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Encore Un Drame De L'art Subsidié


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Twelve dildos on Hook : un drame de la subsidiation

Dans l'édition du 21 juillet du Denver Post, on pouvait lire le titre suivant «State-funded sex-toy art upsets governor». Une autre histoire de politicien américain qui tombe des nues en apprenant que des fonds publics ont servi à la création d'une «oeuvre» d'art. Cette fois, c'est l'artiste Tsehai Johnson de Denver qui a reçu une subvention de 5000 $ du Colorado Council on the Arts pour la réalisation de la pièce «Twelve Dildos on Hooks», douze crochets en porcelaine auxquels sont accrochées douze bidules en porcelaine qui ont l'air de tout sauf des dildos (j'ose espérer que la dame a fait autre chose avec l'argent… La pièce à elle seule ne peut avoir coûté 5000 $!)

Lors de la soumission du projet au CCOA, Mme Johnson avait bien pris soin de changer le titre de l'«oeuvre» pour «Large Implements on Hooks», question de mettre toutes les chances de son côté. Elle aurait agi ainsi, dit-on dans l'article, pour des raisons artistiques. Ah ce qu'ils sont profonds ces artistes… Le gouverneur Bill Owens du Colorado, de son côté, affirme qu'on ne le reprendra plus: «It serves as an important reminder that whenever tax dollars are involved, government must be cautious and prudent.» Ils n'apprennent donc rien ces politiciens?!

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Les pouvoirs publics sont devenus le premier (et quasiment le seul) client des artistes contemporains.

Le marché de l'art est complètement faussé et les artistes orientent de plus en plus leur production vers ce qui sera acheté par la collectivité.

A partir du moment où la plupart des politiques sont absolument ignares en la matière, ils se font conseiller par des espèces d'allumés d'historiens de l'art, qui plutôt que d'orienter les achats vers des oeuvres d'art, les orientent vers des concepts, ce que ces gens ne feraient pas s'il devaient payer ces oeuvres avec leur argent.

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La décadence de l'art dans toute sa splendeur et des pouvoirs publics par la meme occasion.Voila comment l'argent du contribuable est exploité "au mieux" au service de la collectivité c'est vraiment du n'importe quoi.

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Je commence à devenir de plus en plus intransigeant sur ce sujet. Quand je vois la créativité ailleurs et ce que l'on produit de soit disant artistique en France avec les subventions…

Pour ne citer qu'un exemple, celui du cinéma. Je suis de plus en plus incroyablement surpris par les productions coréennes, dont beaucoup justement essaient de sortir de ce système d'art subvenionné. Parfois critique ET public plébiscitent une même oeuvre.

Sans parler des succès énormes de films comme ceux de Park Chang Wook ayant battu Titanic : JSA, Old Boy et le tout dernier coup de poing Sympathy for Mr Vengeance.

Cette vague de réalisateurs qui déferle en Corée présente un sensemble de traits particuliers comme l'a souligné JP Dionnet : les producteurs investissent de préférence sur des réalisateurs jeunes (25 ans, la trentaine), peu influencés par la vieille génération étatique. Certains films sont co-financés par des entreprises qui y voient un investissement dont le succès en salle confirme et renforce leur "prise de risque". D'autant plus que s'il s'agit souvent de films de genre, ces jeunes talentueux ont l'air EUX d'avoir appris à cadrer et tenir une caméra digne d'une école classique. Un Kubrick ne me contredirait pas.

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