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Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
A priori je suis contre la conscription, mais l'idée d'un service réduit au sein d'une armée défensive à la suisse, qui ferait aussi office de formation aux armes (avec possibilité de conserver son arme ensuite), je dis pourquoi pas. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Comment ça, "ou autre" ? On peut être autre chose qu'un homme ou une femme ? Et pour le coup, une fois n'est pas coutume, ce n'est pas l'Etat qui fixe les règles mais dame nature. (Merci Tramp pour le lien) -
Liberté d'expression
SCBastiat a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
Après tout dépend ce qu'on appelle misogynie, forcément si on considère que toute insulte au féminin faite à une femme est misogyne... Dans tous les cas, tout cela ne concernera certainement pas les délires racistes ou les "kill all men" des SJW. Tant mieux d'ailleurs, car même eux ne méritent pas la censure dans mon esprit (et leur disparition serait la mort du topic de Lancelot = tragédie), mais cet autoritarisme politiquement correct à deux vitesses devient quand même bien puant. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
La tolérance est une excellente chose, mais elle ne permet pas de résoudre les questions abordées, pour le coup. Elle entre en vigueur quand il s'agit de tolérer les activités privées crados du voisin, qui n'empiètent pas sur ta liberté, mais pas sur un sujet comme l'avortement ou la PMA/GPA. Pour le racisme, même chose. Tout le monde a le droit d'être raciste et c'est parfaitement libéral, mais seulement tant que ça reste une opinion, ou une action strictement privée, genre refuser de louer ton appart à un noir/blanc/jaune. Là quand je parlais de s'opposer à certaines choses (comme l'avortement donc) en étant libéral, je ne parlais pas de l'opinion mais bien du droit. Enfin je pense qu'on se comprend. Mais du coup je serais quand même intéressé par ton (votre) point de vue sur un droit comme celui de changer de sexe sur l'état civil. Au fond ça ne paraît pas antilibéral à première vue dans la mesure où ça n'empiète sur la liberté de personne, donc peut on le réfuter avec des arguments libéraux ou doit-on l'accepter au nom de la liberté individuelle (même si ça me paraît hors de propos vu que le sexe est une donnée naturelle qui ne se change pas davantage que le lieu de naissance) ? Pour Flashy, je te répondrai par MP car j'ai encore quelques petites choses à dire. Et pour les modos, veuillez m'excuser pour la création de ce topic forcément houleux, qui confirme bien ce que je pensais : il n'y pas de "position libérale" type ou unanime sur ces sujets sociétaux. C'est aussi pour ça que j'aime les libéraux, les différences de sensibilités rendent les débats autrement plus intéressants que dans d'autres sphères politiques. Mais ça rend l'unité d'autant plus difficile entre nous sur le plein politique. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
J'aime beaucoup le modèle suisse, en effet. En fait j'adhère assez à l'idée d'un fédéralisme de ce type. La nation aurait simplement une constitution libérale commune qui garantirait les libertés de base et le respect du droit naturel, quant aux questions sujettes à des différends (comme celles abordés dans ce topic), elles seraient tranchées au niveau des cantons ou équivalents, éventuellement par le biais de référendums locaux. Au passage, l'exemple suisse me fait penser à autre sujet qui peut être débattu entre libéraux : le service militaire. Et là pour le coup ça ne peut qu'être décidé à un niveau national. D'ailleurs en Suisse je ne suis pas sûr que les cantons puissent décider d'un sujet comme l'avortement, si ? Enfin, je voulais seulement dire qu'au fond, que ces questions soient tranchées dans des petites ou grandes communautés, il n'en reste pas moins qu'une politique ne peut être exclusivement libérale. À un moment donné il faut un parti pris pour les questions extra-libérales, et c'est uniquement ce qui différencie une société libcons, libprog, ou libtrucmuche. Mais si je t'ai bien compris, pour toi le libéralisme est le système qui à grande échelle permet la coexistence d'une multitude de sociétés lib + X, toutes basées sur les fondements du libéralisme, auxquelles elles ajoutent leurs propres touches morales / culturelles / religieuses. C'est une vision des choses intéressante, je te l'accorde... -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne souhaitais pas forcément que ce topic dévie sur ce type de débats, mais c'était inévitable, j'imagine... Je dois partir donc je n'ai pas le temps de te faire une longue réponse (plus tard peut-être), mais en gros, je pense que dans le doute, on doit protéger l'intégrité de l'individu avant tout. Il s'agit donc d'établir une hiérarchie des droits et des dommages. Avorter, c'est risquer de tuer, de bafouer le droit à la vie, qui est le plus important de tous. Interdire l'avortement, c'est bafouer le droit à ne pas subir une grossesse (que t'aurais pu éviter dans la plupart des cas en faisant plus attention) et à ne pas être parent. Donc dans le doute, la défense du droit à la vie me semble plus important. Et ta comparaison avec les animaux n'a pas de sens, selon moi. Après, il me semble assez facile de démontrer qu'un embryon n'est pas qu'un "amas de cellules" : https://panouf0304.wordpress.com/2010/10/16/lembryon-vulgaire-tas-de-cellulles-ou-etre-humain-i-le-point-de-vue-du-scientifique/ . D'ailleurs, tu fais bien de préciser qu'on ne peut pas savoir à partir de quand un prétendu "amas de cellules" se transformerait en personne humaine, simplement parce que l'idée même d'une transformation soudaine est absurde, et dénuée de sens. Une personne humaine l'est de la conception à la mort. Il y a un processus de vie, qui fait qu'elle évolue continuellement, se développe, mais elle ne se "transforme" jamais. Un embryon, c'est un humain aux premiers stades de son développement. Il est moins développé qu'à 8 mois de grossesse, tout comme un gamin de 2 ans est moins développé qu'un ado, mais ça reste la même personne, le même être, avec le même patrimoine génétique, qui évolue simplement. Comme cette "transformation" n'est pas démontrable, l'idée de limiter l'avortement à X semaines est donc ridicule. Et comme il est également difficile de soutenir qu'un enfant n'est vivant qu'après être sorti du ventre de sa mère (car qui peut dire qu'il ne l'est pas 10 secondes avant l'accouchement ?), la seule solution est l'interdiction de l'avortement. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Désolé, j'ai vu que tu avais édité ton message seulement après t'avoir répondu. Flashy m'a devancé, mais son point de vue résume le mien. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis en grande partie d'accord avec toi, sur tout l'aspect juridique. Tu fais bien d'effectuer ces précisions. Néanmoins, puisque tu refuses l'idée de nécessité d'une altérité sexuelle, je te propose un autre argument, qui rebondit sur ton excellent développement. Reprenons : 1/ Tout le monde a deux parents biologiques, un père et une mère. Altérité nécessaire pour l'engendrement. 2/ L'adoption, c'est "une fiction juridique permettant de faire comme si l'adoptant était le parent". Autrement dit, l'adoption, c'est donner à un orphelin deux "parents de substitution". 3/ Conclusion logique, les deux parents adoptants, pour "remplacer" les parents biologiques et s'inscrire dans le même schéma, doivent être à leur image, c'est à dire de sexe opposé. Question de stabilité. Maintenant, je ne connais pas bien la kafala islamique, mais le fait d'avoir des tuteurs et non des parents ne change pas fondamentalement les choses, il me semble. L'enfant aura tendance à considérer ses tuteurs comme ses parents dans les plupart des cas, car il est difficile pour un enfant de pouvoir vivre sans une figure affective similaire à celle du père ou de la mère. Donc mon point de vue reste le même. Autre argument, très simple : reconnaître le droit pour des célibataires ou homosexuels d'engendrer ou d'élever un enfant, c'est se détacher des réalités naturelles et consacrer le "droit à l'enfant", qui revient à considérer l'enfant comme un objet, un jouait qu'on peut commander pour son bon plaisir. Pour avoir un enfant, il faut selon moi être en position de l'engendrer naturellement, raison pour laquelle je considère la PMA comme un soin médical à un problème de stérilité, pas comme un droit à utiliser pour quiconque veut un enfant sans être en condition de le concevoir. Mais j'ai bien saisi, sauf erreur, que ta position consiste à être contre la PMA pour toutes (car est parent qui engendre son enfant) et pour l'adoption homosexuelle (selon un système de "tuteurs")... -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Ben évidemment, c'est l'ordre naturel des choses, t'as bien été conçu par un père et une mère, non ? Ca ne veut pas dire que tu as le "droit" de connaître forcément tes deux parents, car aléas de la vie, tout ça. Mais tu as le droit d'avoir deux parents de sexe opposé, reconnus légalement comme tels, oui. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Tu ne poses pas la bonne question. La question n'est pas de savoir si la mère détient la propriété de son corps, car de toute manière l'embryon n'est pas une extension de ce dernier, c'est un être génétiquement indépendant. Il s'agit plutôt de savoir si dès la conception l'enfant à naître est un être humain, vivant, qui possède donc des droits. Si je suis opposé à l'avortement c'est parce que je réponds oui, et que ça me semble même assez évident, pour avoir étudié la question de près. Pour le reste, je ne vois pas les choses comme toi. Même après un divorce, et même en étant conçu hors-mariage, un enfant est censé avoir deux parents de sexe opposés (ses deux géniteurs) qui ont des obligations légales à son égard. Les aléas de la vie peuvent malheureusement parfois l'empêcher de connaître l'un de ses parents, ou les deux (mort, fuite du père ou de la mère, etc). Mais il s'agit de circonstances de vie, qui n'ont rien à avoir avec l'institutionnalisation d'un système qui empêcherait certains enfants d'avoir un père et une mère. Pour moi, le "droit à l'enfant" est réservé aux couples hétérosexuels, car l'altérité père/mère est trop importante. Ton parent de sexe opposé, c'est la personne qui va t'ouvrir à l'autre sexe. Je suis convaincu que les féminazis sont quasiment toutes des filles dont le père était absent, ou ne jouait pas son rôle de père tout du moins. Aussi, les hommes et les femmes ont une sensibilité, une approche différente. Transmettre cette altérité à ton enfant, c'est lui inculquer une part de masculinité, une part de féminité, et répondre à des besoins différents. Pour certaines choses, tu auras naturellement envie de faire appel à ton père, et pour d'autres à ta mère, je pense que personne ici qui a vécu dans une famille hétérosexuelle ne pourra me contredire. Alors certes, cette altérité ne garantit en rien une bonne éducation. Tu peux avoir des parents hétéros complètement cons, violents, instables, et j'en passe. Mais une présence masculine + une présence féminine dans ton foyer familial, c'est quand même une base importante qu'il faut essayer de donner le plus possible aux enfants. L'Etat ne doit pas forcer les gens à rester ensemble dans ces schémas, évidemment, car c'est avant tout une question de responsabilité individuelle et familiale, mais de là à légaliser l'adoption ou la PMA aux homos/célibataires, c'est une folie à mon sens. Quitte à passer pour un sale réac, facho, tout ce que vous voulez. (cette réponse vaut pour Marlenus également) -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Avec ce raisonnement, il n'y a plus aucune loi qui se justifie. Pourquoi interdire le meurtre ou le vol, plutôt que de laisser la pression sociale empêcher ces phénomènes ? Comment prouver que la loi du plus fort n'est pas la plus légitime, et que le droit naturel n'est pas une forme de coercition liberticide ? Ou alors je t'ai mal compris, et je m'en excuse. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis entièrement d'accord avec toi, et c'est la raison pour laquelle (en tant que libéral-conservateur) je m'oppose aux conservateurs quand ils veulent imposer des choses que l'Etat ne devrait pas avoir à imposer, comme un type de mariage précis. Effectivement, en augmentant les prérogatives de l'Etat, tu permets à tes opposants de les utiliser contre toi par la suite. Mais il n'empêche qu'il y a des sujets sur lesquels l'Etat, ou la société, le droit, tout ce que tu veux, est forcé de trancher, d'imposer, quitte à ce que certains évoquent une atteinte aux libertés individuelles. Car sur un sujet comme l'avortement, par exemple, ne rien imposer c'est permettre ce que certains considèrent comme un droit de tuer, c'est donc tout autant une prise de position coercitive que l'interdiction. Donc au fond tes reproches, tu peux les faire aux conservateurs autant qu'aux libertaires, et à tous ceux qui établissent des lois pour une société entière. Mais comment faire autrement ? On peut limiter au maximum la coercition de l'Etat sur les affaires morales, mais pas l'éviter complètement. C'est impossible. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a répondu à un sujet de SCBastiat dans Philosophie, éthique et histoire
C'est bien ce que j'avais compris. Mais je m'interroge justement sur son application concrète. Tu parles de la cohabitation de différents systèmes éthiques. Cependant celle-ci me semble réalisable uniquement à une très petite échelle. On pourrait imaginer un monde libéral avec une multitude de toutes petites communautés, qui trancheraient chacune à leur manière sur les questions éthiques (c'est un peu la vision anarcap, non ?). Et les mécontents pourraient aller vivre dans la communauté d'à côté, qui aborde les choses différemment. Cependant, à l'échelle d'une nation, ou même d'un Etat (au sens fédéral), je ne vois pas comment faire cohabiter "différents systèmes" dans la mesure où les lois sont les mêmes pour tout le monde. Il y a forcément coercition. Ce que je veux dire, c'est que le libéralisme "pur et dur" prôné par certains me semble avoir des limites, au moins dans le cadre des structures actuelles. Etre libéral "tout court" n'est pas possible quand on développe un programme politique pour la nation, ou lorsqu'on établit des lois. C'est la raison pour laquelle je doute de la théorie selon laquelle le libéralisme dépasse le clivage droite/gauche, se suffit à lui-même, etc. J'ai souvent lu ici qu'il est absurde et inutile d'être libéral-conservateur, ou libéral-progressiste, ou que sais-je, mais il me semble au contraire que c'est nécessaire. Pour moi, il y a un libéralisme de droite et un libéralisme de gauche, mais le libéralisme "neutre", je ne vois pas tellement ce que c'est, en réalité. -
Libéralisme et questions sociétales
SCBastiat a posté un sujet dans Philosophie, éthique et histoire
Je me permets d'ouvrir ce topic, car au fil de mes discussions et autres lectures politiques, je remarque que beaucoup de gens associent le fait d'être libéral / libertarien à celui d'être progressiste ou libertaire sur les questions sociétales, comme la PMA/GPA, les droits des transsexuels, l'adoption homosexuelle, ou l'avortement libre. Même certains libéraux semblent considérer les "libéraux-conservateurs" comme des faux libéraux. Je sais qu'ici les avis sont plus nuancés, subtils et connaisseurs que ceux des bourrins antilibéraux de droite comme de gauche, mais il me semble quand même intéressant de questionner cette notion si répandue de "libéralisme sociétal". Je me pose ainsi la question suivante : existe t-il une manière spécifiquement libérale d'aborder ce genre de sujets sociétaux ? Ou le libéralisme est-il incomplet, au sens où il y a des thèmes qui ne peuvent qu'être abordés par une sensibilité idéologique extra-libérale et parfaitement subjective ? Personnellement, j'ai toujours penché vers cette seconde option, d'où ma revendication de libéral-conservateur, mais j'aurais voulu en discuter avec vous, car je suis peut-être dans l'erreur par manque d'éléments. Selon moi, donc, un gouvernement ne peut être exclusivement libéral et rien d'autre. Il existe des questions sociétales pour lesquelles il ne peut trancher au nom du libéralisme, qu'il est obligé de compléter par un parti-pris conservateur, ou progressiste. Par exemple, je pense que des questions telles que celle de la PMA/GPA ou de l'avortement ne relèvent pas du libéralisme, ce dernier étant à mes yeux incompétent pour les résoudre. Il me paraît alors erroné de considérer l'existence d'un "libéralisme sociétal", qui consisterait à être favorable à toutes ces revendications progressistes. Pourquoi le fait d'être opposé à l'avortement au nom du droit à la vie serait il antilibéral ? Et en quoi le fait d'être opposé à la PMA pour toutes au nom du refus d'un "droit à l'enfant" sans condition (qui pour moi n'est pas une liberté d'inspiration "libérale" puisqu'elle implique autrui, à savoir l'enfant), le serait il également ? En outre, le libéralisme implique t-il une extension illimitée des droits individus, même les plus loufoques ? Le droit de changer de sexe sur l'état civil est-il réellement libéral, et si oui, pourquoi celui de changer de couleur de peau, d'espèce ou de lieu de naissance ne l'est-il pas aussi ? Enfin, une société libérale est-elle forcément libertaire ? A titre personnel, je réponds à ces interrogations par la négative. Néanmoins, je ne nie pas que le libéralisme puisse permettre de répondre à certaines questions sociétales, comme la légalisation de la prostitution, celle du port d'armes, ou encore la privatisation du mariage (et non le "mariage pour tous" républicain), sur l'idée d'un désengagement de l'Etat et d'une responsabilisation des individus. Je défends d'ailleurs ces positions sans hésiter. Mais il existe des sujets sur lesquels une société est forcée de trancher, et d'imposer à tous un point de vue - conservateur ou progressiste - qui sort du champ de compétence du libéralisme. Ce qui peut au demeurant être considéré comme anti-libéral et coercitif, mais forcément inévitable, non ? Au fond, c'est le problème de ce mon raisonnement : si je considère le libéralisme comme étant incomplet, alors j'admets l'idée de devoir imposer une coercition arbitraire à l'ensemble de la société en ce qui concerne les thèmes qui sortent du "domaine de compétence" du libéralisme. Tout me semble être une question de point de vue : - On peut considérer que l'interdiction de l'avortement est coercitive car elle oblige les femmes à subir la grossesse, ou que sa légalisation est coercitive car elle permet de bafouer le droit à la vie d'autrui, - On peut considérer que l'interdiction de la PMA pour toutes et de l'adoption homosexuelle est coercitive car elle empêche les homos d'avoir des enfants, ou que leur légalisation est coercitive car elle empêche les enfants concernés de profiter de la présence d'un père et d'une mère (altérité sexuelle que d'aucuns estimeront importante pour l'épanouissement d'un enfant), Etc. Voilà donc plus ou moins ce que j'essaie d'expliquer à ceux qui parlent de libéralisme sociétal, et qui, je pense, confondent la philosophie libérale avec la morale libertaire, qui n'a rien à voir. Mais ce raisonnement est uniquement tiré de réflexions personnelles, pas d'ouvrages ou de textes libéraux, d'où ma volonté de faire appel à vous (qui êtes sûrement plus connaisseurs que moi) pour corriger ou affiner mes réflexions. De mes lectures diverses, j'ai retenu que le libéralisme me paraît parfaitement cernable et auto-suffisant sur le plan économique, politique, philosophique, mais au sujet de ces questions sociétales, tout est beaucoup moins clair pour moi. -
Les poilus aiment le rap
SCBastiat a répondu à un sujet de Bisounours dans Politique, droit et questions de société
Tout a été dit, cette histoire est guignolesque du début à le fin. C'était grotesque de programmer un concert de rap pour commémorer Verdun, surtout dans un but d'amusement revendiqué par le chanteur lui-même. C'était grotesque de la part de l'extrême-droite d'amener le débat sur le terrain identitaire (origines du rappeur, paroles pro-islam, etc) au lieu de critiquer le problème de fond. Et enfin, c'était grotesque de la part de la gauche de surenchérir et de défendre ce concert absurde au nom de l'antiracisme, de la lutte contre le fascisme "nauséabond" ou autres conneries. On touche définitivement le fond quand le PS parle de totalitarisme alors qu'il est le premier à vouloir censurer tout ce qui est un peu trop à droite et que rarement un gouvernement n'avait eu une telle mainmise idéologique sur la culture et l'éducation notamment. Ce pays est ridicule. -
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
SCBastiat a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
Je me demande comment tu fais pour lire ces conneries sans intervenir. J'aimerais vraiment qu'elles répondent à ces deux arguments : 1/ Ce que tu dis vaut pour 100% des hommes également. Tous les hommes sur terre ont déjà été "poussés" par leurs copines à des caresses, etc. Tous les hommes ont déjà fait l'effort de poursuivre un acte qui n'était pas extatique pour satisfaire leur femme. Ce n'est pas un "conditionnement sexiste", ça marche dans les deux sens, et ça s'appelle le désir, l'amour, le dévouement à l'autre, avec les petites ambiguïtés que ça comporte toujours. Un couple où il n'y a aucune concession / ambiguïté sexuelle dans les deux sens, c'est difficilement concevable. D'ailleurs, tu penses que les mêmes insistances n'existent pas dans les couples homos ? 2/ Considérer que le simple fait de céder à une avance insistante est un viol, c'est considérer que la femme est un enfant irresponsable incapable de s'imposer et de nature soumise, ce qui est misogyne. Si ton conjoint te dit de sauter par la fenêtre, tu le fais ? A partir du moment où tu es dotée de libre arbitre, tu as le droit de refuser quelque chose. Et si tu l'acceptes malgré tout pour lui faire plaisir, c'est ton choix, ta décision, et tu en es responsable. Si ça te dérange / choque qu'il te mette la pression, tu peux très bien partir et te trouver un mec plus respectueux de tes envies. T'es une adulte, les femmes sont des adultes, et ce que tu décris n'a rien d'un viol. C'est insultant pour les vraies victimes de viol. Et puis, où ça commence ? Où est la limite ? On peut considérer que "j'ai envie de toi" c'est déjà une forme de pression, donc que c'est un viol... Ce raisonnement ne peut qu'amener à vouloir supprimer tout contact sexuel entre hommes et femmes. Bref, le mangina a une mauvaise stratégie car il accepte les postulats de la féministe en chouinant genre "on n'est pas tous comme ça". Du pain béni pour elle. Ce qu'il faut, c'est démontrer par la logique que ses postulats sont délirants, ce qui est d'ailleurs aisé. Et là je serais vraiment curieux de savoir ce qu'elle répondrait. -
Le féminisme
SCBastiat a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Mais le pire c'est que c'est UN auteur. -
Le féminisme
SCBastiat a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
L'égalitarisme est réellement une maladie mentale. Mais moi j'aimerais qu'ils aient au moins le mérite d'être cohérents, et qu'ils aillent au bout de leur logique. 1) Pourquoi s'arrêter à l'égalité homme/femme ? Pourquoi ne pas réclamer une égalité bruns/blonds, noirs/blancs, beaux/moches, riches/pauvres ou que sais-je encore ? 2) Pourquoi appliquer seulement cet égalitarisme à la politique ou aux grandes entreprises ? En tant que progressiste, je réclame 50% de femmes parmi les éboueurs, les maçons et les plombiers ! -
Au temps pour moi... Mais ce n'est pas un gouvernement conservateur qui est au pouvoir en Norvège ?
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Le féminisme
SCBastiat a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Le problème, c'est qu'on ne les entend pas. Celles qu'on entend : - réclament la reconnaissance du féminicide (donc de l'idée que le meurtre d'une femme est plus grave que celui d'un homme) - voient du sexisme partout et dans un seul sens - exigent des quotas de femmes dans les métiers prestigieux, mais pas dans les métiers dangereux ou misérables qui sont à 99% masculins - chouinent sur le partage des tâches ménagères, mais jamais sur le partage de la note du resto et des tâches physiques - bref, se complaisent constamment dans les stéréotype de la femme victime et de l'homme coupable Donc je veux bien qu'il y ait des féministes cohérentes à titre individuel, mais j'ai surtout l'impression que c'est un mouvement assez incohérent et chauvin par nature, comme tous les mouvements basés exclusivement sur la défense d'un groupe ou d'une communauté en particulier. Même quand les féministes luttaient pour des droits légitimes, elles n'ont jamais lutté pour être soumises aux mêmes devoirs que les hommes, telle la conscription. Leurs revendications étaient parfois légitimes, mais jamais vraiment complètes et cohérentes dans une optique d'égalité globale. Tout ce qu'il y a de bon dans ces mouvements de lutte pour telle ou telle "catégorie opprimée", ça se retrouve dans le libéralisme : l'égalité en droit pour tous les individus, et les libertés individuelles. La manière dont ils ont dévié est profondément malsaine selon moi. -
S'il veut aller au bout de sa logique, qu'il donne tous ses biens, qu'il quitte ses fonctions et qu'il aille vivre parmi eux, ce sale blanc riche et privilégié. Au minimum, qu'il les héberge chez lui, il doit y avoir de la place. Là il pourra vraiment comprendre ce qu'ils ressentent et les aider. Mais je ne sais pas pourquoi, je pense que son soutien à leur cause va s'arrêter à cette action publicitaire démagogue et inutile pour les concernés.
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Le féminisme
SCBastiat a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
En fait, les féministes sont très misogynes, quand on y pense... Elles ont une tendance à traiter les femmes comme des enfants irresponsables qui est assez insultante pour la gent féminine. Elles critiquent le "patriarcat" mais elles sont les premières à avoir un raisonnement très patriarcal quand ça les arrange. En gros, de la société traditionnelle, elles rejettent "les femmes doivent être soumises", mais pas "les femmes et les enfants d'abord", ou "les femmes sont des êtres faibles qui méritent protection, traitement spécial et dévouement". Bref, les inconvénients mais pas les avantages. -
Le féminisme
SCBastiat a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
http://www.lepoint.fr/europe/sexisme-crise-de-nerfs-autour-des-talons-hauts-en-angleterre-12-05-2016-2038890_2626.php Vous en pensez quoi ? Moi, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi toute contrainte subie par une femme serait du sexisme. Un entreprise a bien le droit d'avoir un code vestimentaire. Si tu ne veux pas porter de talons ou mettre une cravate, tu vas ailleurs, point. Je conçois que les talons hauts soient contraignants, mais le fait de demander aux femmes d'en porter n'est pas concrètement plus sexiste que de demander aux hommes de mettre une cravate. A la limite, qu'on en débatte, mais pourquoi toujours aborder les choses par le biais du "sexisme" et des chouineries sur la condition féminine en générale ? Idem pour l'image postée quelques pages avant sur les insultes faites aux femmes dans la rue. Traiter une mauvaise conductrice de connasse c'est sexiste, mais traiter un chauffard de sale con ça ne l'est pas ? C'est lourdingue. -
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
SCBastiat a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
Oh putain, l'humour SJW c'est vraiment de la grosse poilade... -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
SCBastiat a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
C'est bien ce que je dis : le droit de résidence peut impliquer des conditions comme le fait d'avoir un emploi stable, par exemple. Sinon, oui je suis d'accord avec toi Flashy. Ma critique est effectivement plus dirigée contre l'Etat-Providence que contre l'idée de libre circulation (et résidence) en elle-même, car il est bien la source du problème. Mais dans ce contexte là, où l'Etat-Providence est considéré comme un acquis irrémédiable, alors je peux comprendre certains arguments anti-immigrationnistes (tant que ça ne dévie pas vers le racisme ou le nationalisme stupide), et j'ai un peu du mal avec les gauchistes qui par "humanisme" veulent faire venir toute la misère du monde aux frais du contribuable. Maintenant si on parle d'idéal, bien sûr que je suis favorable à la libre circulation totale.