Flashy

Le billet de 500 est interdit?

Le paiement en espèces est limité quand tu vas voir un professionnel (commerçant etc), pour ton salaire, pour l'achat d'un bien immobilier. Le paiement d'une caution rentre dans quelle case?

Rien n'interdit de payer sa caution en liquide, à ma connaissance. Ni que ça provienne d'une seule personne.

Mon dieu... Mais c'est pas possible, la loi travail n'a rien de si affreux... Je suis blasé. Et en colère. Qui a commencé à mentir sur le contenu de cette loi?

Source?

Clémenceau, naturellement. Quand tu sais pas quel homme politique du XXème siècle est cité, t'as 40% de chance que ce soit Clémenceau.

Une très très très facile : "On reconnaît un discours de Jaurès à ce que tous les verbes sont au futur".

Apparemment, le problème viendrait de la prescription des faits fautifs. A voir avec l'articulation pénal/civil si la décision tient juridiquement la route.

Logiquement, un bon nationaliste est anti-colonialiste. Une nation, une culture, ça a une réalité tangible, ça ne s'exporte pas, ça ne s'importe pas, ça ne s'impose pas.

Le concept d'une alliance défensive, c'est justement d'exister avant la guerre.

Tu connais les cours d'appel en droit social? Ils sont pas forcément plus impartiaux qu'en première instance. Au contraire, même. Le juge bien bien rouge est loin d'être rare.

Tramp & Tremendo participant à ce débat, c'est plutôt logique. Ils sont un peu notre courant Est-Australien à nous. Notre tectonique des plaques. On part d'une montagne, on arrive aux fossés océaniques. Sinon, ouais, moins de british est toujours une bonne chose en règle générale.

L'intention de nuire est très difficile à démontrer. Par exemple, voler son employeur =/= avoir une intention de lui nuire. Quand tu voles, tu peux avoir surtout pour intention de t'enrichir, pas d'appauvrir l'autre. Si Kerviel avait introduit à dessein un virus pour bousiller tout le service informatique de la SG, il y aurait eu intention de nuire. Dans le cas présent, il lui suffisait de dire qu'il voulait surtout une belle plus-value, que les conséquences néfastes pour son employeur n'étaient pas voulues.

Ce ne sont pas les caractéristiques de l'habitat qui vont changer les nuisances pour les voisins. Nos migrants calaisiens, tu pourrais les entasser en HLM, le problème restera le même. Une masse de gens sans opportunités de bosser, sans éducation, voire sans savoir-vivre, qu'ils aient la carte d'identité française ou non, ça peut causer des troubles de voisinage. Le souci, pour le cas spécifique de Calais, c'est que la solution dépend assez peu de "nous" (la France). Comment tu veux obliger le Royaume-Uni à accueillir ces gens? Du coup, vu que les gens ne voient pas de solutions de ce côté-là, ils se disent "bah on a qu'à les empêcher d'entrer nous aussi". Et de fil en aiguille, chacun se renvoie la patate chaude.

Je parlais des pauvres gens qui "subissent" la diversité joyeuse. Naturellement, je pense aux calaisiens, pas aux militants venant prêcher. La concentration ethnique dans certains quartiers marginalise les petits blancs. Vu que le quartier se dégrade, ils vont en zone péri-urbaine ; les immigrés restent en communauté. A la fin, t'as plus de blanc, ils ont tous fui. Ce sont les calaisiens qui votent. Et je ne suis pas persuadé que les calaisiens (sans vouloir généraliser) apprécient l'ensemble des groupes d'extrême-gauche venant prêcher. S'ils sont pas cons, c'est logique. Cela me rappelle une discussion avec un vieux monsieur sénégalais qui m'expliquait que ses enfants étaient encore au bled : ils préféraient leur envoyer de l'argent pour qu'ils se débrouillent au pays que de les faire venir dans la cité en France, où ils allaient mal tourner. Je ne sais pas combien de temps notre politique d'immigration peut continuer avant d'exploser en vol. Ses effets délétères sont bien réels, bien tangibles. Pour ma part, je ne peux pas cracher sur ceux qui ne voient que ces effets délétères (parce que c'est ça, leur quotidien) et pas les causes de ces effets.

Là, tu penses aux syriens. Tous les immigrés ne sont pas des réfugiés syriens. Chaque "immigré" a ses préférences, un pakistanais aura tendance à préférer la GB, un syrien ou un turque l'Allemagne. En France, je suppose que ce sont les marocains/tunisiens/algériens.

Je n'ai pas l'impression que les calaisiens votent à l'extrême-gauche. En vouloir aux immigrés est une erreur, là-dessus je te suis : effectivement, le souci ne vient pas de "l'immigration" en soi ni des immigrés en soi mais du cadre dans lequel tout ce beau monde évolue. Cela étant dit, même si la réponse qu'ils appellent de leurs voeux est mauvaise, les inconvénients pointés, eux, existent. @ Tramp : - oui, ils ne sont pas immigrés -ce que je précisais puisque j'indique qu'ils sont nés et ont grandi en France-. Ils sont le produit de la politique d'immigration des quarante dernières années. Même à supposer que demain, tout soit libéralisé, les types de ce genre ne vont pas s'évaporer par magie. Et les crispations suscitées non plus. Attention : je ne dis pas que ce ne doit pas être fait parce que c'est difficile. Je dis que minorer la catastrophe qu'a été notre politique d'immigration afin de "ne pas faire le jeu du FN" est une connerie. Pas de pitié pour les brigands, la restauration des conditions de la prospérité : voilà ce qui, à mon sens, va nécessairement dans le package liberté de circulation. - L'Angleterre se défausse sur la France. La France essaie de se défausser sur d'autres. Lâcheté & renoncement : voilà notre politique d'immigration.

Faut voir la moyenne des salaires. Et ils ont licencié pour faute lourde, or l'intention de nuire est supra-dure à obtenir. Après, le CPH aurait pu requalifier en faute grave... En outre, il semblerait (?) que la Société Générale a "oublié" de lui verser son bonus. Licencié ou pas, faute lourde ou pas, une créance est une créance.

A quoi elle fait référence par "le réel"? A son quotidien d'assistante sociale, probablement. Les comparutions immédiates sont pleines de "chance pour la France" et de citoyens éco-festifs aux milles couleurs de l'arc-en-ciel (basané, noir ou de l'Est). C'est sans doute moins réel qu'un droit naturel, un hasard curieux, indubitablement. Pour ma part, je comprends tout à fait les réticences d'une certaine population à cette aimable diversité imposée. Alors oui, le petit parisien du 15ème arrondissement ou l'aimable bourgeois bohème aimant la diversité à République fustige la bêtise immonde des habitants du quartier Nord qui ont voté FN (ou des calaisiens). Ils ne voient pas, ces veaux, la chance qu'ils ont. Et quand ils essaient, sans style élégant il est vrai, de leur parler de leur quotidien (qu'ils appellent "la réalité" ou ce genre de choses), on peut se pougner sur l'être et le paraître, l'image et le réel pour dénier toute pertinence à leur témoignage. Des types qui sont nés en France, ont grandi en France, ont été à l'école en France ont décidé de tuer froidement plusieurs dizaines de personnes. Pour ma part, il est parfaitement hors de question de vivre près de gens qui ont une mentalité de pillard et de bandits. Et, si j'ai des enfants, je les placerai à dessein dans des écoles sans chances pour la France.

Mon grand-père était légionnaire, il parlait assez peu de tout ça. Quand il en parlait, il dansait pas la samba. Il a vu des choses terribles. Les vietnamiens ont beaucoup d'imagination avec le bambou. Il y avait beaucoup d'orphelins. Les viets leur donnaient un peu d'argent & une grenade à jeter sur les troupes françaises (en ville 99% du temps). Dès lors, en tant que légionnaire, tu avais le choix entre tirer le premier sur le gamin (devant témoins, forcément) ou le laisser jeter la grenade. Parfois, le gamin ne savait pas comment dégoupiller la grenade, mais ça, tu ne le vois qu'après coup. Deux de ses camarades, avec lui depuis le début, sont morts pour n'avoir pas tiré sur un de ces gamins la veille de leur départ. On pourrait faire un concert de Black M pour fêter ça.

Oui, l'annulation de sa venue était un premier pas. ("ah non, c'est fasciste ! CENSURE ! #JESUISBLACKM") Il y a d'autres moyens de commémorer une bataille que de faire la fête. On peut tout à fait faire quelque chose de solennel sans que ce soit chiant à mourir. Par exemple, en évitant les discours durant une plombe, et qui ne constituent qu'une brochette de généralités. On peut aussi faire dans le didactique, le vivant, sans donner dans le festif ou la bouffonnerie. Reconstituer la chose, par exemple. On mettrait des collégiens dans un abri reconstitué; par exemple. Soudain, des hurlements et un craquement extraordinaire. L'abri craque, les murs et le sol tremblent, de la poussière & de la fumée sont envoyés. Un casque, posé négligemment sur une table, tombe. On leur balance du soufre dans la tronche pour faire bonne mesure. Ils sortent dans les tranchées, on ferait ça de nuit. Avec quelques effets spéciaux & explosions contrôlées leur balançant de la terre et du bruit à la figure, ils pourraient avoir un microscopique aperçu de ce que c'était. Même cette idée n'est pas parfaite : ils joueraient à se faire peur, probablement. Difficile d'être à la hauteur de l'évènement. Ce dont je suis sûr, c'est qu'on ne s'amuse pas dans les cimetières.

Putain j'avais pas vu, je croyais que ça venait du Gorafi ! Ils me rendent dingues C'est bon, j'arrête le libéralisme. Faut foutre le responsable de cette mise en scène en tôle. Je veux que les coupables soient trouvés, qu'ils soient jugés et qu'ils soient punis "LOLILOL et si on faisait une mise en scène avec la mort sur des échasses, des jeunes qui courent entre les tombes avec les tambours de la foire d'à côté ! Et après on danse dessus, genre la vie qui triomphe de la mort ! LOL"

C'était un fake, cette photo d'enfants qui courent entre les tombes, non? J'ai pas voulu y croire.

La guerre a duré quatre ans. En 1914, la population était résignée à faire son devoir. Je ne suis pas certain que ce soit la haine ou l'esprit de revanche qui ait dominé, mais plutôt la certitude qu'ils défendaient leur pays contre une agression allemande (et qu'ils partaient donc protéger leurs foyer sur le front). Je ne suis pas sûr qu'en 1916 ou en 1917, cette détermination soit restée intacte. Quant à la Première Guerre Mondiale et ses motifs, Jonathan R. Razorback a tout dit.

+1. Cette question de souveraineté, ou de compétence, est impossible à évacuer. Même dans une expérience de pensée où l'on ferait disparaître les Etats de l'équation, il se posera toujours la question de savoir qui pourra prendre telle ou telle décision (le lieu étant un des critères, naturellement) ou quelle juridiction sera compétente.