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Je sais que c'est impossible, mais c'est assez facile de trouver un faisceau d'indice. En fait ça va dépendre de la facilité à synthétiser le rose, si l'humanité a été capable de synthétiser du rose à bas prix longtemps avant 1940, alors il y aurait de forte de chance de penser que l'amour des filles pour le rose se serait manifesté bien avant, et que donc si l'amour du rose était inné, l'humanité s'en serait rendu compte bien avant, et que donc l'amour des filles pour le rose serait probablement culturel. J'ai googlé un tout petit peu pour trouver l'histoire de la synthèse du rose sans succès. Mais je suis persuadé que c'est totalement trouvable, alors si quelqu'un a envie de me mettre la tête dans le caca, qu'il be my guest (même si c'est pas vraiment ça, ma position est bien trop prudente et peu audacieuse pour être attaquée, puisque j'affirme juste qu'avec le nombre faible d'information dont je dispose du fait de ma culture limitée je ne peux pas me prononcer avec certitude). Oh, et j'y pense, Pankkake, si tu nous lis, big up.
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Monde asiatique, monde musulman, monde occidental, sur près de 100 ans pour ce qu'on sait ; ce que j'avais en tête quand j'ai écris ma phrase et ça correspond à la réalité, même si les termes que j'ai employé manquent de précision. On n'est pas non en mesure d'affirmer qu'avant les années 1940 les filles n'avaient pas un goût particulier pour le rose comme je l'ai expliqué, c'est juste qu'on a pas d'indication dans ce sens, la fabrication massive de jouet et de vêtements pour filles, la synthèse industrielle de la couleur rose et le simple fait de s'intéresser à quels genre de vêtement une petite fille peut bien avoir envie de porter, ce sont des choses assez récentes, peut-être qu'elles ont simplement révélé de façon évidente un goût ayant toujours existé sans qu'on le sache ou qu'on en ai quelque chose à faire. J'ai déjà expliqué tout ça. Ah, et aussi, je te sens un peu sur tes grands chevaux et je te sens partant pour une quote battle, mais en ce qui me concerne tout a été dit, tu me fais déjà me répéter, et je suis déjà fatigué de ce sujet, donc malheureusement je ne pourrais pas te suivre plus loin.
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C'est la passion du moment je pense, ça arrive aux meilleurs d'entre nous. J'ai été très synthétique, si jamais tu te sens d'humeur à relire dans quelques jours quand la tension sera retombée tu verras que ma position est très simple à comprendre. En fait, ce n'est qu'une théorie, mais l'amour du rose pourrait faire parti du pack instinct maternel. Les bébés sont roses après tout. Mais je reconnais que c'est de la grosse spéculation (et tous les humains ne produisent pas des bébés roses). Mais si on en est venu à causer du rose, c'est sans faire de lien avec l'instinct maternel, c'était juste utilisé comme exemple de truc probablement acquis.
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Même si tu me dis qu'il est possible qu'un goût se développe sans base innée, ça ne prouve pas que tous les goûts se développent sans base innée. Je n'essaye pas de démontrer que l'amour du rose est inné, j'essaye de démontrer qu'il est possiblement inné. Toi tout ce que tu affirmes (sans démonstration), c'est qu'il est peut-être entièrement acquis. Ça ne me contredit aucunement, même si c'est vrai.
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Mon avis est justement qu'on ne peut pas tirer de conclusion certaine, ce que je crois avoir démontré avec un certain brio. Cependant, j'ai fais avec le peu de connaissance dont je dispose, et j'ai donc avec l'humilité qui me caractérise invité quiconque disposant d'informations à les faire partager. Il se trouve qu'il y en des gens pour dire que si, on est certains que l'amour des filles pour le rose et acquis, tu dis n'imp. Mais aucune preuve n'a été avancée, seulement des affirmations. Donc, toujours avec l'humilité qui me caractérise, je suis obligé d'annoncer que les certitudes sont absentes. Ergo, tu résumes ma position de façon ridiculement grossière, je ne t'en veux pas, enfin, si, je t'en veux, mais je comprend puisque visiblement tu as lu à la va-vite, ça nous arrive à tous.
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Tu ne réponds pas au pourquoi du comment, ça ne me donne aucune raison de présumer que l'amour du rose est acquis et non inné. Hé, j'ai fais un résumé d'une phrase pour les cas de tl;dr et tu as trouvé le moyen de passer à côté. Je ne dis pas que l'amour du rose est inné, je dis qu'il est peut-être inné. Jamais joué à Minecraft ?
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C'est une affirmation, elle ne démontre rien du tout, et tu ne m'apprend rien du tout puisque j'ai évoqué cette hypothèse plusieurs fois. Explique quel est le contexte historique et social qui a provoqué l'amour du rose par les petites filles, et là on avancera. Accessoirement, si tu peux, explique pourquoi ça vaut pour les filles et pas pour les garçons, explique pourquoi c'est resté si longtemps, et explique pourquoi ça s'est tellement répandu.
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Ah, google me souffle que j'ai mal utilisé le mot plausible qui est beeeeacoup plus fort que probable. Donc je retire, c'est probable. Envisageable. Possiblement vrai. Quizás quizás quizás.
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Alors, comme je suis en forme, je vais réfuter cette théorie même si c'est une blague. -Les filles n'ont pas un rapport différent au jambon que les garçons. -L'amour du rose s'observe dans les pays musulmans.
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Peine de mort & mortadelle
sans a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
En enfermant quelqu'un à vie on sait aussi que statistiquement on enfermera un innocent qui mourra en prison sans être innocenté. Ce que je viens de dire. Ta réfutation est réfutée par ce qu'elle prétendait réfuter. -
Le bleu n'a jamais été une couleur exclusivement masculine, on l'oppose au rose par souci d'harmonie des idées, mais il est totalement banal pour une fille de porter du bleu, alors que l'inverse n'est pas vrai. En fait l'amour du bleu chez l'humain peut aussi s'expliquer de façon, huuum, pas forcément innée, mais pas vraiment culturelle non plus. Le ciel est bleu, la couleur bleu domine quand le ciel est dégagé, le ciel dégagé implique l'absence de pluie, i.e. pas de risques de choper la crève, et plus de soleil, ce qui met de meilleur humeur. C'est pas certain, mais c'est plausible. L'amour du rose par contre, si ce n'est inné, je ne l'explique toujours pas, et visiblement personne d'autre. Allons messieurs-dames, un peu de courage, lancez-vous, quelqu'un a bien une idée en tête, soyez pas timides !
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Peine de mort & mortadelle
sans a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
C'est pas sciemment, au niveau macro ont peut supposer qu'il y aura un petit nombre d'erreurs de jugement sur un grand nombre de condamnations, mais à l'échelle humaine on ne fait pas exprès de condamner un innocent à mort. Et avec la peine de prison à perpétuité le problème reste le même, on se laisse un plus gros laps de temps pour que par hasard les éventuels innocents puissent être innocentés, mais la vérité c'est que dans la plupart des cas, si un innocent est condamné pour meurtre, ce n'est pas dix ou vingt ans plus tard qu'on trouvera la preuve de son innocence. Toutes ces choses ont déjà été dites tu sais. -
Lulu a expliqué le succès du bleu, qui n'est pourtant pas si éclatant que ça comparé au succès du rose chez les filles, de très loin. Du coup, pourquoi tu n'arrives pas à expliquer le succès du rose chez les filles ? Pourquoi personne n'est parvenu à fournir un début d'explication ? C'est cette absence d'explication entre autre qui m'oblige à considérer la thèse de l'inné comme la moins improbable.
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Peine de mort & mortadelle
sans a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Ce à quoi je répondrais qu'aucune prison n'est sûre à 100% et que le nombre de meurtres commis à l'intérieure de la prison, ou par des évadés sera toujours supérieur au nombre de condamnés à mort par erreurs de justice qui auraient pu être innocentés dans le laps de temps allant de leur condamnation à leur mort. Ces arguments n'avaient pas déjà été échangés ici-même. -
C'est un concept inventé a posteriori, mais la vérité camarade c'est que le pouvoir est au bout du fusil.
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Tu casses le mythe.
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Ah, et si tl;dr ce que je raconte, histoire que ce soit bien clair : je n'affirme pas que l'amour du rose est inné chez les filles, j'affirme que c'est une théorie plausible.
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C'est lié à des besoins innés, tels que la curiosité, le besoin de communiquer, et le besoin d'accumuler.
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Je ne postule pas qu'est inné le fait que le rose soit attribué et connecté mentalement aux filles, mais le fait que les filles aiment le rose. Ce qui ne date pas forcément du siècle dernier, je ne peux ni affirmer ni infirmer que les filles aimaient le rose il y a 500 ans, tout comme je ne peux ni affirmer ni confirmer que les enfants avaient du mal à manger leurs légumes il y a 500 ans, mais ça n'a rien d'une hypothèse absurde pour autant. Comme je l'ai dit, il faut bien considérer que la production massive et industrielle de jouets destinés aux filles et récentes, et que le simple fait de s'intéresser à ce que peut bien vouloir au aimer une petite fille est récent. Et personne n'a encore apporté un début d'explication quant à l'émergence et à la propagation de l'amour du rose pour les filles. Je peux expliquer pourquoi le vert a une portée symbolique positive dans la civilisation arabe, c'est parce que dans le désert le vert est rare et implique de la végétation, donc de l'eau, donc la survie. Je peux aussi expliquer ce qui a fait que toutes les modes éphémères de ma jeunesse ont existé, cf plus haut. Pour le rose, non seulement je ne vois rien, mais en plus visiblement personne d'autre ne voit rien, donc ça me laisse trois hypothèses : avantage évolutionnaire, coïncidence incroyable, ou bien un truc auquel ni moi, ni poney ni Phi' n'avons imaginé, malgré le fait que poney est tout de même un anthropologue diplômé et qu'il a lu Bourdieu et que que Phi est un paléontologue féministe. Donc, avec les différentes informations dont je dispose, la raison m'oblige à donner la priorité à l'avantage évolutif. Je me trompe peut-être, mais parmi toutes les hypothèses possibles, c'est la moins improbable.
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Justement, rasoir d'Occam. Je peux imaginer comme je l'ai expliqué plus haut quels seraient les raisons évolutives rendant l'amour des filles pour le rose inné (cependant, je ne peux pas dire si c'est codé par un gène, si c'est épigénétique, et quel est le gène du chromosome Y qui inhibe cette tendance). But hey, it's just a theory ! Je ne peux pas imaginer comment, à partir d'aucune base innée, l'amour du rose des filles aurait pu émerger et se répandre dans des sociétés fort différentes de part et d'autres du globe, et perdurer pendant près d'un siècle. Est-ce que toi tu peux ? Si tu peux tu m'intéresses.
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J'ai lu que ça a commencé dans les années 1940, ce qui veux dire que ça date tout de même depuis un bon moment. Les modes basées sur le random périssent rapidement. Il faudrait prendre en compte le moment où la technologie a permis de synthétiser la couleur rose à moindre coût, et aussi considérer que dans le passé la société alors plus sexiste n'accordait pas autant d’importance aux goûts des filles qu'à la période contemporaines. Je sais que c'est le cas dans le monde occidental, le monde arabo-musulman et chez les asiatiques. Ce qui fais déjà beaucoup, mais je reconnais que c'est un mauvais réflexe que d'avoir tendance à négliger les sociétés les moins avancées quand on étudie l'Humain. T'es pas marrant
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Pendant toute ma scolarité il y a eu la mode des billes, des pokémons, des digimons, des cartes Magic, des cartes Yu-Gi-Oh et des toupies de combat. Ça a l'air d'être des trucs culturels random, mais si tu regarde bien il y a un pattern qui revient tout le temps : la collection (accumulation de richesses), et la compétition (la volonté de vaincre), qui renvoient à deux caractéristiques essentielles à la reproduction des mâles, et comme par hasard les filles n'étaient pas intéressées par nos jeux. Par contre il y avait une mode de courte durée, les tamagotchis, qui était un genre de mini-jeu vidéo qui consistait à élever un petit animal virtuel de son éclosion jusqu'à son décès. Et là, oh coïncidence incroyable, la mode était étendue à la fois aux filles et au garçons. Pour en revenir au rose, contrairement aux modes qui sont de courtes durées, et localisées, l'amour des filles pour le rose est un truc qui existe depuis très longtemps et qui s'est répandu dans toute la planète, ce qui laisse penser qu'il y a quelque chose d'inné derrière tout ça. C'est pas certain, mais c'est fort plausible. Pas besoin d'avoir des compétences prophétiques, tu sais, je pense que tous les humains sont différents et que nous avons tous des choses à nous apprendre les uns aux autres, c'est pour ça que j'essaye toujours d'écouter et de comprendre les points de vues des autres, particulièrement quand il s'agit de gens réfléchis avec une culture étendue. C'est pour ça que liborg c'est ma drogue.
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Tu me déçois, j’espérais que tu serais en mesure de m'apprendre au moins une chose intéressante, ou de me faire découvrir une vision du monde, ou au moins un angle de réflexion, qui m'aurait échappé.
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Bien sur qu'il y a des choses qui tiennent de l’acquis et du culturel. Enfin. Le culturel fait dans la plupart des cas sens sur le plan de caractéristiques innées. Il n'y a pas de gènes qui pousse des femmes et non les hommes à avoir des sacs à mains, mais les hommes sont programmés pour être attirés par les belles femmes, les femmes accordent donc plus d'importance à leur apparence physique que les hommes, ça implique qu'elles se maquillent et qu'elles portent des vêtements serrés, les vêtements serrés impliquent des poches étroites qu'il est disgracieux de remplir, ce qui implique la nécessité d'un sac à main. Pour le rose par contre, je ne peux pas avoir de certitude, mais ça ne me parait pas ridicule de supposer que c'est quelque chose d'inné, je veux dire, je ne vois pas bien pourquoi ni comment l'amour des filles pour le rose se serait développé et perpétué culturellement et répandu à ce point dans l'humanité, par contre je peux supposer qu'il est avantageux sur le plan de l'évolution que les femmes aiment le rose, car les bébés sont roses. Les organes génitaux aussi, il y a peut-être un lien avec ça. Mais sinon ouais, il y a forcément des trucs qui relèvent de l'acquis, au moins partiellement. Mais ça me semble tout de même très peu. Je veux dire, imaginons que l'amour de la couleur rose soit exclusivement culturelle, ce serait extraordinaire. On serait capables sans même le faire exprès de faire aimer spontanément une couleur à des millions d'enfants, mais pas moyen de leur faire aimer les légumes sans plusieurs années d'apprentissage, de propagande et de menaces.
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Sarkozy, la défaite du ravioli francais
sans a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
De toute façon c'est pas comme si ça changeait grand chose, on parle d'ordre de grandeur énormes, et je ne pense pas que ceux qui s'abstiennent constituent un ensemble statistique globalement très différent que ceux qui veautent ; la théorie inverse n'est qu'une vieille rengaine de la presse pour atténuer les scores du FN.
