Neuron

Ton scénario remplace la cause d'une guerre civile (le contrôle des voies d'approvisionnement en drogue des EUA) où des populations se font massacrer par un cause d'une autre guerre civil (le contrôle des mêmes voies mais dans l'autre sens en concurrence des cartels déjà producteurs). Le résultat ne sera pas des pays qui demanderont aux EUA d'arrêter mais des milliers de morts supplémentaires. Un pays non totalitaire à genoux de par ses dépenses policières, c'est un pays dont la population se fait massacrer. Il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas.

Quand t'en aura mare de passer ton temps dans des cimetières, tu arrêteras de voir ça comme la meilleur des solutions.

Pas sûr que ce soit ça.

Il est évident qu'un livre est toujours plus subtil.

Il s'agit ici d'armes. Et pas de chasse. Leur vente ne répond donc pas à des logiques commerciales. D'autant que cela coûte particulièrement cher. Les matériels américains, israéliens et autres ne sont pas en service, ce n'est pas pour rien. Utiliser cela contre des jouets, c'est tirer au lance-roquet pour tuer un moustique. Les chinois avancent car nous sommes face à un régime qui se doit d'étouffer toutes fausse note pour seulement survivre un peu plus longtemps. C'est pour cela qu'ils investissent tant.

Ils faudrait déjà qu'ils soient en service.

Oui. Il faut réfléchir à la totalité des effets. Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas.

Cette maladie me semble en effet mystérieuse. Je suis pas agronome mais c'est étrange. De plus, l'environnement dépeint me fait plus penser à un réchauffement climatique qu'autre chose. Sans parler de l'idée de bombarder des populations pour réduire la consommation alimentaire... Pour ce qui est de l'équilibre, on a en effet la scène de la bourse universitaire qui montre le rôle de l'Etatisme.

La crise alimentaire telle que décrite.

A quel prix ? Et si ça existe, qui en a ?

Je ne voyais pas l'inversion de flux sous cet angle. Ma réflexion se bornait à la route des drogues que traverse le Mexique. Ta remarque en appelle une autre : La pertinence de l'analyse de légalisation doit se faire sur une grande population. Prendre en exemple un petit pays peut conduire en erreurs d'interprétation. En revanche, suivre la situation d'un pays qui pèse aujourd'hui dans le marché mondial et qui a suffisamment de place pour avoir des cultures et être autonome, c'est garantir la qualité des observations.

Un film qui ne paie pas de mine : The giver. C'est une dystopie. Une société futur parfaitement égalitaire vie selon des règles très strictes. L'égalitarisme est assuré par l'abandon de nombreuses pratiques sociales (mariage, lignée.), de mot (amour, foyer...). La neuvlangue à l'œuvre. J'ai trouvé ce film intéressant car il montre la violence nécessaire faite à notre nature humaine quand nous poursuivons un but égalitariste. L'un des points est que cette société ne se contrôle pas par une classe de privilégiés mais par chacun des individus. De plus, elle a besoin d'un homme qui conserve dans sa mémoire le passé, la notion des sentiments... Pourquoi ? Car les "sages" doivent être éclairés pour prendre des décisions. C'est un film assez intéressant pour faire des cours de philo.

J'ai eu le sentiment de voir une grosse bouse. Je ne m'explique pas ce succès.Pour Interstellaire, je l'ai vu et c'est remarquable de réalisation. En revanche, c'est une énorme machine de propagande.

Donc, nous sommes d'accord, ils trouvent déjà leur intérêt. Ils ne sont donc pas à plaindre.

Et l'état avec toutes les taxes. Une de mes connaissances est tout à fait d'accord avec moi sur les méfaits de la prohibition. Il est d'accord pour la vente libre mais il veut une taxe particulière. Quand je lui demande pourquoi, il répond "il faut une taxe." C'est tout. Pas d'analyse mais un réflexe "il faut une taxe".

Pas forcément. En cas de légalisation, les transferts de drogues vont s'interrompre et tous leur environnement violent avec. Il n'y aura plus d'argent pour payer des tueurs et corrompre. Il n'y aura plus à corrompre pour alimenter le marché US. Il restera en revanche le nécessaire pour alimenter les consommateurs locaux. Certains feront leur shopping aux USA d'ailleurs. Ils auront accès à un produit de qualité et sans se ruiner. Je doute que l'on puisse seulement parler d'inversion de flux. Ce qui compte, c'est la nature de celui-ci. On passerait à un flux massif tenu par des milices à même d'attaquer la police au grand jour à un flux d'approvisionnement familial.

Pourquoi ne changent-ils pas de production alors si c'était le seul problème ? Il n'y a pas d'autre culture possible au Maroc ?

Car : Il faut un drone assez puissant pour porter la charge utile, pour tolérer le recul de l'éjection. Il faut un système de visée pour être sûr d'atteindre l'intrus. Rien qu'avec ça, le produit final risque de coûter cher. Et pour quel résultat si tu rates l'intrus ? En revanche, tant qu'à employer des drones, autant en acheter chez Parrot et les fracasser en course poursuite sur les intrus. Ça coûtera pas cher et ça sera sympa à voir.

Disons là que cette idée simple est complexe.Même s'il existe des lanceurs de filet.

Il existe plusieurs moyens face à ces jouets. Il reste cependant toujours deux limites : les avoirs et assumer les conséquences de la chute.

Oui. C'est possible.

Les points sensibles sont en effet renforcés mais la meilleur des protection dans ce milieu c'est le secret.

Les conséquences ne sont pas négatives pour les autres pays. Peuvent-ils être contre l'émigration de leurs drogués ? J'en doute. Au contraire, c'est leur intérêt. Pour la war on drug, celle-ci à besoin de résultats or des résultats, il y en aurait en veux-tu en voilà. Au niveau interne, il y aurait la mise en place progressive de producteurs et de vendeurs licites. Fini les dealers dans les cages d'escalier qui contrôlent les allée et venus de l'immeuble. Fini les mômes payés comme sonnette et peuvent se permettre de ne plus aller à l'école. De plus, les kaïds risqueraient de se massacrer puisque leur source d'argent s'assécherait vite. Et ils ne pourraient rembourser leurs créanciers. Les flux d'importation illicites baisseraient rapidement avec un décalage. Celui nécessaire pour qu'une production nationale soit en place. Mais là aussi, rien n'empêche d'importer légalement les produits. Les go fast Gibraltar Paris, c'est fini. Le problème restant serait celui de l'emploi du pays comme lieu de passage. Mais encore une fois, est-ce un problème ? La libéralisation, c'est le commerce licite. Celui qui veut faire de l'illicite serait pourchassé et aurait à faire à une nouvelle donne : la disparition des réseaux français sur lesquels il ne pourrait plus s'appuyer. La France serait un territoire où trouver une aide serait plus compliqué pour eux, le dealer du coin ayant disparu. Enfin, la libéralisation sur la France, c'est la perte des ressources du marché français. Une boîte peut-elle perdre 10% de son chiffre d'affaire en quelques semaines ? Si ce n'est plus.

Tout est dit. Avec une querelle d'égos en prime. A cela il faut rajouter que la libéralisation ne fait pas que tuer la criminalité. Elle améliore l'état sanitaire du consommateur car celui-ci sur retrouve sur un marché légal. Il peut donc faire pression sur le fournisseur pour avoir un produit de qualité, non coupés avec de la merde de chameau, des pneus... Sur le plan international, il faut regarder ce qui se passerait dans les autres pays. Pas seulement dans les organisations internationales. Pour ces dernières, elles seraient dans leur domaine à communiquer sur leur domaine. Et ici l'OMS serait obliger de reconnaître des amélioration de l'état sanitaire. Pour revenir aux autres pays, ce sont les producteurs qui vont nous remercier. La légalisation de toutes les drogues (j'écris bien toutes) va mettre fin aux importations illégales. L'aspiration sera interrompue. Les flux d'argents qui alimentent les mafias et cartels seront coupés. Sachant que ces organisations n'ont aucun moyen de pression dans ce cas. Elles ne peuvent plus corrompre car ce n'est plus nécessaire. Et des acteurs légaux ont pris leur place. Cas concret, si les USA libéralisent tout, la guerre civile en cour au Mexique s'arrête en une semaine.

Je fini ma pizza et je répond.