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Barem

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Messages postés par Barem

  1. Moment mémorable en cours aujourd'hui : un type que je ne connais pas mais qui connais une amie avec qui j'étais installé dans un amphi s’assit à côté de nous et commence à me parler. Le type me parait aimable au premier abord mais je constate rapidement qu'il a la fâcheuse manie de vouloir, par son comportement et ses paroles, à s'attirer les faveurs de mon amie par rapport à moi.

    Au fond, je pense que l'individu en question était jaloux que je m'entretienne avec la fille avec qui il voudrait se caser.

    Bref, au fur  et à mesure de la conversation, il aborde le sujet des résultats au examen. Étant donné les intentions du bougre, qui devrait apprendre à ne pas laisser transparaitre ses intentions si bêtement, je lui dit simplement que hormis la probabilité, mes résultats sont corrects. A l'annonce de cette nouvelle, cet imbécile se met à se jeter des fleurs en m'apprenant qu'il a réussi son partiel dans cette matière, histoire de se mousser auprès de mon amie et de me dévaloriser.

     

    J'étais à deux doigts de lui faire savoir que son attitude commençait sérieusement à me taper sur les nerfs quand mon amie, à ma grande surprise, lui dit que s'il était venue ici pour se mousser devant nous, il pouvait repartir d'où il venait.

    Intérieurement, j'en ris encore. Le pauvre ne savait plus où se mettre.

  2.  

    Energie : La fracturation nous préserve des Verts.

    Nous avons eu vent des événements en Août, c’est à dire que les ONG vertes s'impliquaient avec détermination par le biais de Genève et Bruxelles pour obtenir l'interdiction dans l'UE de la fracturation hydraulique. Les choses devenaient sérieuses à partir d’Octobre, avec des propositions enflammées pour introduire de nouvelles lois qui s’avéraient définitive en fin de mois.

    Néanmoins, l’intervention avisée d’Owen Paterson et par la suite de David Cameron lui même, semblent porter ses fruits. En Décembre, il y avait des signes montrant que le monstre législatif perdait sa fougue.

    Les rumeurs sont un élément à considérer malgré tout, et nous savions que les Verts fomentaient une action discrète. Ils s’étaient investit dans le jeu politique pour soutenir ce bannissement et n’allaient pas abandonner si facilement la partie.

    Les nouvelles arrivaient quelques jours après dans un article de Bloomberg. La Commission avait décidé de se retenir de créer plus de lois et annonça qu’elle préférait plutôt produire des lignes directrices non contraignantes, dont la publication est annoncée pour le 22 Janvier.

    Même à ce moment, il y avait encore possibilité d'un changement de dernière minute, mais il n'arriva pas. Hier, nous pouvions entendre les cris de protestations des Verts, clamant que ces nouveaux plans «démontraient, sans aucun doute, que les citoyens européens ne pouvaient escompter aucune aide ou protection contre les dangers de la fracturation venant de Bruxelles». «L’intérêt des industriels polluants», nous entendions, «doit à nouveau passer devant celui des citoyens.»  

    Ces critiques étaient clamées notamment par Antoine Simon, spécialiste de la question du gaz de schiste au Friends of the Earth Europe, et Geert de Cock, responsable politique auprès de la Food&Water Europe. Les institutions européennes, et spécialement Jose Manuel Barroso, disaient ils, ont faillit dans la défense des intérêts des citoyens européens au cœur du processus décisionnel.   

    Et, de la bouche même des Verts, nous apprenions que «la fracturation pourrait s’implanter sans régulation, et les communautés locales, les circonscriptions devront vivre avec ses désastres conséquences : la contamination des eaux, la pollution de l’air et l’industrialisation de leurs régions.»

    Enfin, nous distinguions l’avertissement suivant : qu’il fallait s’attendre «à une montée des résistances locales à travers l’Europe, comme celles survenues au RU, en Roumanie et en Pologne, ainsi qu’un approfondissement du fossé séparant les intérêts des citoyens et celui de politiciens dont la fonction est de les protéger.»

    Toutefois, la sévérité du ton employait nous laisse penser qu’une grande victoire a été gagné. Seulement quelques mois auparavant, les Verts étaient tellement certains de leur succès qu’ils chantaient littéralement leur prise de pouvoir. Mieux valait ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

    Ceci n’est toutefois pas la fin du combat, mais, pour le moment, la fracturation a échappé à la poing du pouvoir.

     

    SOurce : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=84636

     

    Je me suis certainement donner un peu trop de liberté dans la traduction du passage en gras mais il me semble que je respecte le sens de la phrase.

  3.  

    Irak, Libye, Syrie et la longue ombre de l’interventionnisme américain.

    Tête de bois, analyses en bois.

    Par Ed Krayewski | 07/01/2014

    Vous seriez pardonné si, en lisant les titres récents à propos de l’Irak, vous pensez revivre les années 2000 à 2010. Falloujah, le site de certains des combats les plus intenses au cours de la guerre américaine en Irak, est à nouveau au centre de la violence politique dans ce pays. Au cours du week-end, la ville est tombée aux mains de combattants liés à Al-Qaïda qui y ont introduit un état islamiste indépendant. Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, au pouvoir depuis 2006, a exhorté les habitants de Falloujah à riposter. L'Iran voisin, quant à lui, a offert d'aider à expulser Al-Qaïda de la ville tandis que le mois dernier l'Irak s'est tourné vers les Etats-Unis, lui demandant d'envoyer des drones et des missiles pour aider à combattre les islamistes susnommés. 75 missiles Hellfire seraient arrivés en Irak le 19 Décembre, et les drones étaient censés être en route également. Les combats à Falloujah ont été l'aboutissement d'une année de montée de la violence politique en Irak. L'Organisation des Nations Unies a indiqué que 7818 civils ont été tués en Irak en 2012, un niveau de victimes sans précédent depuis les années de la guerre en Irak.

    Mais tandis que le retrait des troupes de combat américaines du pays en Décembre 2011 a marqué la fin de la guerre américaine sur ce territoire, il n'a pas, et ne pouvait pas, marquer la fin de l'influence de la guerre sur les événements postérieurs en Irak. Au contraire, ce qui se passe en Irak suit la fin de cette guerre, pas seulement chronologiquement mais par voie de conséquence. C'est l'héritage de l'interventionnisme en matière de politique étrangère par les actes, et un modèle à partir duquel les contours de l'interventionnisme américain futur peuvent être dessiné.

    La dernière insurrection à laquelle l’Irak a dû se confronter remonte à 2006. Puis, à sa suite, le pays fut au bord de la guerre civile. George W. Bush avait répondu au "coup" porté par les élections de mi-mandat domestiques cette année-là, les résultats étant en partie causés par la détérioration de la situation en Irak, en envoyant une vague supplémentaire de troupe comptant plus de 20.000 bottes sur le terrain déployée en 2007. Cette poussée, et le concurrent "réveil d'Anbar" qui était une réaction des sunnites à la tactique d'Al-Qaïda dans le pays, a été suivie par une diminution de la violence à la fin de 2007 et 2008, perspectives que les dirigeants militaires américains n'avaient pas tardé de prendre à leur crédit indépendamment de savoir dans quelle mesure l'action américaine a influencé cette regression de la violence, cette accalmie créait l'espace de négociation entre les États-Unis et l'Irak pour aboutir à un accord sur le statut des forces qui verrait la fin des opérations de combat américaines en Irak. Le président Obama a essayé, et a échoué, de fixer un délai de retrait des troupes, voulant laisser une force résiduelle de 10 000 hommes, une position partagée par la plupart des républicains qui ont rivalisé et voulaient battre Obama durant les élections de 2012.

    Pourtant, il n'y a aucune garantie que la présence de troupes après 2011 aurait endigué l'actuelle déferlement de violence. En fait, Juin 2011 a été le mois le plus sanglant en deux ans pour les troupes américaines en Irak, alors même que les décès de civils étaient alors encore sur le déclin. Ces événements soulignent le rôle complexe joué par les troupes américaines dans ce pays. Même si leurs activités ont contribué à un retour à la stabilité en Irak, leur présence concourt également à sa déstabilisation. Les forces d'occupation étrangères auront toujours cet effet, peu importe la pureté de leurs intentions.

    Et que dire de ces intentions? Le premier engagement de Bush fut d'impliquer les États-Unis dans l'invasion de l'Irak à cause de la présence présumée d'armes de destruction massive (introuvables), mettant l'Irak dans le groupe de la menace terroriste au même titre qu'Al Qaïda. Finalement, longtemps après qu'il ait déclaré la "mission accomplie", Bush transforma le casus belli et le but de la guerre en faveur de la propagation de la démocratie. Pourtant, les deux objectifs sont loin d'être complémentaires. Alors que Bush avait d'abord insisté sur le fait qu'il y avait un lien entre l'Irak de Saddam Hussein et l'Al-Qaïda d'Oussama ben Laden, un rapport du Pentagone de l'administration Bush elle-même dissipa en dernier lieu cette idée.

    Mais 11 ans après l'invasion américaine, Al-Qaïda a une côte en Irak comme elle n'en avait jamais eut auparavant. Les États-Unis ont ils vaincu Al-Qaïda en Irak? De plus en plus, la réponse semble être négative . Mais l'invasion américaine de l'Irak a certainement facilité le gain de popularité de l'organisation terroriste en Irak, chose impensable à l'époque d'Hussein, malgré les affirmations erronées de l'administration Bush.

    A ce point, l'histoire risque de nous devenir familière. L'Irak n'est pas le seul pays où Al-Qaïda a été en mesure de s'établir en raison du changement de régime induit par l'intervention américaine . Al-Qaïda n'avait pas la moindre influence en Libye sous Kadhafi. Ce n'est plus le cas. Alors que le New York Times a rapporté qu'il n'y a aucune preuve qu'Al-Qaïda soit mêlé à l'attaque du consulat américain de Benghazi en 2012, il a fait relier l'attaque à l'Ansar al-Charia, qui est considéré comme étant affilié à Al-Qaïda. Al-Qaïda, a témoigné le lieutenant-colonel Andrew Wood, qui a dirigé une force d'élite de la sécurité des États-Unis en Libye avant l'attaque de Benghazi, a maintenant une plus grande présence en Libye qu'aux États-Unis. La même audience du Congrès a révélé qu'entre dix et vingt mille missiles sol-air sont toujours portés disparus après la fin de la guerre civile libyenne. L'opération soutenue par les Américains en Libye a également avivé les combattants, y compris les insurgés d’Al-Qaïda, à travers toute la région, contribuant à l'instabilité qui a conduit à une intervention française au Mali l'an dernier.

    Les partisans de la participation américaine à l'intervention en Libye ont insisté avec témérité que l'incursion d'Obama n'avait rien de commun avec celle de Bush en Irak. À première vue, elles présentent en effet plusieurs différences notables notamment concernant le temps qu'elles ont duré, l'effectif militaire et autres ressources de l’armée qui ont été engagé dans les combats, et sur le genre d'opposition organisée interne aux gouvernements répressifs respectifs auxquels ils ont fait face. Pourtant, l'effet des deux interventions reste largement similaire. Toutes deux avaient pour dessein principal d'assurer un changement de régime, même si l'administration Obama s’est obstinée à prétendre qu'elle ne visait pas le colonel Kadhafi, jusqu'à ce que les drones américains contribuent à sa capture en compagnie des rebelles libyens. Il a ensuite été sodomisé et tué. Le changement de régime a été la politique officielle des États-Unis envers l'Irak depuis l'adoption de la Loi sur la libération de l'Irak en 1998, par conséquent Saddam Hussein a été pendu pour crimes de guerre en Irak en 2006. Ces deux changements ont créé une situation de fragilité sécuritaire exploitée par Al-Qaïda et les forces qui lui sont affiliées, à la fois dans les pays concernés et dans les régions environnantes. Il est difficile de nier, par exemple qu' Al-Qaïda est en mesure d'exercer une influence notable sur la rébellion syrienne en grande partie grâce au sanctuaire qu'elle s'est aménagée en Irak.

    Les leçons de l'Irak et de la folie interventionniste peuvent sembler évidente même pour les législateurs de Washington qui ont soutenu la guerre, mais l'applicabilité de ces leçons à des interventions futures, et non pas seulement les interventions futures impliquant un grand nombre de troupes en Asie, reste évasive pour ces mêmes personnes. Le secrétaire d'Etat John Kerry, par exemple, a soutenu qu'une intervention des EU en Syrie ne ressemblerait en rien à celle poursuivit en Irak parce qu'il n'y aurait pas de troupes sur le terrain. Mais au-delà même des questions sur la façon dont la Russie, un allié du régime syrien, peut réagir à une intervention américaine, il n'y a que peu de doute que cette initiative n'ait pas de conséquences imprévues. Les partisans d'une intervention agressive en Syrie, comme John McCain, blâment le soutien américain insuffisant pour les rebelles visant à contrer l'influence croissante d'Al-Qaïda. Pourtant, il est clair que l'intervention américaine en Irak a aidé Al-Qaïda à maintenir sa présence parmi les rebelles syriens, tout comme les années d'intervention américaine en Somalie ont discutablement permis de pousser le groupe local islamiste insurrectionnel Al Shabaab de s'affilier à Al-Qaïda. Malgré l'absence de plus de soutien des États-Unis, les rebelles syriens ont néanmoins commencé à se battre contre les islamistes d'Al-Qaïda en son sein.

    McCain a également reproché à l'administration Obama la résurgence actuelle d'Al-Qaïda en Irak, pointant du doigt le retrait des États-Unis comme étant sa cause. L'incapacité de l'impénitent apologiste de la guerre en Irak de reconnaître le rôle que l'invasion américaine a joué dans les intérêts d'Al-Qaïda pour s'installer de plein pied en Irak est une épreuve d'aveuglement dangereux; quand les conséquences inattendues de l'interventionnisme sont ignorées et même attribuées par erreur à l'inconséquence de celui ci , cet état d'esprit aide à préparer le terrain pour de futures interventions et encore de futures conséquences insoupçonnées. John Kerry promet le soutien américain en Irak dans sa lutte contre Al-Qaïda n'inclut pas de troupes de combat. Néanmoins le même constat peut être fait pour tous les combats auxquels les EU semblent vouloir intervenir. L'Amérique continuera de se convaincre de tuer des dragons à travers le monde aussi longtemps qu'elle n'aura pas la patience de comprendre que les pays le font eux-mêmes.

     

    Source : http://reason.com/archives/2014/01/07/iraq-libya-syria-and-the-long-shadow-of

     

    PS : N'hésitez à lire le texte et à corriger d'éventuels fautes ou incohérences.

  4.  

    Le féminisme de Ludwig von Mises.

    Le grand économiste s’était battu pour les droits des femmes avant que le phénomène se popularise.

    Alors que Ludwig von Mises (LvM) est bien connu pour son travail novateur en économie, ses efforts pour révolutionner le maquillage des économistes n’est pas aussi familier de ses fans. Il a cherché à aider le monde à comprendre que bien qu’elles ont été rabaissées et poussées hors du milieu universitaire, si elles étaient acceptées, les femmes pourraient offrir un atout inestimable pour l’étude du phénomène de rareté.

    Il appartenait au monde académique de l’entre deux guerre Viennois, l’un des moments les plus vibrant et riche de notre histoire. Durant cette brillante envolée culturelle naquit certains des plus brillants esprits du XXèmeS et des mouvements intellectuels qui secouent toujours le monde actuellement. Freud, Mahler, Spann, Machlup, Wittgenstein, Neurath, Schumpeter, Morgenstern, Mises, Hayek, Weber, Weiser, Popper, ... leurs noms et héritages nous frappent encore de nos jours.

    Le mélange consécutif d’idées interdisciplinaires et d’influences nous ont fourni le marginalisme en économie, les mathématiques dans les sciences humaines, le modernisme en musique, le positivisme comme méthodologie, la psychothérapie pour l’étude du psychisme, et la préservation de l’esprit général du libéralisme dans toutes les sphères : économique, artistique, scientifique, politique, et sociale. (relations entre sexes) Aucune zone n’a été négligé, et une avancée dans un domaine débordait aussitôt vers une autre discipline.

    Mais un fait notable se distingue durant ces années d’effervescence : les femmes n’étaient pas les bienvenue dans la sphère intellectuelle. Ce n’est quand 1897 que les femmes furent admises comme étudiantes en philosophie à l’université de Vienne. La médecine et le droit vinrent après. Toutefois, il ne s’agissait que d’être simple étudiante sans accès aux hautes qualifications et sans la possibilité de devenir professeur.

    Tandis que leur travail était florissant en littérature, écrits populaires et en musique, les obstacles à l’accès aux institutions officielles restaient élevés pour elles. Puis, comme aujourd’hui, le marché favorisa l’émergence d’une société inclusive alors que les institutions traînaient derrière l’évolution de la culture. Ceci signifait que les femmes ne pouvaient obtenir la moindre accréditation et être considérées comme sérieuses contributrices au monde des idées.

    L’éminent entrepreneur intellectuel LvM s’est appliqué à changer cette façon de procéder. Il savait ce que c’était que de vivre l’exclusion. Malgré ses travaux intellectuelles significatifs et sa notoriété, Mises n’a jamais pu obtenir un poste universitaire -- et il n’était pas le seul à vivre ce paradoxe. Il a fallu l'achèvement d'un traité complet sur ​​l'argent en 1912 pour recevoir un poste non rémunéré à l'université. Pendant ce temps, il devait régler ses factures; il travaillait donc premièrement dans un cabinet d’avocats puis à la chambre du commerce.

    Même avant que les femmes soient autorisé dans le programme en 1919, Mises enseignait un cour sur le système bancaire à l’université au cour duquel la majorité de ses étudiants étaient des étudiantes du département de philosophie. C’était un professeur exclut qui instruisait des étudiantes marginalisées. Cette expérience a dû avoir un impact important pour lui : il commençait à écrire son livre «Le socialisme» à cette époque, dans lequel il adressa (parmi d’autres idées) que le capitalisme était la voie historique majeur qui libéra les femmes de la violence, aussi bien que les socialistes qui prétendront aux mêmes fins mais par le biais du collectivisme.

    Au lieu de céder à l’argumentation collectiviste sur la façon de remédier au sexisme culturel et institutionnel, mises appréhendait le problème sérieusement et offrait ses propres solutions. Et les arguments développés par Mises sur l’égalité des sexes semblent audacieux encore aujourd’hui.

        «La lutte des femmes visant à préserver leur personnalité dans le mariage fait partie du combat pour l’intégrité personnel qui caractérise la société rationnelle dont l’ordre économique se base sur la propriété privée des moyens de production...  Toute l'humanité souffrirait si la femme ne pouvait développer son ego et être capable de s'unir à homme en tant qu’égale, compagnons et camarades nés libres.»

    Sa reconstruction de l’histoire des relations sexuées mettait un point sur ce que signifiait le principe de violence pour le statut des femmes dans l’histoire. A ce passage, il se montrait positivement Friedanien (voir de Betty Friedan, La Femme mystifiée paru en 1963, c’est à dire un demi siècle plus tard) :

        

        Des règles masculines sans mesures s'imposent dans les relations familiales où le principe de la violence prédomine. L'agressivité masculine, qui est implicite dans la nature même des relations sexuelles, est ici poussée à l'extrême. L'homme s'empare de la femme et retient cet objet sexuel dans le même sens qu'avec d'autres biens du monde extérieur. Ici la femme devient purement une chose. Elle est volée et achetée, elle est donnée , vendue , commandée , bref, elle est comme une esclave dans sa maison. Au cours de sa vie l'homme est son juge, quand il meurt, elle est enterrée dans sa tombe avec ses possessions. La quasi-unanimité des sources juridiques anciennes de presque toutes les nations indiquent que ce fut autrefois l'état légal des affaires.    

    Sous la loi de la violence, écrivait Mises, le résultat l’assujettissement.

        Le principe de la violence ne reconnait que l’homme. Lui seul possède le pouvoir, et s’accapare des droits. La femme n’est qu’un objet de plaisir. Aucune femme sans maître, qu’il soit père ou gardien, mari ou employeur. Même les prostituées ne sont pas libres; elles appartiennent au propriétaire du bordel. Les clients s’adressent en premier lieu à lui et non elles. La femme vagabonde est un jeu gratuit, que chacun use à son gré. Le droit de choisir son partenaire ne revient pas aux femmes. Elle est donnée à son mari et prit par lui. Le fait de l’aimer est son devoir, peut être également sa vertue; ces sentiments aiguiseront le plaisir que l'homme tirera du mariage. Mais la femme n’a pas à avoir d’opinion. L’homme peut la répudier ou se séparer d’elle; elle n’a pas ces droits.

    Ceci est une critique dévastatrice de toutes formes de pouvoir d’Etat mais du socialisme en particulier. En pratique, le socialisme ne signifit pas la prise de pouvoir par les travailleurs ou la propriété collective des moyens de production. Il implique le rôle de l’Etat dans l’organisation de l’économie comme un Tout et de la sphère sociale. Et comme Mises l’explique à de nombreuses reprises, l’Etat n’a que peu de moyens à sa disposition : la violence envers les personnes et leurs propriétés. Par conséquent, faire avancer le socialisme en tant que politique revient à faire de la violence un principe et donc, indirectement, restaurer les relations entre hommes et femmes au stade précapitaliste où la violence (et non le contrat) est la base de l'association.

    En d’autres termes, c’est précisément parce que le capitalisme a libéré les femmes de toutes violences relationnelles comme norme social qu’il le favorise comme système économique. Le capitalisme est, concrètement, la façon de réaliser la vision du féminisme dans la pratique. En ce sens, Mises disait « aussi longtemps que le féminisme cherche à ajuster la position légale des femmes par rapport à celui des hommes, aussi longtemps qu’il cherche à offrir leur liberté légale et économique pour s’émanciper et agir en accord avec leurs inclinations, désirs et circonstances économiques -- il correspondra à l’une branche du grand mouvement libéral qui plaide une évolution paisible et libre.»

    Pour Mises, cette profonde conviction n’était pas simplement une théorie mais quelque chose d’applicable. Consécutivement, quand il était en position d’adhérer à ses opinions, Mises promut activement les intérêts des femmes dans l’enseignement, dans la mesure de ses moyens. En effet, comme le rappelle le biographe Jorg Guido Hulsmann :

         Mises était l’un des rares homme à un poste de direciton qui soutenu énergiquement les jeunes intellectuelles. Lene Lieser, Marianne Herzfeld, et d’autres rédigèrent leurs thèses de doctorat sous sa supervision. Lieser, Herzfeld, Ilse Mintz, Martha Stephanie Braun, Elisabeth Ephrussi, et d’autres étaient régulièrement présentes à ces séminaires privés. Il est vrai qu'il ne pouvait obtenir d'aucune d'elles une chaire d’enseignante -- il ne pouvait d’ailleurs pas en affecter pour des étudiants, et pour lui même. Mais il pouvait aider certaines d’entre elles à obtenir un poste convoité qui leur permettraient de gagner leur vie tout en leur permettant de poursuivre leurs recherches. Ce fut le cas pour Herzfeld et Lieser, qui toutes deux ont été employé pour l’Association of Austrian Banks and Bankers.

    Chacune de ces femmes s’accomplirent dans un domaine d’étude -- économie, traduction, art, histoire -- leur valeur en tant que professionnelle étant supervisé et cultivé par Mises lui même au mépris des profondes traditions qui empêchaient aux femmes de poursuivre ce genre de carrière.

    Considérez l’ironie sur ce point. Si vous interrogiez un des contemporains de gauche de LvM, ils auraient une réponse assez rapide à son sujet. Ce serait le vieil homme réactionnaire de Vienne qui importait son idéoligie capitaliste aux EU après la guerre, un homme arriéré ayant pour désir de ramener le style institutionnelle et culturel du XIXèmeS. Mais la réalité est différente. Dans ce centre mondial des idées progressistes qu’était la Vienne des années 20, il se distinguait par ses vues sur le droit des femmes : « l'un des rares hommes dans une position de leadership qui a favorisé avec ferveur les intellectuelles »

    Bien entendu, les membres de la FEE comprennent l’engagement de Mises envers ses étudiantes. L’une de ses meilleurs relations vient de son mentorat avec Bettina Bien Greaves, qui écrivit et édita beaucoup de livres révolutionnaires, incluant de multiples éditions du livre de Mises l’Action humaine, et travailla au sein du personnel de la FEE durant la majeur partie de sa longue carrière.

    Désormais, considérant les controverses actuelles sur les lois anti-discriminations et la soit disant affirmative action, qui semble pousser les intérêts des femmes devant ceux de leurs homologues, une source croissante de reproches à l’encontre du féminisme et de fourrage pour les activités des conservateurs apparait. Mises lui même partiquait il une forme d’affirmative action comme on le pense ordinairement ? Non, parce qu’il ne militait pas en faveur des femmes uniquement pour une question de sexe. Il voyait plutôt les intellectuelles à Vienne comme une ressource humaine sous dévaluée. Ceci n’est pas un «traitement préférentiel» mais un acte d’entrepreneur : reconnaitre la valeur là ou la société n’y a pas porté son regard. C’est ce que font les entrepreneurs chaque jour dans le monde des ressources physiques. Mises appliquait la même sagesse et le même jugement à celui des idées.

    Ici nous voyons un exemple contemporain de ce que signifie être féministe : renverser les préjugés historiques émanant des périodes historiques de violence et procéder à l'avancé de la liberté d'association et de contractualisation comme principe de l'ordre social. Est ce que cela requière un esprit d’entrepreneur -- c'est à dire en prenant en compte la valeur là où elle était auparavant négligée ? Oui, et pas seulement vis à vis des ressources naturelles, mais également auprès d’une frange de la population qui a été traditionnellement écarté comme ressource -- c’est à dire en les considérant comme des collèges pouvant travailler en partenariats visant des objectifs communs.

    Que Mises se soit véritablement intéressé à la façon dont la société s'est privée de la contribution essentielle des femmes à travers son sexisme est un vibrant appel pour les individualistes d'aujourd'hui. Mises critiquait non seulement la réduction étatique des libertés des femmes, mais celle émanant aussi de la culture. Il appellait par conséquent à juste titre comme un obstacle à la libération sexuelle des femmes des formes privées et non-parrainé par l'État d'action qui s'inflitraient dans les présupposés culturels ainsi que les lois et pratiques traditionnelles.

    Son exemple montre la voie vers une compréhension correcte du féminisme de nos jours Comment pouvons-nous en tant que partisans du libre échange estimer que le marché est la source de la prospérité grâce à l'innovation et rester les bras croisés lorsque ses effets bénéfiques sont restreints par des actes sexistes, notamment ceux liés à la violence de la loi et ceux qui émanent des préjugés culturels et sociaux?

    Comment pouvons nous ignorer la violation des droits de l’homme engagée dans les règles qui interdisent la rémunération des services d’accouchement, imposent la violence envers des échanges sexuels paisibles, et bannissent ou réduisent certaines vocations comme celle de sage-femme ? En laissant de côté les désaccords moraux sur l'avortement, comment pouvons-nous prétendre soutenir la liberté individuelle tout en encourageant des politiciens qui cherchent un avantage politique en menaçant cyniquement la naturalisation d'enfants, les relations sexuelles et, autrement, la décision de certaines femmes de gagner mieux leur vie grâce à leur propre fonctionnement biologique ?

    L'âge de de contractualisation n'est pas encore arrivé, pas pour tout le monde. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Quelle est la valeur qu'il reste à révéler pour balayer les obstacles à la libre association et surmonter les préjugés historiques ? Et qui est le plus susceptible d'accomplir ce grand dessein, les bureaucrates ou les entrepreneurs ?

    Mises savait judicieusement que laisser aux socialistes la question de savoir comment corriger les erreurs du sexisme serait une erreur fatale pour les libéraux . Et ça l'est toujours. Mais il a aussi été personnellement lésé par la sous-représentation des femmes dans le milieu universitaire, tant et si bien que, personnellement, il s'est battu pour faire que leurs droits prennent la pleine mesure qu'il voulait.

    Ecoutons son appel à prenons la situation des femmes au sérieux afin de découvrir la valeur là où elle a été rabaissé. Mises était une féministe avant que ce soit cool. Tous les libéraux devrait l'être aussi.

     

    Source : http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-feminism-of-ludwig-von-mises#axzz2pYQO9NqB

     

    Attention, certains passages doivent être en italique !

  5. Il y a encore du par coeur à l'école ?

     

    En terminale, j'avais un prof qui barrait ta réponse en annotant "ceci n'est pas ma définition" si tu ne recopiais pas scrupuleusement son cour en examen d'histoire. En sciences éco, ma professeur nous conseillait pour réussir son bac d'apprendre par cœur le plan de son cour de l'année. (c'était 15 à 20 chapitre, bref des heures de radotage stérile que je n'ai pas prie la peine de gâcher.)

    Oui, le par coeur abêtissant existe toujours.

     

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