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pierreyves

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Tout ce qui a été posté par pierreyves

  1. Il reste toujours la "solution" de l'inflation. Une inflation à 5% ça mange assez vite une dette souveraine …
  2. La BCE cela ne me surprend pas, mais le Crédit Agricole ?!
  3. En effet c'est une remarque que je me faisais: l'Espagne sera nécessairement atteinte avant la France … et donc c'est sans doute l'étape suivante, la France devra attendre au moins jusque là. En revanche la comparaison entre les banques et les états me semble boiteuse … c'est une chose de distribuer des milliards dans le cadre d'une zone de souveraineté donnée, c'en est une autre de distribuer des milliards à travers les frontières politiques. La moindre résistance semble être du côté de la BCE qui vient d'accepter le junk grec comme collatéral… mais cela est complètement contraire à ses principes, que les Allemands défendront fort. Des banques jouer la transparence ? Ce que je n'explique pas complètement c'est comment des banques ont pu se laisser avoir à acheter et conserver de la dette grecque à ce point… faut vraiment être minable en gestion ?
  4. Voici le type de com' qui fait la différence: http://www.liberation.fr/societe/010163333…resses-en-islam
  5. Faut pas être défaitiste RMC par exemple avait fait une émission très bien, avec des prises de position tranchées: http://www.rmc.fr/editorial/109193/les-mus…nt-stigmatises/ Bah je pense qu'il y a un certain nombre de non-musulmans qui attendent ces prises de positions pour parler, relayer etc … souvent ce n'est pas aux non-musulmans de prendre la parole en premier sur des sujets qui concernent l'Islam, mais faire connaître les prises de position qu'on apprécie, ça c'est possible.
  6. Ces petits évènements médiatiques sont autant d'opportunités de se faire entendre pour les musulmans libéraux (progressistes, modernes etc … comme on veut bien les appeler). Les paroles c'est beau, mais ça n'engage à rien. Les actes seuls sont révélateurs des préférences … et chacun le sait, intuitivement. Ce type de prise de position serait très efficace pour modifier l'image de l'Islam.
  7. Il parle Français ? Cela ne tient qu'à nous les conditions du dialogue non ?
  8. Ce raisonnement implique a priori un lien de causalité. Il n'y a pas à pondérer: c'est un fait. Maintenant de savoir qui est la poule qui est l'oeuf … c'est un autre débat
  9. Moi aussi j'étais sérieux: As-tu une idée de pq on entend plus ceux-là que les meilleurs (y compris en France où la discussion est quand même engagée depuis un moment sur le sujet) ? N'est-ce pas parce qu'ils sont, en pratique, majoritaires (tu n'es pas par exemple 100% représentatif ) ? C'est un effet médiatique ? ou bien il y a juste une majorité qui se tait, et les excités qui parlent ? Le problème, c'est que contre des délire pareils, "qui ne dit mot consent" (c'est pareil avec l'attitude des Français vis à vis des syndicats). Si on prend le dernier exemple en date (j'espère que mes faits sont exacts): le comportement d'un type prosélyte qui vit dans une maison à enceinte avec 4 femmes en voil intégral aux assedics est-il condamné par la majorité des musulmans français ? C'aurait été bien que les médias s'intéressent aux discours des musulmans libéraux à ce moment là, alas on a parlé que de lui …
  10. Hum, dans quel sens ? Comme je ne pense pas que la richesse soit en soit un facteur à même d'influencer la religion, est-ce que tu vois le lien de causalité dans l'autre sens ?
  11. As-tu une idée de pq on entend plus ceux-là que les meilleurs (y compris en France où la discussion est quand même engagée depuis un moment sur le sujet) ? N'est-ce pas parce qu'ils sont, en pratique, majoritaires (tu n'es pas par exemple 100% représentatif ) ?
  12. oups, doublé. Du tout bon ça, bien sûr. Mais je ne sais pas pq, bizarrement, on entend moins ceux-là que les Ramadan & co. Mon objectif était de poser le pb, et aussi de donner une idée de la solution … entrer en relation avec ceux des musulmans qui prennent le risque (parce que risque il y a) de se positionner comme cela. Par ailleurs, un type qui n'accepte pas cette séparation et prône une école d'Islam incompatible, dans la société où je me trouve, est autant un opposant pour moi qu'un Besancennot et sa révolution communiste …
  13. Une remarque de valeur, mais qui permet aussi de se méfier: depuis les réflexions chrétiennes ont évolué … Je pense que les 500 ans d'âge d'écart sont à prendre en compte. Turgot avait aussi organisé celui-ci il y a qq temps: http://www.euro92.com/acrob/islam%20colloque.pdf
  14. Oui, l'Islam n'est pas monobloc (et il est évident qu'il y a toujours eu des musulmans éclairés, pratiquant une religion adaptée à leur cas). En revanche il me semble simplement faux de dire que sa tradition est per se compatible avec le libéralisme, si on entend par "tradition" la pratique concrète ancienne. Ce n'est pas du côté de la liberté économique que sa pêche, ni même de la liberté religieuse, mais du côté de la liberté politique. Je peux me tromper, mais chaque fois que j'ai creusé la question, je suis arrivé à la conclusion qu'à toutes les époques, la grande majorité des pratiques musulmanes impliquaient la domination du pouvoir religieux sur le pouvoir politique. La relation entre religion et politique (et en particulier l'état) est le problème clef, à mon avis. Je pense que la seule façon -pour des "extérieurs"- de favoriser une issue pacifique à un tel noeud politico-religieux, c'est d'insister sur la séparation de la religion & l'état , et de travailler avec ceux des musulmans qui sont sincèrement dans cette tendance (attention aux usurpateurs, qui sont à mon avis majoritaires parmi ceux qui prennent la parole).
  15. Nouvelle nouvelle aujourd'hui: dégradation de la note de dette souveraine espagnole de AA+ à AA … L'Italie, l'Irlande, UK, France, Pologne peuvent sans doute être dégradés à tout moment …
  16. Les politiciens ne font pas ce type de raisonnement. Ils préfèreront ruiner l'économie pour longtemps et tenter de sauver l'euro.
  17. La "tendance" de la bourse n'est d'aucun intérêt ces temps-ci : nous sommes dans une phase transitoire où les marchés "absorbent" les volumes considérables de liquidité créée par les BCs. Savoir si ça monte ou si ça baisse est juste une histoire de timing. Au final, les index auront monté … mais la valeur -réelle- globale aura diminué. Pour dire cela autrement: les variations de prix en bourse sont complètement faussés par les actions politiques (ici l'inflation). idem pour le business modèle des banques … Tu oublies son principal outil: l'inflation. La seule façon pour Trichet de réaliser ce qu'il dit est d'imprimer de l'euro en masse … La question c'est "est-ce qu'il en a le pouvoir ?" (vu la configuration particulière de la BCE). Quels sont les intérêts des uns et des autres pays de l'Euro à imprimer ? Oui, à l'origine de la création de la BC par exemple, il y a de la malhonnêteté.
  18. Tant que la source de la dérégulation existe, il aura des gens pour faire métier de l'exploitation des fuites, quel que soit le volume règlementaire …
  19. En fait le code (la règlementation qui limite les actions des bénéficiaires de privilèges) est secondaire pour moi … le problème à la source ce sont les privilèges initiaux qui dérégulent le système (pourtant je suis le premier à pester contre le code de la route…). La bonne action, c'est d'appeler à la suppression à la fois des privilèges et des règlementations: supprimer la BC, le monopole monétaire et toute idée de bailout en même temps que les règlementations financières.
  20. Je ne pensais pas tant à un concours de beauté qu'à une illustration. Concernant la route, le capital de base (la route) est 100% public, donc on peut difficilement faire pire. Maintenant si la Fed décidait de bailouter 100% des grosses boites financières (et on en est pas loin), on aurait une collectivisation du risque pas loin de 100%.
  21. Un politique de droite -plus sûr de qui- expliquait précisément le point en gras il y a déjà un moment (je me demande même si je n'avais pascréé un fil sur le sujet). Depuis j'ai compris que je n'avais rien compris au système financier. En fait ces "capitaux" sont de l'argent virtuel … leur "liberté" est celle du virtuel (au prix d'un risque collectivisé). Les capitaux réels eux, ne sont pas plus libres que les individus. Ce sentiment est bien fondé sur une illusion, mais à mon avis plutôt celle qui consiste à négliger le risque qui est collectivisé (une autre forme de tragédie des communs). Il n'est pas surprenant que la finance soit hyper régulée, à partir du moment où il s'agit d'un système partiellement collectivisé. C'est un peu comme le code de la route. Ces régulations sont des conséquences de la régulation monétaire. Il ne sert à rien de dépenser de l'énergie contre ces nouvelles régulations: d'une façon ou d'une autre le système va exploser. L'important c'est de militer pour le retour à la banque libre. Intéressant, où est-ce que vous avez ces infos ? C'est tout le business modèle des banques qui est construit sur des privilèges …
  22. Impressionant, merci pour le lien. A noter l'agression totale, de déception, envers Sarkozy à la fin. … un expert m'expliquait l'an dernier que 2010 serait l'année où les PMEs couleraient (parce que les PMEs ont une année de cash pour les coups durs, pas plus). Donc cette année, l'économie réelle crie de douleur … Cela donne a espérer pour un mouvement comme les Tea Parties ici …
  23. http://www.lefigaro.fr/societes/2010/04/24…-.php#xtor=AL-5 Cette fois-ci ça va très très mal à GS.
  24. En soit ce n'est pas surprenant d'une agance de l'état, oui. D'autant que c'est un comportement aussi très répandu dans les grosses boites (avec des limites qu'on connaît, certes). En revanche, je m'interroge sur le timing de cette info (somme toute mineure), par rapport aux affaires en cours…
  25. Hum, ce type de communication montre que la crise n'est pas terminée. En fait, a posteriori, ce qui s'est passé s'explique: cette crise est une conséquence de la corruption des "élites" aux US, et quand ce sont les gens au pouvoir qui sont corrompus (qui aurait cru que les politiciens allaient accepter de donner des dizaines de milliards aux banques et de prêter des trilliards ?), il est plus difficile de faire appliquer la justice … mais ce n'est pas terminé: la crise peut encore évoluer vers un remplacement de ces élites (ce qui se passe au travers de l'attaque de Goldman par exemple). Cela va se faire d'autant mieux que l'information circule bien grâce à internet. La seule différence c'est que cela va se faire d'une façon plus violente et ambigüe. La mise en défaut des états joue un rôle clef dans la prise de conscience de la population, et elle ne fait que commencer.
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