poney Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 J'aurais tendance à dire que Clinton séduit davantage les bobos et cadres gauchos des côtes, et Sanders davantage les ouvriers des villes industrielles et les petits employés , me trompe-je? a NOLA cet été j ai remarqurr que les militants Sanders étaient des caricatures de bobos a la parisienne.
Ultimex Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Mea culpa, je n'avais pas compris que ces statistiques ne concernaient que l'Iowa. C'est donc d'autant plus étonnant, et positif, selon moi, de voir Trump rejeté dans ce contexte. Mmh... Il semblerait que l'Iowa soit un Etat assez religieux, ce qui expliquerait le relatif succès de Cruz par rapport à Trump hier.
Citronne Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Mes copains du parti libertariens de Dallas n'aiment pas beaucoup Ted Cruz. John Jay Myers ran a hard-fought LP campaign against him in 2012 when he wasn't even an elected official yet. We dug up all kinds of dirt on that guy. Ask John Jay for details -- he'll gladly tell you why Libertarians should NOT like Ted Cruz. Je connais bien John Jay Mayers, il tient un bar assez connu dans downtown Dallas "the Freeman" et il est très libertarien sur de nombreux plans. C'est assez rigolo de voir que de nombreux copaing l'ont connu personnellement.
Cthulhu Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Cruz n'est clairement pas idéal, mais il fait très peur à la gauche US pour de bonnes raisons. Je trouve intéressant ce qu'en dit Robert Reich, l'ancien Secretary of Labor de Clinton qui est très à gauche : 5 reasons Ted Cruz is even more dangerous than Donald Trump. 1. Cruz is more fanatical. Trump is a bully and bigot but doesn’t hew to any sharp ideological line. Cruz is a fierce ideologue: He denies the existence of man-made climate change, rejects same-sex marriage, wants to abolish the Internal Revenue Service, believes the 2nd amendment guarantees everyone a right to guns, doesn’t believe in a constitutional divide between church and state, favors the death penalty, opposes international agreements, embraces a confrontational foreign policy, rejects immigration reform, demands the repeal of “every blessed word of Obamacare,” and takes a strict “originalist” view of the meaning of the Constitution. 2. Cruz is a true believer. Trump has no firm principles except making money, getting attention, and gaining power. But Cruz really does detest the federal government, and has spent much of his life embracing radical right economic and political views. When Cruz said “we are facing what I consider to be the epic battle of our generation,” he wasn’t referring to jihadist terrorism but to Obamacare. 3. Cruz is Smarter. Trump is no slouch but he hasn’t given any indication of a sharp mind. Cruz is razer-sharp: It’s not just his degrees from Princeton and Harvard Law, along with an impressive record at Harvard, or even his winning arguments before the Supreme Court. For his entire adult life he's been a fierce debater with a intensely-logical debater’s mind. 4. Cruz is more disciplined and strategic. Trump is all over the place, often winging it, saying whatever pops into his mind. Cruz hews to a clear script and a carefully crafted strategy. He plays the long game (as he’s shown in Iowa). Cruz’s legal career entailed a sustained use of the courts to achieve conservative ends, and he plots his moves carefully. 5. Cruz is a loner who’s willing to destroy institutions. Trump has spent his career using the federal government and making friends with big shots. Not Cruz. Most of his Republican colleagues in the Senate detest him. And Cruz is eager to destroy: He has repeatedly crossed to the other side of the Capitol and led House Republicans toward fiscal cliffs. In the Fall of 2013, Cruz’s strident opposition to Obamacare – including a 21-hour talking marathon -- led in a significant way to the shutdown of the federal government. Both men would be disasters for America, but Cruz would be the larger disaster.
SCBastiat Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Cruz n'est clairement pas idéal, mais il fait très peur à la gauche US pour de bonnes raisons. Je trouve intéressant ce qu'en dit Robert Reich, l'ancien Secretary of Labor de Clinton qui est très à gauche : Il n'aime pas le pouvoir coercitif du gouvernement ? Il est climato-sceptique ? Il est intelligent ? Il déteste Obamacare ? Si j'étais une femme, cet article me donnerait presque envie d'épouser Cruz ! J'imagine que ce n'était pas le but de l'auteur... 1
Hayek's plosive Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Un article pro Sanders sur la front page et un article anti Cruz dans les articles les plus lus. C'est la quatrième fois de la journée que Le Monde me donne la nausée.
Tramp Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 J'ai lu l'article et je me demande comment un sénateur du Vermont qui passe son temps à DC peut avoir l'accent de Brooklyn.
Cthulhu Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 C'est la quatrième fois de la journée que Le Monde me donne la nausée. Tu es fou, je ne mets jamais les pieds sur les pages USA des journaux français, encore moins en période électorale.
SCBastiat Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 C'est la quatrième fois de la journée que Le Monde me donne la nausée. Tu as lu quatre articles du monde en une seule journée ? Respect.
Rincevent Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 J'aurais tendance à dire que Clinton séduit davantage les bobos et cadres gauchos des côtes, et Sanders davantage les ouvriers des villes industrielles et les petits employés , me trompe-je?J'ai entendu dire que Clinton avait plus le soutien des minorités risibles, et Sanders celui des petits blancs-becs, qui ont découvert le gauchisme à la fac. Peut-être une majorité de latinos, non ? N'y voyez aucun racisme, mais je pense malheureusement qu'on ne doit pas sous-estimer l'importance du vote communautaire, surtout aux US (noirs pour Obama, latinos pour Cruz, femmes pour Clinton). Pour les Latinos, il y aurait aussi Marco Rubio. Ou même Jeb Bush, dont la femme est mexicaine, et qui s'est converti au catholicisme pour elle (et dont on sait qu'il parle espagnol assez bien pour faire une partie de ses discours dans cette langue devant les publics appropriés). L'Iowa est un plafond pour Sanders. Il ne fera jamais aussi bien dans les autres Etats.Non, il fera sans doute mieux dans le New Hampshire. Sans parler du fait que Marco Rubio n'existe pas par exemple et que Ted Cruz n'existait pas il y a encore une semaineDommage pour eux. Pour ma part, et à cette étape de la campagne, je parie sur Rubio. Et les parieurs sont du même avis que moi ce soir.
Cthulhu Posté 2 février 2016 Signaler Posté 2 février 2016 Les journaux français ont découvert Mitt Romney sur le tard en 2012 aussi. Je ne sais pas trop qui serait le mieux entre Cruz et Rubio. Le premier a l'air plus clivant, mais il est potentiellement plus constitutionnaliste. Rubio a probablement plus de chances de gagner contre les Démocrates, mais il a l'air bien hawkish en politique étrangère. Je verrais bien un ticket avec les deux par contre.
Rincevent Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Deux personnalités trop fortes. A la limite, Rubio / Paul (qui ont deux types MBTI parfaitement opposés)...
Nicolas Luxivor Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Cette image est juste débile, les plateformes des partis républicains et démocrates étaient inversées jusque dans les années 30. Rien que le site d'origine de l'image (Conservatives 4 Palin) devrait suffire à situer le degré de nawak. Elle reflète la réalité et n'est donc pas débile. J'ai déjà discuté sur un autre forum américain de cette soi-disante inversion de polarité du parti républicain. Elle n'a jamais existé d'ailleurs les démocrates la situe dans les années 70, ou dans les années 30 ils ne savent pas trop... En tout cas, Jefferson Davis était démocrate et cela, ils ne peuvent pas le contester. Ils préfèrent le faire oublier: Lincoln était asexué et apolitique, Davis était... on sait plus ou bien méchant. General Lee, le héro à 4 roues d'un film... La seule chose réelle à ce sujet est que le parti républicain n'a pas su réagir correctement contre les arguments d'un droit positif. Le reste est une affaire de communication. Et les démocrates excèllent dans le domaine. Normal, sinon comment pourrait on prendre au sérieux de telles infamies.
Fagotto Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 La fin du changement de polarité c'est la fin des Dixiecrats doncles 60s, c'est hyper connu comme phénomène... Après les Démocrates du Nord avaient déjà basculé depuis puis longtemps. Dire que les Noirs devraient voter Républicains à cause de leur position au XIXe siècle n'a aucun sens, tu t'en rends compte j'espère?
José Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Elle reflète la réalité et n'est donc pas débile. J'ai déjà discuté sur un autre forum américain de cette soi-disante inversion de polarité du parti républicain. Elle n'a jamais existé d'ailleurs les démocrates la situe dans les années 70, ou dans les années 30 ils ne savent pas trop... Le parti démocrate, créé par Jackson et Van Buren sur les bases de Jefferson était, à l’origine, hostile au pouvoir central et favorable au libre-échange. Ce parti devint un parti « gauchiste » après la torsion idéologique imposée par Woodrow Wilson et cristallisée par Franklin D. Roosevelt. Le parti républicain, dont le premier président fut Lincoln, était celui des puritains et des nativistes qui étaient en faveur du vieux « système américain », c’est-à-dire l’interventionnisme gouvernemental financé par de hautes barrières douanières et par l’inflation. Franklin D. Roosevelt vola une partie du discours idéologique - notamment économique - du GOP, qui fut obligé de se reconvertir. Le parti républicain se divisa en deux factions, une progressiste et une autre conservatrice. C’est cette dernière qui triompha, grâce à Barry Goldwater et Ronald Reagan. 1
Tremendo Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Les journaux français ont découvert Mitt Romney sur le tard en 2012 aussi. Je ne sais pas trop qui serait le mieux entre Cruz et Rubio. Le premier a l'air plus clivant, mais il est potentiellement plus constitutionnaliste. Rubio a probablement plus de chances de gagner contre les Démocrates, mais il a l'air bien hawkish en politique étrangère. Je verrais bien un ticket avec les deux par contre. Sur le plan économique, Cruz me parait plus libertarien, mais Rubio a un programme pas trop mal et assez détaillé. Par contre sur le plan sociétal, Rubio est plus modéré et rappelle simplement que la constitution protège les armes et la famille. Sur ce plan là Cruz n'est franchement pas mon type. Dans tous les cas Trump est franchement le dernier que je voudrais voir.
Nicolas Luxivor Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 La fin du changement de polarité c'est la fin des Dixiecrats doncles 60s, c'est hyper connu comme phénomène... Après les Démocrates du Nord avaient déjà basculé depuis puis longtemps. Dire que les Noirs devraient voter Républicains à cause de leur position au XIXe siècle n'a aucun sens, tu t'en rends compte j'espère? C'est très connue j'en conviens mais ce n'est pas le problème. Le truc se situe sur les actes et en aucun cas sur les paroles ou intentions). Un adage souvent répété (voir martelé) aux USA sur la "relativité" de l'Histoire: L'histoire est écrite par les vainqueurs. Le parti démocrate, créé par Jackson et Van Buren sur les bases de Jefferson était, à l’origine, hostile au pouvoir central et favorable au libre-échange. Ce parti devint un parti « gauchiste » après la torsion idéologique imposée par Woodrow Wilson et cristallisée par Franklin D. Roosevelt. Le parti républicain, dont le premier président fut Lincoln, était celui des puritains et des nativistes qui étaient en faveur du vieux « système américain », c’est-à-dire l’interventionnisme gouvernemental financé par de hautes barrières douanières et par l’inflation. Franklin D. Roosevelt vola une partie du discours idéologique - notamment économique - du GOP, qui fut obligé de se reconvertir. Le parti républicain se divisa en deux factions, une progressiste et une autre conservatrice. C’est cette dernière qui triompha, grâce à Barry Goldwater et Ronald Reagan. Et on assiste aujourd'hui encore à la division du parti républicain entre les progressistes (Trump Washington establishment, New-York values...) et les conservateurs (Cruz, Rubio et d'autres...). Une organisation politique, quelle qu'elle soit, est une cible de choix pour se faire infiltrer. C'est la rançon du succès. Peut-être pour me faire mieux comprendre, il n'y a jamais eu de conservateurs (si ce mot signifie quelque chose) dans le parti démocrate.
Nicolas Luxivor Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 ...mais Rubio a un programme pas trop mal et assez détaillé. .... Pourquoi un gouvernement devrait "entrer dans le détail" sur le plan économique? Le programme "moins de taxes donc moins de dépenses" me suffit largement comme détail. Le reste n'est pas l'affaire du gouvernement.
Tremendo Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Pourquoi un gouvernement devrait "entrer dans le détail" sur le plan économique? Le programme "moins de taxes donc moins de dépenses" me suffit largement comme détail. Le reste n'est pas l'affaire du gouvernement. Le mec qui détaille comment il va faire m'inspire plus confiance.
Nicolas Luxivor Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Le mec qui détaille comment il va faire m'inspire plus confiance. C'est le manque de détail qui m'inspire confiance :-) Le tout est qu'il propose une façon cohérente de le mettre en place. Et la Flat tax me semble très cohérent pour déjà éviter toutes les dérives clientélistes d'un système fiscal.
Tremendo Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 C'est le manque de détail qui m'inspire confiance :-) Le tout est qu'il propose une façon cohérente de le mettre en place. Et la Flat tax me semble très cohérent pour déjà éviter toutes les dérives clientélistes d'un système fiscal. Non mais j'ai pas dit que le programme de Cruz était nul non plus (son projet de flat tax et de suppression de certaines administrations c'est très bien), simplement par ailleurs son plan de réduction des dépenses fédérales n'est pas précis et on sait ce que cela a pu donner dans le passé aux states comme ailleurs quand quelqu'un faisait des promesses vagues.
Nicolas Luxivor Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Non mais j'ai pas dit que le programme de Cruz était nul non plus (son projet de flat tax et de suppression de certaines administrations c'est très bien), simplement par ailleurs son plan de réduction des dépenses fédérales n'est pas précis et on sait ce que cela a pu donner dans le passé aux states comme ailleurs quand quelqu'un faisait des promesses vagues. Tu as raison mais les précisions, c'est un truc que je n'ai jamais compris. Soit le candidat est membre du Sénat ou de la Chambre et il est possible de connaitre suffisamment les dossiers pour proposer des solutions cohérentes, soit il est impossible de proposer sans bluffer ou émettre des réserves sur les solutions. C'est peut-être ce qui m’influence sur la préférence du mec qui ne donne pas trop de détail. Quant aux promesses, de manière générale, ma confiance est très, très limitée dans les politiciens. Quand on me demande ce que je veux je saurais répondre, quand on me demande de croire dans un politicien... Je suis nettement plus silencieux
Nigel Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Rubio est pas grillé à cause d'un câlin avec Obama ou un truc comme ça ? Sinon, si vous voulez vous marrer : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lr/republicains-voila-qui-seraient-trump-cruz-ou-rubio-s-ils-etaient-francais_1759760.html
Nigel Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 On a compris hein... Le nombre de fois que cette vidéo a été publiée sur ce topic est hallucinant.
Hayek's plosive Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Le parti démocrate, créé par Jackson et Van Buren sur les bases de Jefferson était, à l’origine, hostile au pouvoir central et favorable au libre-échange. Ce parti devint un parti « gauchiste » après la torsion idéologique imposée par Woodrow Wilson et cristallisée par Franklin D. Roosevelt. Le parti républicain, dont le premier président fut Lincoln, était celui des puritains et des nativistes qui étaient en faveur du vieux « système américain », c’est-à-dire l’interventionnisme gouvernemental financé par de hautes barrières douanières et par l’inflation. Franklin D. Roosevelt vola une partie du discours idéologique - notamment économique - du GOP, qui fut obligé de se reconvertir. Le parti républicain se divisa en deux factions, une progressiste et une autre conservatrice. C’est cette dernière qui triompha, grâce à Barry Goldwater et Ronald Reagan. Ne pas oublier George Wallace, candidat segregationniste à l'investiture démocrate en 1964 et qui a fait des bons scores dans les états du nord et de l'ouest. Ça rajoute du goût pour cuisiner un barackolatre.
Tramp Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Le problème des Républicains c'est qu'ils se sont fait volés l'abolition de la ségrégation par Kennedy et Johnson alors qu'ils y étaient les plus favorables. À partir de là et avec l'affirmative action ils ont été pris au piège. 1
José Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Of Porn Stars and Presidents: What the Adult-Entertainment Industry Thinks of the 2016 Candidates At the industry's biggest gathering, fear and loathing for Republicans was high. But can porn trust Hillary? http://reason.com/blog/2016/02/03/porn-industry-election-feels-2016
Moustachu Posté 3 février 2016 Signaler Posté 3 février 2016 Ne pas oublier George Wallace, candidat segregationniste à l'investiture démocrate en 1964 et qui a fait des bons scores dans les états du nord et de l'ouest. Ça rajoute du goût pour cuisiner un barackolatre. C'est pas celui qui s'était fait tirer dessus ? Je pensais qu'il était indépendant et pas vraiment démocrate.
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