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Lugaxker

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Tout ce qui a été posté par Lugaxker

  1. Je parle d'égalité des conditions. Pour que le mérite soit justifié. D'où ma conception de l'égalité des propriétés foncières en tant qu'instrument de production oui. Mais les biens mobiliers ne sont pas sujets à cette égalité. Je suis conscient de vivre aux dépends des autres et je l'assume, car je considère que la société n'est actuellement pas une association, que je subis son joug. J'ai des biens bien sûr, comme tout le monde. Je ne viens pas troller ici pour dévoiler ma vie privée non plus. Parce que le droit de propriété n'est pas justifié : pourquoi mérite-t-on d'être propriétaire ? Parce qu'on était là avant ? Parce qu'on a travaillé dur ? Le fait d'être là avant ne justifie rien : le fait ne justifie pas le droit comme je l'ai dit. Aussi, quand on travaille on ne peut pas accéder à la propriété. Pourquoi ? Parce que rien ne la justifie avant. On achète un faux droit.
  2. Je sais que vous me prenez pour un gros troll : j'en rajoute un peu on va dire. http://www.koreus.com/video/internet-bridge-troll.html
  3. Moi aussi. En affrontant la bête libérale j'ai prouvé mon courage. Ce qu'il faut que vous compreniez c'est que le libéralisme et l'anarchisme ont des choses en commun, l'anarchisme étant la continuation du libéralisme, pour aller vers plus de liberté. Je regrette parfois de voir que la plupart des gens qui se revendiquent "anarchistes" soient anarcho-communistes, le communisme n'étant pas une bonne chose selon moi : c'est juste une proposition beaucoup plus pratique à énoncer lorsqu'on nous fait une objection du type : "et vous proposez quoi à la place ?". Rediviser de manière équitable oui. C'est compliqué et peu pratique en effet. Qui fait ça ? Qui décide de la valeur des terrains ? Les individus, par accord mutuel.
  4. Ils ne peuvent pas justement. Parce que quand on n'a rien, on ne peut pas être propriétaire et on ne peut rien produire sans travailler pour un patron. Je suis étudiant. Et je ne veux pas voler des biens des autres, surtout si je considère qu'ils les ont acquis légitimement. J'émets juste des objections à propos de vos principes, notamment la propriété.
  5. Peut-être. Pour la première objection, le type qui achète un immeuble achète un droit illégitime selon moi. Après ce n'est qu'une négation. Je ne proposes pas grand chose, mise à part le droit de possession qui une chose très vague. Je pense que la terre doit être divisée de manière égale entre tous les associés qui forment la société, que c'est un droit inaliénable. Quand je m'associe, je ne veux pas être lésé, être exploité, dépendre du hasard de la propriété. Pour la seconde objection, même chose, pas de crédit à faire parce que l'instrument de production est inclus dans le prix de l'association. Si on doit rémunérer les individus en fonction du mérite, il convient d'avoir des conditions initiales égales, non ?
  6. Non pas du tout j'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'ils se défendaient contre leur exploitation présumée. Après appelez cela un droit si vous voulez. Le fait de demander un loyer est un abus selon moi, car la propriété n'est pas justifiée, ni justifiable.
  7. Le fait ne justifie pas le droit. Il n'y a pas prescription. Une erreur faite il y a dix mille ans reste une erreur. On peut s'en inspirer. Quand je parle de droit ici, c'est du droit "naturel" qu'il s'agit ce dont s'inspirent les juristes.
  8. A partir de quand on abuse ? Quand ça porte atteinte aux droits d'autrui, c'est pas la définition ? Si je suis propriétaire d'une route ou d'un chemin et que je la bloque, c'est un abus (et c'est déjà considéré comme un abus).
  9. Si toute la terre est appropriée, l'ouvrier ne peut pas produire pour vivre. Il doit donc travailler sur un champ étranger. Ça s'appelle une contrainte. Code Civil, article 1109 : "Il n'y point de consentement valable, si le consentement n'a été donné que par erreur, ou s'il a été extorqué par violence ou surpris par dol."
  10. Au niveau de la propriété, ce à quoi on s'oppose c'est le "droit d'aubaine" : le droit de bénéficier d'un revenu à partir d'un capital. Par exemple, concrètement : le loyer sur un immeuble. Pour nous, le droit de propriété n'est pas justifié : dans les principes du droit, ce n'est pas un droit naturel, ni l'occupation, ni le travail ne le justifient. Cependant, on reconnait un "droit de possession" qui est un droit d'user sans abuser, sans porter atteinte aux droits d'un autre. Quand un ouvrier travaille dans un champ dont il n'est pas propriétaire disons, il doit verser un fermage au propriétaire : c'est justement à cela que nous nous opposons. Parce que l'ouvrier est spolié, il n'a pas le droit à son produit en entier. Je suis d'accord sur ce point. Proudhon (le jeune) le démontre dans Qu'est-ce que la propriété ?.
  11. C'est-à-dire ? Quand tu lui payes un salaire équivalent à ce qu'il produit en échange de quoi il travaille pour toi
  12. Ta propriété devient alors un fait non un droit. Ce contre quoi on lutte, c'est la propriété en tant que droit. Pas mal d'anarchistes ont défendu cette propriété tout en dénonçant le droit : Proudhon (Qu'est-ce que la propriété ?, Théorie de la propriété); Stirner ("Ce n'est pas un droit extérieur à ma force qui me légitime mais exclusivement ma force : si je ne l'ai plus, la chose m'échappe"); certains anarchistes individualistes, etc.).
  13. De l'anarchisme tout court. C'est une réaction face aux violences imposées justement. L'état est imposé. Le capitalisme et le salariat aussi (et je prétends que le capitalisme est très violent, en tant que cause du paupérisme et asservissement économique). La défense du droit au travail n'est pas logiquement anarchiste puisque les anarchistes s'opposent au système actuel dans son ensemble, mais ils prennent part aux luttes pour rendre la situation moins grave selon eux.
  14. Assimiler l'anarcho-communisme au marxisme c'est très stupide. L'anarcho-communisme c'est une proposition, elle ne voit le jour que si tous les individus qui s'organisent sont d'accord pour la mettre en place ; si on l'impose ça devient du communisme tout court évidemment. Farof t'as du courage pour venir remuer le tas ici
  15. Citation très intéressante en effet, merci EDIT. Voici la citation du passage entier : "Une société qui place l'égalité - au sens d'égalité des résultats- avant la liberté finira par n'avoir ni égalité ni liberté. Le recours à la force pour réaliser l'égalité détruira la liberté, et la force, introduite au nom de belles idées, finira entre les mains de personnes qui l'utiliseront pour faire triompher leurs intérêts personnels. D'un autre côté, une société qui place la liberté avant toutes choses finira par obtenir, sans l'avoir cherché, davantage d'égalité en même temps que davantage de liberté. Cette plus grande égalité, même si elle n'est pas posée comme fin, est une conséquence naturelle et non accidentelle de la liberté. Une société libre libère les énergies et les capacités des gens dans le cadre de leurs propres objectifs. Elle empêche certains d'opprimer arbitrairement certains autres. Elle n'empêche pas certains de parvenir à des situations privilégiées, mais aussi longtemps que la liberté subsiste elle empêche ces positions de privilège de s'institutionnaliser - elles sont soumises à l'assaut continuel des autres personnes capables et ambitieuses. Liberté signifie diversité mais aussi mobilité. La liberté protège les chances qu'ont les défavorisés d'aujourd'hui de devenir les privilégiés de demain et, ce faisant, elle permet à presque tout le monde, de la base au sommet, de jouir d'une vie plus totale et plus riche."
  16. Merci pour toutes vos réponses. J'attendais surtout des éléments de réponse, quelques pistes pour m'aider à faire cette réflexion justement.
  17. Bonsoir, j'entends beaucoup parler du libéralisme autour de moi, dans les médias, dans certains bouquins, etc… C'est pourquoi je me pose une question simple en apparence mais qui s'avère être en soi assez complexe : Qu'est-ce que le libéralisme, qu'est qu'on appelle libéralisme ? Le libéralisme est-il une doctrine qui prône une plus grande liberté des individus, liberté qui est comprise comme une liberté externe, une diminution des contraintes ? Ou est-il une doctrine visant à une liberté plus réfléchie, plus sociale, comme le libéralisme politique ? En d'autres terme, le libéral doit-il considérer la liberté comme un moyen ou un but ? Ou les deux ? En espérant que quelqu'un répondra.
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