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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Le refus de surmonter une difficulté est imputable à l'individu. Je ne vois pas la difficulté à saisir l'idée. Ou la contradiction. Être pauvre, c'est moins cool qu'être riche. OK. C'est incontestable. Se complaire dans sa médiocrité au prétexte que l'on n'a pas les mêmes opportunités qu'un gosse de riche, cela relève de l'individu.
  2. Quand tu as à ta disposition des bibliothèques, des cours, des professeurs, des livres, des exemples à foison de comment s'en sortir, hé bien oui, on est responsable de son échec. Enfant d'ouvrier ou pas. Pour le reste, c'est hors de propos. Hurler au constructivisme, à la déportation et à la "systématisation de la violence", c'est mettre dans ma bouche des propos que je n'ai jamais tenus. Procédé rhétorique grossier, certes, mais qu'il me fallait souligner. Au surplus, il me paraît gonflé de m'accuser d'immodestie alors que beaucoup, ici, ont une nette tendance à n'accuser que l'Etat d'une situation dont il n'est que partiellement responsable. Rappeler que les facteurs sont multiples et que, visiblement, l'origine, l'ethnie ou la religion sont corrélés à l'échec (point sur lequel j'insiste puisque c'est, justement, celui qui fait le plus grincer les dents), c'est davantage une invitation à creuser que "la construction d'une doctrine constructiviste". Il est d'ailleurs amusant de faire de l'Etat l'unique cause de l'état d'esprit merdique dans lequel se complaisent nos "jeunes". Problème d'urbanisme? Pas assez d'action policière? Allons bon. L'Etat pas assez présent, ou une action pas assez calibrée : voilà, en somme, vos reproches. Ne pas accuser que l'Etat, c'est s'ouvrir à un nouveau défi : plutôt que de changer des politiques publiques (ce qui n'est pas gagné), ce qui ne dépend pas des gens pris individuellement mais d'une collectivité d'électeurs et de militants, il me paraît infiniment préférable d'insister (lourdement) sur ce qui dépend des individus. Leur faire réaliser qu'ils ont leur destinée en main ; décrasser les méninges ; leur faire prendre leurs distances avec une culture toxique dont ils sont les promoteurs et les victimes. Qu'il n'y a aucune fatalité si ce n'est celle qu'on s'inflige. En somme, lutter contre une sorte d'effet nocebo, une prophétie auto-réalisatrice qui dépend des individus, non de décideurs, d'une élite, d'un Etat, d'une doctrine religieuse ou que sais-je. Sans doute est-ce là plus immodeste que de vouloir un monde sans Etats. Mais bon, je m'y risque. Alors oui, naturellement, la réalité, les forces objectives restreindront les possibilités de l'individu . C'est dommage. Mais toujours, il pourra évoluer à la marge, toujours il pourra choisir d'être un être humain décent, même s'il n'a pas le sou, même s'il ne sait pas grand chose. Dire cela, est-ce exonérer l'Etat, est-ce appeler à la déportation, à la systématisation de la violence ou que sais-je? Je ne le pense pas. Mais vu la mauvaise foi ambiante quand il s'agit d'immigration, je suis à peu près sûr que mon propos sera déformé pour être rejeté et qu'on m'imputera de bien vilaines pensées pour être certain de ne jamais avoir à réfléchir soi-même sur une possibilité désagréable : et si la situation des immigrés était aussi de leur fait?
  3. Ce topic c'est un peu : "Je relance d'une triso, d'une hystérique et d'un connard" "Bien joué" "Merci" "Moi, je n'avais qu'un sociologue malhonnête et une journaliste mytho" "on ne peut pas gagner à chaque fois !"
  4. https://rm.coe.int/CoERMPublicCommonSearchServices/DisplayDCTMContent?documentId=090000168007cf99 Article 13 :
  5. Il me semble que c'est l'objet des recherches actuelles : réussir à affiner la technique pour qu'elle soit précise et éviter ainsi les modifications non voulues.
  6. Club libertin, oui, voilà. Je ne suis pas au courant de ces choses-là. Je préfère les jeux de rôles, la bière et la sieste au stupre et à la luxure.
  7. Les parisiens commentant sur le Monde sont exceptionnellement antipathiques.
  8. A lire certains commentaires, oui, ça passe.
  9. Va sur des forums échangistes.
  10. Je croise les informations et la technique en cause semble réellement prometteuse (quant à la baisse des coûts et le temps passé à réaliser les manipulations génétiques, notamment). Mais qu'est-il possible de faire (ou non)? Je n'en sais rien.
  11. Meuh non. Et, quoiqu'à moitié pour troller, je suis réellement curieux de savoir si certains préfèrent la sélection -et, le cas échéant, la destruction- d'embryons à l'édition du génome. C'était un exemple pour illustrer une possible implication. Mais, en réalité, les implications sont nombreuses, notamment quant aux modifications susceptibles de "passer" à la descendance.
  12. Je me lance dans un sujet scientifique casse-gueule car le sujet me passionne et parce que je souhaite lire des gens plus instruits que moi en débattre. Mettons l'ambiance tout de suite, je cite l'Immonde au sujet de cette avancée : Voilà, point Godwin atteint dès le début de l'article. Alors, l'édition du génome humain, pour ou contre? Qu'est-il possible de faire? Doit-on s'interdire de faire quelque chose de faisable et si oui, pourquoi? J'ai par exemple lu qu'il était ridicule de vouloir guérir la trisomie ou le syndrome de Huntington car ces maladies étaient dépistables très tôt et permettaient une sélection de l'embryon en amont. Est-ce préférable à la thérapie génique?
  13. Je suis transnigger. Quand je sens l'odeur d'une africaine, j'ai envie de manger du poulet yassa. N'est-ce pas un signe?
  14. Je ne parle pas de bloquer l'immigration, ça tombe bien. Je pointe seulement la tendance à vouloir exonérer certains immigrés (pas les franchouilles, attention, eux il est recommandé de les mépriser) de toute responsabilité quant à leur destin. Est-il pauvre?
  15. J'aime bien Juppé en tant que symbole du renouveau, de la raison et de la droiture.
  16. TIL qu'il existe un clavier belge.
  17. l'importation organisée partait sans doute d'un besoin, oui. On a dû voir (et promouvoir) uniquement les aspects positifs de cette démarche : plus de bras, à un moment où la France en manquait. Les effets pervers induits, minorés ou non prévisibles (culture de loser), reviennent dans la face des populations concernées et des autochtones. On arrive à une situation où ce n'est de la faute de personne mais où chacun se jette des anathèmes au visage.
  18. Un prof de droit parlait de "maltraitance du justiciable" quand il évoquait le contentieux de l'aide sociale ou de l'action sociale. C'est aussi vrai pour une partie du droit des étrangers. Par exemple, les audiences dans les aéroports... Calais, c'est un fail étatique très voyant. Mais je ne pense pas qu'on puisse résumer à Calais l'ensemble des phénomènes migratoires et leurs conséquences, et ainsi tout imputer à l'Etat. OK, on est d'accord. C'est ça qu'il faut réussir à expliquer aux gens -ce qui est plus difficile que dénoncer un unique facteur, comme "l'Etat" ou "la religion"-.
  19. J'ai jamais dit que leur échec était lié au seul critère ethnique. Je dis que tout n'est pas de la faute de l'Etat. Je constate simplement une distribution différente du succès, ce qui peut indiquer qu'il existe des causes à l'échec ou à la réussite autre que "l'Etat". Ce qui corrobore ce que j'ai pu observer. Les états d'esprit diffèrent et, malheureusement, l'effet de groupe va conduire les uns à végéter, les autres à se dépasser. J'en ai vu, des petits connards trop occupés à chouiner et insulter plutôt que bosser ou écouter en cours. Quand ils échouent, ce n'est pas de leur faute, c'est toujours la faute des professeurs, de la France, du passé, des politiciens, du racisme ou que sais-je. Morbleu, si on ne peut pas devenir chirurgien avec 4 de moyenne et sans faire le moindre effort, c'est de la faute du racisme et des déterminismes sociaux. Avec des bonnes âmes pour écouter les petits couinements bruyants de cette pauvre victime des circonstances. Quand ils se retrouvent sans diplôme, on fronce les sourcils, on ne comprend pas : sans doute de la faute de l'Etat. Mouais. Faut les avoir vu à l'oeuvre pour se dessiller et envisager que, peut-être, s'ils échouent, c'est qu'ils font tout pour. Le petit blanc de cité n'ayant pas l'excuse du racisme à utiliser comme prétexte pour sa médiocrité, il se complaît un peu moins dans son caca. Et ceux qui évitent les effets de groupe -grâce aux parents ou autre- et ne chouinent pas s'en sortent aussi. Miracle. Donc oui, ceux qui n'arrivent pas à sortir de leur cité n'ont qu'à assumer les conséquences de leur idiotie. Ils ont préféré traîner avec des losers afin d'avoir une vie de loser. Félicitations, objectif rempli. Les déterminismes & difficultés induites, oui, je les connais, non elles ne justifient pas leur comportement.
  20. Je grossis le trait à des fins polémiques. Le but, c'est de faire admettre l'existence d'une responsabilité individuelle. Même quand on est basané.
  21. Oui, il y en a marre de ceux qui excusent l'échec des uns ou des autres du fait de leur origine exotique ou sociale, en imputant leur médiocrité à l'Etat. Avoir des parents ouvriers ou étrangers est une difficulté surmontable. Se complaire dans l'échec et son caca afin de pouvoir hurler avec la meute des losers, c'est un choix individuel. Leur échec, c'est surtout le leur, même si le cadre n'était pas favorable.
  22. Origine sociale, taux d'alphabétisation des parents. Rien à voir avec l'Etat français, donc. Les immigrés aussi sont des individus, donc responsables. Leur échec est aussi de leur faute. Importer volontairement des losers en puissance ne suscite pas l'enthousiasme des foules : je peux le comprendre.
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