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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Sarkozy, la défaite du ravioli francais
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
+100. De l'analyse politique qui surclasse toute la production médiatique française. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Il est nettement plus extrémiste que les associations musulmanes US, qui n'ont même pas appelés au boycott du film mais seulement demandés à ce qu'il ne soit pas "mal interprété." -
Sarkozy, la défaite du ravioli francais
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
Je connais cette théorie. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Epic fail: https://pbs.twimg.com/media/B9Q-iYNCUAEIxuO.png:large -
École & éducation
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Très intéressant, merci. -
Traité transatlantique sur le libre-échange
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de F. mas dans Politique, droit et questions de société
C'est mal (enfin passablement négatif) car vouloir forcer les gens à être libres, c'est le propre du rousseauisme. Par ailleurs cela renforce le stigmate grossier libéralisme = dictature des riches et des puissants. -
Sarkozy, la défaite du ravioli francais
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
Impossible. Le désamour du militant UMP envers un leader quelconque est immédiatement compensé par l'adhésion à un nouveau leader. Sans cela il serait en insécurité affective. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Terminé de lire Germany's Third Empire (titre français Le Troisième Reich, en VO Das Dritte Reich), du théoricien nationaliste allemand Arthur Moeller van den Bruck. Un peu moins de 300 pages, pas mal de formules cinglantes propices à devenir des slogans. L’essai est une bonne illustration du courant intellectuel réuni sur l’appellation générale de « Révolution Conservatrice ». On y trouve les idées dominantes dans les droites allemandes de l’Entre-deux Guerres : dénonciation du Traité de Versailles et de la République de Weimar considérée comme occidentale et non allemande, rejet du rationalisme, du libéralisme et du marxisme, critique du conservatisme traditionnel, impérialisme, volonté de politiser les masses par le nationalisme au profit d’un socialisme national et de créer un nouvel État corporatiste antiparlementaire. En revanche l’antisémitisme, quoique présent chez Moeller van den Bruck, n’est pas un élément central de sa doctrine. Quelques extraits significatifs (traduits en français par moi) : "Notre déclin trouve son origine dans un épuisement spirituel." (p.20) "Il n'y a rien à faire pour nous sinon arracher la Révolution des mains des révolutionnaires". (p.33) "Combinons donc les idées révolutionnaires et conservatrices". (p.38) "Juif comme il l'était, le sentiment national était incompréhensible pour [Marx]" (p.42) "Le socialiste omit de prêter attention au plus sérieux de tous les problèmes auxquels sont confrontés les États civilisés: le problème de la surpopulation. [...] Il y a des nations qui possèdent de la terre et de l'espace et des excédents agricoles et des matières premières et la liberté de se déplacer et de s'étendre: et il y a des nations qui ne l'ont pas." (p.61) "Ce n'est pas l'industrie qui a causé la surpopulation, mais la surpopulation qui a rendu l'industrie possible." (p.62) "Le social-démocrate allemand ne saurait voir que la solution du problème de la surpopulation est le socialisme. Il ne saurait demander si le véritable système pour réguler la production et la consommation d'un excès de population ne pourrait être trouvée dans l'impérialisme." (p.63) "Le Socialisme commence là où le Marxisme prend fin. Le Socialisme allemand est appelé à jouer un rôle dans l'histoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité en se purgeant lui-même de toutes traces de libéralisme. [...] Faire venir au monde le Socialisme allemand n'est pas la tâche du Troisième Empire Allemand. Le Nouveau Socialisme doit être la fondation du Troisième Empire Allemand." (p.76) "Toutes les forces antilibérales se combinent contre tout ce qui est libéral. [...] C'est une révolte contre l'âge de la Raison." (p.112) "Si à un moment donné le peuple sent qu'il a trouvé un véritable leader dans le pays, les gens accepteront joyeusement son leadership et enverront au diable les chefs des partis démocratiques et socialistes." (p.117) "A la place d'un État basé sur des états, nous basons notre État sur un parlement, ce qui est une conception importé de l'Occident." (p.125) "Des points de contact entre le nationalisme et le communisme existent depuis longtemps." (p.170) "L'ennemi du conservateur est le libéral". (p.203) Autres extraits et lien vers la version anglaise du bouquin : http://hydra.forumactif.org/t1537-arthur-moeller-van-den-bruck-germany-s-third-empire#2206 -
[modéré]Hollande, le départ du comique français
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
+1. Ce qui prouve au passage qu'il ne devrait pas être ministre. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
J'ai dû lire les deux cents cinquante premières pages. C'est très rare que je ne termine pas un livre, mais là j'ai trouvé ça si confus et ennuyeux que j'ai revendu le bouquin. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Hum, ça donnerait un exercice de style intéressant. Qui donnerait des boutons à pas mal de monde, mais intéressant néanmoins. Rappelons que l'objectif à moyen terme de Marx était la disparition complète de l'État... -
Théorie du complot et vie quotidienne
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Patrick Smets dans Philosophie, éthique et histoire
Tellement à la mode que l'auteur de Mein Kampf dénonçait déjà la "conspiration mondiale judéobolchevique". Pour ne rien dire des auteurs du 19ème siècle qui expliquaient la Révolution française par un complot des franc-maçons... -
Alain de Benoist : l'éternel retour
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans La Taverne
Y a aussi l'homophobie qu'a affiché ouvertement le PCF pendant des décennies (l'homosexualité comme vice bourgeois) qui peut servir de passerelle avec une certaine droite. -
Alain de Benoist : l'éternel retour
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans La Taverne
Le syncrétisme du révolutionnarisme (gauche) et du conservatisme (droite) ça s'appelle l'extrême-droite. D'ailleurs Lepen cite positivement Michéa. Quelques bouquins du gugus, format Google.livres, si quelqu'un a du temps à perdre pour cette mauvaise littérature: http://hydra.forumactif.org/t1075-jean-claude-michea-oeuvres -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Je précise que bien qu'essayant de lire les œuvres complètes de Platon dès que j'ai 5 minutes, ma lecture se limite pour l'instant à Albiciade, Le Phédon, l'Apologie de Socrate et une partie du Criton. Sinon je le connais surtout au travers de Nietzsche qui ne le portait guère dans son cœur, comme on le sait. Il est certain que Platon, membre de l'aristocratie athénienne, est un adversaire de la démocratie, qu'il considère comme une forme de régime voué à être dominée par la démagogie des sophistes et hostile à la philosophie, ce qu'illustre la mise à mort de Socrate. Dans la République (que j'ai pas lu donc citation à vérifier), Platon dit: « La démocratie advient quand les pauvres sont vainqueurs de leurs adversaires. », ce qui pour lui intolérable. Pour autant, est-il censé de présenter Platon comme un précurseur du totalitarisme (la thèse d'Onfray étant plus radicale que ça car selon lui le Platonisme bien compris est complètement totalitaire) ? La thèse est absurde si on considère que les éléments du totalitarisme sont fondamentalement modernes (Parti Unique, politisation des masses par la propagande, État de droit formel violé par le décisionnisme du leader suprême). Edith Fuchs récuse également cette thèse, car selon elle chez Platon la recherche de la sagesse prime sur la légitimité du politique, et peut donc être opposé au pouvoir, alors que le totalitarisme implique la disparition des contre-pouvoirs. Je cite: "On ne peut nullement comparer le rôle que Platon, par exemple, escomptait sans jouer auprès de Denys avec celui que Carl Schmitt a en effet joué avant et pendant l'hitlérisme: le grand penseur conseiller du Prince ! Même en ne tenant aucun compte de l' "échec" de Platon lors de ses séjours en Sicile, il faudrait omettre que l'idée platonicienne de la philosophie reine veut bien dire que la seule autorité, dont tout autre n'est qu'une image, réside dans la sagesse, laquelle n'a de sens que par rapport au Noûs divin. Quand, en revanche, le grand juriste occupe un temps, "dans le ventre du poison", avec hauteur, distance et réserves, un poste de pouvoir, même latéral, pour ensuite ne cesser d'être l'étoile des congrès de juristes nazis, il ne cherche nullement à contrer la criminalité du régime." -Edith Fuchs, Entre Chiens et Loups. Dérives politiques dans la pensée allemande du XXème siècle. En ce qui concerne Popper, ne l'ayant jamais lu, j'éviterai de donner un avis avancé. J'observe seulement que comme philosophe des sciences, il est cité avec respect même par un ex-communiste comme le blogeur Descartes ( http://descartes.over-blog.fr/). Certainement que cette histoire de réfutation poppérienne vaut quelque chose, mais présentement je ne saurais le dire. J'ai quelque échos comme quoi les opinions politiques de Popper (libéralisme, méfiance vis-à-vis de la démocratie) étaient moyennement bien défendues. Par exemple lorsqu'il soutient que: "Mein Kampf ne jurerait pas si on le rangeait à côté des œuvres de Hegel." -Karl Popper, cité dans D. Losurdo, Hegel et la catastrophe allemande. C'est clairement une connerie. Hegel était un grand lecteur de Kant et un admirateur de la Révolution française (malgré ses débordements), le comparer à Hitler (qui vise précisément à abattre les idéaux venus de la Révolution française, cf sa biographie par Ian Kershaw dont je ferais un contre-rendu de lecture quand je l'aurai finie), c'est de la malhonnête intellectuelle. Et je le dis d'autant plus tranquillement que je suis non-hégélien. Le bouquin de Fuchs éclaire d'ailleurs les divergences profondes entre l'État hégélien et le type d'État césariste qu'à pu défendre un néo-hégélien de droite comme Carl Schmitt. -
Michel Onfray, chou-fleur & sparassis crépu
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de José dans Politique, droit et questions de société
Après je tape sur Onfray mais il y a un paquet d'autres pseudo-philosophes en circulation, comme Alain Badiou ou Edgar Morin, pour ne citer qu'eux. Zemmour est un cas intéressant mais lui au moins à la décence de ne pas faire passer son discours pour de la philosophie. Je dirais même que c'est un journaliste de droite de bon niveau. -
Alain de Benoist : l'éternel retour
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans La Taverne
L'ethno-différentialiste est un stratagème subtil qui consiste à dire que toutes les ethnies sont également respectables, mais que, pour leur bien, les arabes feraient mieux de retourner au sud de la Méditerranée. Ce qui permet de dénoncer continuellement l'immigration, "armée de réserve du capital" (cf: http://blogelements.typepad.fr/blog/2013/01/limmigration-armée-de-réserve-du-capital.html), tout en se protégeant par avance de l'accusation de racisme. -
École & éducation
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
"L’antisémitisme (originellement : anti-sémitisme) est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestées à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial. Il s'agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d'une forme de racisme" -Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Antis%C3%A9mitisme 1-0 pour Snow.