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Gilles

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Tout ce qui a été posté par Gilles

  1. En réaction au délire féministe sur la chemise du chef de projet de la mission Rosetta, un Crowdfunding a été lancé pour leurs offrir des cadeaux en remerciement (au mec d'abord, à l'équipe entière ensuite). Ils ont déjà sextuplé leurs objectifs.
  2. des cocos qui utilisent un film capitaliste pour faire leur pub...sans gêne.
  3. Et le petit logo Brazzers ?
  4. Hollande promet des tablettes pour tous les élèves de 5ème d’ici 2016
  5. Gilles

    Arte : Capitalisme

    Y'en a quelques uns qui surnagent, quand même.
  6. Bah je suis d'accord avec ça, oui, c'est exactement ce que je propose depuis le début.
  7. et on t'a répété 1000 fois que si tu arrêtes cash le financement, la NASA disparaît du jour au lendemain. Et là t'auras l'air con avec tes machins qui auront coûté 18 milliards par an et que t'auras jeté à la poubelle sans même essayer de les revendre correctement.
  8. Arguments qui ont largement été expliqués, quand en face le seul argument qui soit sorti c'est "mais si on coupe tout et ça marchera, y'aura pas de conséquence" (enfin ça j'admets que c'est surtout Tramp qui est dans son délire). Jamais personne ne paiera 18 milliards pour ça. Il faut purger la NASA avant (ce qui correspond à ce qu'on essaie d'expliquer depuis un certain nombre de pages, d'ailleurs) pour recentrer sur les missions fondamentales et utiles. Parce que justement, l'une des choses qui fait la taille du bouzin, c'est bien que la NASA a diversifié à mort, et donc dans des choses pas forcément gardables. A ce niveau là, il suffirait effectivement de couper le budget et laisser les administrateurs recentrer leur institution d'eux-mêmes en éliminant tout ce qui a le moins d'utilité (et sera donc le moins reprenable par le privé). C'est précisément cette opération de purge, qui est indispensable à une vente au privé pour libéralisation totale. Mais qui ne pourra pas se faire si on coupe tout du jour au lendemain.
  9. Non, vous n'arrêtez pas de tout confondre. Le débat ici n'est pas "faut-il libéraliser le secteur ?" mais "comment le faire ?". Vouloir le détruire cash est en quelque sorte une solution, mais je ne vois pas comment on pourrait relier ça à une quelconque morale. C'est juste du simplisme idéologique. Mais bon, je crois que ça ne sert à rien de persévérer sur le sujet. Entre ceux qui, d'un côté essaient d'imaginer les moyens de libéraliser proprement le secteur en appuyant notamment qu'un tel monopole public doit préalablement être totalement déréglementé, et de l'autre côté ceux qui se contentent de dire qu'il faut tout couper en ressortant du "z'imaginez pas les caissières/malades du diabète à qui on prend le pain de la bouche pour le donner aux ingés de la NASA, ma bonne dame", c'est pas un débat, c'est le réalisme contre l'idéologie. Le problème c'est qu'on parle ici de missions à but avant tout scientifique, donc sans gros retour de richesse directe. C'est le genre de truc qu'on pourrait imaginer financé par d'autres moyens, comme le financement participatif (je suis sûr que ça marcherait, sérieusement, je me suis souvent amusé à imaginer un truc sérieux dessus) par des fonds universitaires, ou par des entreprises désireuses de faire de la démonstration technologique. Mais du coup, ça ne peut venir qu'avec des réformes générales de la société, incluant notamment des baisses d'impôts massives. En fait là, c'est le problème cyclique du réformisme: si on veut transiter vers la libéralisation, il faut couper les recettes pour que les structures s'adaptent et permettent de financer ce qui ne le sera plus par la dépense publique. Mais pour couper les recetttes, il faut aussi couper les dépenses. A l'inverse, si on fait tout en même temps, on risque de simplement détruire les structures en question (surtout dans le cas ici présent de structures qui fonctionnent sur des projets de très long terme). Donc la seule solution propre, c'est la déréglementation et la privatisation progressive.
  10. qu'est-ce que t'as avec tes achats de rentiers ? Personne ne parle de ça, tu passes ton temps à caricaturer pour expliquer que seul l'extrémisme est possible, là... Et again, la NASA dans sa forme actuelle est invendable. Même en pièces détachées, dans le cas d'une libéralisation directe du secteur. Bah ça c'est avec les dirigeants actuels, oui. Mais là on parle d'hypothèse de vraies réformes de libéralisations. Il y a bien des pays qui ont réussi à se restructurer de façon tout à fait intéressante. Forcément c'est pas allé jusqu'à l'anarcapie, mais quand même, la privatisation de l'Education par exemple, ça s'est vu sur le continent. l'EdNat est beaucoup plus facilement démantelable que la NASA, clairement. Faut juste convertir les écoles en entités indépendantes, et après c'est fini. Les programmes, la centralisation, on peut supprimer ça cash y'aura aucun souci. Le seul point difficile que je verrais c'est la formation des profs,pour laquelle il serait bien d'avoir des formations en concurrence. Mais à part ça... A l'inverse, la NASA&Cie, je me suis déjà largement épanché sur le sujet, mais c'est de la gestion de projets basée sur fonds publics. D'ici à ce que ça se trouve de l'autofinancement, il faudra beaucoup de temps. Pareil avec le CNRS par exemple, peut-être un poil moins compliqué encore (on peut imaginer vendre des unités de labos aux entreprises, d'autres à des universités, mais ce point immpliquerait avoir déjà libéralisé et rentabilisé l'EdNat pour que les Unifs aient des sous...)
  11. Donc en gros ça revient juste à expliquer que la réforme n'existe pas. Soit on crame tout, soit on ne fait rien. La privatisation n'existe pas. Tu ne trouves pas qu'il y a un léger problème ? Surtout qu'ici ça repose une une analyse quand même très limitée: "on décide que telle mesure sera appliquée à une date définie, donc ça envoie le message qu'elle n'est pas indispensable". Oui, enfin ce que ça veut dire surtout, c'est qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours anarcaps, que la libéralisation complète d'une économie ne se fait pas en un claquement de doigts, et que dans la réalité du vrai monde il faut un minimum prévoir les réformes. Ce qui implique de fixer des dates. Si demain on veut libéraliser l'Education en France, on va pas juste débrancher le sphincter à pognon en gueulant "maintenant démerdez vous!". On va commencer par déréguler complètement, baisser les dotations en faisant des baisses d'impôts parallèles en laissant un minimum de temps aux structures de gestion pour se créer, jusqu'à arriver à l'objectif zéro subvention. Ca peut se faire plus ou moins vite, mais certainement pas instantanément, pour un truc massif comme ça. Là, c'est même pas une différence entre minarchistes et anarcaps, c'est la différence entre réalistes et utopistes.Entre ceux qui croient qu'on peut passer en anarcapie du jour au lendemain, et ceux qui font avec la réalité des choses, ce qui n'empêche pas d'avoir le même but à terme.
  12. On utilise nos neurones pour déterminer comment rendre un secteur public monopolistique au privé libéral au lieu de faire dans le simplisme immature en mode "gné. Public. Destroy with napalm". Et encore, comme déjà dit, le problème c'est même pas de vouloir cramer le tout. Le problème c'est de vouloir cramer le tout en prétendant ne brûler personne. Comme si t'étais même pas capable d'assumer les conséquences de tes propres idées, en fait, c'est quand même marrant.
  13. Le spatial seul, si on prend l'Europe, c'est 35k emplois. AUx US, c'est 264k emplois directs (là tu sens la NASA qui embauche, oui). Dans le cas de l'Europe, 54% du CA provient uniquement de demandes institutionnelles, mais c'est sans compter la part de R&D et les capacités issues de l'institutionnel utilisées pour le reste. Tout cela sans compter également la masse d'industries sous-traitantes (et il y en a un bon paquet, car les projets spatiaux se font typiquement avec énormément des sous-traitants). Donc oui, il y a moyen de faire des économies (surtout quand on voit le nombre d'employés et la diversification de la NASA), il y a moyen de préserver une petite part rentable et commerciale, il y a moyen de déréglementer, privatiser par morceaux, il y a moyen si on veut de totalement libéraliser le secteur quitte à faire disparaître la majeure partie des programmes d'étude scientifiques. Mais si tu coupes tout sans te poser de question, ça fera juste une bonne grosse onde de choc économique qui touchera de très nombreux secteurs (again, la sous-traitance est très forte dans le domaine, ça met à contribution tous les aspects technologiques possibles). Encore une fois, si ton trip reste d'imaginer faire tout disparaître d'un coup, fort bien. Mais là où moi j'ai un peu de mal en te lisant, c'est de te voir minimiser complètement les conséquences associées sans savoir manifestement comment fonctionne ce secteur.
  14. Turigoles parce que tu n'y connais rien et que tu ne veux rien y connaître. C'est pourtant pas compliqué de comprendre qu'un système qui produit du contenu pas vraiment commercial dont le financement est majoritairement public disparaître cash sans avoir eu le temps de tenter de s'adapter si tu coupes le financement, alors ques des agriculteurs ont toujours des clients à qui vendre leurs produits. Je comprends bien la différence de principe entre les libéraux qui veulent privatiser un secteur et l'anarcap qui veut le détruire, mais ça ne t'empêche pas de réfléchir plus loin que le bout de ton nez et assumer les conséquences de ce que tu imagines.
  15. Ceux qui se sont amusés à faire de la récup' de pièces détachées russes, c'est Orbital Sciences. Les Ricains utilisent aussi leurs propres moteurs, pas que ça.
  16. Les chauffeurs de taxi ne mettent pas 15 ou 20 ans pour faire une course. C'est bien beau de vouloir libéraliser un secteur, encore serait-il un poil intelligent de se cultiver sur son mode de fonctionnement pour comprendre comment le faire en évitant de tout atomiser et pour garder un max de valeur ajoutée. Avoir des principes n'empêche pas d'utiliser ses neurones pour les appliquer...
  17. Parce qu'ils gèrent un budget public. Si ton but est de supprimer les X milliards claqués là dedans, t'as juste à couper les financements. Mais si tu fais ça, tu détruis cash 75% au bas mot du secteur spatial, pour ne pas dire bien plus. Ce qui serait légèrement con, vu qu'il y a quand même pas mal de bonnes choses à reprendre dedans. A l'inverse, si tu veux transiter tout ça vers du privé, il faut y aller progressivement en adaptant la structure du secteur spatial. Mais tu ne pourras pas la changer du jour au lendemain, et certainement pas en coupant brutalement sa source d'approvisionnement.
  18. Si, c'est exactement ce que tu proposes. Tu n'as aucune foutue idées des activités de la NASA, manifestement. Personne ne peut acheter ça. Soit tu fais une restructuration lente visant à la rendre indépendante tout en déréglementant à donf, soit tu crames tout par le napalm. Et tout ce que tu dis se rapporte à la 2e "solution". Et non, un crédit d'impôt de suffira jamais. Indice: les mots "gestionnaires de projets" sont d'importance critique.
  19. L'ESA communique beaucoup moins, aussi. La NASA, c'est des 'ricains, ils savent s'y faire. Les mecs viennent t'expliquer qu'ils ont découvert des ET avant chaque vote du budget. Ariane, ça reste la fusée la plus fiable de toutes, il me semble bien. Pour l'instant. A côté de ça t'as des missions qui sont plus centrées sur le scientifique que le médiatique, mais qui font un peu parler quand même, genre Rosetta qui est allée se poser sur un astéroïde pour en ramener des bouts sur Terre. Ils ont même choppé Littlefinger pour faire une vidéo dessus: Après, c'est sûr qu'ils ont pas du tout le même budget que la NASA, et qu'ils ont un historique plus récent, forcément. Y'a encore des gens qui ne savent pas que ça existe, alors que la NASA, bon... Le CNES, lui, on pourrait le dissoudre dans l'ESA que ça ferait pas une différence énorme. La France est pas la seule à avoir son agence spatiale ceci dit, tous les gros pays contributeurs de l'ESA ont la leur. Y'a des choses qu'ils veulent garder au niveau national, j'imagine surtout pour dire de garder une part des activités dans le pays. (ce qui n'empêche pas lesdites agences de bosser en coopération avec l'ESA).
  20. Ah tiens, je m'étais "trompé" de fil, vu que le débat est ici. Pour la peine je c/c: Faut bien voir un truc dans l'organisation du secteur spatial: les agences type NASA, CNES, ESA sont des gestionnaires de projets avant tout. Elles vont voir les scientifiques, leurs demandent ce qu'ils veulent observer, en déduisent des spécifications d'instrument, font un appel d'offre aux fabricants privés, en choisissent un, puis encore délèguent la gestion du satellite à un privé. Du coup, privatiser l'agence en lui retirant ses fonds, ça ne revient ni plus ni moins qu'à annihiler d'un coup la quasi-totalité du secteur spatial. Ne resteront que les satellites commerciaux. Sans compter l'onde de choc sur l'industrie avec la disparition de la quantité énorme de sous-traitants associés. Avant d'arriver à une libéralisation du secteur, il ya donc pas mal de choses à faire. Typiquement, d'énormes économies pourraient être faites en éliminant les doublons et en assurant le recentrage sur la gestion de projet (pour éviter les gusses qui au sein de leur agence tiennent absolument à développer leur truc dans le coin, vont le montrer tout frétillants à leurs partenaires pour s'apercevoir que l'entreprise privée a fait 3 fois mieux pour 4 fois moins cher). Après, reste le problème du financement des projets scientifiques, d'autant que les agences ont généralement un gros tas de partenariats avec les universités&Cie. Le coeur du problème reste là, et les SpaceX&cie ont beau être performants et avoir un bel avenir, ils en dépendent aussi, pour l'instant. Quand je m'amuse à essayer un secteur spatial privé, c'est typiquement ce que j'imagine, ouais; C4est pareil pour l'ESA, ils aiment bien dire que leur budget représente un ticket de cinéma par Européen par an. MAis du coup, pour arriver à garder un tel secteur spatial sans gros financement public, c'est un peu le système même des impôts qu'il faudrait revoir. Si on continue à sucer les gens autant, ils voudront pas forcément donner. Si demain on proposait de baisser les impôts à la faveur d'un tel financement volontaire, par contre...
  21. Faut bien voir un truc dans l'organisation du secteur spatial: les agences type NASA, CNES, ESA sont des gestionnaires de projets avant tout. Elles vont voir les scientifiques, leurs demandent ce qu'ils veulent observer, en déduisent des spécifications d'instrument, font un appel d'offre aux fabricants privés, en choisissent un, puis encore délèguent la gestion du satellite à un privé. Du coup, privatiser l'agence en lui retirant ses fonds, ça ne revient ni plus ni moins qu'à annihiler d'un coup la quasi-totalité du secteur spatial. Ne resteront que les satellites commerciaux. Sans compter l'onde de choc sur l'industrie avec la disparition de la quantité énorme de sous-traitants associés. Avant d'arriver à une libéralisation du secteur, il ya donc pas mal de choses à faire. Typiquement, d'énormes économies pourraient être faites en éliminant les doublons et en assurant le recentrage sur la gestion de projet (pour éviter les gusses qui au sein de leur agence tiennent absolument à développer leur truc dans le coin, vont le montrer tout frétillants à leurs partenaires pour s'apercevoir que l'entreprise privée a fait 3 fois mieux pour 4 fois moins cher). Après, reste le problème du financement des projets scientifiques, d'autant que les agences ont généralement un gros tas de partenariats avec les universités&Cie. Le coeur du problème reste là, et les SpaceX&cie ont beau être performants et avoir un bel avenir, ils en dépendent aussi, pour l'instant.
  22. +1, c'est exactement ça. Ce qui fait aussi que l'Allemagne se rend de plus en plus indépendantes des voisins chiants comme la France, car elle devient rentière. Absolument pas, les cotisations sont largement plus faibles qu'en France, et si les impôts sur le revenu sont plus élevés, au final la fiche de paie est beaucoup plus sympathique sur le total qu'en France pour une même somme-employeur.
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