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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. C'est pas si compliqué : dans un contrat il peut y avoir des clauses de résiliation, et souvent il y en a parce que les contractants ont intérêts à pouvoir se rétracter dans des situations extrêmes.
  2. On l'appelle le libre penseur.
  3. J'ai vu L'Homme Irrationnel et Seul sur Mars. Le premier est un pas de plus dans le déclin de Woody Allen, qui met maintenant son ironie au service de sa fainéantise. Il ne vous montre pas une romance dérisoire, des fantasmes petit-bourgeois dérisoires, un intellectuel en déchéance, des lubies irrationnelles, il vous propose de vous les figurer au moyen de caricatures. La scène marquant le tournant du film, où Joaquin Phoenix décide de tuer un juge inconnu parce qu'il en a entendu du mal par hasard dans un café, est d'un ridicule absolu : "vous entendez ce que disent les gens derrière? Ecoutons", l'écoute se poursuit cinq minutes, transition en dehors du café... Beau montage. Bref le film commence comme Vicky Cristina Barcelona, finit comme Match Point (que j'aime bien) et est très peu intéressant si ce n'est qu'il finit de tuer tout espoir dans le cinéma de Woody Allen. Le second n'est pas mal fait, assez intéressant anecdotiquement, voire édifiant. Par contre, aucune installation d'ambiance à la Ridley Scott, un scénario téléphoné (en fait le scénario est celui d'Appolo 13, plus le survival martien), aucun élément introspectif concernant le personnage principal. Musique nulle et mal utilisée : des plans de mise au travail avec de la musique des années 70 c'est vu et revu et ça évite juste de trouver le film répétitif. Pas tellement de tension dramatique à part au début et à dans le dernier quart. Fin complètement plate, nulle et digne du pire blockbuster. Matt Damon est bon mais on ne s'en fait pas assez pour son personnage pour s'y attacher. En fait on arrête assez vite de le croire en danger de mort. Un aspect qui m'a bien plu mais qui aurait pu être beaucoup plus réussi, le rapport entre l'intérieur et l'extérieur, invivable mais suffisamment praticable et semblable à la Terre pour que la limite entre le dehors et le dedans se brouille parfois, créant un semblant de stress, malheureusement le film se limite aux technicalités de la survie et oublie de jouer avec le feeling. Bref, pas mal mais on ne s'en souviendra pas l'année prochaine. Ce qui est mieux que pour le film de Woody Allen dont on ne se souviendra pas le mois prochain.
  4. Anton_K

    Supa Playlist!

  5. Moi aussi j'ai décroché. Pas assez de lol à l'hectopixel carré.
  6. La référence à la nature et à ce que la nature veut faire, se trompant parfois, le chaos et l'ordre etc. Bref relancer ce débat n'était pas du tout mon intention en postant, je questionnais juste la pertinence de parler de transition. Je suis absolument pour laisser un garçon s'habiller comme une fille et vice versa s'il en exprime le souhait ne serait-ce que pour ne pas le contrarier. Justement, sur ce point précis je ne suis pas conservateur moralement.
  7. Je reconnais là un aristotélisme tout PABerrien.
  8. Relis bien mon post, je disais que j'étais tout à fait pour laisser les enfants se comporter comme le genre opposé, comportement qui n'a rien d'irréversible comme mon exemple le suggérait. Quand je parlais des mesures irréversibles je pensais aux traitements et opérations, qui sont favorisés par le fait de catégoriser ce comportement comme une transition de genre. Tout mon post défendait le point de vue selon lequel la meilleure chose à faire est de laisser son enfant se comporter comme il veut sur ces questions, sans lui imposer quoi que ce soit, y compris l'idée de transition. Bref.
  9. Honnête logiquement, c'est-à-dire explicite et contrôlable. Dans le projet du moins car comme je le disais, il y a un problème avec l'établissement des définitions dans beaucoup de ses vidéos. Sinon je suis d'accord, en matière de politesse et d'éthique des rapports humains c'est un désastre et je comprends que les gens fuient. On en a déjà parlé, moi aussi ce type m'exaspère, j'essaie juste de comprendre pourquoi en principe c'est bon et en faits c'est calamiteux. D'où mes remarques finales sur la différence entre la conversation que tu veux avoir avec la personne et ce que tu veux montrer à ton spectateur, c'est de ça que je voulais discuter. Attendons.
  10. Je regardais à l'instant une vidéo de Helfeld où il explique vraiment assez formellement et clairement sa méthode socratique (en fait il y a un pan de la théorie mathématique de la preuve qui étudie ça d'une manière absolument compatible avec celle dont il la présente). A priori je suis à cent pour cent favorable à cette méthode, au sens où elle est logiquement honnête, à la condition qu'on soit plus consciencieux sur la validation des définitions par l'interlocuteur, je trouve qu'Helfeld est toujours à la limite d'utiliser un malentendu, ou de passer vite sur sa définition sans vérifier que l'interlocuteur a compris qu'il faut maintenant utiliser celle-ci. Dans les faits, nous avons vu des vidéos de Helfeld, nous savons comment ça se passe : l'interlocuteur s'échappe rapidement. Evidemment Helfeld n'a rien fait de mal, d'ailleurs il adore insister sur son honnêteté, qui est, certes, entière. En fait si on y regarde de plus près, l'interlocuteur s'échappe à la première contradiction et en général les dernières étapes sont très poussives, et même si l'interlocuteur n'est pas sur de comprendre ce qui se passe, le spectateur de la vidéo, lui, comprend assez tôt. Donc si le but est de révéler les contradictions de l'interlocuteur au spectateur, et non d'obliger l'interlocuteur a reconnaître qu'il se contredit, ce dont on sait que c'est difficile voire impossible, a fortiori avec des hommes politiques, je pense qu'il y a des moyens plus efficaces de procéder. Par exemple en utilisant le montage pour rapprocher les énoncés contradictoires. Cela n'a pas besoin d'être fait en vrai, il suffit de rappeler au spectateur de la vidéo ce qui a été dit avant par un plan d'insert. Non seulement il n'est pas nécessaire de juxtaposer dans la conversation les énoncés contradictoires, mais il n'est pas non plus nécessaire d'énoncer explicitement les conclusions contradictoires, puisqu'en général en tant que spectateur on voit où ça va un peu avant. En gros, avec l'interlocuteur, il faudrait apprendre à être poli et à noyer le poisson, et ensuite, épurer et construire l'élicitation de la contradiction au montage. Le défaut d'Helfeld c'est qu'il est parfois plus concentré sur son interaction avec l'interlocuteur que sur ce qu'il veut montrer au spectateur.
  11. En fait ce n'est pas un peu étrange d'acter une transition? La plus grande neutralité et la bienveillance parentale voudrait qu'on ne parle pas du tout du genre et qu'on laisse l'enfant s'habiller et se comporter comme il veut... Et c'est tout. Je connais une fille qui a insisté toute son enfance pour avoir les cheveux courts, s'habiller comme un garçon, au point qu'il est clair qu'elle voulait passer pour tel. Personne ne s'en est jamais inquiété. On l'a juste laissé faire comme elle voulait pour ne pas la contrarier, il se trouve qu'elle a adopté un style plus classiquement féminin en grandissant... So what ? C'est une adulte qui réussit à faire ce qu'elle veut dans la vie et n'a aucun trouble apparent de personnalité. Si quelqu'un avait essayé de catégoriser ce qu'elle faisait dans son enfance comme une 'transition' je ne suis pas sur que ce serait le cas. Évidemment je ne le sais pas, mais dans le doute, pourquoi ne pas laisser l'enfant libre au point de ne même pas essayer de lui parler de son genre ? Ça me semble tout simplement le choix optimal. Dans tous les cas ça me semble préférable à tout choix irréversible, si on parle de décider pour un enfant.
  12. Oui enfin quand je regarde les commentaires je vois des gens qui font mine d'attaquer sur le fond et de refuser d'être choqué, mais ce n'est qu'un prétexte pour étaler leur petite culture géopolitique, discuter leurs analyses serait s'éloigner du sujet qui est celui de ce pouvoir démesuré et hors de contrôle... Des pragmatiques para-pertinents quoi.Le seul reproche que je ferais à l'article est le point avec Godwin de la fin, mais bon, je comprends que ça fait partie de ton style.
  13. Et Grothendieck se retrouve associé à ça, misère de misère . Je dirais même plus :
  14. Je te ferais remarquer que ton pseudo contient la locution "en force".
  15. Oui, mais ça interdit les chaussures noires d'après Jose. Je dirais que ça dépend un peu de la couleur du pantalon, j'avoue que j'éviterais les chaussures noires avec un pantalon clair si j'ai un blazer.
  16. Que dit Schopenhauer à ce sujet ?
  17. Okay. Donc réponse : non. Son argument est assez proche d'heuristique donnée par Friedman sur les quatre manières de dépenser de l'argent. En très très gros un bien est toujours mieux géré quand il est privé que quand il est public, chez Hoppe pour des questions de préférences inter-temporelles. Son argument ne fait pas appel à l'Histoire (même s'il donne aussi des exemples historiques). Hoppe dit juste que s'il faut choisir entre deux Etats, et à pouvoir de coercition égal, il vaut mieux a priori une monarchie qu'une démocratie.
  18. + 30.000 Vous êtes bourré Nigel.
  19. Va lire Hoppe avant de répéter des approximations. Précisément Democracy, the God that Failed, "Introduction", page XX.
  20. Tu vois, quand je disais que c'était un autre débat qu'il était vain d'avoir ici, je ne plaisantais pas.
  21. C'est un débat énorme qu'il serait vain de lancer ici mais attention à ne pas confondre terme et définition.
  22. Tu as raison de noter que réactionnaire peut être bien défini et ne pas être la définition de la doctrine politique des gens qu'on dit réactionnaire.
  23. L'inflationnisme de la définition de "réactionnaire" vient déjà de celui de la définition de "progressiste". De fait, on ne parle plus de réaction à une révolution mais au "progrès" en général, et le terme "progrès" en étant venu à désigner, sous la plume de celui qui l'utilise, l'ensemble des actions qu'il préconise, il n'est pas étonnant que toute personne qui le contredise sur un point précis soit appelé réactionnaire. Donc non, la réaction n'a jamais été une idéologie particulière, c'est l'ensemble des négations des énoncés d'une doctrine, aussi variées que puissent être les doctrines qui les engendrent. La réaction est un peu au progressiste grossier ce que le socialisme est au libéral grossier, comme poney le faisait récemment remarquer. Enfin, le fait que les désignations par ce terme isolent un groupe dans leur intersection veut juste dire que les idéologies respectives des gens qui se réclament du progrès ont un noyau commun. Sinon tout le monde serait le réactionnaire de quelqu'un... Bref on voit ce que je veux dire.
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