominants, c’est la vision dominante du préjudice subi par le groupe dominé qui tend à… dominer. Les opprimés doivent non seulement diriger la lutte contre leur oppression, mais auparavant définir cette oppression elles et eux-mêmes.

 

C’est pourquoi la non-mixité voulue, la non-mixité politique, doit demeurer la pratique de base de toute lutte ; et c’est seulement ainsi que les moments mixtes de la lutte – car il y en a et il faut qu’il y en ait – ne seront pas susceptibles de déraper vers une reconduction douce de la domination."

 

C'est assez clair, leur définition de la non-mixité?

 

Parler du ressenti des pov' victimes, ça occupe 5% de l'article. Le reste, c'est : pouvoir, pouvoir, pouvoir.

Posté
  Le 22/04/2016 à 15:50, jubal a dit :

N’empêche que ce qui choque beaucoup de gens la dedans c'est le principe même que les hommes ne soient pas admis, .

Tu as été victime de journalimse.

Même dans l'article du Monde l'homme qui "se rebelle" explique clairement qu'il est sur la place publique dans un mouvement qui prône l'ouverture etc et que c'est pour ça qu'il est outré.

La journaliste ignore totalement cet argument là.

Posté

[Pause pop-corn]

 

Keep Harriet Tubman – and all women – off the $20 bill

 

  Citation

 

one hand, replacing the face of Andrew Jackson – a man whose wealth was made on the backs of enslaved black people – with Tubman’s image sounds like an idyllic reversal of fortune. But in examining Tubman’s life, it’s clear that putting her face on America’s currency would undermine her legacy. By escaping slavery and helping many others do the same, Tubman became historic for essentially stealing “property.” Her legacy is rooted in resisting the foundation of American capitalism. Tubman didn’t respect America’s economic system, so making her a symbol of it would be insulting.

[..]

If having Harriet Tubman’s face on the $20 bill was going to improve women’s access to said bill, I’d be all for it. But instead, it only promises to distort Tubman’s legacy and distract from the economic issues that American women continue to face. While adding representation of women to an area historically dominated by men can be encouraging and boost women’s morale, the symbolism risks masking inequalities that are far more important.

[..]

I do not believe Tubman, who died impoverished in 1913, would accept the “honor,” were it actually bestowed upon her, of having her face on America’s money. And until the economic injustice against women in America ends, no woman should.

 

[/pause pop-corn]

 

Les plus tarés d'entre vous peuvent aller s'infliger ce débat sur la chaine youtube Democracy Now sur cette thématique.

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