A la maternelle, j’étais plutôt d'extrême gauche : " dis maman, pourquoi les riches ne donnes pas ce qu'ils ont de trop aux pauvres ? Comme çà tout le monde il serait heureux !"
En primaire j’étais plutôt jusnaturaliste mais je ne savais pas encore ce que çà voulait dire : " dis papa pourquoi le patron il ne peut pas faire ce qui veut de son usine, s’il veut la fermer, c'est son usine, il peut faire ce qu’il veut !" et mon père me répondait :" parce qu'il ne peut pas ignorer sa responsabilité sociale vis à vis de ses travailleurs " (mon père est droitocentrogauchiste) Et j'étais à fond pour l'europe.
En secondaire j’étais plutôt pour l'état providence avec une politique qui soutenait les entreprises dans l'idée que ce sont elles qui créent les richesses : " il faut soutenir les entreprises, réguler le marché, et surtout maintenir l'école publique, les hôpitaux publiques et la sécurité sociale, mais il faut diminuer les allocations de chômage et les charges patronales, et augmenter les subventions aux secteurs en difficultés" Et j'étais à fond pour l'europe.
A ma première année d'unif ; je ne croyais plus en la démocratie, je défendais l'idée d'un despotisme éclairé et mettais un point d'honneur à l'égalité des chances : supprimer l'héritage, maintenir étatisé tout ce qui contribue à la réussite sociale en maintenant par exemple un droit d'accès universelle aux universités (publiques bien sûr), … … … Et j'étais à fond pour l'europe.
Ensuite j'ai évolué vers une idée plus libérale de la société : tout privatiser, maintenir l'héritage, … mais maintenir les écoles et les hôpitaux publics en supprimant le droit aux allocations de chômage et la pension d’état. Et j'étais à fond pour l'europe.
Et puis un jour j'ai rencontré un gars qui m'a parlé d'Henri Lepage pour commencer, puis de Rothbard, d’Hayek,… j'ai d'abord été séduit par les idées anarcap pour ensuite le devenir totalement.
Je suis aujourd'hui persuadé que c'est l'anarcho capitalisme que nous avons besoins, tant pour des raisons éthiques qu'utilitaristes. Mais je n'en sus pas convaincu dans le sens où je n'ai pas toutes les réponses comme sur la responsabilité parentale par exemple, ou la transition.
Mais je me sens suffisamment opprimé par l'état pour me sentir anarcho capitaliste, c'est la première fois que mes idées sont issue d'un véritable courant d'idée, c'est la première fois qu'elles me sont inspirées par des lectures.
Et maintenant l'europe, … je m'en fou !