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Un Peu De Poésie


Librekom

Messages recommandés

Madame,

Votre tenue austère

Du chignon au tailleur

Donne à votre extérieur

Une expression sévère.

Fort heureusement ;

Vous portez à merveilles

Les jupons à dentelles,

Les dessous qui égayent

Vos attraits naturels.

Brodés rose et de blanc

Au soyeux chatoyant

Leurs lignes régulières

Font de vous ma rosière.

Est-ce déshonorant

De citer sans décence

Ces dessous en nuance

Qui vous vont comme un gant ?

En détournant mes yeux

De leur juste chemin

En envoûtant soudain

Mes desseins vertueux,

 

Du haut de votre estrade

Vous êtes responsable,

Pour preuve indiscutable

Mon bulletin déplorable.

 

Cet affligeant constat

Expliquant les raisons

Des mauvais résultats,

Voici ma suggestion ;

Serait-il  inconvenant

De me changer de place

Sans m’éloigner pourtant

Si possible bien en face ?

 

Jérôme  Chourasse

(10 ans)

Premier rang

Rangée du milieu

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Salle de réanimation :  Dossier 132

Madame Martin,

Dans l’espoir que votre anesthésie

N’expédie à jamais dans l’oubli

Ces instants d’absolue frénésie

Partagés par nos corps en folies.

            Très bon rétablissement.

La permanence de la nuit du 5 Avril :

Pierre, Roger, François, Jacques, Luc, Geoffroy,

Roland, Abel, Victor, Frédéric, Olivier, Raoul, Ignace,

Benoît,René … et tous les autres.

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Fluorescente magie d’opaline reposée sur des mains inventant un refrain charmé par vos soins, nuançant de milles mots les rayons d’un crayon divaguant sur la page effleurée des rochers aiguisant des pensées éclairées par vos yeux embellis d’étincelles consumant une âme d’amant damné si paumée que ses doigts éprouvent l’étrange besoin de balbutier un charabia incompréhensible et hallucinant nous faisant espérer du fond du cœur que l’auteur de ces lignes sera soigné sous peu pour avoir consciemment abusé de la naïveté de lecteurs sympathiques dont nous attendons qu’ils portent plainte prochainement afin d’interdire l’exercice de l’écriture au responsable de ce texte insensé.

N.L.

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Si Seulement…

Si seulement t’étais blonde 

Le cheveu batifolant 

A l’humeur vagabonde

Capricieux comme le vent

 

Si seulement t’étais blonde

Moins costaud des abdos

Légèrement moins ronde

D’environ vingt kilos.

 

Si seulement t’étais blonde

En surveillant ta ligne

Sans les seins en sourdine

Et sans rien qui ne tombe.

 

Si seulement t’étais blonde

Avec un bon régime

En faisant attention

Tu serais féminine.

 

Si seulement t’étais blonde

Un peu mieux épilée

Excepté sur les ongles

Qu’il faudrait te limer.

Si seulement t’étais blonde

En étant seul au monde

Et non déjà marié

Tu m’aurais tant comblé.

 

Si seulement t’étais blonde.

Ah ! Raymond !

Quel Dommage !

   

Jean

Un collègue de bureau

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