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frigo

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par frigo

  1. Comprend pas, 3/4 de de 7 minutes c'est 5,25'. Donc il est plus plein qu'au début ?
  2. On met en branle les deux sabliers, quand le 7 minutes est fini on retourne le le 11 minutes ( où il reste 4 minutes), quand les quatres minutes sont écoulées on retourne encore le 11 minutes et quand il est fini on a 15 minutes. Durée de l'opération 22 minutes, a mon avis peut mieux faire.
  3. T'IL une ancienne tradition de la marine royale, le charivari. Jadis, sur les vaisseaux du roi, lecharivari consistait en un chant improvisé, stimulant l’énergie des matelots durant un travail de force, principalement, virer au cabestan. Profitant de l’impunité que leur donne cette tâche décisive et urgente, ils moquent gaillardement leurs supérieurs selon un protocole bien établi. • A un moment quelconque, un homme, n’importe lequel, crie « charivari ! » ; les autres répondent « pour qui ? » ; suit alors le nom ou le grade de la victime, dont les manies, les travers et les excès sont raillés avec verdeur. Méchant, cocu, buveur, avare… tout y passe, à la rigueur on en rajoute un peu. Mais le travail se fait, et aucun officier ne se risquerait à l’interrompre. Pour faire durer le plaisir chaque énumération rime avec la précédente et se termine par le mot « aussi ». Charivari pour le premier lieutenant ! Menteur, voleur, avare, aussi, Pouilleux, crasseux, morveux, aussi ! Ivrogne et paresseux aussi !… Évidemment, le charivari n’est pas du goût des gradés qui n’en apprécient ni la forme ni l’audace qu’ils ne peuvent cependant éviter. Contre mauvaise fortune, bon cœur, ils en supportent les excès. • En 1793, le charivari prend une tout autre tournure, le jeu bête et méchant devient carrément dangereux. Il ne s’agit plus de railler l’état-major, mais de dénoncer son peu d’empressement révolutionnaire. Souvent, le rituel s’instaure en véritable tribunal où la menace vole bas. Il ne fait pas bon garder quelques convictions monarchistes. C’est redoutable, car les accusations risquent d’être rapportées à terre, à d’autres tribunaux, peu enclins à faire dans la nuance. • Comme on le sait, cet épisode ne dure guère ; en 1826 le charivari est proscrit sur les navires de l’État ; il est remplacé par un jeu de tambour, clairon, fifre ou sifflet, appelé franc parlé du cabestan et jugé sans aucun intérêt pour les matelots. L’ordre règne enfin à bord…
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    Chanson franchouille

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    Chanson franchouille

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    Et La Poésie?

    L’école Gaston Couté Les p’tiots matineux sont ‘jà par les ch’mins Et, dans leu’ malett’ de grousse touél’ blue Qui danse et berlance en leu’ tapant l’cul, I’s portent des liv’s à coûté d’leu pain. L’matin est joli coumm’ trent’-six sourires, Le souleil est doux coumm’ les yeux des bêtes… La vie ouvre aux p’tiots son grand liv’ sans lett’es Oùsqu’on peut apprend’ sans la pein’ de lire : Ah ! les pauv’s ch’tiots liv’s que ceuss’ des malettes ! La mouésson est mûre et les blés sont blonds ; I’ s’ pench’nt vars la terr’ coumm’ les tâcherons . Qui les ont fait v’ni’ et les abattront : Ça sent la galette au fournil des riches Et, su’la rout’, pass’nt des tireux d’pieds d’biche. Les chiens d’ deux troupets qui vont aux pâtis, Les moutons itou et les mé’s barbis Fray’nt et s’ent’erlich’nt au long des brémailles Malgré qu’les bargers se soyin bouquis Un souér d’assemblé’, pour eune garçaille. Dans les ha’s d’aubier qu’en sont ros’s et blanches, Les moignieaux s’accoupl’nt, à tout bout de branches, Sans s’douter qu’les houmm’s se mari’nt d’vant l’maire, Et i’s s’égosill’nt à quérrier aux drôles L’Amour que l’on r’jitt’ des liv’s’de l’école Quasi coumme eun’ chous’ qui s’rait pas à faire. A l’oré’ du boués, i’ s’trouve eun’ grand crouéx, Mais les peupéiers sont pus grands dans l’boués. L’fosséyeux encave un mort sous eun’ pierre, On baptise au bourg : les cloches sont claires Et les vign’s pouss’ vart’s, sur l’ancien cim’tiére ! Ah ! Les pauv’s ch’tiots liv’s que ceuss’ des malettes ! Sont s’ment pas foutus d’vous entrer en tète Et, dans c’ti qu’est là, y a d’quoué s’empli l’coeur ! A s’en empli l’coeur, on d’vienrait des hoummes, Ou méchants ou bons – n’importe ben coumme! – Mais, vrais coumm’ la terre en friche ou en fleurs, L’souleil qui fait viv’e ou la foud’ qui tue. Et francs, aussi francs que la franch’ Nature, Les p’tiots ont marché d’leu’s p’tit’s patt’s, si ben Qu’au-d’ssus des lopins de seigle et d’luzarne, Gris’ coumme eun’ prison, haut’ coumme eun’ casarne L’Ecole est d’vant eux qui leu’ bouch’ le ch’min. L’mét’ d’école les fait mett’e en rangs d’ougnons Et vire à leu’têt’ coumme un général : » En r’tenu’, là-bas !… c’ti qui pivott’ mal !… » Ça c’est pou’ l’cougner au méquier d’troufion. On rent’ dans la classe oùsqu’y a pus bon d’Guieu : On l’a remplacé par la République ! De d’ssus soun estrad’ le met’ leu-z-explique C’qu’on y a expliqué quand il ‘tait coumme eux. I’leu’ conte en bieau les tu’ri’s d’ l’Histouére, Et les p’tiots n’entend’nt que glouère et victouére : I’ dit que l’travail c’est la libarté, Que l’Peuple est souv’rain pisqu’i’ peut voter, Qu’les loués qu’instrument’nt nous bons députés Sont respectab’s et doiv’nt êt respectées, Qu’faut payer l’impôt… » Môssieu, j’ai envie ! … – Non ! .., pasque ça vous arriv’ trop souvent ! » I veut démontrer par là aux enfants Qu’y a des régu’s pour tout, mêm’ pou’la vessie Et qu’i’ faut les suiv’déjà, dret l’école. I’pétrit à mêm’ les p’tits çarvell’s molles, I’rabat les fronts têtus d’eun’ calotte, I’ varse soun’ encr’ su’ les fraîch’s menottes Et, menteux, fouéreux, au sortu’ d’ses bancs Les p’tiots sont pus bons qu’â c’qu’i’ les attend: Ça f’ra des conscrits des jours de r’vision Traînant leu’ drapieau par tous les bordels, Des soldats à fout’e aux goul’s des canons Pour si peu qu’les grous ayin d’la querelle, Des bûcheux en grippe aux dents des machines, Des bons citoyens à jugeotte d’ouée : Pousseux d’bull’tins d’vote et cracheux d’impôts, Des cocus devant l’Eglise et la Loué Qui bav’ront aux lév’s des pauv’s gourgandines, Des hounnètes gens, des gens coumme i’faut Qui querv’ront, sarrant l’magot d’un bas d’laine, Sans vouer les étouel’s qui fleuriss’nt au ciel Et l’Avri’ en fleurs aux quat’ coins d’la plaine !… Li ! l’vieux met’ d’école, au fin bout d’ses jours Aura les ch’veux blancs d’un déclin d’âg’ pur ; I’ s’ra ensarré d’l’estime d’tout l’bourg Et touch’ra les rent’s du gouvernement… Le vieux maît’ d’écol’ ne sera pourtant Qu’un grand malfaiseux devant la Nature !.. Gaston Couté
  7. Tiens un coup d'humour potache, merdrrrrrre. Une presse digne de ce nom reproduirait ce brûlot étudiant en grand tirage.
  8. https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/08/2814070-quand-humour-collegiens-passe-mal-manque-finir-tribunal-albi.html#commentaires No comment
  9. Je crois que c'est plus juste de dire qu'en France on fait de la déconcentration, pas de la décentralisation. La décentralisation est presque synonyme de fédéralisme, sujet tabou dans cet État.
  10. frigo

    Et La Poésie?

  11. Ça c'est vache
  12. Pas mal, un passionné de la théorie des jeux l'auteur, ça fait penser à Machiavèle.
  13. La binette ou bien des itinéraires innovants. https://youtu.be/DrIud7TeUMo
  14. Ça c'est les voies navigables d'europe, avec un kayak c'est bien plus, au fil de l'eau, pleine nature, sans être taxé à tous prétextes, même pas besoin absolument de moteur, poissons et ecrevisses au menu.
  15. Remarque que pour moi aussi ce n'est pas un choix facile, je vais lâcher du concret pour des chiffres qui se baladent dans des ordis, qui demain peuvent s'evaporer comme un mirage, la terre c'est éternel. Bon je ne suis pas pourri mais j'ai plus la patate que j'avais a quarante ans et avec mon mode de vie tout demande du physique et je suis seul maintenant , après plusieurs expériences communautaires , belles d'un côté mais éphémères finalement. Et puis il faut que je nourrisse mon âme de vagabond, vingt année ont suffit pour faire le tour de mon coté paysan. Après ça ne serait peut être pas si bête de se payer un lieu entre liborgiens, pour une somme tout à fait raisonnable on trouve de belles campagnes dans des coins paumés, un lieu pour se rencontrer , pour se régénérer, pour s'aider, mais bon c'est chaud bouillant les communautés, magnifique mais risqué, un peu comme l'amour.
  16. Il y a plein de petites ZAD.
  17. Si je descend le Danube c'est obligé que je m'arrête leur faire un coucou, pour le moins.
  18. Ah ça tourne court le projet ?
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