Astha Posté 31 mars 2016 Auteur Signaler Posté 31 mars 2016 Si la Belgique fait les gros titres pour ses terroristes, il ne faudrait pas oublier ses libéraux, plus actifs et mieux structurés que dans la plupart des pays européens. Hmmm, je m'attendais plus à entendre parler du Parti Libertarien que du M.R . Le plat pays a donc su s’inspirer non seulement de nos frites Putain de parisiens. que la Belgique s’inspire de notre efficacité jacobine
Neomatix Posté 31 mars 2016 Signaler Posté 31 mars 2016 Hmmm, je m'attendais plus à entendre parler du Parti Libertarien que du M.R . C'est GK le jacobin socdem aussi, il est loin d'être libertarien.
Tremendo Posté 31 mars 2016 Signaler Posté 31 mars 2016 Faut vraiment être un gros blaireau pour vanter l'efficacité jacobine en matière de sécurité d'un pays comme la France qui s'est pris deux gros attentats sur la tronche en un an, est paralysé en permanence sur la voie publique lors de manifs, et laisse des communautés de gitans couper des axes de communication. Ok il est pas anarcap, mais là ça n'a rien à voir, il dit une grosse connerie.
José Posté 31 mars 2016 Signaler Posté 31 mars 2016 Hmmm, je m'attendais plus à entendre parler du Parti Libertarien que du M.R . Au moins, il fait allusion à Corentin de Salle, le seul libéral au MR.
José Posté 31 mars 2016 Signaler Posté 31 mars 2016 Faut vraiment être un gros blaireau pour vanter l'efficacité jacobine... Il faut surtout être ignorant. Jusqu'à la régionalisation et à la communautarisation, la Belgique était centralisée - peut-être même plus que la France - et c'est ce qui bloquait institutionnellement le pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. (Bon, comme c'était aussi l'époque des Trente Glorieuses, on se dit que l'on aurait dû conserver ce blocage centralisé.)
Kara Posté 31 mars 2016 Signaler Posté 31 mars 2016 Au moins, il fait allusion à Corentin de Salle, le seul libéral au MR. Il y a aussi quelques libéraux chez les jeunes mais le problème, c'est qu'ils restent totalement inaudibles par rapport aux socialistes de droite et les droitards à la Destexhe. Quant à Corentin de Salle, il est complètement assis entre deux chaises. C'est un vrai libéral mais dans sa position de directeur du Centre d'études du MR, il doit malheureusement rester dans la ligne du parti
Adrian Posté 1 avril 2016 Signaler Posté 1 avril 2016 Koening a reçu le prix Turgot. Macron lui remet le prix.
Gio Posté 2 avril 2016 Signaler Posté 2 avril 2016 Madelin vs Koenig : Débat sur le revenu universel. Suite et fin.
José Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Au moins, il fait allusion à Corentin de Salle, le seul libéral au MR. Article d'icelui dans L'Immonde : « L’allocation universelle ne rompt en rien avec la logique de l’Etat-providence » Philosophiquement, l’impôt négatif vise à soulager et à responsabiliser. Lui seul contribue à l’émancipation et à l’autonomisation de la personne. A contrario, l’AU maintient chacun dans le giron de l’Etat. L’AU ne rompt en rien avec la logique de l’Etat-providence. Ce n’est pas une idée libérale mais un énième avatar de l’idéologie sociale-démocrate aujourd’hui en faillite.
poney Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Y a vraiment que les juristes pour utiliser encore des termes comme "icelui"
NoName Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Y a vraiment que les juristes pour utiliser encore des termes comme "icelui" les paléographes aussi dis donc icelui, icelle,pardevant, ledit, c'est très beau
poney Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Pardevant ça me fait toujours pensé à cette chanson: "Par devant, par derrière,Tristement comme toujours,Sans chichis, sans manières,Elle a connu l'amourLes oiseaux dans les branchesEn les voyant s'aimerEntonnèrent la romanceDu quatorze juillet."
Nick de Cusa Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Des fois ce qu'il faut c'est un slogan à impact. Le RU ça pue du cul.
Tremendo Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Je vois énormément d'articles anti-RU dans la liberalosphere. Les mecs de generation libre vont se retrouver un peu cons au bout d'un moment
poney Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Bah il me semble que la libéralosphère trouve déjà le Gaspard un peu con alors...
Tremendo Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 On ne l'entend jamais parler de baisse de la fiscalité, d'ouverture à la concurrence et de privatisation
Nigel Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 On ne l'entend jamais parler de baisse de la fiscalité, d'ouverture à la concurrence et de privatisation Putain mais +1.000.000 quoi !
Rincevent Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 icelui, icelle,pardevant, ledit, c'est très beau +1
Nick de Cusa Posté 12 mai 2016 Signaler Posté 12 mai 2016 En fait il tente exactement le vol du mot libéral qui a si bien réussi aux USA. 1
Airas Posté 12 mai 2016 Signaler Posté 12 mai 2016 En fait il tente exactement le vol du mot libéral qui a si bien réussi aux USA. C'est une possibilité ^^
Adrian Posté 8 juin 2016 Signaler Posté 8 juin 2016 Nouvelle utopie : le revenu universel avec Koening
Extremo Posté 8 juin 2016 Signaler Posté 8 juin 2016 Nouvelle utopie : le revenu universel avec Koening Décidément, il ne sait que parler de ça lui...
Astha Posté 20 juillet 2016 Auteur Signaler Posté 20 juillet 2016 PORTRAIT Gaspard Kœnig, librio Le vibrionnant essayiste et romancier défend son libéralisme à la française, quitte à tracer sa route en solo. «Les philosophes ne se comportent jamais de manière conforme à leurs principes.» Ce précepte personnel est bien utile à Gaspard Kœnig, 34 ans, animal libéral-libertaire écumant en solitaire les mers intello-médiatiques hexagonales. «Moi qui fais l’apologie du vice, je mène une vie très sage», glisse-t-il en piochant dans ses frites, dans une brasserie parisienne à deux pas des bureaux de son think tank, Generation libre (300 000 euros de budget en «dons individuels», une paire de jeunes collaborateurs). Le vice, dans sa bouche, est entre guillemets. Il découle d’une vertu cardinale pour Kœnig : la liberté individuelle, déclinée dans une myriade de combats de lobbying. Le bon père de famille (deux enfants de 5 et 7 ans), dont le dernier joint remonte à ses années de prépa, enchaîne les allers-retours entre Paris et Londres où il vit pour défendre la légalisation du cannabis, la GPA, la dépénalisation de la prostitution. Il bataille contre «les rentes et les monopoles», l’état d’urgence, la surveillance étatique, réfléchit à un nouveau modèle d’immigration où l’Etat traiterait directement avec les passeurs… on en oublie. «Il a une vision très anglo-saxonne du monde, où les tabous se discutent. C’est un ovni ici, qui n’a d’équivalent que chez les libertariens américains», résume la sénatrice Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) Esther Benbassa. Gaspard Kœnig, c’est Alain Madelin sans cesse updaté, Emmanuel Macron sous stéroïdes. Quand, avocat du diable, on lui demande ce qu’il penserait si «mère porteuse» devenait un métier comme un autre, il reste droit dans ses bottes : «Pourquoi pas ? Si l’on va au bout de l’idée que chacun définisse ses choix de vie, le résultat n’est pas toujours très sympathique.» Sympathique, l’ex-plume de Christine Lagarde, l’est. Normalien mais pas professoral, ouvert à la contradiction et à l’autocritique amusée, il cultive un air juvénile et romantique, comme sorti d’un film de la Nouvelle Vague. Il a quelques cheveux blancs dans sa coupe de simili-Beatles (période bien peignée), et des airs de Ted Kennedy selon une directrice de casting, qui l’a aperçu à la télé et l’a débauché pour faire de la figuration dans un biopic à venir de Jackie Onassis. Ce qui lui a valu de passer quelques heures avec Natalie Portman : «Il y a pire comme journée.» Les hasards de la vie amusent quand on a toujours fait bonne pioche. Le «précariat choisi» qu’il défend est un euphémisme au vu de son parcours. En quinze ans, l’agrégé de philo a été tour à tour, et parfois simultanément, romancier, prof de fac, nègre ministériel à Bercy, candidat aux législatives, économiste à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), conférencier habitué des plateaux télé. Cette année, il a reçu des mains d’Emmanuel Macron le prix Turgot du meilleur livre d’économie pour l’essai le Révolutionnaire, l’Expert et le Geek, a publié un roman (Kidnapping) et a lancé, entre deux cours à Sciences-Po, une newsletter philosophique, où il passe l’actualité au tamis de l’histoire des idées. Un tourbillon pas prêt de s’arrêter selon son ami critique d’art Hector Obalk : «Je lui prédis une carrière en zigzag, il a des ambitions contradictoires qui ne font pas forcément bon ménage. C’est un grand mélancolique à l’esprit rapide.» Marion, amie d’enfance aujourd’hui dans la finance, confirme l’existence de ce spleen sous le bouillonnement, reliquat d’une enfance solitaire parmi les livres, auprès de parents soixante-huitards : «Ce n’était pas un petit garçon banal. Pas intrépide, presque peureux, mais très excité par la difficulté.» Son père, Jean-Louis Hue, est rédacteur en chef du Magazine littéraire. Sa mère écrit aussi, mais consacre le plus clair de son temps à son fils unique surdoué. Après avoir majoré le concours de Normal Sup, il écrit son premier roman, Octave avait 20 ans (lui en a alors deux de plus), en attendant de passer l’agrég. Sorti en 2004, le livre est bien reçu. Il part en échange d’un an avec la fac new-yorkaise de Columbia, loue «un cagibi» dans un loft d’artistes à Soho, en coloc avec des mannequins et un vieil universitaire anar. Le Frenchie, qui a toujours eu «une vie monacale» et des photos de Deleuze dans sa chambre, est happé par l’hédonisme de la Big Apple. Il rencontre Andrea, sa femme, en boîte de nuit. Elle est roumaine, a dix ans de plus et travaille dans la finance alors dans son âge d’or. Il fait l’expérience du luxe, de la fête. «Le tourbillon, la tête qui tourne, les valeurs qui s’inversent», résume celui qui, à l’époque, «se faisait une fierté de ne pas suivre l’actualité, pas politisé, à part quatre mois dans la cellule communiste d’Henri-IV en terminale». Andrea, elle, «a connu le communisme, le vrai, elle a vu tomber Ceaucescu». L’épiphanie libérale arrive à ce moment-là, fruit de lectures passées à la trappe par l’université française, prisonnière «de la rhétorique néofoucaldienne, répétitive et coupée du monde, pas si révoltée que ça au final.» Il se désole que «les meilleurs», à la Piketty, finissent forcément dans le camp opposé au sien. En France, le mot «libéral» fait grimper aux rideaux. «C’est devenu synonyme d’austérité patronale, reconnaît-il. Je m’en tiens au sens philosophique et je ne vais pas en changer parce que certains ont déformé le terme.» Il pense que révolution rime avec uberisation, et prône le «jacobinisme libéral». Soit un Etat central fort mais limité au régalien, et à la disparition des corps intermédiaires. Son idéalisme est transversal et cohérent, à défaut d’être toujours pragmatique. Sa grille de lecture butte sur la religion, «nocive en tant que telle», admet-il. Elevé dans l’athéisme résolu de ses parents, il défend la liberté de pratiquer contre les interdictions qui politisent. Il a dû se faire baptiser pour épouser sa femme orthodoxe. «J’ai abjuré le diable en roumain, ma femme avait une robe blanche. Ça a fait pousser des cris à ma mère.» Il admire Margaret Thatcher et Jean-François Revel, dit avoir lu tout Giono et Morand. Il gagne 4 000 euros par mois avec ses écrits. La dernière fois qu’il a mis un bulletin dans une urne, c’était en 2012 et il était à son nom. Candidat pour le Parti libéral démocrate, dans la circonscription des Français de l’étranger à Londres, il obtient 4,4 % des suffrages. Avant ça, Sarkozy en 2007, énorme déception. «A Bercy, j’ai vu à quel point il était faible, comment il cédait sur tout.» Aujourd’hui, il ne vote plus : «Les mecs sont trop mauvais.» Il trouve la politique d’immigration de Trudeau au Canada «remarquable», et rêve d’un parti libéral à la Ciudadanos en France. Sa dernière marotte utopique est le revenu universel : 500 euros par mois, sans conditions ni humiliation bureaucratique : «Le but, c’est d’éradiquer la grande pauvreté et de permettre l’existence de la marge. Le système doit aménager des places pour ceux qui refusent le groupe.» Avec l’âge, le gamin solitaire n’a pas changé d’avis. http://www.liberation.fr/debats/2016/07/17/gaspard-koenig-librio_1466740
NoName Posté 20 juillet 2016 Signaler Posté 20 juillet 2016 c'est plutôt une description sympathique dans un journal de gauche y'a pire
Nigel Posté 21 juillet 2016 Signaler Posté 21 juillet 2016 Tout s'explique. Le mec est bien né. Je ne m'expliquais pas cet accès si facile aux médias et aux politiques. Et sinon, ça va, il pèse dans le Game le Koenig. Tant mieux pour lui, mais je serais curieux de savoir qui paye.
PABerryer Posté 21 juillet 2016 Signaler Posté 21 juillet 2016 On ne peut pas reprocher à qq un d'être né.
Nigel Posté 21 juillet 2016 Signaler Posté 21 juillet 2016 Je lui reproche rien. Je constate qu'il est pas forcément là pour son génie. Et ça me rassure, car je comprenais vraiment pas cet "engouement". 1
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