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Arto

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Messages postés par Arto

  1. J'ai un collègue qui vient de se faire licencier pour motif économique. Il touche donc 80% de son brut en net d'indemnisation chômage. Grâce à / A cause de tous les prélèvements sociaux, il touche désormais plus en net au chômage qu'en net lorsqu'il bossait.

     

    C'est ça qui est bon aussi. Par exemple quand on arrête un CDD les indemnités de rupture + la prime de précarité ça gonfle vraiment le cheque :icon_razz:

     

    Le côté positif de ces indemnisations c'est sans doute que ça permet de souffler un peu et chercher du travail de manière assez sereine...pour ceux qui veulent reprendre un travail.

  2. Quand les cotisations patronales ont été mises en place elles ont été ajoutées en plus du salaire. Le salaire complet consiste à entériner ce surcoût pour les entreprises.

    Les français sont trop payés par rapport aux gains de productivité réels des entreprises, conclusion elles lourdent. Pas difficile à comprendre.

     

    Il me semble que ce qu'il faut prendre en considération dans les chiffres élevés du nombre de chômeurs en France, c'est l'indemnisation du chômage. En effet, certains chômeurs ont qu'un gain de 300 à 400 euros en reprenant un travail. Faut-il reprendre ces indemnisations? Si oui, c'est le spectre de l'homme feignant que l'on ressort... ce qui ne plait pas forcement. Néanmoins si on estime qu'une politique économique devrait jouer sur les incitations, la question de l'indemnisation du chômage se pose.

  3. Ca fait totalement sens au contraire, il est en effet incohérent de défendre la lutte des classes "libérale" et d'etre dans une classe qu'on dénonce comme étatique, mais heureusement il n'est pas nécéssaire d'etre un partisan de la lutte des classes et de ses interpretations holistiques et dangereuses pour etre libéral.

     

    Si j'était taquin, je douterai meme de leur libéralisme :P

     

    A mon avis l'holisme, c'est à dire expliquer le comportement humain a partir des institutions (langues, institutions, fréquentations...) peut être relativement pertinent. Il me semble que l'être humain est marqué par son histoire.

     

    Schopenhauer estime que le fait qu'on trouve plus de jeunes en prison est dû au fait que passé disons 35 ans le caractère d'un être humain est relativement construite et il est moins fréquent qu'il cède à ses pulsions et passions passé cet âge.

     

    L'holisme semble donc négliger un peu le choix qui se présente à l'individu lors d'une interaction. Sans doute faut-il prendre en considération les 2.

     

    Mais bon je dois m'éloigner un peu du sujet là...  

  4. J'ai une question de débutant à vous soumettre (donc d'une certaine naïveté) : peut-on prôner, tout en restant cohérent, le libéralisme ou le libertarianisme lorsque l'on est soi-même fonctionnaire ? Dans cette perspective, il est tout à fait recevable d'être à la fois libéral et fonctionnaire régalien. Des anarcho-capitalistes, au terme d'une démonstration alambiquée, en viennent à justifier le fonctionnariat par l'argument suivant (et leur statut de professeur) : le métier qu'ils veulent occuper est, malheureusement, du ressort du public (des mauvaises langues diraient qu'il s'agit d'un argument spécieux). On pourrait pourtant leur rétorquer, d'une part, que personne ne les force à occuper un métier dépendant des deniers publics ; d'autre part que s'ils tiennent vraiment à occuper ce métier alors ils peuvent toujours essayer de l'exercer à l'étranger.

     

    Il ne s'agit pas d'un fil polémique, seulement d'une question de crédibilité : on se demande pourquoi la majorité de la population (on lui donne même des leçons de libéralisme) devrait se convertir au libéralisme lorsque l'on est soi-même fonctionnaire (cela fait penser au lieu commun "faites ce que je dis, pas ce que je fais"). On peut aussi considérer que tout ça n'a aucune importance, mais qu'il s'agit d'un constat positif et non normatif ("La France n'est pas libérale"). Certes, mais dans ce cas, cela invalide grandement le libéralisme en tant qu'idéologie (parce que qu'est-ce que cela revient à dire :qu'il faudrait que le pays se libéralise seulement par le discours, auquel cas cela ne mange pas de pain, seriez-vous content si la majorité des la population réclamait "moins d'Etat" lorsque, dans les faits, rien ne changerait ? On réclame dans ce cas moins un véritable changement par les faits qu'un changement par les mots). Enfin, pour prendre un exemple, on reproche souvent aux universitaires leur étatisme, on peut leur reprocher bien des choses sauf de ne pas être cohérents. Tout cela pour dire que les libéraux-libertariens ne se privent pas pour avoir recours à l'ad hominem alors au nom de quoi leurs adversaires s'en priveraient-ils ?

     

    Beaucoup de libéraux (conservateurs, classiques...) ne sont pas pour une société sans Etat. Bien sûr la doctrine libérale au sens large estime qu'il faut un Etat minimal, mais il me semble qu'il n'y a guère que les anarchistes qui supposent une société sans Etat.

     

    Pour un professeur membre de l'éducation nationale française, il me semble que son rôle est de transmettre un savoir et non une idéologie ou une croyance. Il me semble que la république n'est pas un Etat totalitaire qui impose à ses agents de défendre une certaine idéologie. Celle-ci relève du domaine privé.

     

    Personnellement je ne vois pas l'ambiguïté dans le fait d'être fonctionnaire et prôner une réduction de leur nombre.

  5. Oui c'est devenu inaudible ce discours sur l'austérité. La moitié parle du l'austérité pour l'état et l'autre de l'austérité pour les ménages.

    Le résultat, c'est un débat qui n'en finit pas et qui n'a aucun sens. Bref, un truc comme seuls les politiciens français savent si bien faire.

     

    L'Etat nous fait merveilleusement croire que ce serait notre "austérité", car bien sûr l'Etat c'est l'intérêt général, et donc que nous devrions la financer par impôt. En réalité, ça devrait être l'austérité de papa Etat, qui devrait diminuer ses dépenses propres...cela passe que par une diminution du nombre de ses agents...or la fonctionnariat vote à gauche...donc impossible!

  6. Monteborug ejecte c'est top moumoute, qu'il disparaisse dans le silence ce trouduc

     

    A mon avis Montebourg n'a pas tort de dénoncer "l'austérité". Quand on voit que Valls et Hollande préparent une augmentation de la TVA...je pense que la bonne "austérité" serait de dégraisser le mammouth en diminuant drastiquement le nombre de fonctionnaires. Là, l'Etait Français ferait de vrai économies...

  7. Berlin rejette l'appel de Paris à soutenir la croissance

     

    Il s'attendait a quoi, concretement, a part se prendre une gifle a retardement?

     

    Hollande estime qu'étant donné la force de l'économie allemande, c'est à cette dernière "d'intervenir" pour "relancer" les économies européennes. La réponse allemande est plein de bon sens: Faites d'abord les reformes nécessaires chez vous. Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous ont visité l'Allemagne, mais c'est vrai que ce pays dégage une puissance économique qu'on ne ressent pas en France.  Je suppose que "C'est une allemande" comme le dit la pub...  

  8. Pas du tout d'accord. Pas du tout. Être un mouton c'est se fondre dans la masse.

    Pour être embauché (ailleurs qu'au fisc ou dans la police), il faut au contraire demontrer en quoi on vaut mieux pour le job en question que les 50 autres clampins.

    Un bon employeur preferera recruter un emmerdeur avec quelques prétentions, competent et capable d'apporter une valeur ajoutée particulière à son travail, qu'un beni oui-oui qui accepte tout sans broncher et qui ne s'impliquera pas plus sue ça dans sln travail.

     

    Oui...sans doute vous avez raison. N'était ce pas Marx qui considérait que dans les sociétés capitalistes chacun devient un marchand pour chacun. On peut discuter si cela est une bonne évolution pour l'espèce humaine ou pas. Je considère personnellement que cela a permis de libérer l'individu de beaucoup de contrainte. Dans un sens il est devenu plus responsable, moins prisonnier de son appartenance social.

     

     

    Néanmoins ma relative longue expérience des relations humaines m'amène à dire que le marché du travail est dur. Il y a peu de place pour la fragilité. Il faut tenir le coup. Mais bon là nous rentrons dans une discussion sur la fragilité humaine, qui est sans doute aussi issue de croyances et de représentations...

  9. Ha non réseauter c'est surtout rappeler le souvenir de sa personne à ses collègues, clients, camarades de promo, etc...

    Après je ne fais pas exprès du golf ou des apéro au Lion's club, mais c'est sans doutes un tort.

     

    A mon avis, ce qui marche c'est de faire bonne figure à chaque employeur. Etre en quelque sorte l'employeur modelé, celui qui ne pose pas de question, qui est toujours heureux, souriant, bref le bon petit soldat qui ne pose pas de problème. Bref être un bon faux cul ça aide...car l'employeur n'aime pas les emerdeurs, ceux qui relevent ce qui ne va pas....ils préfèrent les petits moutons tout blancs!  B)

  10. Je sais, je sais. Mais ça ne change rien au fait que, pour trouver du travail, il faut passer par du réseau. Et plus la part réseau est importante dans l'origine de l'embauche générale, plus je trouve ça mauvais.

    Néanmoins, c'est une bonne preuve que les solidarités traditionnelles, même lointaines et ténues, existent encore.

     

    Passez le concours pour être douanier ou mieux inspecteur du fisc pour vérifier que chaque bon citoyen a bien payé ses impôts!  :w00t:

  11. Moi non plus ça me pose pas de problème en soi, le coopinage. Simplement c'est le fait de constater que tous les gens, jeunes notamment, que je connaît qui ont trouvé du travail récemment sont passés par un minimum de réseautage. Je trouve ça plutôt décourageant.

     

    Il est certain que ceux qui ont des connaissances dans un champ du marché du travail s'en sortent mieux que ceux qui n'en ont pas. Faut-il blâmer cela? dans la fonction publique en tout cas pour favoriser "l'égalité des chances" les postes sont distribués selon le principe du positionnement dans un concours. Concours où les candidats sont censés être anonymes pour favoriser justement cette "égalité des chances". Il est certain que dans le privé, les recrutements peuvent se faire selon le capital "connaissance" du candidat.

  12. Je m'inscris en faux.

    Si on raisonne en disant que tout fonctionnaire est un malfaiteur, alors en URSS, tout le monde était un malfaiteur.

    On ne peut reprocher à quelqu'un ce qui est fait sous la contrainte.

    Si pour exercer une profession il faut obligatoirement être fonctionnaire, alors à mon sens ceux qui l'exercent ne sont coupables de rien.

    Par contre, évidemment, défendre le caractère public de ce qui peut être privatisé, ou défendre ses privilèges, fait de ceux qui choisissent de le faire des commanditaires du racket fiscal.

     

    Je partage pas tout à fait cette opinion. Selon moi, ce sont les caractéristiques de la tâche accomplie par l'individu qui juge de la caractère "malfaiteur" de l'action et non la source de sa rémunération. Par exemple le fonctionnaire SS était sans aucune doute un malfaiteur. Je dirais que c'est le caractère "malfaiteur" de l'employeur qui permet de juger. Dans ce sens je pense que les Etats totalitaire ont produit un certain nombre de grand malfaiteurs. Il est à noter que l'individu a également le choix de l'employeur. L'individu accepte les valeurs de l'Etat qui l'a employé ainsi que les conditions de la réalisation de sa tâche. Le fait que de nombreuses personnes ont choisit, souvent librement, de faire des tâches ingrates pour des Etats criminels ne donne pas vraiment une bonne image de la nature humaine...

     

     

    A mon avis le racket fiscal reste aujourd'hui tolérable dans le sens que nous pouvons encore, la petite classe moyenne partir un peu en vacance. Néanmoins cela reste très lourd. Ce qui est plus inquiétant c'est que l'Etat socialiste a tendance a vouloir contrôler de plus en plus la vie des gens. Je pense notamment a la proposition de loi de Wallud-Belkasem qui voulait punir les clients de la prostitution. Ce qui me parait quelque peu débile. Je préférait payer des fonctionnaires pour essayer d'améliorer leur situation plutôt que a chasser le client qui devient du coup un criminel sexuel lui. 

  13. Disons que quand il appelle de lui même à ce que ca continue, il n'a aucune excuse pour ne pas etre considéré comme faisant partie volontairement d'une association de malfaiteurs.

     

    Donc selon cette logique le fonctionnaire qui défend la fonction publique est un malfaiteur et celui qui ne la défend pas, en voulant par exemple diminuer son nombre ne l'est pas?   

  14. La notion même de "travailleur social" devrait faire vomir d'horreur ou bondir de rage tout humaniste cohérent.

    La vtrai solidarité ne peut pas être professionalisée, ne peut pas rémunérée, ne peut pas être standardisée, ne peut pas être alimentée par des contributions forcées.

    L'éclatement des solidarités traditionnelles est bien un des effets secondaires de l'étatisation croissante des pays industrialisés, et un des effets les plus dangereux et destructeurs.

     

    Effectivement les premiers travailleurs sociaux étaient des bénévoles, Néanmoins, à partir de la fin de la WW2 la demande de la prise en charge de la dépendance, et particulièrement celle de l'adolescence, a grossi à tel point que l'Etat, à travers sa modelé "providence", s'est retrouvé dans l'obligation d'ouvrir des centres d'accueil. De là, petit à petit, le métier du travailleur social s'est professionnalisé car on a estimé que prendre en charge des autistes lourds, des schyzo, l'adolescence inadapté, la misère de la rue...nécessitait une formation et une rémunération. 

     

    Maintenant cette prise en charge doit-elle être alimentée par des contributions forcées? Je pense que oui...au moins mes impôts servent à ça. Je dois dire que travaillant dans le social, les conditions matérielles sont relativement bonnes, sauf pour certains lieux comme l'hôpital Charcot qui ressemble plus à un vieux goulag soviétique. Il y a des abus aussi, par exemple une mère qui veut toucher son allocation d'entrée scolaire alors que son môme est placé à l'aide social à l'enfance (c'est peanuts mais bon...). 

  15. J'avais un vieil ami apiculteur illettré.

    Il s'en sortait néanmoins.

    ... Du moins jusqu'à ce que l'état exige un monceau de papier pour son activité.

    D'actif, il est devenu assisté.

    C'est l'état qui la délibérément poussé hors du statut d'actif. Lui n'avait pas changé.

     

    Son exemple est 1 parmi des dizaines de milliers.

    La "théorie" dont vous parlez est une idéologie (à la mord moi le ...).

     

    Je pense que l'Etat est responsable de beaucoup de maux, "L'enfer est pavé de bonnes intentions" lui correspond assez. Je suppose que la France doit se reformer. Dans ce sens je suis plus pour la reforme et non la révolution. Il me semble que l'éducation nationale doit se reformer en arrêtant cette politique 68 arde consistant à vouloir amener tous les élevés au bac. Il faut au contraire miser sur l'apprentissage dès 14 ans.  Il faut alléger les charges administratives pour faciliter la création des initiatives privés...bref reformer la république toute en gardant son esprit de tolérance, d'ouverture des frontieraires...et bien sur légaliser le cannabis. :mrgreen:

  16. C'est pas le monde du travail qui exclut. C'est l'Etat.

    La mesure la plus excluante, c'est le SMIC. Si tu peux pas produire un SMIC chargé + une plus-value suffisante pour justifier le risque d'un CDI, tu es exclus du marché du travail. Et comme tu es exclus, tu ne peux pas y acquérir des compétences qui te permettraient ensuite de produire plus de richesse, et donc d'obtenir un meilleur salaire.

    Ce n'est qu'une des multiples trappes à pauvreté qui existent.

     

    Je pense que la discussion autour du SMIC et de son implication dans les difficultés pour l'employeur d'embaucher est pertinente. D'une manière large, est posé la question des incitations que l'Etat crée par ses normes. Je pense que pour des personnes qui sont relativement proche du marché du travail, des calculs stratégiques peuvent exister pour ne pas reprendre un travail. Et là le système ne fonctionne pas bien.

     

    Une grande partie des individus sont également très éloignés du marché du travail. Pour ceux là, ce n'est pas l'Etat qui crée leur dépendance mais au contraire leur propre fragilités et handicapes qui les empêchent d'acceder au travail et donc à la liberté. 

     

    Ceci rejoint quelque peu la théorie de la dualité du marché du travail, à savoir qu'il existe une partie de la population sur laquelle l'Etat peut crée des conditions, des incitations vers plus d'autonomie et une autre qui de toute manière est dépendante et a besoin de la collectivité pour survire.

  17. On connaît tous cette théorie

     

     

    C'est le contraire. C'est parce que l'Etat s'en est mêlé que ça a ruiné les solidarités habituelles.

     

    Je pense que ce qui a aussi joué c'est le développement des grandes villes lié à l'industrialisation, qui a dégagé les gens de la campagne affamés qu'ils était d'aller dans les grandes villes pour essayer de gagner plus d'argent. Il est vrai aussi, il me semble, que nous sommes dans des sociétés où le monde du travail exclu certaines personnes, qui n'arrivent pas à la supporter, à la démarrer même puisque la personne est dans la rue.

  18. :lol:

    T'as déjà remarqué qu'à l'entrée des parcs naturels, il y a marqué de ne pas nourrir les animaux ?

    Tu sais pourquoi ? C'est parce que si tu habitues les animaux à être nourris, ils deviennent incapables de se nourrir eux-mêmes.

     

    :rolleyes:...il me semble que le but des travailleurs sociaux, et des aides sociales, ce n'est pas de créer de da dépendance, mais d'accompagner les personnes vers plus d'autonomie et d'indépendance. 

     

    Le problème est que beaucoup de personnes n'arrivent pas à travailler, à se débrouiller pour s'en sortir. Il me semble que la philosophie qui est derrière le travail social et les aides sociales est de reconnaitre la fragilité humaine et donc proposer une béquille en cas de coup dur. Avec l'éclatement des solidarités traditionnelles basées sur l'aide familiale, les missions d'aide et d'accompagnement de la dépendance a de plus en plus été confié à l'Etat, et donc financé par l'impôt.

  19. Tout le monde, c'est le probleme de fond de la sociale démocratie, tout le monde paye, tout le monde touche, tout le monde paye à la fois pour les autres à son ainsu, et profite du crime.

    Qu'on le souhaite ou non, c'est un fait, un pur contributeur, ou un pur parasite, c'est des concepts utiles, mais ça ne corresponds pas à des gens réels, ou du moins c'est totalement non significatif, que ça soit en nombre, ou en volume de pognon.

     

    Il me semble que votre analyse est relativement juste. Vous dites que c'est le problème de fond de la sociale démocratie, je dirais, sans être un social démocrate, que c'est bien cela qui fait sa force: Tout le monde touche, tout le monde paye.

     

    Comment sortir de cette situation? Dkay semble préconiser une responsabilisation des individus par une "éducation" en quelque sorte de la population à la "responsabilisation". Je dois dire que pratiquement tout les services sociaux de la France travaillent vers cette direction à savoir aider les personnes dépendantes à sortir des "griffes" institutionnelles dans laquelle ils se trouvent.

     

    Il me semble que la dépendance, la fragilité ne sont pas des états qui sont liés à un système politique. C'est plus lié à l'individu lui-même et à son histoire. Je ne pense pas donc qu'un système politique crée de la dépendance. Dans toute société il y auras des personnes dépendantes, qui ne peuvent pas s'en sortir seul, qui ont besoin de la collectivité. Bien sûr que certains agents font des calculs stratégiques afin de toucher de l'argent public mais le plupart sont des "parasites" car ils ne peuvent pas faire autrement. La question est, il me semble, comment traiter ces personnes dépendantes.

     

       

     

  20. Donc tu soutiens l'idée qu'en incitant les gens à se responsabiliser dans leurs affaire privé (en rompant l'assistanat par exemple), ca les rendra aussi responsable pour des affaires de morale et de politique ? Je suis d'accord avec toi sur le principe

     

    après jveux pas passer pour un paranoiaque mais si on applique ce principe la dans des endroit sensible (Iran ou ghetto), j'ai bien peur que les responsabiliser trop rapidement, "Vous etes libres eduquez vos enfant comme vous voulez, si vous voulez les faire grandir dans une secte, ou dans un groupuscule revolutionnaire de lutte de classe, libre à vous". Ca les incite plutot à s'engager corps et âmes dans des cause coercitive et violente ( islam fondamentaliste, Groupe skinhead neo nazis ou coco) plutot que de les résponsabiliser réelement ! 

     

    jme mets surtout en situation, mais imaginons que je grandisse dans un ghetto et que je sois entouré de fondamentalistes, que je sache que mon voisin de palier de 17 ans parle tous les jours de faire la djihad contre les infideles ( et que ses parents, quoique plus modéré le soutienne dans cette idée), ou que mon autre voisin communiste se dise etre pret " a se sacrifier pour la cause d'un soulevement des classe". jparierais pas grande choses sur la pérennité de principe liberaux du quartier dans lequel je vis (pourtant libéral au départ).   

     

    Ne faut il pas responsabiliser les gens avec parcimonie (rompre avec l'assistanat petit a petit) plutot que de les mettre directement cash face à leurs destin 

     

    Juste une question qui sont les assistés? Tout ceux qui touchent au moins un centime d'argent public par mois? Les fonctionnaires? Les chômeurs?

     

  21. La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

    Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

     

    Dire que "la société existe", ça ne veut pas dire qu'elle forme un bloc monolithique avec un pouvoir d'action comme un homme avec un marteau, ça veut dire, entre de nombreuses choses, que les individus, consciemment ou inconsciemment, sont affectés par leur environnement social.

     

    Si je prends un bourgeois, fils de bourgeois, que je le mets à côté d'un prolo, fils de prolo, et si je les habille et les coiffe exactement de la même façon, il ne faudra probablement pas plus de 2 minutes pour savoir qui vient de quel milieu. Pourtant, à la base, ce sont deux individus humains avec à peu de chose près le même bagage génétique. Les façons de s'exprimer sont pourtant la plupart du temps très différentes (mis à part les cas marginaux des transfuges de classes parfaitement adaptés).

    De la même manière, de nombreux athées considèrent que Dieu existe (c'est mon cas) parce que nombre d'individus (la majorité d'ailleurs) agissent en conséquence et en fonction d'un Dieu (ou de dieux) qui existent pour eux et donc ça affecte leur comportement et leur jugement. Si c'est vrai dans la tête des gens, c'est vrai dans leurs pensées et donc dans leurs actions.

    Hello 

     

    Il me semble que vous appliquez à la conception de société, la définition marxiste des classes sociales. C'est à dire qu'une classe social n'existe que si ses membres ont le sentiment d'y appartenir. Bien sûr que je pense que l'influence de la société existe, cela ne fait pas de doute. Mais, il me semble que cela ne justifie pas l'existence objective d'une quelconque société. Tout est dans la tête...

  22. La famille, les groupes sociaux, les classes sociales, les politiques, ... tout ça forme la société.

    Même un Hermite fait partie de la société, ne fut-ce que parce qu'il se définit par rapport à elle : pour se définir en dehors de toute vie sociale, il faut qu'ailleurs il existe une vie sociale, et donc une société.

     

    Dire que "la société existe", ça ne veut pas dire qu'elle forme un bloc monolithique avec un pouvoir d'action comme un homme avec un marteau, ça veut dire, entre de nombreuses choses, que les individus, consciemment ou inconsciemment, sont affectés par leur environnement social.

     

    Si je prends un bourgeois, fils de bourgeois, que je le mets à côté d'un prolo, fils de prolo, et si je les habille et les coiffe exactement de la même façon, il ne faudra probablement pas plus de 2 minutes pour savoir qui vient de quel milieu. Pourtant, à la base, ce sont deux individus humains avec à peu de chose près le même bagage génétique. Les façons de s'exprimer sont pourtant la plupart du temps très différentes (mis à part les cas marginaux des transfuges de classes parfaitement adaptés).

    De la même manière, de nombreux athées considèrent que Dieu existe (c'est mon cas) parce que nombre d'individus (la majorité d'ailleurs) agissent en conséquence et en fonction d'un Dieu (ou de dieux) qui existent pour eux et donc ça affecte leur comportement et leur jugement. Si c'est vrai dans la tête des gens, c'est vrai dans leurs pensées et donc dans leurs actions.

    Il me semble donc que selon vous c'est le "sentiment d'appartenance" qui définit le sentiment d'appartenance. Je pense que c'est la définition de ce que K.Marx appliquait à ce qu'il nommait des "classes socia

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