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Wallace

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Messages postés par Wallace

  1. Bien sur, bien sur, t'en connais une dizaine et tu leurs a tous posé la question ?

    Je suis un pur produit de la fac' ! Je sais un peu de quoi je parle.

    32 minimum, 36 max.

    Ceux que je cotoyais avaient en moyenne 15 heures de cours par semaine.

    Plutôt bien, oui.

    Eh bien apparemment le niveau n'est pas super, puisque le Julien de l'article après 5 ans de fac' n'est pas capable de réussir un concours de catégorie B de la FP ! C'est à hurler tellement c'est à la fois tragique et grotesque.

    On peut dire qu'une proportion non négligeable de bac + 5 issue des filières dont nous parlons, n'a pas beaucoup de méthode de travail et ne sais pas rédiger un texte théorique et bien organisé intellectuellement. Ce constat fait l'objet d'un très large consensus, le déni ne sert à rien.

    J'sais pas, j'ai pas le bac.

    J'ai toujours eu une pensée émue pour la tranche des 20 % ! (J'avoue je cherche :icon_diablotin: !)

    20 minutes pour comprendre Levy-Strauss ? Bourdieu ? Marx ? Levy-Bruhl ? Evans-Pritchard ? Giddens ? Becker ? Aron ? Quoi qu'on pense d'eux ?

    Faudra penser à postuler au Nobel un jour.

    Tu ne comprends pas ce que j'écris. J'ai dis qu'il fallait 20 minutes pour comprendre que le niveau en fac n'est pas très élevé.

    Mais c'est ni'mporte quoi ce que tu raconte Wallace, y a plein d'étude ltéraires qui peuvent t'assurer un avenir radieux.

    Si tu veux je peux aussi te parler d'études scientifiques qui ne mènent à rien. Comme un de mes amis qui à un master en biologie machin truc et qui est au final devenu programmeur.

    Et puis en plus, tous les pays du monde n'ont pas les facs de merde qu'a la France.

    En Belgique, on a pas de grandes écoles, nos fac sont bonnes et le plus souvent mieux réputées que nos écoles supérieures.

    Je peux te cité au hasard Solvay qui est la Faculté d'économie et de Gestion de l'Université libre de Bruxelles(ULB).

    Pour nos études littéraires c'est pareil.

    Tu ne comprends pas les nuances, et dans ton cas c'est assez irritant. Je généralise pas en disant que tous les faqueux sont des nuls (d'ailleurs je viens de la fac) et dans un autre post je dis justement que dans d'autres pays le niveau des fac' est bien plus élevé et ne mène pas les gens à un CAP patissier ou Pole emploi.

  2. Je suppose que tu t’adressais à Poney.

    oui.

    Je constate qu'on est d'accord, le problème des sciences humaines en France c'est qu'elles sont enseignés surtout à la fac'. Le problème c'est la fac' pas les matières.

    Oui, mais tout n'est pas la faute du système. Quand on a 18 ans et qu'on commence ses études on peut avoir de la jugeotte, ne pas se mentir à sois même sur la réalité de ses études c'est le premier facteur de réussite.

  3. Pourquoi les étudiants en sciences humaines sont catalogués comme des cas sociaux dans notre pays ? Parce qu'ils viennent de la fac.

    De la sociologie par exemple, on en voit dans toutes les formations marketing, et c'est extraordinairement utile de savoir étudier qui sont ces gens à qui on essaie de vendre des trucs et qu'est ce qu'on pourrait leur vendre d'ailleurs ? Or c'est pas un mec avec une maîtrise de socio qui va m'aider dans ce cas.

    Mais arrêtes cette hypocrisie. Un étudiant en master d'histoire ou de socio dans une fac lambda ne connait pratiquement rien aux matières des intitulés de ses diplômes. Tu sais combien d'heure de cours à un étudiant en première année de socio ? Tu connais la nature des examens ? Une fois je m'étais penché sur ceux de première année de philo, c'était des sujets de niveau bac ! Tout ça n'est qu'une vaste arnaque, 20 minutes sufisent à le comprendre.

    En France, quelqu'un qui est calé en histoire ou en socio fait une prépa et termine à la rue d'ulm. Et s'il veut travailler dans le privé, il n'aura pas de problème pour se faire recruter.

  4. Les étudiants qui sortent des "humanities" trouvent plus facilement un job aux USA, Canada, … où leurs qualités sont reconnues. Strictement à l'inverse de la France (ou de la Belgique, hein).

    edit : d'ailleurs, la AAA ne se trompe pas http://www.aaanet.org/profdev/careers/

    Aux USA et en UK, les matières typées "humanities" sont effectivement reconnues, cela pour deux raisons:

    - n'importe qui n'a pas accès à l'étude de ces matières, il y a donc une sélection à l'inverse de la France ou l'analphabète moyen peu s'inscrire en fac

    - les étudiants de ces cursus suivent souvent des "mineures" qui correspondent aux réalités économiques (un étudiant en philosophie peut suivre la finance en "mineure" dans le cadre de son diplôme par exemple)

    Ce système à l'avantage de fournir des cadres sup' disposant d'une bonne culture générale et titulaires de connaissances exploitables économiquement parlant. Ce que les écoles de commerces arrivent à faire en France mais pas les fac'.

  5. Vous êtes sévères avec poney

    C'est la rançon de la lucidité.

    Très bon article ceci dit, et j'aimerais gouter les croissants de poney.

    :dentier: Poney est définitivement typé comme historien-patissier sur ce forum !

    non, j'en fais pas partie, mais l'association un peu rapide "faire des études d'histoire = loser" est un peu borderline.

    L'association n'est pas du tout borderline. On peut dire que 2/3 des bacheliers qui s'inscrivent en licence d'histoire sont par nature des losers (mais rassure toi c'est pire pour "psycho", "socio", ou le summun: "histoire de l'art" !). Il faut arrêter l'hypocrisie.

  6. Oui, j'ai bien compris l'article mais on a plutôt l'impression -désolé si les individus cités sont sur lib.org- que ce sont des loosers qui partent tenter leur chance ailleurs.

    Looser c'est bien le mot.

    Tout le monde s'en fout d'un pâtissier qui s'exile.

    Clairement oui, tout le monde s'en fout. L'article prend d'ailleurs une tournure assez sketchique je trouve en raison de cet exemple !

  7. Tu n'as du bien comprendre ce que j'ai écris. Je te parle des assoc médico-sociales, soit des bénévoles qui montent une association loi 1901 (souvent sur la base de congrégation religieuse) dans le but de gérer à faible coût une maison de retraite, centre pour handicapés, contre l'addiction etc.

    Il s'agit d'une des formes d'établissement en France, au même titre que les entreprises privées et ceux publics.

    Je ne dis pas qu'à terme ce ne devra pas être revu, mais simplement, ce n'est pas le premier poste de dépenses à supprimer, sauf à ce que tu mettent quelques milliers de papys dans la rue (et pas pour manifester).

    Pardon j'ai en effet mal compris, je pensais que l'expression désignait les assoc' à caractère social ou médical, pas les deux à la fois.

  8. Julien veut bosser et il sait faire quelque chose (pâtisserie), je vois pas pourquoi on ne pourrait pas parler d'exil de talent dans son cas.

    En fait une personne motivée pour apprendre et travailler c'est déjà un talent même si elle ne sait encore rien faire.

    Vu la description du parcours de l'intéressé, je suis désolé mais je suis pas sûr que ce soit un talent. Julien, comme tant de jeunes français, à fait des études par automatisme, sans se poser la question des débouchés. Il y a quand même des gens qui réfléchissent avant de se lancer dans des études, et en France quand on a une intelligence très moyenne il est facile d'intégrer une sup' de co' de province ou réussir un concours de catégorie A de la fonction publique. On peut aussi faire un métier manuel: combien gagne un plombier déjà, après 5 années d'expérience ?! Et enfin, les armées recrutent, et ça on n'en parle pas assez !

    Sa réorientation en CAP patissier est beaucoup trop tardive, il est l'exemple type d'une partie des 23-25 ans qui souffre d'une amertume caractérisée après avoir foiré sa début de vie active, ces gens là, geignards, sont les premiers à gréer les rangs de la gauche revendicatrice. Le système y est pour beaucoup, mais le degré de jugeotte des intéressés est le principal responsable de cet état de fait.

    Cependant je lui souhaite de trouver son bonheur à l'étranger, mais après son parcours il a peut être plus de 25 ans, cumulé avec son manque d'expérience dans son domaine d'emploi ça va être dur…..

  9. Oui enfin l'association du foot local et celles qui gèrent un EHPAD, on notera la subtile nuance.

    Pour moi les subventions aux assoc. médico-sociale, c'est l'un des derniers trucs à toucher en matière de coupes budgétaires.

    Je ne comprends pas.

    Pour moi c'est au contraire la première chose qu'il faut limiter. Je préfère que l'utilisation de mes impôts soit concentrée sur les missions régaliennes de l'Etat (Justice, sécurité, défense) plutôt que sur l'association des tsiganes évangélistes ou l'association de pétanque livardaise comme on peut le lire dans l'article. On est en plein délire là !

  10. Quand on regarde les profils des jeunes français pris en exemple dans cet article, je suis pas sûr qu'on puisse parler d'exil des talents. L'idée que souhaite faire passer l'article est complètement détruite par les exemples décrits !

    La palme revient à Julien qui ne comprend pas (ou fait semblant de ne pas savoir) pourquoi il trouve pas de boulot après avoir fait une licence d'histoire !

  11. Saut !

    J'ai une question à ceux qui sont plus calés que moi en économie et en magouilles de banquiers.

    C'est risqué un PEL ? Certains ne sont pas indexés sur des actifs pourris ou je sais pas quoi ? C'est pas dangereux avec l'inflation ?

    Le PEL est avec le livret A un des "petits" modes d'épargne les moins risqués. Son taux de rendement te prémunis de l'inflation et en plus si tu projettes d'acheter un bien immobilier, ton PEL te permets de bénéficier d'un prêt supporté en partie par une prime d'Etat.

    Le taux de rendement n'est pas extra (2.5%). Mais attention, vu la conjoncture c'est certainement l'un des produits safe les plus intéressants. En effet, quand tu regardes les taux des assurances vie en euro (hors produits proposés par les banques en ligne) et que tu déduis les frais de gestion et frais sur versement, tu t'apercois que les 2.5% de taux de rendement du PEL sont plutôt bien positionnés sur le marché.

  12. Car, c'est considéré comme faisant partie de la sphère privée. Mais peut-être cela n'a-t-il pas d'importance pour un libéral?

    Dès lors que quelque chose qui trouve son origine dans la sphère privée comporte un risque pour la sphère publique, ce risque justifie des mesures de sauvegarde.

    Toute la question réside dans l'amplitude de ces mesures, et je ne pense pas que le bien être des animaux soit une variable à prendre en compte pour les libéraux (sauf cas avéré de sadisme, mais dans ce cas je pense que toute la tripotée d'associations spécialisées aura agi bien avant les pouvoirs publics).

    Personnellement je ne suis pas choqué qu'un uluberlu qui souhaite collectionner des serpents soit obligé de se déclarer à l'Etat et doive obtenir une autorisation.

    Bien sûr je pense que la réglementation devrait être bien plus douce (voire même inexistante ?) dans les zones de campagne et non urbaines.

  13. Pour l'anecdote, qui n'est pas si anecdotique que ça, c'est sur ce genre de préjugés anti-théorique qu'a joué Lellouche pour enfumer l'assistance de bidasses (il faut croire qu'il connaissait bien son public et ses réflexes conditionnés).

    Ma citation est sortie de son contexte. Tu n'as pas compris ma position sur cet institut, elle tient en ce que d'après les quelques lectures que j'ai pu avoir je pense que c'est du flan et justement très limité sur le plan théorique. Ton anecdote semble le confirmer.

  14. En fait l'IHEDN est destinée à faire se rencontrer des militaires et des civils d'influence en vue d'expliquer à ces derniers les objectifs et (un peu) les réalités du monde de la défense.

    Ouep c'est un peu ça. Expliqué trivialement ça nous donne : " Endroit où on branle le mamouth dans des conférences feutrées ponctuées de petits déjeuners sympatoches."

    Les interventions extérieures présentent un intérêt plus ou moins consciemment perçu par les intéressés (les militaires y participant), celui de constituer un excellent entraînement en grandeur nature à la vie militaire. C'est la raison pour laquelle on fait tourner les personnels et que l'on n'y consacre pas uniquement la légion étrangère.

    :icon_confus: Les exercices de terrain et la vie en en enceinte militaire sont la vie militaire. Les OPEX c'est souvent la guerre.

    Il y a du roulement dans les unités déployées premièrement parce qu'il faut relever des hommes épuisés et qu'un régiment ce n'est généralement pas plus de 1000 hommes dont une minorité dédiée purement au combat.

  15. Tu te contredis : cela prouve bien que le résultat de cette invasion aura été quasiment nulle puisque aussitôt reparti, les talibans reprendront très certainement le pouvoir.

    Non pas du tout ! Il ne sagit pas d'une nullité rétroactive ! Je le redis: pendant toute la durée de l'intervention les afgans ont été un peu plus libre, cette période aura été l'occasion de scolariser des milliers de jeunes afgans qui à l'avenir seront certainement les premiers opposants aux talibans. Peut être que cette intervention aura pour effet un printemps afgan dans une dizaine d'années, qui sait ?

  16. Petit canaillou. Ma question n'était pas seulement rhétorique : les gouvernements successifs qui nous ont amené à nous engager en Afghanistan l'ont fait à titre essentiellement discrétionnaire, c'est-à-dire sans publiquement expliquer aux citoyens les raisons et les buts de guerre.

    Il y a eu au contraire bon nombre d'explication. Ce pays est un vivier de recrutement du terrorisme, la population vit sous le joug quotidien des talibans qui exécutent des femmes dans les stades (même la Corée du Nord ne fait pas ça !). Un libéral se doit d'être sensible à cette situation.

    Ce n'est pas une décision discrétionnaire, puisque cette décision politique a été prise par des dirigeants élus du peuple. On élit pas une personne pour elle même mais pour les décisions qu'elle serait capable de prendre. Sinon on verse dans la démocratie ultra-directe avec un référendum tous les dimanches.

    Pour l'anecdote, je me souviens avoir assisté à l'IHEDN à une conférence de Pierre Lellouche qui était alors en charge du "dossier afghan". L'intitulé donnait à penser qu'il allait expliquer aux militaires dans la salle pourquoi ils allaient se faire trouer la peau en Afpak.Bien entendu, il ne l'a jamais fait. Quelques jours plus tard, j'apprenais par voie de presse que le gouvernement faisait tout pour éviter que ne se pose publiquement la question (impossible de retrouver la référence : vous devez donc me croire sur parole).

    Je ne suis pas certain que les militaires aient l'habitude de trouver une réponse aux questions fondamentales dans les conférences de l'IHEDN. Ces dernières servent à réviser sa culture générale pour préparer l'école de guerre. Ce ne sont pas des lieux d'idéologie.

    A mon avis, tous les politiques en charge du dossier ont tacitement reconnus qu'ils risquaient leur place s'ils jouaient la franchise : l'alignement sur l'agenda stratégique américain opéré par les deux gouvernements précédents permet de réduire les coûts d'entretien d'une puissance militaire indépendante sur le déclin tout en permettant de maintenir opérationnel ses troupes et de faire un peu de pub pour les industries militaires nationales.

    Non. Il n'a jamais été question de réduire les coûts par l'engagement en Afganisthan !

    La France, quelque soit le gouvernement n'a jamais été à fond dans l'alignement ! La meilleur preuve est que l'engagement en Afga' n'a pas eu pour corrolaire un engagement en Irak.

    Seulement, le prix à payer, en plus de la facture présentée au contribuable, c'est aussi le sacrifice des soldats. De mon point de vue, c'est trop cher payé pour un retour sur investissement proche de zéro. Alors la crédibilité auprès de nos bons zalliés, bof bof.

    Je suis un peu d'accord. Mais le retour sur investissement est bien présent: pendant la durée de l'intervention, les Afgans ont été un peu plus libres que sous le régime taliban. D'ailleurs tout le monde à Kaboul s'attend au pire quand toute la coalition aura quitté les lieux.

  17. Lorsque, par exemple, le gouvernement japonais envoie ses soldats en Irak pour aider ses alliés alors que plus de 90% de la population est contre, on peut dire que les dirigeants se torchent avec la "volonté de la nation".

    Ces japonais se sont exprimés par référendum direct sur la question ? Ou est ce que c'est encore les résultats de sondages déments (du même genre que ceux qui attribuent 18% à Mélanchon au 1er tour) ?

    Pour le coup je trouve étrange que des libéraux se fassent l'avocat de la volonté du peuple ! S'il y en a bien une qui tend vers plus d'égalité et moins de liberté c'est bien cette dernière ! Méfiance !

  18. Ha oui aussi, ce qui me fait passer sur Windows 7 c'est le contrôle d'accès : c'est virtuellement impossible de se chopper un virus sur Windows 7. Enfin sauf problème d'interface chaise-clavier.

    J'y connais rien en informatique. Je me suis choppé un virus sur mon portable qui tourne sur Windows 7, un message bidon m'invitant à payer une amende s'affichant à l'écran dès l'allumage. C'est la première que je me chope un virus depuis que j'ai un ordinateur personnel.

    Heureusement que j'ai un petit netbook non infecté qui m'a permis de rechercher la solution à mon problème sur le net.

    Ce genre de chose à une chance de se produire sur Mac ?

    A chaque changement d'ordinateur, la douloureuse question Mac ou PC se pose pour moi, je pense prendre un MacBook (Air certainnement) la prochaine fois. Les PC sur windows sont trop lents ! Quelque soit l'ordi, il faut 3 minutes après allumage pour ouvrir une page internet, ce n'est pas normal ! Mais bon l'interface m'embête un peu, peur de perdre tous mes repères comme un enfant qui change d'école. En plus je crois que tout ce que j'ai sauvegardé sur disque dur sera inexploitable sur Mac, une sombre histoire de format.

  19. Le problème de la légitimité des "représentants" se pose même en dehors du libéralisme.

    Oui mais je parle ici de la faculté de la nation à respecter ses engagements envers ses alliés.

    Pour toute discussion sur les sujets politiques on peut à chaque fois dire "ces représentants sont illégitimes, les décisions ne sont donc pas bonnes, etc.". Ok mais si la discussion se limite à ça on n'avance pas beaucoup !

  20. En ce qui me concerne, ni nous, ni nos alliés, n'ont rien à y faire.

    Dans le cadre de mon analyse ce n'est pas le sujet.

    Nous nous sommes engagés avec nos alliés dans le cadre d'une intervention. Cet engagement a fait l'objet d'une négociation, d'un contrat si tu préfères. Revenir sur cet engagement sans négociation, ce n'est pas correct. Et sur le plan internationnal, je ne suis pas certain que cela concourt à la crédibilité du pays.

    Puis finalement, quel intérêt de se désengager 1 an avant la date prévue ?

  21. La main d'oeuvre est pléthorique. Les aides sociales de toute sorte modifient l'équilibre inactivité/travail. Tout ce qui bouge est taxé, tout ce qui ne bouge pas est subventionné !

    Si on arrête de subventionner un chômeur qui ne fait rien, je ne suis pas certain qu'il fera un travail de caissier avec sa licence en poche (fusse t-elle en sociologie et obtenue dans une fac bidon). Ce chômeur se suiccidera, sombrera dans le vol, dans la participation aux troubles, la manifestation et le vote d'extrême gauche/droite.

    En résumé, si les subventions sont une donnée du problème, leur arrêt pur et simple ne réglera pas tout et ne participera pas à l'équilibre.

    Mais continuer à augmenter les impôts pour assurer le niveau de subvention ne participe pas non plus à l'équilibre, on est d'accord !

    Si les gentils français ne veulent pas faire le travail, d'autres gentils étrangers le feront à leur place, ou bien les entreprises iront voir ailleurs où les travailleurs sont prêts à bosser.

    Oui, c'est ce qui se passe. Est-ce pour autant un modèle louable ?!

  22. Je ne vois pas de quels grands pics de manque de liquidités tu parles ?

    J'ai plutôt l'impression qu'il y a des liquidités (des réserves de capitaux) mais un manque de confiance d'où moins de flux, et souffrance de certaines zones déjà moribondes.

    Comme toute crise, comme pour l'hiver, il s'agit de périodes utiles car elles devraient servir à renouveller les choses, éliminer le superflu, se concentrer sur l'essentiel, sur ce qui peut vivre et croître et multiplier…il en est de l'économie comme de la nature.

    Les capitaux ne manquent pas, la main d'oeuvre ne manque pas, l'intelligence ne manque pas, ce qui manque avant tout c'est de réformer un système qui n'est plus adapté.

    Je suis d'accord concernant l'existence de liquidités en nombre suffisant (ce qui explique d'ailleurs tous les efforts pour taxer encore plus épargne et plus -values de toute sorte), le taux d'épargne en particulier reste vraiment très élevé. Le manque de confiance existe aussi (investissement sur le territoire national), mais par exemple je comprends pas pourquoi en ce moment la France emprunte à des taux historiquement bas. Comment expliquer ce phénomène ?

    La main d'oeuvre me parait absente. S'il y a suffisament de travailleurs sur le marché, ces derniers n'embrassent pas le panel d'offre existant. Les travailleurs français n'acceptent pas le travail difficile et bassement payé, en d'autres termes ils n'accepteront jamais de s'abaisser aux standards sociaux des pays d'europe de l'Est ou des pays asiatiques. Je ne suis pas certain qu'il soit question de l'efficacité ou non d'un système.

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