Tremendo Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 comment peuvent-ils s'organiser ? Ils peuvent s’organiser en se concentrant. Le tissu agricole est très éparpillé en France, avec des petites exploitations souvent non-rentables. Qu’ils forment de nouveaux syndicats, ceux actuels ont l’air corrompu et inefficace . Et qu’ils prennent des cours de management ou de négociations.
Tramp Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Ne soyons pas naïf : des agriculteurs doivent disparaitre et vont continuer à disparaitre, en particulier dans la culture de céréales/légumes. L'automatisation est toujours en marche. 2
frigo Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 27 minutes, Tramp a dit : Ne soyons pas naïf : des agriculteurs doivent disparaitre et vont continuer à disparaitre, en particulier dans la culture de céréales/légumes. L'automatisation est toujours en marche. En vertu du sens de l"histoire ?
Tramp Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 En vertu de l'accumulation du capital par l'humanité.
frigo Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Je ne comprend pas, et je ne pense pas qu'il y est un seul scénario possible pour le futur. Pour l'instant l" industrialisation de l'agriculture est conduite politiquement, pour une large part, ce n'est pas une pure conséquence du marché.
Tramp Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 L'industrialisation de l'agriculture a commencé il y a 250 ans et ne s'est jamais arrêté. Quand les tracteurs et les drônes vont se conduire tout seul et pourront travailler nuit et jour, il va y avoir une nouvelle vague de concentration.
Tramp Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 On peut aussi espérer que l'extension du libre-échange et de la libéralisation de l'économie des pays en retard va entraîner une meilleure utilisation des terres agricoles qui conduira à un déclin en Europe et aux US/Canada. Et ce sera aussi tant mieux : plus de terres sauvages.
frigo Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Je sais pas en attendant les éleveurs remettent les vaches au près, les fermes usines ont aussi des inconvénients, les variétés et les modes de conduites du blé qui ont la côte actuellement ne sont pas forcément automatisables.
Neuron Posté 26 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 26 octobre 2017 Il y a 9 heures, ttoinou a dit : De ce qu'on m'a dit (= à prendre avec des pincettes) ils sont plus à fond sur les promotions et comparent les prix des différents magasins tout le temps, même quand ils peuvent se permettre de payer plus cher En France, le client pense que c'est l'état qui fixe le prix des produits dans les rayons des supermarchés. Cest st une blague au détail près que je ne doit pas être loin de la vérité. Il pourrait être intéressant de faire une étude sur la perception de la formation des prix par les français. 1
Neomatix Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Il y a 1 heure, frigo a dit : Je ne comprend pas, et je ne pense pas qu'il n'y ait qu'un seul scénario possible pour le futur. On parle du plus plausible. Il y a 1 heure, frigo a dit : Pour l'instant l" industrialisation de l'agriculture est conduite politiquement, pour une large part, ce n'est pas une pure conséquence du marché. Si, ça l'est. A part le marché de niche qu'est le bio, les gens veulent des produits bons, sains, standardisés, et surtout bon marché. L'industrialisation est empiriquement le meilleur moyen de remplir tous ces critères. Elle est déjà bien avancée : j'ai une cousine qui cultive seule sa centaine d'hectares (probablement le seul moyen d'avoir une exploitation rentable).
NoName Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Il y a 9 heures, Neomatix a dit : Si, ça l'est. A part le marché de niche qu'est le bio, les gens veulent des produits bons, sains, standardisés, et surtout bon marché. L'industrialisation est empiriquement le meilleur moyen de remplir tous ces critères. Elle est déjà bien avancée : j'ai une cousine qui cultive seule sa centaine d'hectares (probablement le seul moyen d'avoir une exploitation rentable). Sauf que c'est de moins en moins un marché de niche.
Neomatix Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Sauf que c'est de moins en moins un marché de niche. Ça s'accroît peut-être doucement, mais c'est encore moins de 4% du marché de l'agroalimentaire.
Bisounours Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Quand tu vois la différence de prix entre un produit bio et un autre... sans compter la gueule des poireaux... on dirait qu'ils sont en fin de vie, pas sexy pour un sou
FabriceM Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 il y a 11 minutes, frigo a dit : Je proteste énergiquement. Avant de protester, se rappeler que le carctère bio ou pas d'un poireau n'a aucun impact sur la qualité dudit poireau. Le poireau bio a probablement une sale gueule parce qu'il a été maltraité d'une manière ou d'une autre. Le problème c'est que ça n'empêche en rien le revendeur de tenter de le vendre deux fois le prix d'un poireau normal alors qu'il devrait finir à la poubelle. Et que des gens vont l'acheter malgré tout parce que si c'est bio c'est forcément bon ...
frigo Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Le poireaux bio c'est du bon gros poireaux il a un goût et il fait du bien aux boyeaux.
Bézoukhov Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 C'est comme le coca qui est meilleur que le Pepsi.
frigo Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Ça j'en sait rien, moi les trucs de vicelards. ....
FabriceM Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 il y a 11 minutes, frigo a dit : Le poireaux bio c'est du bon gros poireaux il a un goût et il fait du bien aux boyeaux. Je te laisse la charge de pointer ce qui, dans le cahier des charges du poireau bio, serait censé lui assurer des meilleures qualités gustatives.
frigo Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Les nitrates ont tendances à "gonfler d'eau" les légumes, et aussi les racines ne captent pas uniquement des sels minéraux mais aussi des molécules organiques qui je pense sont mieux représentées dans un sol vivant.
Mathieu_D Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Les légumes moches ne sont pas forcément moins bons, enfin. Et en France il y a un recouvrement entre bio et haut de gamme, les produits bio sont souvents meilleurs. 1
Bisounours Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 Je mets quiconque au défi de faire, à l'aveugle, la différence de goût entre un poireau bio et un poireau pas bio. 1
FabriceM Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 il y a 25 minutes, frigo a dit : Les nitrates ont tendances à "gonfler d'eau" les légumes, et aussi les racines ne captent pas uniquement des sels minéraux mais aussi des molécules organiques qui je pense sont mieux représentées dans un sol vivant. Les nitrates sont présents au pire à des concentration de l'ordre du 1/10000 ... Quand à l'éventuel lien entre culture en bio et sol "vivant", il est parfaitement spéculatif. Labourer le sol en permanence pour lutter contre les mauvaises herbes, c'est tout sauf respectueux de la vie du sol .. 2
Mathieu_D Posté 27 octobre 2017 Signaler Posté 27 octobre 2017 En général ce qui fait un bon fruit ou un bon légume c'est une pousse lente et torturée. Un apport d'engrais très assimilables (chimiques) et une forte irrigation. Des conditions de rêve pour la plante et les rendements mais ce n'est pas le top pour le goût. Après l'écart de qualité n'est pas forcément astronomique non plus.
Neuron Posté 27 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 27 octobre 2017 Un reportage d'investigation : [/img]
Jesrad Posté 28 octobre 2017 Signaler Posté 28 octobre 2017 On 26 octobre 2017 at 10:12 AM, Tramp said: Peut-etre que les tablettes de beurre plus chères ne vont pas se vendre ? La spécificité française qui explique que cette pénurie touche la France et pas le reste du monde c'est que la population générale est étranglée sur son pouvoir d'achat, qui baisse. Si les distributeurs haussent les prix du beurre, ses ventes se feront suffisamment au détriment de tout ce qu'ils vendent d'autre, au point qu'il est plus intéressant de différer ces ventes de beurre en conservant leur prix bas. Non ? 1
frigo Posté 28 octobre 2017 Signaler Posté 28 octobre 2017 Il y a 12 heures, FabriceM a dit : Les nitrates sont présents au pire à des concentration de l'ordre du 1/10000 ... Quand à l'éventuel lien entre culture en bio et sol "vivant", il est parfaitement spéculatif. Labourer le sol en permanence pour lutter contre les mauvaises herbes, c'est tout sauf respectueux de la vie du sol .. En fait je ne vais pas beaucoup pouvoir alimenter la controverse du poireaux parce que je n'ai aucunne idée du goût des poireaux autre que les miens depuis des décennies. Je sais que j'ai des clients très satisfait de la qualité de ma production mais certains facteurs de cette qualité ne tiennent pas spécifiquement au mode de fertilisation organique. Par exemple je n'ai pas de frigo , hé hé, a la ferme et je vend toujours de l'extra frais, ça plus le fait que que c'est du plein air et aussi les variétés que j'utilise. Mais bon déjà le poireau tu le plantes, ce qui évite déjà le stade très délicat de l'enherbement des semis direct, puis tu es obligé de faire au moins deux interventions mécaniques pour le butage, ce qui suffit à contrôler les adventices, l'intérêt des herbicides n'est pas évident pour cette culture.
h16 Posté 28 octobre 2017 Signaler Posté 28 octobre 2017 il y a 32 minutes, Jesrad a dit : La spécificité française qui explique que cette pénurie touche la France et pas le reste du monde c'est que la population générale est étranglée sur son pouvoir d'achat, qui baisse. Si les distributeurs haussent les prix du beurre, ses ventes se feront suffisamment au détriment de tout ce qu'ils vendent d'autre, au point qu'il est plus intéressant de différer ces ventes de beurre en conservant leur prix bas. Non ? Oui. La France s'appauvrit en spasmes, mais peu s'en rendent compte.
Mathieu_D Posté 28 octobre 2017 Signaler Posté 28 octobre 2017 Spécifiquement sur le beurre c'est juste que les centrales d'achat préfèrent jouer la pénurie que renégocier à la hausse leurs achats. Tant pis pour eux et tant mieux pour ceux qui trouvent de meilleurs débouchés. Il y a eu des pénuries de beurre dans d'autres pays que la France (je pense à la Finlande). L'offre ne s'ajuste pas en continue à la demande quand il y a des intermédiaires administratifs pénibles. (la PAC...)
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