Nigel Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Et un jour, on lui parlera de la popularité de Chavez. Qu'importe. Le but est juste de prouver qu'on peut être heureux dans un pays capitaliste. Rien que ça, permet de relativiser les critiques émotionnelles pour entrer sur le terrain du rationnel. Sinon, je ne pense pas que jouer sur l'émotion marche... Les socialistes nous battront toujours là-dessus. Puis les capitalistes sont plutôt des être ultra-rationnels, n'essayons pas de singer ce qu'on est pas. Un orateur doué, documenté, froid limite cynique avec prestance et assurance. Voilà qui ferait mal. Tonton Milton était bon dans son genre. Il prenait de hauts ses contradicteurs et balayait les arguments émotionnels d'un revers de main.
Neomatix Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 oué en gros c'est ça ! En face, ils te fichent une couche d'émotionnel sur les suicides et les travailleurs pauvres, tu leur renvoies une triple couche sur la bureaucratie française, les fonctionnaires qui glandent, les politiciens voleurs... genre vous pensez vraiment que les impôts sont utiles bandes de nazes, mais regardez l'autre idiot sur son scooter, bordel ! Non, là tu es dans l'accusation, faut entrer dans le misérabilisme. Il faut parler des aspirations déçues des millions de profs de l'EdNat qui ne peuvent pas mettre en oeuvre une vraie pédagogie ni transmettre des savoirs intéressants car ultrabridés par les dogmes du ministère. Il faut parler des pauvres à qui l'on vole une part importante de leurs déjà maigres revenus via les accises et la TVA Taper sur Hollande c'est du lieu commun, les gens le font très bien sans toi. Taper sur les fonctionnaires c'est pareil et en plus tu te mets à dos une bonne partie du pays. Électoralement il faut désigner un poids (les immigrés pour le FN, la bienpensance pour l'UMP, la finance internationale et les zinégalités pour les gauchistes) et se proposer pour le retirer. Avec véhémence et conviction tout le long.
POE Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Non, là tu es dans l'accusation, faut entrer dans le misérabilisme. Il faut parler des aspirations déçues des millions de profs de l'EdNat qui ne peuvent pas mettre en oeuvre une vraie pédagogie ni transmettre des savoirs intéressants car ultrabridés par les dogmes du ministère. Il faut parler des pauvres à qui l'on vole une part importante de leurs déjà maigres revenus via les accises et la TVA Taper sur Hollande c'est du lieu commun, les gens le font très bien sans toi. Taper sur les fonctionnaires c'est pareil et en plus tu te mets à dos une bonne partie du pays. Électoralement il faut désigner un poids (les immigrés pour le FN, la bienpensance pour l'UMP, la finance internationale et les zinégalités pour les gauchistes) et se proposer pour le retirer. Avec véhémence et conviction tout le long. On peut faire les deux, faire pleurer et accuser. Mais la logique politicienne est celle du combat. Comme tu dis, on choisit un poids, c'est à dire un ennemi, on l'accuse de tous les maux, et on se propose de le virer ou de limiter sa nuisance. J'avais lancé un sujet là dessus pour savoir quel ennemi les libéraux devaient choisir.
POE Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 ... Sinon, je ne pense pas que jouer sur l'émotion marche... Les socialistes nous battront toujours là-dessus. Puis les capitalistes sont plutôt des être ultra-rationnels, n'essayons pas de singer ce qu'on est pas. Un orateur doué, documenté, froid limite cynique avec prestance et assurance. Voilà qui ferait mal. Tonton Milton était bon dans son genre. Il prenait de hauts ses contradicteurs et balayait les arguments émotionnels d'un revers de main. Possible mais c'est pas contradictoire, on peut jouer plusieurs registres. Qu'on ne puisse pas battre les socialistes à leur propre jeu, je n'en suis pas si sûr, leurs ficelles sont tellement grosses maintenant que plus personne n'y croit.
Neomatix Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Qu'importe. Le but est juste de prouver qu'on peut être heureux dans un pays capitaliste. Rien que ça, permet de relativiser les critiques émotionnelles pour entrer sur le terrain du rationnel. Sinon, je ne pense pas que jouer sur l'émotion marche... Les socialistes nous battront toujours là-dessus. Puis les capitalistes sont plutôt des être ultra-rationnels, n'essayons pas de singer ce qu'on est pas. Un orateur doué, documenté, froid limite cynique avec prestance et assurance. Voilà qui ferait mal. Tonton Milton était bon dans son genre. Il prenait de hauts ses contradicteurs et balayait les arguments émotionnels d'un revers de main. Justement, les libéraux sont rationnels, il ne s'agit pas de convaincre la petite minorité que nous représentons mais de s'adresser aux autres avec ce qui leur parle. Un orateur froid ne fera que renforcer les convictions des émotifs, qui jugent bon de "penser avec leur cœur" et déconsidèrent les rationnels car ils ne font pas de même.
Sloonz Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Ce qu'il faut c'est parler du pauvre petit travailleur à qui l'on interdit de signer librement un contrat de travail, à qui l'on prend les deux tiers de son revenu, du pauvre petit artisan/entrepreneur qui aimerait avoir plus de bras pour l'aider mais qui est poussé au suicide par les exactions du RSI, de la famille de 4 qui fait face à des réglementations de malade mental pour se faire construire leur petit pavillon... Ce discours est à côté de la plaque, parce qu’il ne touche pas au problème fondamental qui est le niveau des dépenses publiques. De ce discours, on peut très bien (et en pratique c’est ce qui arrivera) en déduire qu’il faut reporter les impôts qui touchent les pauvres (TVA…) vers les salauds de riches (ISF, tranches supérieures de l’IR).
Tramp Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 L'ennemi c'est les fonctionnaires, les syndicats, les lobbies subventionnés.
Neomatix Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Je pense que vous vous trompez en voulant désigner des cibles. Les antagoniser ne fera rien avancer. Ce discours est à côté de la plaque, parce qu’il ne touche pas au problème fondamental qui est le niveau des dépenses publiques. De ce discours, on peut très bien (et en pratique c’est ce qui arrivera) en déduire qu’il faut reporter les impôts qui touchent les pauvres (TVA…) vers les salauds de riches (ISF, tranches supérieures de l’IR). 1) C'est mathématiquement impossible de soutenir 57% de dépenses publiques sans défoncer fiscalement tous les déciles. 2) Ce n'était que quelques exemples : les profs qui ne peuvent donner leur plein potentiel car sous l'égide d'un public jacobin, les fonctionnaires gardant leur boulot dans lequel ils ne s'épanouissent pas par peur de rentrer dans le marché du travail, les quartiers ghettoïsés par les programmes publics d'urbanisme et autres "dépenses sociales ciblées", les jeunes à l'avenir limité au RSA, les désastres sociétaux de la War on Drugs, le coût dantesque des soins pour tous les payeurs (même le smicard paie bien plus que sa part), la catastrophe imminente de la retraite par répartition qui sèmera pagaille et précarité dans la société... Il y a mille et un moyens de dénoncer la dépense publique au travers de ses effets sans jeter l’opprobre sur ses bénéficiaires.
Tramp Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 Ouais, il y a des tas d'articles sur les bienfaits du libéralisme pour tous mais ca n'a pas l'air de beaucoup convaincre les fonctionnaires, les syndicats et les cronies.
Tremendo Posté 1 mai 2016 Signaler Posté 1 mai 2016 D'accord avec Gilles vous êtes vraiment des rabat-joie. Rivaton s'en est bien sorti. Aller se taper un public de lopettes et des journalistes gauchos et de mauvaise foi et réagir très calmement et même se faire applaudir à un moment ( on a même senti Salamé plutôt conquise sur la fin et Ruquier ne l'a pas pris en grippe), c'est vraiment pas mal. Je m'attendais vraiment à ce qu'il se fasse déchirer ce ne fut pas le cas du tout, soyons honnêtes. Sur le fond c'est un libéral un peu lisse, trop droitard probablement et pas très rock'n roll, cherchant l'efficacité plutôt que le discours éthique, en plus il soutient Bruno Lemaire incompréhensible - mais 99% des intervenants dans les médias sont pires que ce type. Et il a une bonne accroche dans sa com', donc ne pas se focaliser sur ses côtés trop modérés, on a trop besoin par les temps qui courent de libéraux dans les médias . En plus, sur les suicides à FT, il s'est bien repris et il est préférable de ne pas donner suite à la polémique gratuite et débile de Yann Moix sur ce point, on connait ses subterfuges pour créer du buzz. Dans le petit monde médiatique et pédant parisiano-parisien un mot plus haut que l'autre choque inutilement et vous tombez tous dans le panneau. 1
Adrian Posté 10 mai 2016 Auteur Signaler Posté 10 mai 2016 Léa Salamé quittera "On n'est pas couché" le 25 juin pour co-présenter une émission politique sur France 2
Neuron Posté 15 mai 2016 Signaler Posté 15 mai 2016 Oui. Ce serait sympa. Puis, elle est présentable. Avec l'actu ciné, elle pourrait faire des parodies de Wonder Woman.
Rincevent Posté 15 mai 2016 Signaler Posté 15 mai 2016 Meuh non. Wonder Woman a les cheveux ondulés et est plantureuse. AVM a les cheveux raides et est maigre.
Extremo Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Copé est actuellement entrain de se faire démolir sauvagement par Moix...
Rusty Posté 29 mai 2016 Signaler Posté 29 mai 2016 La remplacante de Salamé sera Vanessa Burggraf (actuellement sur France 24). http://www.leparisien.fr/tv/on-n-est-pas-couche-ruquier-choisit-vanessa-burggraf-29-05-2016-5839959.php
Nigel Posté 29 mai 2016 Signaler Posté 29 mai 2016 Je sais pas qui c'est. Mais elle a visiblement un petit passé dans le milieu de l'économie de Londres, elle doit pas être totalement stupide.
Tremendo Posté 30 mai 2016 Signaler Posté 30 mai 2016 Je sais pas qui c'est. Mais elle a visiblement un petit passé dans le milieu de l'économie de Londres, elle doit pas être totalement stupide.Koenig aussi habite à Londres...
Adrian Posté 3 juin 2016 Auteur Signaler Posté 3 juin 2016 FLORIAN PHILIPPOT Député Européen. Vice-président du Front national. GASPARD PROUST & FREDERIC BEIGBEDER FILM : L’idéal de Frédéric Beigbeder. Avec Gaspard Proust, Audrey Fleurot, Anamaria Vartolomei, Jonathan Lambert, Camille Rowe-Pourcheresse, Alexandrina Turcan, Nikolett Barabas, Olivier Broche, Anthony Sonigo, Tom Audenaert, Jérôme Niel, Charlène Perillat, Nancy Tate, Mark Lakatos, Xavier Alcan et Klément André... Et la participation de Alekseï Guskov. VIRGINIE LEMOINE COMEDIE : 31 une comédie (musicale) de Gaëtan Borg et Stéphane Laporte. Mise en scène Virginie Lemoine Avec Carole Deffit, Valérie Zaccomer, Alexandre Faitrouni, Fabian Richard, au piano Stéphane Corbin. CLAIRE CASTILLON LIVRE : Les messieurs, publié aux éditions de l’Olivier. PASCAL NEGRE ACTU : RFM présente dès le samedi 4 Juin : Pascal Nègre fait ses numéros, un nouveau rendez-vous présenté par Pascal Nègre.
Nigel Posté 4 juin 2016 Signaler Posté 4 juin 2016 Les débats avec le front national sont insupportables. Les chroniqueurs sont dans la rage et les petits détails de coms. Alors qu'on s'en fout...
Nigel Posté 4 juin 2016 Signaler Posté 4 juin 2016 Débat de merde. Il n'y a eu AUCUNE question de fond. Que des attaques sur la com du FN. Alors qu'il y aurait des tas de questions intéressantes à poser merde ! Mais non, tout le monde s'en fout... Au final, Philippot ressort du débat comme le gentil et intelligent gagnant. CPEF
SCBastiat Posté 5 juin 2016 Signaler Posté 5 juin 2016 C'est clair. L'hystérie autour du FN les rend presque sympathiques, alors qu'il y aurait largement de quoi les attaquer intelligemment et les mettre en difficulté, sur les questions économiques notamment.
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