Jean_Karim Posté 28 juillet 2018 Signaler Posté 28 juillet 2018 Je discutait dans un festival le week end dernier avec une jeune fille qui me racontait qu'une fois elle s'était pris une main au cul, avait mis une tarte au gars qui avait répondu avec un poing dans son visage qui lui avait cassé ses lunettes et s'était barré. Le temps qu'elle retrouve son groupe d'ami, impossible de retrouver le type dans la foule.
Soda Posté 28 juillet 2018 Signaler Posté 28 juillet 2018 Il y a 2 heures, Jean_Karim a dit : Je discutait dans un festival le week end dernier avec une jeune fille qui me racontait qu'une fois elle s'était pris une main au cul, avait mis une tarte au gars qui avait répondu avec un poing dans son visage qui lui avait cassé ses lunettes et s'était barré. Le temps qu'elle retrouve son groupe d'ami, impossible de retrouver le type dans la foule. Elle a eu raison de lui mettre une tarte quand même, c'est vrai que c'est plus difficile pour une femme seule de se defendre mais elle a fait quelque chose. Pourquoi il est important de ne pas se laisser faire selon moi? Parce que se laisser emmerder par des petits con crée un sentiment d'impunité. Si quelqu'un sait qu'il ne risque rien à mal agir, il va croire que tout est permis. Le sentiment d'impunité cest la base de toutes les incivilités du quotidien pour moi. Tu aimes les anecdotes, je vais te raconter ce qui c'est passé dans mon bus hier soir, 4 jeunes on essayés de frauder en présentant un titre de transport périmé sauf que la conductrice ne s'est pas fait avoir, alors là les mecs on fait leur relou, on marchandé comme si ils étaient au bled, bref la conductrice les a laissé passé car plus la force de se battre après avoir passer une journée dans un bus où il fait 50 degrés. Ça donne quelle sentiment, sensation, impression peu importe à ces jeunes selon toi? Et à moi? Que tout est permis et que moi j'ai été bien con de payer mon titre de transport. Voilà comment le sentiment d'impunité finit par crée du ressentiment et la jeunesse identitaire. 5
h16 Posté 31 juillet 2018 Signaler Posté 31 juillet 2018 Le 28/07/2018 à 16:34, Soda a dit : Elle a eu raison de lui mettre une tarte quand même, c'est vrai que c'est plus difficile pour une femme seule de se defendre mais elle a fait quelque chose. Pourquoi il est important de ne pas se laisser faire selon moi? Parce que se laisser emmerder par des petits con crée un sentiment d'impunité. Si quelqu'un sait qu'il ne risque rien à mal agir, il va croire que tout est permis. Le sentiment d'impunité cest la base de toutes les incivilités du quotidien pour moi. Tu aimes les anecdotes, je vais te raconter ce qui c'est passé dans mon bus hier soir, 4 jeunes on essayés de frauder en présentant un titre de transport périmé sauf que la conductrice ne s'est pas fait avoir, alors là les mecs on fait leur relou, on marchandé comme si ils étaient au bled, bref la conductrice les a laissé passé car plus la force de se battre après avoir passer une journée dans un bus où il fait 50 degrés. Ça donne quelle sentiment, sensation, impression peu importe à ces jeunes selon toi? Et à moi? Que tout est permis et que moi j'ai été bien con de payer mon titre de transport. Voilà comment le sentiment d'impunité finit par crée du ressentiment et la jeunesse identitaire. Oui, mais pourquoi crois-tu que la conductrice a laissé tomber ? Parce qu'elle savait qu'elle n'aurait pas gain de cause, ni auprès des passagers, ni auprès de la justice en général qui est lente, molle et bien trop laxiste avec ce genre de petites anicroches. Alors que fondamentalement, c'est précisément parce qu'il y a ces petites anicroches qu'ensuite, par effet d'entraînement et d'escalade, on se retrouve avec des mains au cul, des vols, des voitures brûlées, des viols et des meurtres. (le premier qui me dit avoir compris que fraude dans le bus = meurtre, je le ban direct)
Lancelot Posté 31 juillet 2018 Signaler Posté 31 juillet 2018 Un exemple d'étude sur cet effet de pente glissante : Quote The Cumulative Effect of Minor Transgressions on Major Ones: A Self-Regulatory Approach David Welsh, Lisa Ordonez, Deirdre Gobeille Snyder, and Michael S Christian Many recent corporate scandals have been described as resulting from a slippery slope in which a series of small infractions gradually increased over time (e.g., McLean & Elkind, 2003). However, behavioral ethics research has rarely considered how unethical behavior evolves over time and to date has not empirically examined whether individuals engage in a slippery slope of increasing unethical behavior. In this paper, we seek to extend Bandura’s (1991, 1999) social cognitive theory by demonstrating how the mechanisms of depleted self-regulation and increased moral disengagement can lead to greater unethicality over a series of gradually increasing indiscretions. Across three multi-round studies using different measures of unethical behavior, we find evidence of a slippery slope effect in which gradual, rather than abrupt, changes facilitate unethicality. Additionally, in Studies 2 and 3, this effect is sequentially mediated by depleted self-regulation and increased moral disengagement. 1
Waren Posté 31 juillet 2018 Signaler Posté 31 juillet 2018 Bonitatis verba imitari maior malitia est.
Hayek's plosive Posté 31 juillet 2018 Signaler Posté 31 juillet 2018 Avant on avait un fait divers -> une loi. Maintenant on a une loi -> un fait divers. http://www.dailymail.co.uk/news/article-6010839/French-woman-punched-man-telling-wolf-whistling-recalls-event.html Avec de l'écho jusque dans l'Essex. http://www.dailymail.co.uk/news/article-6010897/Pictured-Thug-punched-woman-unconscious-outside-nightclub-mother-marches-police.html
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