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JackieV

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Messages postés par JackieV

  1. Aujourd'hui j'ai passé deux heures de calvaire en cours d'anglais : le prof avait choisi de nous faire étudier un extrait de manuel scolaire subventionné par Nike. Le tout bien sûr en orientant la débat de façon à ce que tout le monde crache sur la capitalisme, le libéralisme et bien sur les affreuses multinationales. Puis ensuite, estimant sans doute que ce stade de la discussion ne venait pas assez vite, il s'est mis à faire l'éloge de l'Etat et de l'école "républicaine", ayant pour but de "former de bons citoyens" pour le "bien commun". A vomir.

  2. Enfin le passage de l'éxamen pour savoir si l'on est vraiment libéral, Test : Etes vous de droite où de gauche ? par Christian Michel

    <A href="http://madrolle.free.fr/economie/_test1.htm" target=_blank>http://ami.du.laissez-faire.eu/_test1.php5

    Nésitez pas à indiquer vos résultats perso (33/36)

    40/42… Je serais donc libertarien, ce que je ne suis pas… Test étonnant?

    En plus blanc.

    En plus mou.

    En plus petit.

    C'est ce que je dis…

  3. Comme tu n'as pas de convictions arrêtées, une question à se poser pourrait être, "en observant soigneusement autour de moi constaté-je que le monopole d'Etat sur l'éducation amène un certain bien être individuel de base et l'égalité des chances; même chose pour la santé?"

    Bien sûr, venant de moi, la question n'est pas neutre, je pense que c'est en fait plutôt le contraire, mais j'arrête là, rien ne pouvant remplacer ton observation et ton analyse personnelle.

    […]

    Ce à quoi je répondrai que l'Etat n'a pas le monopole en matière d'éducation, même en France où l'Etat est pourtant omniprésent.

    Selon moi, la solution au problème d'éducation serait une mise en concurrence des établissements qui, couplée à une autonomisation de ceux-ci. Les établissements d'enseignements seraient ainsi incités à rationnaliser le processus de production de services éducatifs (fusions d'établissements, etc.) et l'on assisterait à une forte réduction du coût supporté par l'Etat pour l'instruction publique. Celui-ci aurait alors un simple rôle de prise en charge des coûts de scolarité auprès les parents d'élèves. D'autre part, les établissement auront dès lors intérêt à recruter auprès de tous les milieux sociaux dans la mesure ou un fils d'ouvrier rapporterait autant qu'il fils de bourgeois.

  4. Il n'y a pas d'egalité des chances vu que tout les eleves sont des differences d'origine sociale, ethnique, familiale, etc… ni meme devant les outils d'éducation car ces "outils" sont les professeurs qui sont également tous plus ou moins bon et plus ou moins adapté à leur élève.

    Ce n'est pas parce qu'une situation de parfait égalité des chances est impossible à réaliser dans l'absolu qu'il ne faut pas tendre vers celle-ci en mettant en place des dispositifs allant dans ce sens…

  5. Il n'y a pas d'égalité des chances en matière d'éducation. L'idée consiste à prétendre que tous les individus sont susceptibles d'atteindre un même niveau. Schématiquement, il ne reste plus alors qu'à niveler par le bas, coupant au passage toutes les têtes qui dépassent, refusant l'émulation (la compétition, c'est mal) et sacrifiant des talents. C'est juste un dogme du catéchisme républicain.

    Bonne lecture sur ce forum.

    Absolument pas, tu décris là le système actuel. L'égalité des chances, c'est mettre à disposition des individus des outils tels qu'ils aient tous, à volonté égale, la même probabilité de réussir. Au contraire, ce système a pour base l'émulation entre les individus. Et je suis républicain pur jus, j'assume.

  6. Il faudra donc que tu ouvres un fil correspondant à ces interrogations, j'y participerai volontiers.

    J'y penserai, à l'occasion. A vrai dire, je me suis inscrit à ce forum pour être convaincu. Je ne milite pas pour une société libertarienne idéale du tout marché, qui résonne pour moi comme une utopie.

    Je parlais l'autre jour de mes contradictions interne : je me demande en effet dans quel mesure suis-je libéral alors que je suis favorable à l'existence de l'Etat et à son intervention dans des domaines tels que la police, la justice mais aussi la santé et l'éducation, deux secteurs clés si l'on veut garantir un certain bien être individuel "de base" et surtout l'égalité des chances, indissociable de la démocratie. Dans le même temps, je suis un fervent adversaire de l'impôt (du vol légitimé) et de toute autre forme d'action étatique autres que celles sus-citées (si ce n'est quelques fonctions normatives dans l'attribution de permis ou dans l'aménagement du territoire).

    Que tu lui reproches d'être simpliste c'est une chose mais je me demande bien en quoi Bastiat se base sur l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite. J'ai du rater quelque chose.

    Selon lui, tout marché s'autorégule dans les plus brefs délais, notamment le marché du travail. Je l'ai lu il y a un bout de temps, mais je suis quasi-sûr de cela. Or ce ne peut se faire qu'en situation de concurrence pure et parfaite.

  7. Dommage. La lecture de Bastiat est facile, tellement ses écrits sont clairs et précis, comme la plupart de ceux des auteurs et penseurs libéraux.

    La lecture de Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas m'a passionné, ce n'est pas la question. Il est vrai que Bastiat manie incroyablement l'art de la démonstration. Cependant, celles-ci me paraissent parfois datées (hypthèse de concurrence pure et parfaite omniprésente, mise à l'écart de la question de l'accès à la technologie dans les démonstrations concernant le libre-échange, etc.) et j'ai du mal à voir comment ses conclusion (louables dans l'absolu) seraient applicables à notre époque.

  8. Bonjour,

    Je ne m'appelle pas Pierre (bah voui, c'est un pseudo…), j'ai 18 ans, suis originaire de la région parisienne et étudiant à l'IEP de Rennes.

    Je me considère bien sûr comme libéral, mais mon libéralisme n'est en rien dogmatique et vous apparaîtra probablement fort modéré (quoique j'apparaisse aux yeux de la plupart des gens comme un "ultralibéral" que je ne suis pas). J'aurais bien du mal à vous décrire mes références et à vous expliquer les grandes lignes de mes opinions, car celles-ci sont complexes, changeantes et parfois contradictoires entre elles… J'ai un esprit de contradiction fort développé et j'ai souvent tendance à ne voir que les défauts des modèles de pensée (ce qui explique sûrement l'instabilité de mes opinions et est la raison pour laquelle je ne suis jamais convaincu de rien).

    J'ai tendance à tout voir à travers le prisme de l'économie, j'ai une conception de la société farouchement libertaire (et suis donc tout le contraire d'un conservateur). J'ai peu lu d'auteurs libéraux (si ce n'est Bastiat, que ne m'a pas vraiment convaincu), ma culture reste à faire (Hayek et Rand sont au programme).

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