Marlenus Posté 8 octobre 2024 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2024 Un psychiatre, qui a examiné 10 des accusés, pense que les accusés ont été manipulés voire drogués par Pélicot, allant ainsi dans le sens de leur défense. Quote François Amic réaffirme sa position : "Je ne pourrais pas croire que Monsieur Pelicot ait informé ses supposés complices que sa femme était droguée, sinon, il n'aurait pas eu le succès extraordinaire qu'il a eu, avec un nombre si important de coaccusés." Pour le psychiatre, les hommes jugés dans ce procès "ne présentent pas une déficience intellectuelle suffisamment importante pour ne pas savoir ce qu'on encourt à avoir des relations sexuelles sans le consentement de sa partenaire" Expand D'autres psychiatres n'ont pas la même analyse. https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-des-viols-de-mazan/au-proces-des-viols-de-mazan-un-expert-psychiatre-detonne-en-validant-la-these-d-une-manipulation-par-dominique-pelicot_6823583.html Clairement, il détonne et sa position est attaqué directement par les journalistes (notamment dans l'article que je poste). En tout cas sa théorie est intéressante, je ne suis pas psychiatre, mais je trouve que si il a raison c'est une vraie bombe surtout si on sort cela du principe du viol.
Lameador Posté 8 octobre 2024 Signaler Posté 8 octobre 2024 Le 08/10/2024 à 14:39, Marlenus a dit : Un psychiatre, qui a examiné 10 des accusés, pense que les accusés ont été manipulés voire drogués par Pélicot, allant ainsi dans le sens de leur défense. D'autres psychiatres n'ont pas la même analyse. https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-des-viols-de-mazan/au-proces-des-viols-de-mazan-un-expert-psychiatre-detonne-en-validant-la-these-d-une-manipulation-par-dominique-pelicot_6823583.html Clairement, il détonne et sa position est attaqué directement par les journalistes (notamment dans l'article que je poste). En tout cas sa théorie est intéressante, je ne suis pas psychiatre, mais je trouve que si il a raison c'est une vraie bombe surtout si on sort cela du principe du viol. Expand Non ce n'est pas intéressant. Le manipulation est un concept cheval de Troie pour soustraire des coupables à la juste rétribution. Un psychiatreux trouve une théorie foireuse pour faire parler de lui, et rendre son métier plus important et plus crucial au sein du processus judiciaire. Ca s'appelle tirer la couverture à soi, et ça n'a rien d'admirable. Des violeurs ont violé, qu'on les foute en taule avec ceux qui tortillent du cul à leur chercher des excuses. 1
Marlenus Posté 14 novembre 2024 Auteur Signaler Posté 14 novembre 2024 Ce qui est intéressant avec ce procès public, c'est que cela montre ce qu'est un procès pour viol et l'importance des psychiatres. Là, on a un autre psychiatre qui vient à la défense d'accusés, même celui qui est venu 6 fois, ayant exprimé le désir de le faire sur sa mère, en expliquant que ce ne sont pas des abuseurs sexuels. Avec surtout une phrase qui me marque Quote « Dans une expertise de cette nature, notre rôle est de préciser un risque de récidive. Donc ici, en quelque sorte, de faire la différence entre un abuseur sexuel de circonstances et d’habitude » Expand Je ne vois pas en quoi un criminel de circonstance n'a pas de risque de récidive. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/procès-des-viols-de-mazan-les-accusés-ne-sont-pas-des-abuseurs-sexuels-assure-un-psychiatre/ar-AA1u3GqD
Tramp Posté 14 novembre 2024 Signaler Posté 14 novembre 2024 Il faut arrêter avec ses histoires de risque de récidive. D’abord on devrait juger uniquement les faits qui se sont passés et punir en conséquence. Et ensuite, si on veut prendre en compte le risque de récidive, on ajoute du sursis par dessus. Il faut sortir de cette histoire qu’un acte est plus ou moins grave si on pense - sans savoir - que la personne va recommencer. Cela crée forcément une injustice : - pour les victimes lorsque la peine est plus faible - pour les accusés si la peine est plus lourde Au moins le sursis ne s’applique pas sans récidive ce qui permet de punir avec toute la sévérité nécessaire, ni plus ni moins.
Marlenus Posté 14 novembre 2024 Auteur Signaler Posté 14 novembre 2024 Le 14/11/2024 à 11:13, Tramp a dit : Il faut arrêter avec ses histoires de risque de récidive. D’abord on devrait juger uniquement les faits qui se sont passés et punir en conséquence. Et ensuite, si on veut prendre en compte le risque de récidive, on ajoute du sursis par dessus. Il faut sortir de cette histoire qu’un acte est plus ou moins grave si on pense - sans savoir - que la personne va recommencer. Cela crée forcément une injustice : - pour les victimes lorsque la peine est plus faible - pour les accusés si la peine est plus lourde Au moins le sursis ne s’applique pas sans récidive ce qui permet de punir avec toute la sévérité nécessaire, ni plus ni moins. Expand Là tu vois la prison uniquement d'un point de vue "punition" et tu vires l'aspect "protection de la population". Après c'est une discussion philosophique. Je pense que d'autres l'ont traité beaucoup mieux que moi. 1
Tramp Posté 14 novembre 2024 Signaler Posté 14 novembre 2024 Si les actes sont suffisamment grave alors les peines devraient être suffisamment longue pour protéger la population. Je vois la justice sous l’aspect justice.
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