Aller au contenu

Silex

Nouveau
  • Compteur de contenus

    40
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages postés par Silex

  1. Je pense que tu surestimes la capacité d'analyse du péquin moyen, quand je vois le niveau des discussions autour de moi au boulot (et pourtant je bosse avec des ingénieurs, donc pas des abrutis finis en principe), je suis à chaque fois sidéré par l'absence totale d'analyse et de profondeur de la réflexion, sans compter l'inculture crasse en économie (encore que les deux puissent être liés, aussi intelligent qu'on soit on a peut de chance de comprendre quelque chose aux mécanismes qui gouvernent ce monde sans un minimum de culture économique). C'est dans ces moments là qu'on apprécie liborg, on se sent subitement moins seul et incompris.

    Le péquin moyen je comprends bien mais les managers de fonds, les chefs d'entreprise, les économistes, les journalistes économiques ?

    Je suppose que parmi ceux qui ont encore confiance dans les banques centrales une partie n'est pas beaucoup plus calée que le péquin moyen et que l'autre partie profite de la situation actuelle.

  2. Et quelles sont donc tes prédictions pour les prochains mois ?

    Je dirais un peu les mêmes :)

    Actuellement la confiance dans les banques centrales est très élevée, elles sont quasiment all-in. On va se rendre compte petit à petit que ça ne règle rien. Avec en plus le ralentissement chinois qui devient de plus en plus évident.

    Donc à moyen terme, je pense qu'on est à un plus haut (ou alors plus très loin) sur les actions et qu'on est déjà en marché baissier sur les matières premières. Pour l'euro et l'or, ça me parait moins clair. Plutôt baissier sur l'euro et haussier sur l'or (mais je ne suis pas sûr que l'or monte beaucoup en dollar).

    My 2 cents.

  3. Et voilà une réponse à la question lancinante : inflation / déflation / félation ? Ce sont des économistes autrichiens qui répondent ici.

    http://mises.org/doc...eflation-Debate

    Je vais en faire la lecture et l'analyse bientôt pour mon blog, tiens !

    Ce papier a déjà été évoqué en page 3 : http://www.liberaux.org/topic/46815-inflation-ou-deflation-a-court-terme/page__st__40#entry699098

    Je pense que c'est un must-read sur le sujet, c'est assez court et bien argumenté. L'auteur est déflationniste.

    Au passage je suis assez fier de mes prédictions précédentes :)

    je ne crois pas que le dollar va décrocher dans quelques mois (je pense au contraire qu'il va monter) ou que le cycle inflationniste a commencé. Les taux des obligations sont actuellement très bas et l'augmentation du prix des matières premières ressemble plus à une bulle spéculative comme en 2008.

    L'euro était au plus haut à 1.48$ et l'indice CRB des matières premières s'effondrait 2 mois plus tard. Aujourd'hui il est toujours 20% plus bas.

  4. Concernant le sport, ce qui était ma grosse question, j'ai fais hier une sortie longue de 2h00, quand l'effort est modéré (70% de la vma) ça passe sans soucis, après c'est sur que pour les coups de boost il manque quelque chose. Mais comme je recommence à rouler que depuis peu je ne sais pas si ce n'est pas parce que ma musculature n'est pas encore adaptée. A voir dans un ou deux mois.

    Ca peut t'intéresser, une interview d'un low-carber qui a gagné un ultra-marathon : http://www.meandmydiabetes.com/2012/08/11/western-states-100-low-carber-wins-ultramarathon-steve-phinney-and-jeff-volek-study/

  5. Il y a l'Islande dont les citoyens ont refusé via référendum de renflouer les banques et qui affiche maintenant 3% de croissance. Un petit bémol cependant, à cause des contrôles de capitaux par le gouvernement, sa croissance semble basée sur une nouvelle bulle immobilière et n'est peut-être pas très saine : http://www.bloomberg.com/news/2012-05-29/iceland-property-bubble-grows-with-currency-controls-mortgages.html

    Sinon je pense que le meilleur exemple d'un Etat bien géré où l'austérité marche très bien est l'Estonie :

    Estonia is booming. The economy grew 7.6 percent last year, five times the euro-zone average.

    […]

    Estonia is the only euro-zone country with a budget surplus. National debt is just 6 percent of GDP, compared to 81 percent in virtuous Germany, or 165 percent in Greece.

    […]

    How did they bounce back? “I can answer in one word: austerity. Austerity, austerity, austerity,” says Peeter Koppel, investment strategist at the SEB Bank.

    http://www.cnbc.com/id/47691090/

  6. Justement, étant donné que 62% de l'utilisation de l'or est dû à la joaillerie et à l'industrie, la hausse des investissements en or dû à un nouvel épisode de crise sur les marchés suffira-t-elle à compenser la baisse de la demande pour ces secteurs ?

    C'est 62% de l'or qui est miné chaque année. Mais la production d'or annuelle ne représente qu'environ 2% du stock d'or total.

    Le prix de l'or est majoritairement dû a son aspect monétaire. Je te conseille cet article sur le sujet : http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2007/06/misconceptions-about-gold.html

    Je pense que c'est un bon moment pour acheter de l'or : il y a actuellement beaucoup de pessimisme sur le prix de l'or (http://realitylenses.blogspot.fr/2012/05/gold-and-silver-update-sentiment-is.html) et avec tous les problèmes actuels dans la zone euro, ça ne m’étonnerait pas que la BCE ou l'UE recommence à faire des bêtises du genre LTRO.

  7. Voilà un article de John Hussman sur le sujet : http://www.hussmanfu…c/wmc111003.htm

    Il y explique que si une banque fait faillite, il y a généralement largement de quoi rembourser les clients. Ce sont les actionnaires et ceux qui ont prêté aux banques qui perdront de l'argent.

    Look at Bank of America's balance sheet, for example. Reported assets are $2.261 trillion. Against that, liabilities to depositors amount to less than half that, at $1.038 trillion. Add in $239 billion for securities that they are obligated to repurchase, $129 billion in trading account and derivative liabilities, and $155 billion for accrued expenses. Now you've covered counterparties, as well as vendors or others who might have invoices outstanding. Even then, and you're still only up to $1.561 trillion of the liabilities. The remaining 31% of Bank of America's liabilities represent obligations to its own bondholders and equity of its own shareholders. This is well beyond what is sufficient to buffer any loss that the company might take on its assets, while still leaving customers and counterparties completely whole. To say that Bank of America can't be allowed to "fail" is really simply to say that Bank of America's bondholders can't be allowed to experience a loss.

    What "failure" really means is that bondholders lose money, and the operating part of the institution is taken into receivership, sold for the difference between assets and non-bondholder liabilities, and recapitalized under different ownership. Often the only thing that customers and depositors notice is that there is a new logo on top of their statements.

    Now take a look at Citigroup's balance sheet. Reported assets are $1.956 trillion. Against that, liabilities to depositors again amount to less than half of that, at $866 billion. Add in $204 billion in repurchase obligations, $209 billion in trading and brokerage liabilities, and $73 billion in other liabilities, and you're still only up to $1.352 trillion. The remaining 31% of Citigroup's liabilities, again, represent obligations to its own bondholders and equity of its own shareholders. And again, to say that Citigroup can't be allowed to "fail" is really simply to say that Citigroup's bondholders can't be allowed to experience a loss.

    You can do the same calculations for nearly every major financial institution in the world. The amount of bondholders and equity coverage varies somewhat, but in virtually every case, bondholder and shareholder capital of these institutions are more than sufficient to absorb any losses without the need for public funds, provided that the objective of government policy is to protect the people and the long-term viability of the economy, rather than defending the existing owners, bondholders, and managements of these institutions. Make no mistake - that choice is what the oncoming crisis is going to be about (See An Imminent Downturn - Whom Will Our Leaders Defend? ).

    But who are those bondholders? They include corporate investors, pension funds, endowments, mutual funds and ordinary investors. And all of them willingly take a risk in order to reach for return. As do stock market investors. And if the risk doesn't work out, none of them should look to the government to fire teachers, lay off social workers, underfund the National Institutes of Health, cut Medicaid, and print money (because until the Fed sells its Treasury and GSE holdings, it has indeed printed money), just because they take their risk in a different type of security.

    My impression is that the scare-mongering of self-serving financial "experts" on Wall Street is shortly about to become deafening. It would be catastrophe, utter catastrophe, no, Armageddon, to let the global financial system collapse - collapse! - because the world as we know it will indeed collapse, as day follows night, if bondholders, who knowingly and voluntarily take risk and invest at a spread, are actually allowed to lose anything! We cannot, in a thinking society, allow losses to befall risk-takers who make reckless loans and bad investments. We must, must at all costs, divert money away from health, education, and welfare, in order to save these companies from failure, because neither health, nor education, nor welfare are even possible unless we save the financial system from unthinkable meltdown. We have no choice. No choice at all. They are too big to fail, and we cannot hesitate - they must be saved, for the sake of our children, for our children's children, for our freedom, for the flag, and to honor the legacy of our forefathers, so that these Champions of Disfigured Capitalism can continue to do their vital work with impunity, unbound by any of the incentives or consequences that actually allow capitalism to work in practice.

    Vincent Benard a fait de nombreux articles sur le sujet également, par exemple celui là sur la restructuration du secteur bancaire en Serbie : http://www.objectife…-methode-dinkic

  8. Un bon article sur Ron Paul dans la presse mainstream qui peut susciter des interrogations je pense : http://www.latribune…ans-l-iowa.html

    Pour ses partisans, Ron Paul c'est avant tout un candidat en dehors du système "corrompu" de Washington. Un homme politique aux positions sans compromission, non dictées par les lobbies. C'est également le candidat de la Constitution américaine, des pères fondateurs, des libertés individuelles, d'un Etat limité à ses fonctions régaliennes et d'une politique étrangère non-interventionniste.

    […]

    L'autre cheval de bataille de Ron Paul, c'est la Réserve fédérale, la banque centrale américaine. Là aussi, c'est un thème en vogue au sein de l'électorat républicain - mais pas seulement, ses positions étant soutenues bien au-delà des frontières américaines. Contrairement aux autres candidats, il ne réclame pas seulement la démission de Ben Bernanke, son président. Il veut tout simplement supprimer cette institution. "Rien de bon ne peut provenir de la Réserve fédérale", écrivait-il en 2009 dans un livre intitulé "End of the Fed".

    Invoquant Thomas Jefferson ou encore Friedrich Hayek, son maître à penser, il cherchait alors à démontrer l'incapacité et l'inefficacité des banques centrales, responsables selon lui de la crise financière en ayant manipulé les taux d'intérêt, et ainsi altéré le libre fonctionnement du marché. à la Chambre des représentants, il a défendu, en vain, une proposition de loi devant déboucher sur un audit sans précédent des comptes de l'institution.

  9. La question de l'indice glycémique semble garder toute sa pertinence.

    Stephan Guyenet avait également écrit quelques articles intéressants sur l'indice glycémique, par exemple :

    Overall, these studies do not support the idea that lowering the glycemic index of carbohydrate foods is useful for weight loss, insulin or glucose control, or anything else besides complicating your life. If anything, the longest two studies support the alternate hypothesis: that high-GI carbohydrates are superior to low-GI carbohydrates.

    http://wholehealthsource.blogspot.com/2009/03/its-time-to-let-go-of-glycemic-index.html

    Mais par contre la charge glycémique qui est tout simplement l'indice glycémique fois la quantité de glucides semble beaucoup plus pertinente : http://healthcorrelator.blogspot.com/2011/08/refined-carbohydrate-rich-foods.html

  10. En gros les carb ne sont pas responsable de l'obésité. Mais en régime low-carb permet de maigrir.

    Je pense que c'est en partie dû au fait que les régimes pauvres en glucide permettent d'éviter des aliments comme le sucre ou le blé. Mais les glucides ne semblent pas nocifs en eux-même : les tubercules et les fruits sont des aliments sains alors qu'ils sont riches en glucides.

    Concernant le blé, un nouveau livre sort prochainement :

    Une critique est disponible ici.

  11. Je ne penche pas pour ce scénario d'une inflation à deux chiffres :rolleyes:

    On devrait se faire un pari sur le sujet. Celui qui perd paye un verre à l'autre (sauf si on est rattrapé par la fin du monde d'ici là).

    Ce n'est pas juste, les déflationnistes devront payer une bière qui vaut des millions s'ils ont tort, tandis que les inflationnistes payeront une bière qui ne vaut presque rien :)

    Je parlais de la monnaie qui déflate.

    C'est intéressant de garder de la monnaie qui gagne en pouvoir d'achat, alors pourquoi acheter de l'or ?

    Parce que l'or gagne encore plus de pouvoir d'achat ? L'or n'est pas une commodité comme les autres, ce métal est très peu utilisé dans l'industrie. Sa valeur vient principalement de son aspect monétaire. Plus le système monétaire perd de la confiance, et plus l'or prend de la valeur.

  12. Tu oublies les taux de change.

    […]

    Non, j'ai d'ailleurs parler de l'effondrement du Yen un peu plus haut.

    Je suis d'accord avec quasiment tout ce que tu as dit, sauf sur le timing : je ne crois pas que le dollar va décrocher dans quelques mois (je pense au contraire qu'il va monter) ou que le cycle inflationniste a commencé. Les taux des obligations sont actuellement très bas et l'augmentation du prix des matières premières ressemble plus à une bulle spéculative comme en 2008. Je pense que la "déflation contrôlée" peut continuer encore plusieurs années aux USA. Après, c'est plus difficile à dire pour le Japon ou l'Europe…

  13. Chuut, pas d'inflation qu'on a dit.

    Et les prix finaux ? Et les salaires ?

    Il y a énormément d'inflation dans les pays comme la Chine, mais ce n'est pas une augmentation du prix des matières premières et de l'énergie qui amènera une inflation à deux chiffres. Si les consommateurs dépensent plus en essence par exemple, ils dépenseront moins ailleurs ce qui fera baisser les prix dans les autres secteurs.

    Les japonais ont épargné au lieu de dépenser. […]Le jour où cette épargne se transforme en consommation, donc en achats, les prix flambent.

    Le taux d'épargne japonais a baissé. Ils se sont tout simplement désendettés. L'hyperinflation arrivera sûrement un jour au Japon, mais elle sera plus probablement due à l'effondrement du Yen.

    L'augmentation de prix provient, non pas du montant de l'endettement, mais de l'augmentation de la dette.

    Ce que je voulais dire, c'est que si par exemple le secteur privé US devait diviser son endettement par deux cela représenterait 6 ans de dépenses de l'Etat (alors qu'il est déjà à 10% de déficit).

  14. Il faut aussi se rendre compte des ordres de grandeur. Aux USA, les dépenses de l'Etat c'est 3 500 milliard de dollar, la dette privée c'est 40 000 milliard. Quand la dette privée se contracte il faut que l'état dépense massivement rien que pour compenser. Alors, atteindre une inflation à deux chiffres c'est clairement hors de portée des Etats.

  15. L'inflation ne se décrète pas. Il y a quand même l'exemple du Japon qui essaye désespérément de l'avoir depuis 30 ans.

    Exactement, de plus quand on voit la déroute des démocrates aux élections midterm et l'essor du mouvement des tea-parties, ce n'est pas gagné pour que l'état dépense encore plus massivement qu'aujourd'hui.

×
×
  • Créer...