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PABerryer

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Tout ce qui a été posté par PABerryer

  1. PABerryer

    Éphéméride

    Non c'est le Duc d'Aumale petit fils du régicide. Il a d'ailleurs récupéré l'essentiel via la succession du dernier des Condé (on n'a jamais trop sut s'il est mort d'un jeu érotique ou assassiné). Oui aussi. c'est vrai que je pourrais aussi faire les grands saints et fêtes religieuses. Tout à fait je suis absolument désolé pour cette erreur J'ai dit que c'était une journée chargée mais je m'en garde pour l'année prochaine Si aussi mais je me suis concentré sur les naissance J'essayerai d'y penser la prochaine fois
  2. PABerryer

    Éphéméride

    Bon le 29 septembre est une journée chargée. Commençons en -480 avec le victoire de Salamine ou la flotte grecque envoi par le fond celle des Perses. Les perses étant trois fois plus nombreux… Pour l'anecdote il y avait par mis les perses la Reine Artémise d'Halicarnasse qui se bâtit fort bien ce qui fit dire à Xerxès: « Mes hommes sont devenus des femmes et mes femmes des hommes. » En -70 c'est la fin siège de Jérusalem. Les légion de Titus donne l'assaut final et les derniers défenseurs doivent se rendre. Les juifs seront dispersés, c'est le début de la Diaspora. Pour les amateurs de bonne littérature je vous renvoi à l'excellent roman de Guy Rachet Pleure Jérusalem. En 1642 la ville de Sedan est rattachée à la France. Cette ville eu le triste destin d'être quasi systématiquement sur le trajet des armées allemandes… Pour les amateurs d'économie et d'Histoire c'est en 1793 que fut voté la Loi du Maximum Général de triste renommée. On dirait que toute révolution envoi presque toujours dans le socialisme… Enfin en 1818 débute le Traité d'Aix La Chapelle, ennemie par le Duc de Richelieu la France voit son indemnité diminuée, son territoire évacuée et se voit admise dans la Sainte Alliance. Treès beau succès diplomatique en somme. Je ne sais pas ce qu'ont les artistes à naître un 29 septembre. En 1518 c'est Le Tintoret En 1571 Le Caravage Et en 1703 François Boucher Enfin ce 29 septembre c'est d'abord et avant tout la naissance de l'"Enfant du Miracle", l'"Enfant de l'Europe" je veux bien entendu dire la naissance du Duc de Bordeaux, c'est à dire d'Henri V en 1820. On a beaucoup dit et mal dit de ce prince par trop méconnu. On ne le connait que sous la forme de caricature, une personne hors de son siècle ne rêvant que d'Ancien Régime. Rien n'est moins faux dans ce portrait et je voudrais en profiter pour rétablir un peu la vérité. Sa naissance était très attendue. Il était en effet le fils posthume du Duc de Berry, second fils de Charles X, le dernier à pouvoir engendrer. Le poignard de Louvel a manqué son effet et par miracle un fils est né. Orphelin de père à la naissance, exilé à 10 ans et pour le reste de sa vie, son existence ne fut pas aussi heureuse que sa naissance. Il se prépara toute sa vie à assumer la position que sa naissance lui conférait. Ce fut sans doute le plus prêt de nos Rois à régner et par ironie du sort ne put jamais être à la tête du pays. Je voudrai surtout rétablir quelques vérités. Ce n'était pas un prince coupé de son temps, de son époque et nostalgique de l'avant 1789. S'il était un conservateur, il n'en était pas moins sensible au libéralisme. Dès les années 1840/1850 il se montre sensible à la condition ouvrière (ce que l'on appelle alors la question sociale). Il encourage et soutient les associations de secours mutuelles, celles là même que Bastiat a célébré dans ses Harmonies Économiques, il défend le droit d'association des ouvriers et la constitution des syndicats (même s'il est réservé sur le droit de grève). Toute sa vie il reçu des visiteurs de France et une partie non négligeable d'entre eux étaient composés de délégations d'ouvriers et d'artisans. Sur le plan politique il est hostile à la centralisation et défend une décentralisation large. Le niveaux centrale ne devant garder que ce que nous appellerions les pouvoirs régaliens. Il accepte le suffrage universelle dans son principe (mais défendait le vote familiale), il défend la séparation des pouvoirs, le bicaméralisme, la responsabilité politique des ministres, la négociation de la constitution avec l'assemblée (et non plus octroyée comme en 1814), la consécration des libertés civiles et religieuses. En fait sa conception du rôle du Roi est très proche de celle du pouvoir neutre développé par Constant. Sans être un libéral, il n'est très éloigné de l'image que l'on a voulu brossé de lui. Après la défaite de 1870 la voie du retour s'ouvrait à lui mais au fond les politiques ne voulurent pas de lui. L'affaire du drapeau dont on a tant parlé ressemble plus à un prétexte, une excuse qu'autre chose. En lui demandant à tout prix d'abordé le drapeau tricolore on lui demandait en fait de renoncer au principe qu'il incarnait hors Henri V refusa toujours d'être le Roi légitime de la révolution française. Surt cette affaire je laisse le dernier mot à Victor Hugo: J'étais adolescent quand vous étiez enfant ; J'ai sur votre berceau fragile et triomphant Chanté mon chant d'aurore ; et le vent de l'abîme Depuis nous a jetés chacun sur une cime, Car le malheur, lieu sombre où le sort nous admet, Etant battu de coups de foudre, est un sommet. Le gouffre est entre nous comme entre les deux pôles. Vous avez le manteau de roi sur les épaules Et dans la main le sceptre, éblouissant jadis ; Moi j'ai des cheveux blancs au front, et je vous dis : C'est bien. L'homme est viril et fort qui se décide A changer sa fin triste en un fier suicide ; Qui sait tout abdiquer, hormis son vieil honneur ; Qui cherche l'ombre ainsi qu'Hamlet dans Elseneur, Et qui, se sentant grand surtout comme fantôme, Ne vend pas son drapeau même au prix d'un royaume. Le lys ne peut cesser d'être blanc. Il est bon, Certes, de demeurer Capet, étant Bourbon ; Vous avez raison d'être honnête homme. L'histoire Est une région de chute et de victoire Où plus d'un vient ramper, où plus d'un vient sombrer. Mieux vaut en bien sortir, prince, qu'y mal entrer. Ce même Victor Hugo qui en 1820 proclamait I Savez-vous, voyageur, pourquoi, dissipant l'ombre, D'innombrables clartés brillent dans la nuit sombre ? Quelle immense vapeur rougit les cieux couverts ? Et pourquoi mille cris, frappant la nue ardente, Dans la ville, au loin rayonnante, Comme un concert confus, s'élèvent dans les airs ? II O joie ! ô triomphe ! ô mystère ! Il est né, l'enfant glorieux, L'ange que promit à la terre Un martyr partant pour les cieux ! L'avenir voilé se révèle, Salut à la flamme nouvelle Qui ranime l'ancien flambeau ! Honneur à ta première aurore, O jeune lys qui viens d'éclore, Tendre fleur qui sors d'un tombeau ! C'est Dieu qui l'a donné, le Dieu de la prière. La cloche, balancée aux tours du sanctuaire, Comme aux jours du repos, y rappelle nos pas. C'est Dieu qui l'a donné, le Dieu de la victoire ! Chez les vieux martyrs de la gloire Les canons ont tonné, comme au jour des combats. Ce bruit, si cher à ton oreille, Joint aux voix des temples bénis, N'a-t-il donc rien qui te réveille, O toi qui dors à Saint-Denis ? Lève-toi ! Henri doit te plaire Au sein du berceau populaire ; Accours, ô père triomphant ! Enivre sa lèvre trompée, Et viens voir si ta grande épée Pèse aux mains du royal enfant. Hélas ! il est absent, il est au sein des justes. Sans doute, en ce moment, de ses aïeux augustes Le cortège vers lui s'avance consolé : Car il rendit, mourant sous des coups parricides, Un héros à leurs tombes vides, Une race de rois à leur trône isolé. Parmi tous ces nobles fantômes, Qu'il élève un front couronné, Qu'il soit fier dans les saints royaumes, Le père du roi nouveau-né ! Une race longue et sublime Sort de l'immortelle victime ; Tel un fleuve mystérieux, Fils d'un mont frappé du tonnerre, De son cours fécondant la terre, Cache sa source dans les cieux. Honneur au rejeton qui deviendra la tige ! Henri, nouveau Joas, sauvé par un prodige, A l'ombre de l'autel croîtra vainqueur du sort ; Un jour, de ses vertus notre France embellie, A ses sœurs, comme Cornélie, Dira : Voilà mon fils, c'est mon plus beau trésor. III O toi, de ma pitié profonde Reçois l'hommage solennel, Humble objet des regards du monde Privé du regard paternel ! Puisses-tu, né dans la souffrance, Et de ta mère et de la France Consoler la longue douleur ! Que le bras divin t'environne, Et puisse, ô Bourbon ! la couronne Pour toi ne pas être un malheur ! Oui, souris, orphelin, aux larmes de ta mère ! Ecarte, en te jouant, ce crêpe funéraire Qui voile ton berceau des couleurs du cercueil ; Chasse le noir passé qui nous attriste encore ; Sois à nos yeux comme une aurore ! Rends le jour et la joie à notre ciel en deuil ! Ivre d'espoir, ton roi lui-même, Consacrant le jour où tu nais, T'impose, avant le saint baptême, Le baptême du Béarnais. La veuve t'offre à l'orpheline ; Vers toi, conduit par l’héroïne, Vient ton aïeul en cheveux blancs ; Et la foule, bruyante et fière, Se presse à ce Louvre, où naguère, Muette, elle entrait à pas lents. Guerriers, peuple, chantez ; Bordeaux, lève ta tête, Cité qui, la première, aux jours de la conquête, Rendue aux fleurs de lys, as proclamé ta foi. Et toi, que le martyr aux combats eût guidée, Sors de ta douleur, ô Vendée ! Un roi naît pour la France, un soldat naît pour toi. IV Rattachez la nef à la rive : La veuve reste parmi nous, Et de sa patrie adoptive Le ciel lui semble enfin plus doux. L'espoir à la France l'enchaîne ; Aux champs où fut frappé le chêne Dieu fait croître un frêle roseau. L'amour retient l'humble colombe ; Il faut prier sur une tombe, Il faut veiller sur un berceau. Dis, qu'irais-tu chercher au lieu qui te vit naître, Princesse ? Parthénope outrage son vieux maître : L'étranger, qu'attiraient des bords exempts d'hivers, Voit Palerme en fureur, voit Messine en alarmes, Et, plaignant la Sicile en armes, De ce funèbre éden fuit les sanglantes mers. Mais que les deux volcans s'éveillent ! Que le souffle du Dieu jaloux Des sombres géants qui sommeillent Rallume enfin l'ardent courroux ; Devant les flots brûlants des laves Que seront ces hautains esclaves, Ces chefs d'un jour, ces grands soldats ? Courage ! ô vous, vainqueurs sublimes ! Tandis que vous marchez aux crimes, La terre tremble sous vos pas ! Reste au sein des français, ô fille de Sicile ! Ne fuis pas, pour des bords d'où le bonheur s'exile, Une terre où le lys se relève immortel ; Où du peuple et des rois l'union salutaire N'est point cet hymen adultère Du trône et des partis, des camps et de l'autel. V Nous, ne craignons plus les tempêtes ! Bravons l'horizon menaçant ! Les forfaits qui chargeaient nos têtes Sont rachetés par l'innocent ! Quand les nochers, dans la tourmente, Jadis voyaient l'onde écumante Entr'ouvrir leur frêle vaisseau, Sûrs de la clémence éternelle, Pour sauver la nef criminelle Ils y suspendaient un berceau. Octobre 1820. Et je laisse le dernier mot à Lamartine Versez du sang ! frappez encore ! Plus vous retranchez ses rameaux, Plus le tronc sacré voit éclore Ses rejetons toujours nouveaux ! Est-ce un dieu qui trompe le crime ? Toujours d'une auguste victime Le sang est fertile en vengeur ! Toujours échappé d'Athalie Quelque enfant que le fer oublie Grandit à l'ombre du Seigneur ! Il est né l'enfant du miracle ! Héritier du sang d'un martyr, Il est né d'un tardif oracle, Il est né d'un dernier soupir ! Aux accents du bronze qui tonne La France s'éveille et s'étonne Du fruit que la mort a porté! Jeux du sort ! merveilles divines ! Ainsi fleurit sur des ruines Un lis que l'orage a planté. Il vient, quand les peuples victimes Du sommeil de leurs conducteurs, Errent aux penchants des abîmes Comme des troupeaux sans pasteurs ! Entre un passé qui s'évapore, Vers un avenir qu'il ignore, L'homme nage dans un chaos ! Le doute égare sa boussole, Le monde attend une parole, La terre a besoin d'un héros ! Courage ! c'est ainsi qu'ils naissent ! C'est ainsi que dans sa bonté Un dieu les sème ! Ils apparaissent Sur des jours de stérilité ! Ainsi, dans une sainte attente, Quand des pasteurs la troupe errante Parlait d'un Moïse nouveau, De la nuit déchirant le voile, Une mystérieuse étoile Les conduisit vers un berceau ! Sacré berceau ! frêle espérance Qu' une mère tient dans ses bras ! Déjà tu rassures la France, Les miracles ne trompent pas ! Confiante dans son délire, A ce berceau déjà ma lyre Ouvre un avenir triomphant; Et, comme ces rois de l'Aurore, Un instinct que mon âme ignore Me fait adorer un enfant ! Comme l'orphelin de Pergame, Il verra près de son berceau Un roi, des princes, une femme, Pleurer aussi sur un tombeau ! Bercé sur le sein de sa mère, S'il vient à demander son père, Il verra se baisser leurs yeux ! Et cette veuve inconsolée, En lui cachant le mausolée, Du doigt lui montrera les cieux ! Jeté sur le déclin des âges, Il verra l'empire sans fin, Sorti de glorieux orages, Frémir encor de son déclin. Mais son glaive aux champs de victoire Nous rappellera la mémoire Des destins promis à Clovis, Tant que le tronçon d'une épée, D'un rayon de gloire frappée, Brillerait aux mains de ses fils ! Sourd aux leçons efféminées Dont le siècle aime à les nourrir, Il saura que les destinées Font roi, pour régner ou mourir ; Que des vieux héros de sa race Le premier titre fut l'audace, Et le premier trône un pavois, Et qu'en vain l'humanité crie Le sang versé pour la patrie Est toujours la pourpre des rois ! Tremblant à la voix de l'histoire, Ce juge vivant des humains, Français ! il saura que la gloire Tient deux flambeaux entre ses mains L'un, d'une sanglante lumière Sillonne l'horrible carrière Des peuples par le crime heureux ; Semblable aux torches des furies Que jadis les fameux impies Sur leurs pas traînaient après eux ! L'autre, du sombre oubli des âges. Tombeau des peuples et des rois. Ne sauve que les siècles sages, Et les légitimes exploits : Ses clartés immenses et pures, Traversant les races futures, Vont s'unir au jour éternel ; Pareil à ces feux pacifiques, Ô Vesta ! que des mains pudiques Entretenaient sur ton autel ! Il saura qu'aux jours où nous sommes, Pour vieillir au trône des rois, Il faut montrer aux yeux des hommes Ses vertus auprès de ses droits ; Qu'assis à ce degré suprême, Il faut s'y défendre soi-même, Comme les dieux sur leurs autels ; Rappeler en tout leur image, Et faire adorer le nuage Qui les sépare des mortels ! Au pied du trône séculaire Où s'assied un autre Nestor, De la tempête populaire Le flot calmé murmure encor ! Ce juste, que le ciel contemple, Lui montrera par son exemple Comment, sur les écueils jeté, On élève sur le rivage, Avec les débris du naufrage, Un temple à l'immortalité ! Ainsi s'expliquaient sur ma lyre Les destins présents à mes yeux ; Et tout secondait mon délire, Et sur la terre, et dans les cieux ! Le doux regard de l'espérance Eclairait le deuil de la France : Comme, après une longue nuit, Sortant d'un berceau de ténèbres, L'aube efface les pas funèbres De l'ombre obscure qui s'enfuit. VIVE LE ROY ET VIVE LA LIBERTÉ
  3. PABerryer

    Supa Playlist!

    Je connaissais Pierre Perret http://www.dailymotion.com/video/xk9kz_pierre-perret-bercy-madeleine_news
  4. PABerryer

    Éphéméride

    MDR Ouais sauf qu'à l'époque de Théodose la religion chrétienne était majoritaire et je re rappellerai que la religion païenne était d'État. C'est le christianisme qui a inventé la distinction entre pouvoir religieux et pouvoir civil!
  5. PABerryer

    Éphéméride

    Le IV° siècle fut très sportif sur la question. Tout d'abord les païens ne furent vraiment "persécuté" (ce mot est inapproprié car cela n'a jamais eu le niveau de violence comparable à ce que subirent les chrétiens) qu'après l'Édit de Théodose faisant du Christianisme la seule religion autorisée. Au IV° cela cohabitait encore et surtout ce furent les hérésies chrétiennes qui firent parler d'elles.
  6. PABerryer

    Éphéméride

    Il n'en reste pas moins que 1: le fait d'avoir peint les boucliers est avéré 2: l'Édit de Milan fut bien promulgué après 3: Constantin, s'il s'est probablement converti vers cette époque, ne fut baptisé que sur son lit de mort (afin d'absoudre ses, très nombreux, péchés d'un seul coup, manœuvre que n'eut point renié un juriste) Le reste est à l'Histoire
  7. Ouais trop anti français à mon goût
  8. PABerryer

    Éphéméride

    Alors saviez vous qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de la Bataille de Pont Milvius en 313? Par cette bataille, remportée à 1 contre 2 pour Maxence, Constantin devint maître de l'Empire Romain d'Occident qu'il finira par réunifier. Cette bataille est aussi très célèbre car Constantin, alors païen, eut en songe une vision du Christ l'enjoignant de peindre un chrisme sur ses boucliers en lui disant Hoc Signo Vinces (Par ce Signe tu Vaincra). Après sa victoire Constantin mit fin aux persécution et promulgua un Édit de Tolérance pour le christianisme. En 1886 était inaugurée la Statut de la Liberté à New York. Cette statue a été offerte par la France pour symboliser l'amitié franco américaine. Enfin c'est la Fête Nationale Grecque en souvenir du Jour du Non. C'est la réponse faîte par Metexas à Mussolini qui, vexé, s'en irai envahir la Grèce qui aura le culot de le renvoyer chez lui comme un malpropre.
  9. Si on se penche sur l'Histoire et surtout sur les précédents États Généraux on remarque que c'est une stratégie ancienne chez les capétiens. Chavez traite Aznar de fasciste, Zapatero essaye de le défendre et Juan Carlos envoi paitre le dictateur
  10. Sur Juan Carlos vous oubliez d'une part son rôle pour sauver la démocratie en 1981…
  11. Google référence aussi le contenu du forum donc pour pouvoir me lâcher sans me nuire j'use d'un pseudo. Que vous connaissiez mon vrai nom je m'en fout mais je veux être un minimum prudent
  12. J'essayerai de vous en faire un retour.
  13. Bienvenu Boris (aka Lell)
  14. On peut répondre que sans stabilité et une certaine pacification l'esprit d'entreprendre reste stérile. Après tout ce sont les Rois d'Espagne qui ont lancé et soutenu Christophe Colomb ou se souvenir des Comtes de Champagnes protégeant les fameuses foires du même nom. Bon sinon le bouquin je l'achète ou ce serait une perte de temps?
  15. PABerryer

    Éphéméride

    Y a un fil comme cela?
  16. PABerryer

    Éphéméride

    J'aime bien cette orthographe
  17. Je suis tombé sur cet article : http://www.polemia.com/article.php?id=1221 présentant un ouvrage de Hans Hermann Hoppe. J'aurais voulu savoir si vous connaissiez l'auteur et/ou l'ouvrage que je pense commander. Merci
  18. Je dirai d'abord une photo habillée pour décider si oui on non on veut la deuxième
  19. PABerryer

    Éphéméride

    Je ne connais pas cette saga mais je me renseignerai. Pour une bonne biographie de Louis XIII allez lire celle de Petifils. Sur la tolérance, il faut faire attention à cette notion qui est très moderne et qui ne s'est imposé que progressivement. Ensuite sur ce que tu décris je dirais que le facteur religieux n'est pas le plus important car des deux côtés on a des exemples de bon gestionnaires.
  20. Je corrige, le Canard sort ce que son fax lui donne
  21. Pas mal c'est rare que l'on en connaisse l'origine
  22. PABerryer

    Éphéméride

    Alors aujourd'hui c'est deux portraits que je vais vous brosser. Tout d'abord c'est l'anniversaire de la mort de Saint Vincent de Paul en 1660. C'est une des figures emblématique de la Contre Réforme Catholique au XVIIème siècle et de la Charité. Aumonier Général des Galères, il fit beaucoup pour améliorer leur triste sort. Il fonda également les Dames de la Charité, devenue Compagnies de Filles de la Charité, une des institutions charitable les plus remarquable qui ait été fondée. Aussi bien à l'aise avec les pauvres que les aisés il utilise ses entrées auprès des Grands pour obtenir des secours. Modéré envers les Protestants, opposés au Jansénisme, ce fut une des figure majeur du catholicisme français. Il assista Louis XIII dans ses derniers instants ("Depuis que je suis sur terre je n'ai jamais vu quelqu'un mourir plus chrétiennement") et fut le confesseur d'Anne d'Autriche. Il fut unanimement pleuré lors de sa mort en 1660. Il fut canonisé en 1737. Nous restons au XVIII° siècle car c'est un 27 septembre 1601 que naquit Louis XIII. Ce Roy est fort méconnu du fait d'avoir Henry IV pour père et Louis XIV comme fils. Pourtant, amis libéraux, vous devriez vous pencher un peu plus sur lui. Il perd son père à 9 ans et du subir la régence de sa mère. Autant sa femme, Anne d'Autriche, fut une Régente fort compétente, autant Marie de Médicis laissa un très mauvais souvenir. N'aimant le pouvoir que pour elle-même, elle considéra toujours son ainé comme un moins que rien et lui préféra son cadet, Gaston. Ce dernier, père de la Grande Mademoiselle, fut un opposant pratiquement toute sa vie à son frère et lui mena la vie dure. Étant l'hériter présomptif de son frère on ne pouvait trop sévir… La vie ne fut pas tendre avec Louis XIII mais cela ne l'empêcha pas de devenir un très grand Roy. Il se débarrassa du favori de sa mère, Concini, à la manière italienne. Il dut lutter contre les Grands, qui contestaient l'autorité royale qui allait en s'affirmant, contre les Protestant, dont les prétentions politiques étaient une menace grave pour l'unité du Royaume, contre l'Espagne, puissance dominante en Europe. À cela vous rajouter un État au sens moderne en gestation (une grossesse fort difficile) qui peine à s'affirmer dans ses prérogatives régaliennes et surtout la déflagration que représente la Guerre de Trente ans, le conflit le plus meurtrier jusqu'aux guerres de la Révolution. À ces difficultés vous rajouter une mère qui vous prend pour un incapable, un frère qui veut vous remplacer, et une épouse espagnole qui ne deviendra française qu'après la naissance de son fils et qui complote avec vos ennemis !!! Louis XIII eut la chance, pour conduire sa politique, de trouver un serviteur exceptionnel en la personne du Cardinal de Richelieu. Contrairement à l'image laissé par Michelet, celui qui décidait, qui commandait, était bien le Roy. On remarque une continuité de la politique avant et après Richelieu. Ce dernier, sans lui ôter ses grandes qualités, fut d'abord et avant tout un serviteur de la Couronne et de la France. Même les contemporains se sont laissés avoir du fait de la personnalité renfermée de Louis XIII. Avec l'aide de son ministre, Louis XIII put réduire les prétentions des Grands, préparant ainsi le règne de son fils qui, sur ce plan là, lui doit beaucoup. Il vainquit le parti protestant après le siège de la Rochelle. Il leur octroya la Paix d'Alès qui pour coup est un véritable édit de tolérance. En effet l'Édit de Nantes est plus un traité entre deux partis opposés qu'un acte de tolérance. Louis XIII et Richelieu étaient partisan de la conversion par la persuasion et n'ont pas persécutés les Protestants (Guiton, le dirigeant du siège de la Rochelle face à Richelieu devint un grand capitaine de la flotte royale par la suite !). Enfin, face à l'Espagne, la France mena une politique de soutient aux pays Protestants dans la Guerre de trente ans. On a donc le Roi Très Chrétien, aidé de son ministre Prince de l'Église, luttant contre l'hérésie protestante dans ses frontières mais alliés à ces même hérétiques face au Roi Catholique. Il y avait de quoi en perdre son latin. La guerre connu des hauts et des bas mais la solidité du Royaume permettra la victoire après la mort de Louis XIII. Il n'eut même pas la gloire des Traités de Westphalie et des Pyrénées. Jamais, sans doute, la France ne connut de plus grandes difficultés. Mais jamais aussi elle n'eût à sa tête les dirigeants les plus capables et les plus compétents pour la diriger. Louis XIII et son ministres furent de grands malades et les médecins de l'époque relevaient plus des assassins patentés que de soigneurs. Malgré les souffrances physiques, malgré les difficultés familiales et personnelles, Louis fut capable de mener la France vers la modernité et l'indépendance. Il prépara les succès de son fils et l'émergence d'une France plus moderne ainsi que d'un État plus à même d'exercer les compétences qui lui sont propre. Hommage donc à ce Grand Roy que l'Histoire semble oublier. Quand je regarde les dirigeants actuels j'ai bien envi de pleurer.
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