Tramp Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 http://m.lavoixdunord.fr/france-monde/gaz-de-schiste-segolene-royal-va-examiner-ia0b0n3498168 Que quelqu'un nous débarrasse d'elle.
Adrian Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Gaz de schiste ou gaz issu d'un pays ne respectant pas les droits de l'homme. Dilemme. 1
FabriceM Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160184.asp#P779593 M. le président. La parole est à Mme Cécile Duflot, pour le groupe écologiste. Mme Cécile Duflot. [..] Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’écologie.Madame la ministre, une étude publiée il y a quelques semaines dans la revue Nature annonce une montée des eaux d’un mètre d’ici à 2100. Il est donc officiel que ce ne sont plus les générations futures qui sont concernées, mais nos enfants, ceux qui naissent aujourd’hui.La France s’était engagée, au cours de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, puis, avec énergie, pendant la COP21, à être exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique.Il est temps de dépasser les slogans. Nous apprenons hier qu’en 2015, les émissions de CO2 de la France ont encore augmenté de 1,7 % selon les estimations d’Eurostat. Or, au moment même où était votée la loi interdisant le recours à la fracturation hydraulique, deux de nos champions industriels, dont l’un majoritairement détenu par l’État, Total et EDF, investissaient avec un opérateur belge 1 milliard d’euros dans un terminal méthanier à Dunkerque en vue d’accueillir du gaz liquéfié, notamment du gaz de schiste.Chacun sait que le gaz de schiste contribue davantage au dérèglement climatique. Comment donc expliquer que nous en acceptions l’importation alors que nous refusons la fracturation hydraulique ? C’est plus qu’un paradoxe : c’est une faute et une menace pour notre avenir.J’ajoute que dans le même temps, la France ne tiendra pas ses engagements européens en matière de développement des énergies renouvelables.Madame la ministre, au-delà des paroles et des promesses, pouvez-vous nous donner votre position et celle de votre gouvernement sur le fait que les Françaises et les Français, sans le vouloir, devront, pour certains, consommer du gaz de schiste destructeur pour l’environnement ? (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat.Mme Ségolène Royal, ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat. Madame la députée, la France s’est dotée d’un modèle énergétique exemplaire, grâce à des débats parlementaires également exemplaires, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, et cela pour accueillir la COP21 dans les meilleures conditions.Ce modèle énergétique, vous le savez, prévoit la diminution de 30 % des énergies fossiles d’ici à 2030 et nous sommes en bonne voie, puisque nous assistons à une montée en puissance des énergies renouvelables grâce à tous les appels à projet qui sont lancés dans le solaire et l’éolien : je pense en particulier à l’éolien en mer. J’inaugurerai prochainement les premières éoliennes flottantes en Méditerranée. Nos entreprises sont parmi les mieux positionnées sur la scène internationale pour conquérir, dans des coopérations intelligentes avec d’autres pays, ces marchés qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique.Vous m’interrogez sur un sujet plus particulier, celui des importations de gaz. Contrairement à ce que vous avez dit, il ne s’agit pas d’importations volontaires de gaz à effet de serre puisque le gaz importé est un gaz liquéfié qui est mélangé à du gaz conventionnel. [Quoi ??]Il y a, c’est vrai, dans ces contrats que j’ai regardés de près, entre EDF, Engie et un producteur américain, 40 % de gaz provenant de gaz de schiste dans ce gaz importé. La France interdisant la fracturation hydraulique pour des raisons tenant à la protection de l’environnement [..] j’ai interrogé ces deux entreprises sur les raisons pour lesquelles elles n’avaient pas été vigilantes. Je fais examiner juridiquement la façon dont nous pourrions interdire l’importation de gaz de schiste. En tout état de cause, ces entreprises devront s’orienter vers d’autres marchés pour n’importer que des gaz d’origine conventionnelle. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur plusieurs bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.) Comme d'habitude avec Ségogo on a du mal à savoir si les propos sont authentiquement idiots ou si c'est le résultat d'une tentative grotesque de manipuler son auditoire.
Brock Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Apres un test sanguin, il est revélé que le pays est malheureusement Ségopositif. 7
POE Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 La France s'est dotée d'un modèle énergétique exemplaire après des débats parlementaires exemplaires... ils sont obsédés, c'est une maladie !
Antoninov Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Chacun sait que le gaz de schiste contribue davantage au dérèglement climatique. Davantage que le gaz non-de-schiste? Ah oui tiens on dirait... Sur la base des données de l'EPA et de l'industrie gazière elle-même, Robert Howarth (Université Cornell) affirmait en 2011 dans Climatic Change Letters que l'empreinte carbone du gaz de schiste dépassait celle des puits de gaz conventionnels. En effet, chaque puits de gaz de schiste perd de 3,6 % à 7,9 % de son méthane dans l'atmosphère (c'est 30 % à 200 % de plus qu'un puits conventionnel)86. R. Howarth a proposé d'appliquer à ces pertes non plus l'indice de pouvoir de réchauffement global (PRG) retenu par le 4e rapport d’évaluation du GIEC (soit 72 fois le pouvoir réchauffant du CO2 pour une période de 20 ans), mais l'indice proposé en 2009, par Drew Shindell de la NASA, plus élevé de 23 % en moyenne, car intégrant les interactions climatiques des gaz à effet de serre (GES) avec les aérosols particulaires de l'air, et a calculé que l'empreinte en équivalent CO2 d’un puits de gaz de schiste en 20 ans serait de 20 à 50 % plus élevée que si on avait utilisé du charbon pour produire la même quantité d'énergie. (Wikipédia)
Bézoukhov Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Ils sont relous les climatotrucs à faire des rétroactions positives de partout.
FabriceM Posté 11 mai 2016 Signaler Posté 11 mai 2016 Ah oui tiens on dirait... Les valeurs d'émissions rapportées dans le wiki sont très certainement surestimées (voir la source). Par ailleurs, il me semble bon de rappeler le méthane fuit naturellement de partout à travers la planète. Des marais à certaines bactéries océaniques méthanogènes en passant par les champs. Même les réservoirs géologiques naturels peuvent fuir (et, de fait, fuient), en raison des failels naturelles dans la roche, éventuellement agrandie au cours des ans par des séisme. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1352231008002483 Et il n'y a aucune raison a priori de penser que les puits de "gaz de schiste" fuient pas que les forages "conventionnels". Les têtes de puits sont essentiellement identiques. Ce qui change, ce sont les outils qui sont envoyés dans le puits. Ce qui est réel, c'est que, toutes choses égales par ailleurs, la quantité total de gaz récupérée par un puits est plus faible que pour un forage conventionnel, pour des raisons purement géologiques. Et donc, il faut plus de puits pour produire la même quantité de gaz. D'où des émissions globales logiquement supérieures. Mais il n'y a aucune fuite liée à la fracturation en elle même, c'est un mythe (même si à la base du mythe on peut toujorus trouver UN exemple ou deux où c'est arrivé ... sur des milliers et des milliers d'opérations) Mais c'est dans l'intérêt des industriels, à tous les niveaux, de réduire à la fois le nombre de trous, via la mutliplication des forages horizontaux, et de réduire le taux de fuite des installations (c'est la production qui fout le camp, et c'est dangereux). Au point qu'on assiste déjà au developpement de drône "sniffeur" pour repérer efficacement et rapidement les fuites https://www.asme.org/engineering-topics/articles/energy/methanesniffing-drones-in-fracturing-operations Et si on veut jouer au plus écolo avec les climatohystériques, on peut même leur rétorquer qu'il vaut mieux, pour les générations futures, que les hommes convertissent le méchant méthane en CO2 plutôt que d'attendre qu'il fuite naturellement dans l'atmosphère. Bref, le coup des fuites comme argument ultime pour interdire le gaz de schiste, si ça n'est pas du pipo complet comparé au reste, ça reste clairement dans le registre de l'hystérie.
Tramp Posté 11 mai 2016 Auteur Signaler Posté 11 mai 2016 Ah ça y est, Elf a reussi à vendre ses avions ?
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