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poney

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Tout ce qui a été posté par poney

  1. non, la plupart des bars ferment à 1h du mat ou si ils ouvrent plus longtemps, faut payer l'entrée reste les boites de nuits ah oui et la grande façon "française" de faire la fête : "les soirées appart'", a 20, 30 ou plus si affinités dans une cage à poule de 50m². Suuuuper. Quand tu auras vu la nuit bruxelloise, ces cafés/bar/restau qui ne ferment pas et où la pinte coûte 3 ou 4€ au max, on en reparlera Paris…j'y vais d'ailleurs jeudi et ce, jusque dimanche, chaque fois je dois économiser avant si je veux boire plus de 5 bières sur la même soirée. (on se prend un pot ce WE ? )
  2. ça fait plusieurs fois que je lis que Salin à un libéralisme "particulier", un jour, faudra qu'on m'explique pourquoi a moins de vivre avec 5k/mois, y a déjà plus de vie nocturne à Paris
  3. Au fond la principale leçon de cette enquête, dont les limites sont évidentes, c'est que les sociologues militants, donc 99% des sociologues officiels, sont des escrocs. Mais ça on le savait déjà. Tu exagères énormément mais je suis sur que même toi tu t'en rends compte. Sinon, je rentre hier du boulot, je m’affale dans mon canap, je regarde BFM et qu'est ce que j'entends : les militant(e)s pro mariaga passé(e)s à tabac par les cathos intégristes. Je me dis "merde, les cons, encore du moulin à moudre pour la gauche". Je ne m'y attarde pas et je vois les images + une militante Femen (la rousse avec un anneau de taureau dans le nez) sur le plateau de Canal + à midi. Qu'est ce que je vois : ces idiotes les nichons à l'air avec des slogans "fuck god", "fuck church", et des extincteurs au milieu du bordel. Je pense avoir déjà dit ici plusieurs fois que j'avais un côté anti clérical parfaitement assumé et même un gout prononcé pour le religious-bashing, mais nom de dieu, se pointer en porte-jarretelle avec "fuck god" écrit en gros sur la poitrine, faut pas s'étonner qu'en face, vu les excités (GUD et compagnie), ça dégénère. Je n'excuse absolument pas les coups portés mais je ne vais surement pas plaindre ces idiotes. Des cons des deux côtés de la barrière, ça donne toujours des résultats pitoyables.
  4. poney

    Éphéméride

    On a supprimé la préférence aux garçons. L'ainée des enfants est une fille, so … it's a queen !
  5. Juste retour des choses après Bush
  6. poney

    Éphéméride

    Anglais … ou Belges. Si tout va bien (ergo : si une ripoublique ne nous tombe pas sur la gueule d'ici là), on aura une reine dans les 30 ou 40 ans (elle est encore une peu jeune)
  7. Impayables ces politocards. Face à la défaite, c'est pas eux, c'est l'informatique.
  8. En tout cas, en lisant les commentaires aujourd'hui de pas mal de lecteurs d'articles, sans oublier les dit articles, je regrette presque de pas avoir été manifester juste pour chier dans la colle. Le sommet est atteint dans "causette" qui pourtant avait publier pas mal de trucs féministes certes, mais féministe intelligents. Aujourd'hui, c'est plus que zéro, pour ceux qui ont FB : http://www.facebook.com/Causette?fref=ts
  9. Je tchoule de rire en lisant les commentaires "c'est scandaleux, ils mettent des enfants en avant du cortège, c'est de la manipulation". La Gauche ne le fait jamais. OH WAIT
  10. Would Ron Paul have defeated Barack Obama? http://www.examiner.com/article/would-ron-paul-have-defeated-barack-obama
  11. J'ai terminé de lire l'étude. Elle est plutôt bonne en dehors d'une ou deux réserves mais en googlant le nom de l'auteur, je tombe sur une controverse énorme qui ne repose sur que dâle. J'me marre en lisant les conneries que je lis à gauche et à droite. Les gens, et les journaleux en premiers, semblent absolument incapables de lire et comprendre un travail scientifique et lui font dire nawak. J'vous réserve un avis plus complet plus tard. Je serais très curieux que Schnappi (dont Librekom m'a appris qu'il était docteur en sociologie à l'ULB) lise ce papier et donne son avis. édit : Et donc, sans doute de manière peu structurée et sans brouillon l'ayant précédé -la flemme, vous me pardonnerez-, mon humble avis : Nick se demandait si l'étude était sérieuse, je pense que globalement oui, hormis deux problèmes sur lesquels je reviendrai et qui doivent impérativement faire faire attention a ce qui sort de cette étude (je pars de l'idée qu'une étude peut être sérieuse sans être exempte d’erreurs). L'état de la littérature ("state of the art") est on ne peut plus complet, la méthodologie est parfaitement expliquée et surtout parfaitement validable à la base (mais ça va bugger, on va le voir) . Regnerus n'a pas bossé seul. Il a travaillé avec des collègues de son université, mais aussi d'autres venus d'ailleurs. Il a également fait appel a des consultants sur la question de l'homoparentalité. Le question administré à été validé AVANT en peer-review. Il n'a pas donc bossé seul comme la plupart de ses critiques le laisse sous entendre. Ensuite, l'échantillon de base a été sélectionné par un organisme professionnel (Knowledge Network dont la réputation n'est plus à faire) et a été administré par ce même organisme. Certaines critiques se demandent "mais pourquoi des jeunes adultes de 18 -35 et sans explication ?" me font penser que certains critiquent sans lire… Sans rentrer dans les détails, il s'agit de combler un trou dans la littérature existante et s'enquérir de l'avis des jeunes adultes "issus" d'une famille homosexuelle (j'y reviendra, c'est là qu'est le problème de l'étude) et non des adultes ayant des enfants (et donc ayant plus de 35 ans) et qui étaient jusque là la cible privilégiée des études précédentes. Ils s'agit donc bien du ressenti d'enfants d'homosexuels et non de parents homosexuels. De plus, cette étude voulaient dépasser un second problème. La plupart des études précédentes étaient basées sur le principe de la "snowball", qu'on appelle parfois "itération" en français et qui est plutôt une méthode d'enquête qualitative. Pour faire simple, on ne construit pas un échantillon, on s'intéresse à un groupe social, on va à sa rencontre et ainsi, le personnage "A" renvoie vers le personnage "B", lui vers "C", … Classiquement, c'est la méthode de l'ethnographie. Regnerus trouve que ça ne suffit pas à porter des conclusions à une point de vue général. Je ne serai pas aussi catégorique que lui, mais c'est un vieux débat épistémologique entre études qualitatives et quantitatives. Je passe sur d'autres "détails", mais la revue littéraire est sérieuse. Il y a cependant un problème sur l'échantillon une fois arrivé au stade de l'administration. Une fois l'échantillon d'homosexuels représentatifs trouvé, on a administré le questionnaire tant à cet échantillon qu'à un autre panel plus large de jeunes adultes dont les parents étaient hétérosexuels. Le souci c'est qu'une donnée n'a pas été prise en compte et elle biaise un peu les statistiques : on trouve beaucoup de familles instables dans celles homoparentales choisies (divorces, séparations, père ou mère solitaires, …) alors qu'en face, les familles hétérosexuelles sont "still married at present". Or, on le sait, les enfants à problèmes sont plus nombreux dans les familles instables que stables. Voici une critique à l'encontre de l'étude tout à fait recevable, et que j'avais noté moi même : Regnerus compare des parents homosexuels "à problème" et des parents hétérosexuels "stables". Seulement, je n'ai pas lu dans les critiques une chose : Regnerus le sait ! Il le remarque et s'en excuse : "so comparing the children of such parents [les parents de familles dissolues] with those who experienced no union dissolution is arguably unfair" (pg. 764). Mais il explique très bien que les familles homoparentales stables ont été difficiles à localiser et qu'il n'en a pas assez pour faire un échantillon sur ce point restreint qui soit significatif et il appelle à ce qu'une étude ultérieure s'en charge. Honnêtement, Regnerus prend beaucoup de "pincettes" dans son analyse et n'hésite pas à pointer lui même les faiblesses de son travail, c'est assez rare (surtout en France…) et donc, malgré ce problème, je rajoute ça au crédit "sérieux" de l'étude. Or, comme signalé dans ce texte signé par plusieurs sociologues, une autre étude arrive à la conclusion (en Suede et en Norvège) une plus grande instabilité dans les couples homosexuels. Il ne faut pas non plus oublier que, même si cela va en diminuant, les homosexuels font face à une plus grande discrimination que les couples hétéro, ce qui ne favorise pas la stabilité des gens. Ensuite, le questionnaire. Un problème que j'ai vu souvent soulevé, dont le fond de critique est assez juste mais qui ne remet pas pour autant en cause le papier selon moi, est que le traitement de l'une des questions pose problème. La question est : From when you were born until age 18 (or until you left home to be on you own), did either of your parents ever have a romantic relationship with someone of the same sex ? Si la réponse était "yes", la personne était cataloguée "enfant de parents gays". Or, je vois deux problèmes à cette question. D'abord, on en défini pas précisément la "relation romantique" (coup d'un soir, aventure passagère, longue relation, ..) ni, surtout, la modalité. Rien ne dit que la personne en question ne vit pas avec ses deux parents biologiques alors que sa mère a l'age de 18 ans s'est tapée sa colloc pendant une année scolaire. Or l'étude porte bien sur le "new family structures" et là, on se retrouve avec une partie de l'échantillon qui ne correspond pas à une nouvelle structure (qui est sous entendue comme "deux papas" ou "deux mamans"). L'étude porte sur 257 personne ayant répondu "oui" mais il s'avère que parmi celles là, un grand nombre n'ont pas été élevées par des parents gays, ce qui diminue d'un coup l'échantillon réel assez fortement. La plupart sont en effet élevés par des parents célibataires et on se retrouve avec uniquement une poignée (3%) de l'échantillon choisi qui a réellement été élevé par des pères homosexuels et à peine plus (20%) pour les mères. Pour ce qui est des variables, il ressort des tableaux que les enfants typés "LM" (Lesbian Mother") sont de manière statistiquement significative (où p > 0.005) : plus pauvres, plus bénéficiaires d'aides sociales, plus fils de chomeurs, … Et ce qui a fait beaucoup jaser : beaucoup plus sujet a des attouchements sexuels de la part d'adultes (pas précisé si parents ou non, malheureusement). J'ai bien précisé "LM" et non "GF" ("Gay Father") car les enfants de père gay ne diffèrent que très peu sur le plan des viols, et un peu moins sur la pauvreté, des enfants de parents hétéros. Sans doute la taille de cette configuration (2%) de l'échantillon total y est pour quelque chose. Bref, ce qui ressort de cette étude, c'est surtout que les enfants à problèmes viennent de familles disloquées, pauvres. Ce n'est pas nouveau. J'ai lu dans ses critiques que Regnerus disait que les homo étaient moins aptes à élever des enfants, ce n'est, vous l'avez peut être compris, absolument pas dit dans l'article. Ce qui est dit, c'est qu'il ressort que les femmes lesbiennes cumulent les soucis et donc ça se ressent sur leurs enfants mais c'est pas tellement plus grave qu'une mère célibataire "classique". Je trouve que Regnerus aurait du mieux sélectionner son échantillon. La base est bonne (aléatoire et représentatif de la population) mais tout capote a cause de cette question mal traitée. En fait, ce qu'on voit, c'est une mauvaise présentation du papier (présenté comme une étude de "gay parenting" alors qu'il s'agit plutôt de "gay dislocated families" et dont les résultats ne diffèrent pas tellement des études portant sur les familles classiques) et par derrière une très mauvaise lecture d'une partie de la presse qui y a vu un papier disant "les gays sont incapables d'élever des gosses" alors que ce n'est pas ce qui y est dit. Je pense donc malgré ces problèmes que c'est une étude sérieuse car l'auteur est conscient de ces soucis, il met en garde contre (on est loin, très loin, du machin sur les OGM sorti en France récemment), le travail en amont est fait, certaines conclusion sont sans doute un peu hâtives (une des dernières phrases va quand même un peu dans le sens "on remarque plus de problème chez les gays" malgré les propres mises en garde de l'auteurs). Si on est conscient de tout ça, il y a pas mal de choses intéressantes dans le papier.
  12. D'ailleurs, ma copine et ses amis n'ont, pour finir, pas créés leur boite. Ils ont rejoins une scop (coopaname). Les avantages sont nombreux (fiscaux, aide juridique, aide comptable, salariat, …) dont un important : pour les appel d'offre, c'est la coop qui répond (meme si c'est eux qui bosse derrière), donc avec son CA, son expertise, … ça fait beaucoup plus sérieux. Et ils ont en plus monté une association pour bosser juste à eux trois (dont je suis le trésorier, pétalol).
  13. Moi j'adore troller et critiquer les religions. Le problème c'est que c'est tellement gauchiste que même moi ça me fatigue.
  14. Toi, tu vas avoir des ennuis.
  15. Je viens d'imprimer l'étude, je suis armé d'un surligneur et prêt à la lire
  16. Excellent, tu auras du quoter aussi le "si elle n'est pas la plus bête du monde, la droite française est au moins la plus a gauche"
  17. Dafuq…je l'avais raté celui là, pourtant, j'en connais des cas soc' d'Internet.
  18. Proportionnellement, ça me semble possible. Encore un Tram ?
  19. Les scop, c'est bien à condition que ça ne soit pas l'Etat qui paye, bien sur.
  20. C'est un peu plus compliqué, mais oui (UE + décentralisation belge + navetteurs belges + …) En fait, Marseille, c'est comme la Corse, si tu connais les codes locaux, tu ne risque rien. Il ne m'est jamais strictement rien arrivé depuis que je suis ici et pourtant, j'en ai entendu des vertes et des pas murs. Bien sur, toujours de gens qui n'y étais jamais venu, encore moins le soir ou un WE en vacance tout au plus.
  21. Je ne résiste pas à mettre cette vidéo de Coluche. On retrouve déjà tout, le syndrome du gros micro mou cher H16, le "rigolez pas c'est avec votre pognon" (déjà à l'époque !), les infos foireuses, … http://www.youtube.com/watch?v=eExHp56S32k
  22. Le coup du chauffard de la révolution :D
  23. poney

    Éphéméride

    C'est ce qui ressort de ces/ses carnets.
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