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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. Il y a les deux. Mais pour le prestige international c'est moins la nostalgie d'un temps révolu qu'une envie de reconnaissance qui date, elle, d'il y a un moment...
  2. Plein de questions mélangées dans une vidéo franchement un peu malhonnête même si localement je suis plutôt d'accord avec ce qu'elle dit. i) L'Histoire suit-elle des lois ? ii) Ces lois sont-elles propres à l'Histoire ? iii) Ces lois sont-elles irréversibles (à définir mieux) ? iv) Ces lois sont-elles normatives ? (vont-elles du moins bien vers le mieux ? ou du mieux vers le moins bien ?) - oui : pour deux évènements décrits dans le même langage théorique, on doit pouvoir expliquer comment on passe de l'un à l'autre en invoquant une loi, typiquement c'est ce qu'on fait en Histoire naturelle, - non : ces lois sont des lois des phénomènes naturels qui se déroulent dans le temps et pas des lois du déroulement du temps - l'esprit chagrin se demandera s'il existe une "loi de causalité" et quel est son statut, - (à bien définir, mais plutôt non, encore une fois à part la causalité, et le fait qu'on ne peut pas revenir deux fois à l'exact même évènement, je ne sais pas si on a la preuve de lois décrivant des phénomènes irréversibles. A voir avec des physiciens, mais en ce qui concerne les phénomènes sociaux j'en doute : je ne vois pas ce qui empêche un prix de revenir plusieurs fois au même niveau, un savoir d'être oublié et redécouvert, l'espérance de vie d'augmenter et chuter plus tard, bref... Un autre exemple intéressant serait l'évolution, là je ne sais pas. Un patrimoine génétique peut-il revenir à un état antérieur ?). - non : pour peu qu'on soit subjectiviste la question se vide à peu près de son sens. De manière générale Prager est extrêmement douteux à mon avis, simplement son propos brosse les libéraux et les conservateurs éclairés dans le sens du poil.
  3. ow dat's a goodie
  4. C'est assez probable que beaucoup de Russes pauvres qui ont vécu en URSS en soient nostalgiques. C'est même compréhensible pour des raisons d'information : le souvenir qu'ont les russes pauvres de l'URSS c'est qu'ils avaient un boulot et un logement apparemment assurés (l'avenir leur a démontré le contraire), et la propagande leur vendait une vision idyllique de la société et de la nature humaine. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'ils vivent toujours dans le même pays, et que la merde noire dans laquelle ils sont maintenant est la conséquence directe de leur mode de vie et de leur aveuglement à l'époque de l'URSS. Dans le rapport au travail c'est évident. Combien d'hommes même bien éduqués qui n'avaient jamais eu à chercher un boulot n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils étaient sensés faire quand ça s'est terminé ? En fait beaucoup ne comprennent toujours pas qu'ils vivent dans les ruines de l'URSS, ils se disent qu'un esprit malin a fait disparaitre magiquement leur vie idéale. C'est particulièrement vrai des Russes car jusqu'à la fin ils avaient une situation économique privilégiée par rapport aux habitants de pays satellites, qui sont ceux dont les protestations ont commencé à faire vaciller le système politiquement. En Russie les dirigeants ont continué à triturer leur économie jusqu'au dernier moment, il y avait peu de signe avant coureurs de la fin, simplement en quelques semaines, la pénurie partout. La dépression économique n'est venue qu'après.
  5. On a dit des choses plus précises.
  6. J'avais compris, c'était tout le sel de mon message.
  7. Tu veux dire que c'est pas trve un concert dans une église? Sinon, voilà pour satisfaire ton conservatisme à tous niveaux.
  8. J'ai pas encore le temps de faire une bonne réponse. Mais en gros je suis d'accord avec Lancelot, j'ajouterai que l'objection de Hayek est une objection sur la complexité, elle n'est pas une conséquence de son anti-constructivisme, au contraire elle entraîne une des raisons de son anti-constructivisme. Sauf que cette objection de la complexité des phénomènes ne me semble pas du tout décisive. Oui les phénomènes sociaux sont très complexes, mais on peut quand même essayer de les modéliser avec une approche empiriste logique. Plus tard je vous expliquerai ma conception des sciences humaines et mon deuxième argument qui est, je reste évasif, qu'on a le droit d'être très approximatif si on définit bien le problème (en gros il faut pas se donner l'ambition de prévoir un prix à temps t, sinon évidemment on va à la déception).
  9. Demain à l'église Saint Merry.
  10. Concurrence et non-agression, à la française.
  11. C'était une question ouverte, développez mon bon Rincevent, développez ! De quoi ça dépend?
  12. Lancelot a raison. Je préciserai que comme d'habitude le problème c'est de savoir ce qu'on appelle économie. On parle de l'épistémologie de "l'économie" comme si ce dont on parlait était une évidence. En fait même si on dit "économie" pour dire "étude de l'action humain", et disons "dans le domaine de la production et des échanges de biens marchands", il y a déjà plein de méthodologies possibles, plusieurs ont été déjà explorées, plus ou moins foireuses, et en tout cas toutes ne rentrent pas bien dans le cadre de l'empirisme logique, qui est à peu près la meilleure méthodologie découverte par l'Homme pour distinguer clairement sciences et morale. Pourquoi cette habitude d'embêter les libéraux avec la normativité de la science économique (je dis habitude car je ne crois pas que la moitié des gens qui font cette critique savent de quoi ils parlent)? Parce qu'il se trouve que la tradition économique classique rattachée à l'école de pensée libérale remonte à une époque où la méthodologie empiriste logique (pour faire simple) n'était pas une évidence, et son application à l'étude des faits sociaux encore moins, et où chaque économiste avait à peu près une idée différente ce que qu'il faisait. D'où un bordel méthodologique monstre dans l'ensemble de références économiques brassées par les libéraux. Ce terrain est d'autant plus en chantier que les économistes de toutes écoles n'ont pas arrêté d'attendre que le bordel méthodologique soit arrangé pour produire plein de théories et résultats, de s'échanger les modèles utilisés dans ces théories, de les mélanger... Mais est-ce qu'on peut faire de l'économie comme des sciences naturelles au sens de l'empirisme logique. Oui absolument. Au terme d'un travail bien plus difficile qu'en physique, et avec des résultats bien moins robustes, certes, mais rien n'empêche d'essayer. C'est même une bonne idée d'essayer, à mon avis. Même, d'ailleurs si Hayek a dit que ça ne servait à rien parce qu'on y arriverait jamais, et que Mises et Hoppe (pourfendeur de l'empirisme logique) ont considéré que vouloir essayer montrait qu'on n'avait rien compris à ce "qu'était l'économie" - retour au début de mon post.
  13. Oui je crois que JB parlait plutôt de profs d'histoire de la doctrine islamique à l'éducation nationale.... Ou de profs d'histoire des doctrines islamiques... dont le rôle ne serait pas de dire quelle est la vraie interprétation... ou si ? hmm... Dans un de ces cas il faut dire que ça pourrait se rapprocher d'un Imam.
  14. Oui ça pourrait ressembler une bonne explication, on aurait monothéisme & révélation (ie unicité de la vraie parole) & pouvoir temporel religieux => intolérance des sectes. Je précise monothéisme puisque dans l'antiquité romaine on a connu le pouvoir religieux temporel et la tolérance sectaire et religieuse au sens large. SAUF QUE : dans l'Islam sunnite il n'y a plus de pouvoir temporel depuis très longtemps, il n'y a justement plus de Calife. Ce serait un trait hérité des périodes de Califat ? Il me semble que même à l'époque des Califes les sectes étaient persécutées car hostiles, alors que les autres religions étaient tolérées par la dhimmitude. edit : cela dit on peut toujours le voir comme une rivalité de pouvoir : tu as le droit d'avoir une religion tant que tu es minoritaire et que tu ne l'appelles pas Islam, mais si tu l'appelles Islam ça va barder parce que le maître des gens qui suivent l'Islam, c'est moi.
  15. Tiens ça me fait remarquer qu'apparemment les religions révélées ont une tendance à vouloir se faire passer pour la seule bonne interprétation de leurs corpus de référence. En tout cas ça a été le cas pour le christianisme jusqu'à ce que la contre-réforme jette l'éponge, ce qui ne remonte pas à si longtemps. De même, dans l'Islam, on se réclame de l'Islam, pas "d'une interprétation de l'Islam". Dans les deux cas, les groupes identifiés comme sectaires sont méprisés et marginalisés. Ce qui se comprend puisqu'elles sont sensées divulguer la parole univoque d'un dieu. Sauf dans le protestantisme, où là, on reconnaît volontiers qu'on appartient à une variante qui a sa propre interprétation des écritures, et où l'existence de sectes a l'air tolérée. Je me demande bien à quoi c'est du. Ma première hypothèse serait le prosélytisme : les religions prosélytes étant en concurrence mais pas les religions non prosélytes. Du coup ce serait plutôt le propre des religions révélées ET prosélytes de nier la pluralité d'interprétation et de réprimer les sectes. Cela ne tient pas forcément la route car certaines sectes protestantes sont prosélytes. Dans le Judaïsme actuel (que je classerais dans "non prosélyte"), comment est traitée la diversité sectaire ?
  16. Absolument.
  17. Moui et puis si tu veux créer un "islam officiel" qui sera un repoussoir pour les jeunes rebelles qui rejettent déjà l'histoire officielle en se trouvant des guides subversifs, je crois pas que ça puisse arranger quoi que ce soit. En plus si il faut partir dans la question de "quel est le vrai sens de la religion islamique" on aura simplement jamais fini vu que c'est une notion hautement normative. Non la solution de l'enseignement me semble voué à l'échec. Le seul moyen c'est au contraire d'être fidèle à la réalité. Parler de l'Islam comme une seule religion est un obstacle épistémologique, il y a des sectes musulmanes par centaines, aspect décentralisé qui est probablement une des forces de l'Islam. Donc il faut les catégoriser, les décrire, les distinguer.
  18. C'est vrai que c'est aussi comme ça que je l'avais compris et d'ailleurs je n'avais pas vraiment compris en quoi c'était sensé être relié au terrorisme. Le fait que ceux à qui les pratiques islamiques ne plaisent pas préfèrent se taire tend à accroître le risque d'attentat ? A moins que les attentats les amènent à taire leurs critiques des musulmans (franchement ça a pas l'air d'être le cas pour l'instant)... Aussi inepte que ça puisse paraître j'ai l'impression que l'édito essayait de faire la première affirmation, puisque c'est "ce climat" qui aurait "contribué au terrorisme". Bref on ne voit pas.
  19. Haha c'est pas faux. Mais je pense qu'on peut clore ce débat donc je vais proposer une synthèse courte : Cet édito ne contient pas de témoignage de haine anti-arabe ou anti-musulman, il est modérément anti-islamique, et dans sa confusion générale il fait un reproche douteux aux musulmans qui ressemble à une accusation de complicité. C'est donc plutôt du caca journalistique à tendance néo-con, une petite fiente médiocre parmi tant d'autres. Maintenant ouvrons le topic sur la journalophobie.
  20. Ce qui est d'ailleurs de la connerie à plusieurs niveaux. Déjà il y a certes une progression de la population musulmane en Europe, mais les Européens ne sont pas en train de devenir musulmans, et la "culture européenne" n'est pas en train de s'hybrider avec la culture musulmane. A la limite en France il y a eu une hybridation limitée de la culture populaire (mais pas de la culture institutionnelle ou de l'héritage culturel) avec la culture maghrébine souvent même pas musulmane, mais à part des traditions culinaires et des mots d'argot ça ne va pas loin et ça n'a rien de religieux. Ensuite, il faut m'expliquer le lien entre progression de la population musulmane, radicalisation de l'Islam et terrorisme. Déjà la radicalisation de l'Islam ne vient pas de l'Islam des immigrés présents en Europe mais de Syrie, d'Egypte, d'Arabie Saoudite. Ensuite le terrorisme a l'air quand même beaucoup plus d'un produit dérivé des conflits moyen-orientaux. Par ailleurs les terroristes ne sont en général musulmans que dans les derniers mois de leur vie, et n'appartiennent donc pas à ces factions radicales. On a donc des idéologues radicaux moyen-orientaux qui utilisent des jeunes arabes qui ne sont même pas les plus fervents musulmans. Donc le terrorisme n'est pas directement un produit de l'islamisation, c'est plus compliqué.
  21. Il est clair que pour l'instant le ciblage des révélations est politique. Le mec suggère un grand keynésien, pouvoir, leveraging... Tout cela a l'air intéressant mais pour l'instant beaucoup trop fumeux, j'arrive pas à savoir si je comprends ce qu'il dit (ensuite on verra si c'est crédible). Quelqu'un peut-il rendre tout ça explicite et potable ?
  22. Président de radio courtoisie (radio parisienne aux émissions parfois intéressantes et aux animateurs toujours consternants) et du club de L'horloge.
  23. C'est aussi précisément ce que je disais.
  24. Je ne crois pas que ce soit du racisme. Ce qui est quand même surprenant c'est ce style prétentieux dans chaque phrase de leur site. Je croyais que c'était plutôt un journal satirique.
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