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La France attire de moins en moins les centres de décision mondiaux


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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/05/24/04016-20110524ARTFIG00720-attractivite-l-allemagne-talonne-desormais-la-france.php

coeur-.gifLa France continue d'attirer les investisseurs étrangers. Selon le 10e baromètre de l'attractivité, réalisé par Ernst & Young, qui sera dévoilé mercredi lors de la World Investment Conference organisée à La Baule, l'Hexagone est demeuré en 2010 la deuxième terre d'accueil des investissements étrangers en Europe derrière le Royaume-Uni avec 562 investissements ayant créé 14.922 emplois. La France est toujours le numéro un européen pour les investissements industriels devant le Royaume-Uni et l'Allemagne. Ces bons résultats sont obtenus grâce à l'automobile qui a engendré 981 emplois après quatre années difficiles. Le Japonais Toyota a, par exemple, investi dans la production de sièges de voitures à Somain dans le Pas-de-Calais. Les services aux entreprises et les logiciels sont dynamiques avec plus de 4100 emplois créés. Mais l'avenir s'annonce difficile. La France attire de moins en moins les centres de décision. Elle est tombée à la cinquième place européenne dans ce domaine alors qu'elle était quatrième en 2009 et deuxième en 2007. Elle perd du terrain face à l'Allemagne,

La patrie de Goethe a réussi l'an dernier une progression spectaculaire avec 560 décisions d'implantation contre 418 en 2009 et 12.044 emplois créés. Elle devrait rapidement dépasser la France.

«L'Allemagne bénéficie de trois atouts qui expliquent son regain d'attractivité. Son économie, la première d'Europe, est cinq fois plus exportatrice que celle de la France. Les réformes menées ces dernières années l'ont rendue légèrement plus compétitive que l'Hexagone. Les milieux économiques ont confiance dans l'avenir de leur pays. Le panel d'investisseurs étrangers que nous avons interrogé sur l'attractivité de l'Allemagne juge que les concurrents de cette “économie monde” sont la Chine et les États-Unis alors que le panel français estime que les challengers de la France sont l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie», explique Marc Lhermitte, associé chez Ernst & Young Advisory, et auteur des baromètres de l'attractivité.

Signe de la menace qui pèse sur notre pays: 88% des entreprises qui en sont absentes n'envisagent pas de s'y implanter à court terme. Seulement un investisseur sur trois estime que l'attractivité de la France va s'améliorer dans les cinq prochaines années. Un sur deux pense que ce sera le cas en Allemagne. «La France pourrait se retrouver en seconde division avec l'Italie et l'Espagne», résume Marc Lhermitte.

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