madaniso Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Bonjour à tous, J'ai trouvé ce forum un peu par hasard sur le web, les libéraux sont tellement rares en France et comme j'ai vu que le forum avait l'air sympa et très actif, je me suis inscrit. J'ai 26 ans et j'ai mis du temps à m'intéresser au libéralisme. Je vais raconter un peu mon parcours sur le sujet. Avant mes 20 ans, j'étais comme la majorité de gens à m'interesser à la politique et j'étais plutôt Centre Droit (2007 Bayrou au premier tour, Sarkozy au second). Bon j'ai été déçu, c'est ma première élection présidentielle à 18 ans et j'ai vu que beaucoup de promesses n'étaient pas tenu. En parallèle, j'ai commencé à lire grâce à mes études, des textes qui m'ont poussé à réfléchir. J'ai lu "La société du spectacle" de Guy Debord. Pas grand chose à voir avec le libéralisme, mais ça m'a permis de voir comment la société fonctionnait un peu, j'ai aussi lu, "La société de consommation" de Baudrillard, moins extrème mais tout aussi interressant. J'ai par la suite pris conscience que le monde politique était inutile et que les citoyens pouvaient se débrouiller par eux même, mais beaucoup préfèrent se reposer sur un guide (Même mauvais) que prendre leur vie en main, leurs responsabilités. A ce niveau là, je me prenais un peu pour un anarchiste mais les clichés du mec un peu "Peace ans Love" qui refuse de bosser ne m'allait pas du tout. J'ai donc laisser la question en suspens. Puis j'ai lu deux livres très importants. L'unique et sa Propriété de Max Stirner m'a permis d'assumer mes idées libérales et mes ambitions. Ce livre va parfois un peu loin, mais c'est tellement bon de ne plus se limite à la langue de bois du politiquement correct. En parallele, je me suis installé en région parisienne et j'ai fréquenté de jeunes entrepreneurs qui m'ont donné la fibre entrepreneuriale. Pour l'instant je suis salarié, mais j'observe les opportunités autour de moi ! J'aurai même un projet d'application mobile à vous soumettre dans un autre sujet pour libéraliser un peu plus le marché du travail. Avec des étoiles plein les yeux, j'assumais enfin l'envie de choisir ma vie et de réaliser que l'Etat est beaucoup trop présent dans nos vies. Je crois que je me débrouille pas mal en argumentation (J'ai vu une partie du forum sur ça). Par contre, je suis contre toute formation politique. Je ne vote donc plus depuis 2007. J'adore quand je dis ça autour de moi et qu'on me regarde avec des gros yeux. Certains disent que c'est une honte (On s'est battu pour ça blabla), d'autre que c'est trop facile pour critiquer derrière. Ba oui mais moi, je suis pas contre la droite ou la gauche, je suis contre l'homme politique, ce parasite. Donc la première chose avant de critiquer un système, c'est de s'en libérer. Et donc l'autre livre très important que j'ai lu est "La grève" d'Ayn Rand. Alors oui c'est romancer, mais très instructif. Autant je ne doutais pas de la puissance des entrepreneurs, autant je ne pouvais pas imaginer comment les politiciens peuvent être odieux. Je crois que c'est ce livre qui m'a permis de définitivement me libérer de la politique. J'espère avoir beaucoup de plaisir à parler avec vous, mais n'espérer pas de moi que je me batte pour faire changer d'avis des non libéraux. Nous ici savons ce qu'est réellement le libéralisme mais la plupart des gens partent déjà avec un avis très négatif et "vendre nos idées" se seraient pour moi refait de la politique, c'est donc en contradiction avec mes principes. Sauf si vous me proposer un autre système alternatif à l'Etat actuel. A bientôt !
NoName Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Bonjour à tous, J'ai trouvé ce forum un peu par hasard sur le web, les libéraux sont tellement rares en France et comme j'ai vu que le forum avait l'air sympa et très actif, je me suis inscrit. J'ai 26 ans et j'ai mis du temps à m'intéresser au libéralisme. Je vais raconter un peu mon parcours sur le sujet. Avant mes 20 ans, j'étais comme la majorité de gens à m'interesser à la politique et j'étais plutôt Centre Droit (2007 Bayrou au premier tour, Sarkozy au second). Bon j'ai été déçu, c'est ma première élection présidentielle à 18 ans et j'ai vu que beaucoup de promesses n'étaient pas tenu. En parallèle, j'ai commencé à lire grâce à mes études, des textes qui m'ont poussé à réfléchir. J'ai lu "La société du spectacle" de Guy Debord. Pas grand chose à voir avec le libéralisme, mais ça m'a permis de voir comment la société fonctionnait un peu, j'ai aussi lu, "La société de consommation" de Baudrillard, moins extrème mais tout aussi interressant. J'ai par la suite pris conscience que le monde politique était inutile et que les citoyens pouvaient se débrouiller par eux même, mais beaucoup préfèrent se reposer sur un guide (Même mauvais) que prendre leur vie en main, leurs responsabilités. A ce niveau là, je me prenais un peu pour un anarchiste mais les clichés du mec un peu "Peace ans Love" qui refuse de bosser ne m'allait pas du tout. J'ai donc laisser la question en suspens. Puis j'ai lu deux livres très importants. L'unique et sa Propriété de Max Stirner m'a permis d'assumer mes idées libérales et mes ambitions. Ce livre va parfois un peu loin, mais c'est tellement bon de ne plus se limite à la langue de bois du politiquement correct. En parallele, je me suis installé en région parisienne et j'ai fréquenté de jeunes entrepreneurs qui m'ont donné la fibre entrepreneuriale. Pour l'instant je suis salarié, mais j'observe les opportunités autour de moi ! J'aurai même un projet d'application mobile à vous soumettre dans un autre sujet pour libéraliser un peu plus le marché du travail. Avec des étoiles plein les yeux, j'assumais enfin l'envie de choisir ma vie et de réaliser que l'Etat est beaucoup trop présent dans nos vies bienvenue Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Je crois que je me débrouille pas mal en argumentation (J'ai vu une partie du forum sur ça). Par contre, je suis contre toute formation politique. Je ne vote donc plus depuis 2007. J'adore quand je dis ça autour de moi et qu'on me regarde avec des gros yeux. Certains disent que c'est une honte (On s'est battu pour ça blabla), d'autre que c'est trop facile pour critiquer derrière. Ba oui mais moi, je suis pas contre la droite ou la gauche, je suis contre l'homme politique, ce parasite. Donc la première chose avant de critiquer un système, c'est de s'en libérer. +1 Citation En affirmant qu’un homme ne peut être taxé à moins qu’il n’ait, directement ou indirectement, donné son consentement, on affirme aussi qu’il peut refuser d’être taxé ; et refuser d’être taxé, c’est rompre toute connexion avec l’Etat. On dira peut-être que ce consentement n’est pas spécifique, mais général, et que le citoyen est sous-entendu avoir acquiescé à toute chose que son représentant puisse faire, quand il vota pour lui. Mais supposez qu’il n’ait pas voté pour lui et qu’au contraire il ait fait tout en son pouvoir pour élire quelqu’un soutenant des idées opposées – quoi alors ? La réplique sera probablement qu’en prenant part à une semblable élection, il convenait tacitement de s’en tenir à la décisions de la majorité. Et comment s’il n’a pas voté du tout ? Mais alors, il ne peut à bon droit se plaindre d’aucune taxe, puisqu’il n’éleva aucune protestation contre son imposition ! Ainsi, assez curieusement, il paraît qu’il donnait son consentement de quelque manière qu’il agît, – soit qu’il dît : « Oui », qu’il dît : « Non » ou qu’il restât neutre ! Une doctrine plutôt embarrassante, celle-là ! Voilà un infortuné citoyen à qui il est demandé s’il veut payer pour un certain avantage proposé ; et, qu’il emploie le seul moyen d’exprimer son refus ou qu’il ne l’emploie pas, il nous est fait savoir que pratiquement il y consent, si seulement le nombre des autres qui y consentent est plus grand que le nombre de ceux qui s’y refusent. Et ainsi nous sommes amenés à l’étrange principe que le consentement de A à une chose n’est pas déterminé par ce que A dit, mais parce que B peut arriver à dire !
Eriul Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : J'espère avoir beaucoup de plaisir à parler avec vous, mais n'espérer pas de moi que je me batte pour faire changer d'avis des non libéraux. Nous ici savons ce qu'est réellement le libéralisme mais la plupart des gens partent déjà avec un avis très négatif et "vendre nos idées" se seraient pour moi refait de la politique, c'est donc en contradiction avec mes principes. Sauf si vous me proposer un autre système alternatif à l'Etat actuel. Bienvenue ! Tu m'as l'air d'être un agoriste convaincu ! http://agorism.info/
Gio Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Puis j'ai lu deux livres très importants. L'unique et sa Propriété de Max Stirner m'a permis d'assumer mes idées libérales et mes ambitions. Ce livre va parfois un peu loin, mais c'est tellement bon de ne plus se limite à la langue de bois du politiquement correct. Max Stirner m'avait beaucoup marqué également et il a aussi dû contribuer à faire de moi un libéral. Par contre, il me manquait des notions d'économie, et c'est Bastiat qui m'a introduit à ce domaine, un auteur que tout bon libéral se doit de connaître ! Tu peux y aller sans hésiter, c'est à la fois pédagogique, très rigoureux et très agréable à lire. Stirner, Rand...tu aimes bien les égoïstes. Il te faut lire Nietzsche aussi si ce n'est pas déjà fait, il pourrait te plaire.
Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Salut et bienvenue Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : J'ai commencé à lire grâce à mes études, des textes qui m'ont poussé à réfléchir. J'ai lu "La société du spectacle" de Guy Debord. Pas grand chose à voir avec le libéralisme, mais ça m'a permis de voir comment la société fonctionnait un peu. Hum, ça n'explique pas les traits vraiment intéressants de la société. Et pour commencer à voir dans ce bouquin autre chose qu'un délire incompréhensible, il faut une solide connaissance de l'histoire du socialisme pour comprendre à qui il répond (Lukács, etc). Et même là c'est pas évident. Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Puis j'ai lu deux livres très importants. L'unique et sa Propriété de Max Stirner m'a permis d'assumer mes idées libérales et mes ambitions. Ce livre va parfois un peu loin, mais c'est tellement bon de ne plus se limite à la langue de bois du politiquement correct. Stirner n'est pas libéral, il défend une forme d'individualisme égoïste. C'est aussi un bouquin très difficile et à demi-oublié. Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Et donc l'autre livre très important que j'ai lu est "La grève" d'Ayn Rand. Effectivement. Gio a raison, si tu aimes bien Stirner et Rand, Nietzsche devrait te parler. Si ça t'intéresses, débute avec Le Crépuscule des idoles, c'est le plus facile. Ainsi parlait Zarathoustra en dernier.
Gio Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 10:51, Johnathan R. Razorback a dit : Stirner n'est pas libéral, il défend une forme d'individualisme égoïste. C'est aussi un bouquin très difficile... Difficile ? Stirner ?
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 J'ai bien compris que tu n'étais pas pragmatique. Ton idéal est le libéralisme, et pour toi l'Etat, le système, les politiques t'empêchent de l'atteindre. Comment comptes tu faire pour atteindre ton idéal ?
Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 11:46, Gio a dit : Difficile ? Stirner ? Oui. C'est un dissident de l'hégélianisme et pour le comprendre il faut comprendre ce qu'il garde et ce qu'il rejette d'Hegel. Et même stylistiquement ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus clair. « Depuis que l’Esprit a paru dans le monde, depuis que « le Verbe s’est fait chair », ce monde spiritualisé et livré aux enchantements n’est plus qu’une maison hantée. Tu as un esprit, car tu as des pensées. Mais que sont ces pensées ? — Des êtres spirituels. — Elles ne sont donc point des choses ? — Non, mais l’Esprit des choses, ce qu’il y a en elles de plus intime, de plus essentiel, leur idée. — Ce que tu penses n’est donc pas simplement ta pensée ? — Au contraire, c’est ce qu’il y a de plus réel, de proprement vrai dans le monde : c’est la vérité même ; quand je pense juste, je pense la vérité. Je puis me tromper au sujet de la vérité, je puis la méconnaître ; mais lorsque ma connaissance est véridique, c’est la vérité qui en est l’objet. — Aspires-tu donc à connaître la vérité ? — La Vérité m’est sacrée. Il peut arriver que je trouve une vérité imparfaite et que je doive la remplacer par une meilleure, mais je ne puis supprimer la Vérité. Je crois à la Vérité et c’est pourquoi je la recherche ; rien ne la dépasse, elle est éternelle. » (-Max Stirner, L’Unique et sa propriété).
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 10:51, Johnathan R. Razorback a dit : Hum, ça n'explique pas les traits vraiment intéressants de la société. Et pour commencer à voir dans ce bouquin autre chose qu'un délire incompréhensible, il faut une solide connaissance de l'histoire du socialisme pour comprendre à qui il répond (Lukács, etc). Et même là c'est pas évident. Oui Guy Debord, c'est assez compliqué à lire et effectivement il faut connaitre un peu l'univers autour pour bien comprendre mais en tant que débutant, ça m'a donné quelques clés. Par exemple, au niveau des révolutions socialistes, cela m'a permis de comprendre la nature première du socialisme. Comme pour le mot libéral, le mot socialisme est mal utilisé en France et dans le monde car une fois de plus, il mettrait en lumière l'inutilité du système politique en place. Vous connaissez peut être cette vidéo. Cette vidéo, c'est aussi le début de ma remise en question et comme il donne des exemples d'entrepreneuriat, ça m'a encore plus parlé. Debord comme Stirner sont des provocateurs et des idéalistes. La question qu'il faut se poser et que je me suis posé c'est de quoi vivait ces gens qui défendent une forme d'égoïsme ou balance des phrases comme "ne travaillez jamais". Ce que est troublant c'est que tout les deux à deux époques différentes se sont mariés avec des femmes très riches et les ont ruinés par la suite. Effectivement c'est très égoïste, mais ça renforce cette idée que tout les grands penseurs viennent soient de la haute société et peuvent se libérer du salariat pour devenir écrivain, soit ils se créer une situation confortable pour écrire en toute tranquillité.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 11:51, POE a dit : J'ai bien compris que tu n'étais pas pragmatique. Ton idéal est le libéralisme, et pour toi l'Etat, le système, les politiques t'empêchent de l'atteindre. Comment comptes tu faire pour atteindre ton idéal ? Atteindre mon idéal est à la fois simple et complexe. Mon idéal est avant tout personnel donc je peux très bien me comporter de manière plus libéral au quotidien et cela me suffira. Après comme je l'ai dis au début, l'aspect politique ne m'interesse guère. A ce moment, il faudrait par exemple que je sois riche ou dans une situation financière confortable et peut être alors que pourrais diffuser la bonne parole sous forme de lobby (Pour baisser les impots par exemple). Si on regarde l'histoire de l'homme, il n'y a jamais eu de période ou les hommes étaient totalement libres les eux des autres en tant qu'individus. Il y a toujours eux des dominants et des dominer et même si nous arrivons a mettre en place un système libéral, ces libéraux représentant le peuple, deviendront un jour ou l'autre corrompu. La question est très complexe. Dans le livre la Grève d'Ayn Rand, les entrepreneurs libéraux deviennent des demi dieu, ils deviennent indispensables au système, mais la bataille tout au long du livre se passent entre les gentils entrepreneurs et les méchants politiciens. Le peuple lui attends et souffre tout au long de l'histoire et il ne s'est pas plus émanciper à la fin. La majorité des gens préfereront toujours répondre à une autorité que prendre réellement leur vie en main, car c'est quelque chose qui fait très peur.
Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 12:08, madaniso a dit : Ce que est troublant c'est que tout les deux à deux époques différentes se sont mariés avec des femmes très riches et les ont ruinés par la suite. Je serais très curieux de connaître tes sources. Non pas que je doute mais les vies de l'un et l'autre sont pleines d'obscurités.
Lancelot Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : J'ai par la suite pris conscience que le monde politique était inutile et que les citoyens pouvaient se débrouiller par eux même Avec des étoiles plein les yeux, j'assumais enfin l'envie de choisir ma vie et de réaliser que l'Etat est beaucoup trop présent dans nos vies. je suis pas contre la droite ou la gauche, je suis contre l'homme politique, ce parasite. Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : mais beaucoup préfèrent se reposer sur un guide (Même mauvais) que prendre leur vie en main, leurs responsabilités.En fait c'est une question de division du travail. L'être humain est une bestiole sociale extrêmement spécialisée. Si je suis boulanger je ne vais pas m'occuper des affaires de mon cordonnier tant que ses produits me conviennent, et même si ça ne me convient plus je ne vais pas devenir cordonnier mais aller voir chez la concurrence. Là dessus débarque la démocratie qui prétend que tout est l'affaire de tout le monde, et donc tout le monde commence à s'exprimer sur des sujets que, par définition, seule une infime minorité maîtrise. Et par une opération magique c'est supposé donner des résultats optimaux. Le second effet pervers de la démocratie est que, comme les décisions sont en théorie prises par tout le monde, la responsabilité est elle aussi diffuse, et donc si c'est la merde on peut dire que c'est la faute du peuple qui a mal voté. Mais en vrai je ne suis absolument pas responsable de ce que fait l'état. Enfin on a beau être en démocratie, ça ne change pas la nature humaine pour autant. Les gens sont toujours spécialisés dans des domaines très restreints et se moquent de ce qui se passe ailleurs tant que c'est supportable. Donc apparaît une classe politico-journalistique qui est spécialisée dans un nouveau boulot : expliquer au peuple comment voter. Les élections ne sont que le reflet des luttes de pouvoir au sein de cette classe. La solution est bien entendu de privatiser toutes les tâches actuellement gérées par l'état et de les ouvrir à la concurrence, qui est le seul mécanisme capable d'arriver à des résultats optimaux dans un système tel que la société humaine. 2
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 12:23, Johnathan R. Razorback a dit : Je serais très curieux de connaître tes sources. Non pas que je doute mais les vies de l'un et l'autre sont pleines d'obscurités. Pour Debord ça risque d'être un peu compliqué, c'est en recoupant plusieurs interview sur lui qu'il a été mis en lumière que Michèle Bernstein par l'intermédiaire de son père avait financé plusieurs projets pour Debord. Après, j'imagine que comme il avait lancé son petit business il pouvait être indépendant financièrement. Pour Max Stirner, Wikipédia suffit.
Astha Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 00:10, madaniso a dit : Bienvenue.
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 12:21, madaniso a dit : Atteindre mon idéal est à la fois simple et complexe. Mon idéal est avant tout personnel donc je peux très bien me comporter de manière plus libéral au quotidien et cela me suffira. Après comme je l'ai dis au début, l'aspect politique ne m'interesse guère. A ce moment, il faudrait par exemple que je sois riche ou dans une situation financière confortable et peut être alors que pourrais diffuser la bonne parole sous forme de lobby (Pour baisser les impots par exemple). Si on regarde l'histoire de l'homme, il n'y a jamais eu de période ou les hommes étaient totalement libres les eux des autres en tant qu'individus. Il y a toujours eux des dominants et des dominer et même si nous arrivons a mettre en place un système libéral, ces libéraux représentant le peuple, deviendront un jour ou l'autre corrompu. La question est très complexe. Dans le livre la Grève d'Ayn Rand, les entrepreneurs libéraux deviennent des demi dieu, ils deviennent indispensables au système, mais la bataille tout au long du livre se passent entre les gentils entrepreneurs et les méchants politiciens. Le peuple lui attends et souffre tout au long de l'histoire et il ne s'est pas plus émanciper à la fin. La majorité des gens préfereront toujours répondre à une autorité que prendre réellement leur vie en main, car c'est quelque chose qui fait très peur. 1. Se comporter de manière plus libérale ? Je ne sais pas ce que cela signifie. 2. L'aspect politique ne t'intéresse pas mais le libéralisme est aussi une philosophie politique, n'est ce pas contradictoire ? 3. Je n'ai pas lu Rand, mais cela me parait bien trop manichéen pour représenter la réalité. Je ne sais pas ce que signifie prendre réellement sa vie en main. J'ignore tout à fait si je serais capable de survivre seul dans la forêt par exemple. Par ailleurs, je dois beaucoup à tout un tas de gens, à commencer par mes parents, la providence n'est pas à négliger non plus. Sans tout cela, je ne serais pas ce que je suis.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 13:33, POE a dit : 1. Se comporter de manière plus libérale ? Je ne sais pas ce que cela signifie. 2. L'aspect politique ne t'intéresse pas mais le libéralisme est aussi une philosophie politique, n'est ce pas contradictoire ? 3. Je n'ai pas lu Rand, mais cela me parait bien trop manichéen pour représenter la réalité. Je ne sais pas ce que signifie prendre réellement sa vie en main. J'ignore tout à fait si je serais capable de survivre seul dans la forêt par exemple. Par ailleurs, je dois beaucoup à tout un tas de gens, à commencer par mes parents, la providence n'est pas à négliger non plus. Sans tout cela, je ne serais pas ce que je suis. 1. Et bien, ça peut passer par des actions simples comme privilégier les services privés aux services publics (Quand on en a la possibilité). Choisir sa destinée en fonction de ses ambitions (Et pas forcément celles de nos parents ou de la société), avoir la capacité de se remettre en question régulièrement et de remettre en question ce qu'il y a autour de nous. C'est fatiguant mais nécessaire. Quand tu penses avoir fait le bon choix, soit certain que c'est ton choix et pas celui d'une influence extérieur qui veut te ralier à son mouvement (Ex: Le discours très séduisant des syndicats de mon entreprise qui d'un coup s'interessaient à moi il y a 2 semaines parce que c'était les élections). 2. Si, mais pour se faire comprendre, on est obligé de passer par ce canal. Je n'attache aucun importance aux responsables politiques, mais beaucoup d'autres personnes n'en sont pas capables, alors on doit s'adapter. 3. Et bien, je ne pense pas qu'à 5 ans, on peut être indépendant de ses parents, mais à 20 ans oui. C'est à cet age que je suis parti de chez moi, milieu rural pour venir à Paris. Les seules choses utiles que j'ai appris à l'école sont lire, ecrire et compter, programme de CP jusqu'au CM2. Tout le reste m'a freiné, n'était qu'illusion. Le collègue et le lycée m'ont programmé à ce que l'Etat attend de moi (le vote est sacré, la démocratie est la plus belle chose qui nous soit arrivée, l'esclavage, l'holocauste, les syndicats). Comme je n'étais pas forcément d'accord avec tout ça, je ne travaillais pas très bien et automatiquement, on m'a dit qu'il fallait que j'aille en filière professionnelle, blabla. Ensuite, en étude secondaire, j'ai voulu me dirriger dans une filière un peu différente de ma prédestinée mais on m'a mis des batons dans les roues (Pas assez de place, Ha bon ? Pourtant je paye mes impôts ? L'école pour tous c'est du flan ?) et j'ai dû me rabattre sur le privé avec un prêt étudiant. On peut se dire, c'est la vie, ce n'est pas facile. Mais non, il faut être capable d'analyser pour comprendre mes erreurs (Parce que j'en ai fait) mais aussi celle du système. J'ai un ami qui travaille dans une banque et m'a fait part du discours de son directeur. Son directeur lui explique que ce qu'il recherche chez les gens ce n'est pas des compétences mais une logique de pensée qui lui permette de postuler dans n'importe quelle service de son entreprise. Les compétences ? Il suffit d'une formation pour les acquérir. C'est exactement ce que je pense et pourtant en France, la majorité du budget de l'éducation nationale est destiné à l'école/lycée/universite et une poignée à la formation professionnelle. L'école nous condamne à un métier prédestiné alors qu'on pourrait se former toute notre vie pour avoir l'opportunité de faire plusieurs choses et surtout de faire baisser le chômage en s'adaptant aux besoins de l'époque.
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 14:05, madaniso a dit : 1. Et bien, ça peut passer par des actions simples comme privilégier les services privés aux services publics (Quand on en a la possibilité). Choisir sa destinée en fonction de ses ambitions (Et pas forcément celles de nos parents ou de la société), avoir la capacité de se remettre en question régulièrement et de remettre en question ce qu'il y a autour de nous. C'est fatiguant mais nécessaire. Quand tu penses avoir fait le bon choix, soit certain que c'est ton choix et pas celui d'une influence extérieur qui veut te ralier à son mouvement (Ex: Le discours très séduisant des syndicats de mon entreprise qui d'un coup s'interessaient à moi il y a 2 semaines parce que c'était les élections). 2. Si, mais pour se faire comprendre, on est obligé de passer par ce canal. Je n'attache aucun importance aux responsables politiques, mais beaucoup d'autres personnes n'en sont pas capables, alors on doit s'adapter. 3. Et bien, je ne pense pas qu'à 5 ans, on peut être indépendant de ses parents, mais à 20 ans oui. C'est à cet age que je suis parti de chez moi, milieu rural pour venir à Paris. Les seules choses utiles que j'ai appris à l'école sont lire, ecrire et compter, programme de CP jusqu'au CM2. Tout le reste m'a freiné, n'était qu'illusion. Le collègue et le lycée m'ont programmé à ce que l'Etat attend de moi (le vote est sacré, la démocratie est la plus belle chose qui nous soit arrivée, l'esclavage, l'holocauste, les syndicats). Comme je n'étais pas forcément d'accord avec tout ça, je ne travaillais pas très bien et automatiquement, on m'a dit qu'il fallait que j'aille en filière professionnelle, blabla. Ensuite, en étude secondaire, j'ai voulu me dirriger dans une filière un peu différente de ma prédestinée mais on m'a mis des batons dans les roues (Pas assez de place, Ha bon ? Pourtant je paye mes impôts ? L'école pour tous c'est du flan ?) et j'ai dû me rabattre sur le privé avec un prêt étudiant. On peut se dire, c'est la vie, ce n'est pas facile. Mais non, il faut être capable d'analyser pour comprendre mes erreurs (Parce que j'en ai fait) mais aussi celle du système. J'ai un ami qui travaille dans une banque et m'a fait part du discours de son directeur. Son directeur lui explique que ce qu'il recherche chez les gens ce n'est pas des compétences mais une logique de pensée qui lui permette de postuler dans n'importe quelle service de son entreprise. Les compétences ? Il suffit d'une formation pour les acquérir. C'est exactement ce que je pense et pourtant en France, la majorité du budget de l'éducation nationale est destiné à l'école/lycée/universite et une poignée à la formation professionnelle. L'école nous condamne à un métier prédestiné alors qu'on pourrait se former toute notre vie pour avoir l'opportunité de faire plusieurs choses et surtout de faire baisser le chômage en s'adaptant aux besoins de l'époque. 1. Je vois quel genre de comportement tu veux promouvoir, mais à mon sens, on peut tout à fait être libéral sans cela. Les individus qui travaillent pour des services publics n'ont pas non plus à être punis pour ce seul fait, il faut faire un choix en fonction de la qualité du service pas de son idéologie. Certains entrepreneurs n'ont aucune honte à profiter de subventions, de passe droits, ou encore de l'héritage familial. 2. S'adapter c'est l'essence même du pragmatisme mais aussi de l'entrepreunariat 3. Je suis plutôt d'accord avec toi sur cet aspect même si je pense qu'une partie de ta movitation est plutôt issue d'un esprit de revanche qu'un esprit de réforme.
José Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 madaniso, cause pas à POE. Plus personne ne fait ça ici. Bienvenue. 1
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Tu vois, tu as même des libéraux qui vont te dire à qui tu dois causer, ce que tu dois penser, ce que tu dois croire, ce que tu dois manger, comment tu dois te soigner... Etre libre et être libéral sont deux choses différentes.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 14:21, POE a dit : 1. Je vois quel genre de comportement tu veux promouvoir, mais à mon sens, on peut tout à fait être libéral sans cela. Les individus qui travaillent pour des services publics n'ont pas non plus à être punis pour ce seul fait, il faut faire un choix en fonction de la qualité du service pas de son idéologie. Certains entrepreneurs n'ont aucune honte à profiter de subventions, de passe droits, ou encore de l'héritage familial. 2. S'adapter c'est l'essence même du pragmatisme mais aussi de l'entrepreunariat 3. Je suis plutôt d'accord avec toi sur cet aspect même si je pense qu'une partie de ta movitation est plutôt issue d'un esprit de revanche qu'un esprit de réforme. 1. Je suis pas d'accord. Exemple avec l'effort national qui est demandé aux salariés du privée pour redresser les comptes du pays. Si c'est un effort national, pourquoi il y a t-il encore des privilégies. Les fonctionnaires cotisent moins que les autres, ce n'est pas normal, c'est même malhonnête. 3. Forcément mais comme tu le dis plus haut, c'est notre vécu qui fait de nous se que nous sommes. Mes idées sont aussi construites sur mon expérience. Le 18/10/2015 à 14:21, José a dit : madaniso, cause pas à POE. Plus personne ne fait ça ici. Bienvenue. J'avais remarqué que c'était l'élément perturbateur mais merci
Gio Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 11:56, Johnathan R. Razorback a dit : Oui. C'est un dissident de l'hégélianisme et pour le comprendre il faut comprendre ce qu'il garde et ce qu'il rejette d'Hegel. Et même stylistiquement ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus clair. J'ai jamais trouvé Stirner difficile. La traduction Reclaire est plus facile que les autres.
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 15:22, madaniso a dit : 1. Je suis pas d'accord. Exemple avec l'effort national qui est demandé aux salariés du privée pour redresser les comptes du pays. Si c'est un effort national, pourquoi il y a t-il encore des privilégies. Les fonctionnaires cotisent moins que les autres, ce n'est pas normal, c'est même malhonnête. 3. Forcément mais comme tu le dis plus haut, c'est notre vécu qui fait de nous se que nous sommes. Mes idées sont aussi construites sur mon expérience. 1. C'est exactement pour ce genre de raisons que je pense qu'il faut s'engager en politique. C'est la seule façon de confronter ses idées à celles des autres, et d'essayer de peser sur les décisions. 3. Raison pour laquelle il est assez difficile voire impossible d'être libre de toutes influences, la première étape est d'être conscient de ce qui nous détermine et nous influence. Moi même, je ne suis pas vraiment certain de vouloir plus de liberté ou en fait de vouloir moins d'impôts comme tout le monde.
Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 14:21, POE a dit : Certains entrepreneurs n'ont aucune honte à profiter de subventions, de passe droits, ou encore de l'héritage familial. Les deux premières choses n'ont rien à voir avec la troisième.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 17:09, POE a dit : 1. C'est exactement pour ce genre de raisons que je pense qu'il faut s'engager en politique. C'est la seule façon de confronter ses idées à celles des autres, et d'essayer de peser sur les décisions. 3. Raison pour laquelle il est assez difficile voire impossible d'être libre de toutes influences, la première étape est d'être conscient de ce qui nous détermine et nous influence. Moi même, je ne suis pas vraiment certain de vouloir plus de liberté ou en fait de vouloir moins d'impôts comme tout le monde. 1. Les politiques font parti du système, ils vont pas couper la branche sur laquelle ils sont avec tout leurs privilèges.
Lancelot Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 17:18, Johnathan R. Razorback a dit : Les deux premières choses n'ont rien à voir avec la troisième.
POE Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 18:23, madaniso a dit : 1. Les politiques font parti du système, ils vont pas couper la branche sur laquelle ils sont avec tout leurs privilèges. Les politiques sont élus, les gens votent pour eux. Un parti libéral militerait pour l'abolition de leurs privilèges. Si les gens ne veulent pas ce parti, tant pis pour eux, ils continueront à se faire plumer, mais au moins on pourra pas dire qu'on leur a pas donné la possibilité de changer. 1
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Le 18/10/2015 à 19:35, POE a dit : Les politiques sont élus, les gens votent pour eux. Un parti libéral militerait pour l'abolition de leurs privilèges. Si les gens ne veulent pas ce parti, tant pis pour eux, ils continueront à se faire plumer, mais au moins on pourra pas dire qu'on leur a pas donné la possibilité de changer. Impossible. Si demain, je suis élu Président de la République, je ne pourrais faire appliquer aucune des mesures du parti libéral.
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