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Patrick Smets

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Messages postés par Patrick Smets

  1. S'il y a un vieux crouton de l'UMP qui me laisse sa place, possible, car certains aiment bien cumuler, si tu vois ce que je veux dire, à tel point que c'est assez vérouillé. Enfin, ça va changer, j'espère.

    signalé.

    Why not ? Et je serais prêt à nommer ministres des membres d'AL s'ils sont suffisamment forts aux élections ^^

    Je ne vois pas Sabine ailleurs qu'au Quai d'Orsay, et Aurélien aux Finances, peut-être parce que celui-ci était banquier, je ne sais pas, un gage de qualité ? Quant à Sabine, elle a un tel charme ! Un peu notre Merkel à nous, les défauts en moins.

    signalé.

  2. Le marché du droit à polluer me parait être un concept interessant et on pourrait le replacer dans un cadre plus lbéral, hors Kyoto.

    Le marché des droits à poluer est une idée libertarienne des années '80. Voire à cet égard "Vers une société sans Etat" de David Friedman. D'ailleurs, je me souviens bien des cris poussés par les Ecolos lorsque cette mesure à été décidée à Kyoto, "et on va avoir le droit de poluer si on est riche, ma bonne dame…."

  3. donc pas vraiment des « fascistes verts », comme le titre du présent fil le prétend sottement!

    Tu ne peux évidemment pas connaitre toutes les subtilités de notre forum, mais le titre est du à un névrotique mythomane completement débile qui nous sort ce genre de conneries à longueur de forum. Le débat n'a d'ailleurs rien à voir avec le premier post, et c'est la raison pour lequel il est intéressant.

  4. D'ailleurs, je doute que ce soit très porteur pour la carrière d'un chercheur de publier un article qui contredit la tendance médiatique du moment. Ce n'est qu'un soupçon.

    J'en ai déjà discuté avec un chercheur de l'Institut Royal Météorologique. Il m'a clairement dit qu'il n'y avait aucun budget (belge ou européen) de recherche possible si tu n'investigues pas en faveur du RC. Toute étude allant en sens contraire est refusée.

    (et d'ailleurs, il se plaignait amèrement que la plus grande partie des budgets allait à la recherche en climatologie, qu'il considérait comme une science fumeuse, au déficit de la recherche en météorologie)

  5. Pour ma part, je crois que l'anarcapie sera plus favorable aux groupes écologistes pour deux raisons

    1) Au lieu de dépenser leur temps pour faire changer les structures inefficaces de l'Etat, ils pourront se concentrer sur les structures privées plus efficaces. Une fois l'adhésion à leurs thèses obtenues, les choses bougeront bcp plus vite parce gérée par des professionnelles et non par des politiciens.

    2) Les grands groupes poluants n'auront plus les relais étatiques pour les protéger. Pq en France et en Belgique, est-il interdit de vendre de l'essence de Colza ? Pourquoi se lance-t-on maintenant dans la production de bioéthanol à base de beteraves, alors que le bioéthanol à base de canne à sucre est meilleur et moins cher, (mais évidemment produit ailleurs) ?

  6. Prenons jutement l'exemple du réchauffement du climat. Partons du fait que les données scientifique concordent pour dire qu'il est accéléré par les émissions humaines de gaz à effet de serre et qu'il provoque la montée des eaux.

    Exemple : j'ai une entreprise de fabrication de sel en Camargue et je ne dégage aucun gaz à effet de serre mais à cause des émissions d'autres industries je vais bientôt perdre mon "capital". Qui est responsable ? Comment vais-je être indemniser dans un monde libéral ? (je ne présage pas de la réponse, je suppose qu'il y en a une)

    Laissons tomber le débat pour savoir si oui ou non, il y a un réchauffement global (les réchauffements locaux sont prouvés, le global non) et quelle part y prend l'homme. (Pour moi, rien n'est prouvé, et il y a des arguments dans les deux sens).

    A mon sens, le libéralisme n'a pas une solution miracle en poche, mais il permet de poser correctement le problème.

    Il n'y a que deux options possibles.

    1) des accords entre les personnes pour éviter les conduites à risque. C'est la situation actuelle, les personnes étant (faussement) associées sous la forme d'état représentés par les gouvernements. Il suffit qu'un Etat refuse certaines mesures pour remettre tout en cause, d'où un jeu d'influence, de négociation, d'échange, etc.

    Le liberalisme posera donc la question suivante. La négociation entre les personnes est-elle mieux assurées par le regroupement des personnes de façon coercitive au sein des Etats, ou par leur association volontaire au sein de groupes transnationaux ?

    2) Le gouvernement mondial. La seule façon d'échapper à une politique d'un Etat qui ferait cavalier seul, c'est de donner aux autres Etats la possibilité de rendre obligatoire les décisions prises par la majorité des Etats, donc l'installation d'un gouvernement mondial. Il n'est d'ailleurs pas si surprenant que ce genre de question émerge au moment où le gouvernement mondial devient concretement possible.

    Le liberalisme posera donc la bonne question suivante : Un gouvernement mondial est-il une bonne chose ? Préferons-nous la polution ou l'ONU ? Quand on voit ce qu'a donner l'Etat au niveau national, qu'en sera-t-il au niveau mondial ?

  7. Sarko si Chirac l'adoube, mais ca parait peu probable. Sinon, campagne à couteau tiré à droite entre sarko et ???, sarko au deuxième tour mais trop de haine au sein de la droite et faible participation.

    A gauche, forte participation et concentration des voix sur un candidat pour éviter le drame de 2002. -> victoire de la gauche. Amha Fabius. Il est le seul a avoir eu une responsabilité (mais pas culpabilité) de haut niveau, il a été du coté du peuple de gauche sur la constitution européenne. Il se marque à gauche pour récupérer les protestataires PS qui avaient voté besancenot.

    Donc sarko - fabius et victoire fabius.

    Problème de tout le monde, personne n'a encore été candidat au présidentielles et ca fait un peu coup de tête. Faut perdre 2, 3 fois avant d'être crédible.

    Seule option à droite, candidature de dernière minute de Chirac himself. avec comme seul rival sérieux, jospin…. match retour de 2002

    et la france en feu, de toute façon.

  8. Pour moi, c'est plus leur capacité à éprouver de la souffrance ou du plaisir. Mais bon à mon avis, c'est un point qui comme pas mal d'autres (avortement, droits des enfants) ne peut pas être résolu avec une théorie axiomatique trop simplificatrice.

    je pense également que ce problème a un point commun avec celui de l'avortement. Il s'agit de voir comment on traite la limite, toujours floues, de "l'humanité". Mais ne rouvrons pas le débat.

  9. la reconnaissance des compétences mentales des animaux supérieurs, et spécifiquement de leur capacité à l'action intentionnelle, pourrait amener à considérer que la propriété sur ceux-ci se limite à l'usus et au fructus, mais pas à l'abusus.

  10. Moi, je reconnais que c'est un point qui me pose problème (enfin, pas au point de ne plus dormir, hein).

    Si un type torture son chat, je ne me considère pas comme un voleur en récup^érant la bête et en mettant un pain sur le nez du type.

    Je crois qu'il y a un problème dans la notion même de propriété d'un animal doué de volonté. Si le chat s'enfuit de chez son maître et vient se réfugier chez moi, j'ai du mal à concevoir que l'autre en soi le légitime propriétaire. L'animal domestique accepte en quelque sorte de vivre ou non à tel endroit… Y aurait peu-être moyen de bâtir à partir de là…

  11. hello

    Bon je veins de recevoir un mail pour me dire de me presenter parce que je ne l ai aps encore fait…. Bon je fait amende honorable en le faisant…

    mais pour ma defense il faut dire aue je ne suis pas vraiment nouvelle puisque j etait deja sur le site avant sa renovation et que je en me suis reinsscrite que maintenant mais je suis toujours la meme…

    Voila, toujours au Mexique et toujours francaise!!!

    Donc bonjour a tous et heureuse d etre de retour…

    Comme quoi le rappel automatique de ce fil fonctionne bien. Tant mieux.

    Il va de soi qu'on ne t'avait pas oublié. Welcome back

  12. Bravo à Fredo pour son post à part que tu passes un peu vite sur la question la plus fondamentale de toutes, celles des objectifs.

    Que veut dire "fixer des objectifs" pour une société entière ? Comment articuler ces éventuels objectifs dela société et leur application par l'Etat (qu'est-ce qui prouve que c'est le meilleur niveau de coordination ?) ? Enfin, comment concilier les objectifs de l'Etat et ceux des hommes de l'Etat (spécialement les politiciens) ? Tu sembles considérer, comme la plupart des penseurs libéraux classiques, que l'Etat est une structure neutre qui fait ce qu'on attend d'elle, comme une machine. Rien n'est plus vrai et l'activité politique est probablement la plus inconciliable avec l'organisation rationnelle en vue d'un but.

    De plus, et de façon générale, il faut se méfier des comparaison entre Etat et entreprise. Le but d'une entreprise, c'est la coordination, c'est-à-dire le fait de faire concourrir tout le monde au même but. Le but de l'Etat, c'est la régulation, c'est-à-dire empecher que les gens, en suivant leurs buts personnels, se marchent sur les pieds. Coordination et régulation ne passent pas par les mêmes mécanismes, et donc, la comparaison Etat-entreprise pose problème. L'Etat cherche toujours à passer de la régulation à la coordination etle meilleur moyen pour celà, c'est la guerre. En temps de guerre, il faut coordoner l'ensemble des citoyens face à l'ennemi. C'est toujours une période propice à la croissance de l'Etat.

  13. Toutes les femmes vous le diront, les intellectuels libertariens sont les meilleurs amants du monde. Après les Togolais, bien entendu ! Mais toutes n'ont pas eu l'occasion de se taper un Togolais.

    Vous vous êtes souvent demandés quelle pouvait bien être la cause d'une telle excellence sexuelle. Et bien c'est très simple. L'individualisme atavique conjugué à l'intellectualisme prononcé offre un terreau de choix pour le développement d'une vie fantasmatique et masturbatoire particulièrement épanouissante.

    Ainsi, l'intellectuel libertarien, pleinement satisfait par ses parties de plaisirs solitaires arrive à l'acte copulatoire dans un état d'esprit parfaitement propice à une "négociation win-win". Au contraire de l'homme de gauche, toujours enclin à se représenter les rapports sociaux sous l'angle de l'exploitation, qui ne conçoit pas qu'un libre accord entre adultes concupiscents puissent déboucher sur une position (!) pleinement satisfaisante pour chacun.

    Cette différence ontologique se marque au cours de cette phase potentiellement castratrice où l'on passe de la simple potentialité de nichon au nichon effectif. L'intellectuel libertarien, n'y voyant qu'un substitut de masturbation, ne s'en trouve pas réfréner, alors que les autres, dans une échappatoire contre-transférencielle sublimée mais pathétique, surcompensent leur latence libidinale par une projection hyper-masculinisé les conduisant juste à tirer un coup.

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