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Tu poses les mauvaises question. La bonne question c'est : est-ce que casser un vase chez quelqu'un sans faire exprès est aussi grave que de le voler ?

C'est fou les usines à gaz que les gens peuvent bricoler pour donner une apparence de viabilité à leur alter-morale. Tu retournes donc à de la banale responsabilité civile, qui ne prend pas en compte la malhonnêteté du voleur, le sanctionnant de la même façon que serait sanctionné un imprudent, et faisant du vol une activité rentable. Comment tu le fais travailler ? Tu forces un employeur à l'engager, tu le colles dans une entreprise publique ? Et si il refuse de travailler une fois que tu lui a sorti une source de revenu de ton chapeau, tu lui fais quoi ?

Tu rajoutes un élément que tu n'avais pas évoqué. Deuxième question : et les insolvables ?

Ce que tu veux, c'est faire passer le vol dans la responsabilité civile, ce qui est à mon humble avis, n'imp. La sanction que tu propose pour le vol est la même que celle qui touche celui qui aurait accidentellement détruit le bien d'un autre, ça néglige entièrement le caractère malhonnête du vol. De plus, ça fait du vol quelque chose de facilement rentable : un pickpocket pas trop mauvais se fait choper moins d'une fois sur dix, s'il n'a qu'à rendre ce qu'il a volé quand il se fait attraper, son activité n'est franchement pas risquée.

Je me rappelle quand il avait commencé à soutenir Mélenchon, il venait de lâcher Besancenot parce qu'il trouvait scandaleux que ce dernier tolère une femme voilée dans son parti. Il est pas très fidèle à ses idoles politiques, je me demande quelle sera la prochaine, peut-être Narine ? EDIT : Rofl, ce type, mais ce type quoi !

Heeeu, pourquoi le ministre des affaires étrangères s'en occupe ? Et il est au courant que ces gens là disent un texte et que donc, même en une perspective écolo il n'est pas utile de les "sensibiliser" à quoi que ce.... Ah, ok.

Pas vu Tais-toi, et c'est mission Mission Cléopâtre qui m'a fait dire "voire" de ce millénaire. En tant que film il est pas parfait hein, mais il est putain de drôle.

Autant je suis clairement pas playmates à flingues, autant les nanas avec une tasse à la main je leur trouve un petit je-ne-sais-quoi.

J'ai vu Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu, et je n'avais pas autant rigolé devant un film français depuis une éternité, c'est pour l'instant le film français le plus drôle de cette décennie, voire de ce millénaire.

Le criminel se voit sanctionner à mesure du crime qu'il a commis, tu as oublié ? Ah, parce que ton utopie est financée par des contributions volontaires et citoyennes en plus ? La justice ne doit pas assurer la sécurité des individus, elle doit rendre la justice, mais la sécurité est de fait favorisée par une justice qui sanctionne les criminels à la mesure de leurs crimes, la morale rejoint l'utilité.

Tu coures après une chimère, la rééducation ça ne fonctionne pas, le cerveau humain est trop complexe pour être contrôlé ou reprogrammé. La seule conséquence de tes principes sera de condamner des criminels à des peines excessivement longues, d'en condamner d'autres à des peines excessivement courte et de mettre en place une administration ayant le pouvoir de décider arbitrairement si un criminel ou un délinquant peut être libéré ou non, avec tout ce que ça implique en terme d'abus de pouvoir et et corruption.

Donc la seule raison pour laquelle tu condamnerais pénalement un violeur castré, c'est parce que tu crains qu'il continue à violer en utilisant autre chose que son pénis ? Ce qui implique : -Qu'un criminel, s'il montre des remords profonds peut échapper à sa sanction. -Qu'un criminel qui après avoir été sanctionné n'a pas compris la portée de son "erreur" (joli euphémisme) et n'est pas dissuadé de recommencer pourra être sanctionné de façon indéfinie jusqu'à ce qu'on constate sa bonne volonté. Y a pas à dire, c'est cool l'alter-morale. Ah ouais, y a pas à dire, l'alter-morale c'est quelque chose.

Non, justement pas, les institutions judiciaires ont émergé uniquement pour rendre la justice, façon douce de dire qu'elles ont émerger pour rendre plus efficace la satisfaction du besoin légitime de vengeance des victimes, les considérations du type "quelles conséquences sur la société et la criminalité dans son ensemble les jugements de cours vont-il avoir" sont arrivé bien plus tard, et systématiquement par intermédiaire d'un Etat ayant des prétentions législatives centralisatrices.

C'est un objectif constructiviste qui n'est apparu que longtemps après l'émergence des institutions judiciaires et qui n'a de sens que dans un système légaliste et centralisé, où le Législateur crée du droit conformément à un projet de société définit. Encore une fois c'est une externalité positive, mais ça n'est pas et ne peux pas être l'objet de la justice.

Un tel raisonnement revient à abandonner les charges retenues contre un criminel étant pour une raison ou une autre hors d'état de nuire.

Admettons. Un homme violeur a un accident et est amputé du pénis et des testicules, le risque pour la société est écarté, les poursuites doivent-elles pour autant être écartée ? Non, parce que même si il ne pourra plus jamais violer, ce serait une injustice envers ses victimes de ne pas le sanctionner à mesure de ses crimes. De même, en suivant ton raisonnement les petits délinquants comme les pickpockets devraient être exécutés, ou amputés des deux mains, ou enfermés à vie puisque, c'est le seul moyen de les empêcher de nuire. Mais le but premier de la justice n'est pas la mise hors d'état de nuire, la mise hors d'état de nuire c'est une externalité positive, mais le but est de punir, proportionnellement à l'atteinte commise à l'encontre d'autrui.

C'est pourtant ce que c'est et ce que ça a toujours été. A ton avis, un tueur en série qui se serait crevé les yeux devrait-il être absous de tout crime, puisqu'il ne représente plus une menace ?

T'es un mec bien, qui que tu puisses être.

C'est pas les vieux profs que j'aime bien, ce sont les chargés de TD qui ont une activité professionnelle hors de la fac et qui ne s'occupent de TD que pour mettre des œufs de lompes sur le tarama ; leur expérience des réalités du monde du travail les rends plus intéressants que des enfants n'étant jamais sortis du milieu universitaire.

J'ai eu quelques mauvaises expériences donc je grossis le trait, mais ça reste largement mieux d'avoir quelqu'un avec une expérience professionnelle. Cela-dit ça doit varier selon les domaines d'études, certains sont plus théoriques que d'autres.

Je parle de l'âge, avoir à faire à des universitaires inexpérimentés et à peine plus âgés est à peine plus intéressant que de lire un banal manuel de méthodologie ; je préfère mille fois avoir à faire a un professionnel qui est en mesure de partager son expérience pratique. Et en plus on les vouvoies.