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Filibert

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Tout ce qui a été posté par Filibert

  1. Notons que le taux de suicide parmi les salariés est beaucoup moins élevé que pour les inactifs, ça fausse les calculs ci-dessus. Les Echos ont publié un article sur le taux de suicide chez France Telecom (19 pour 100.000 en moyenne par an) comparé au taux théorique "attendu" compte tenu de la composition par âge, sexe, et du secteur d'activité (secteur des transports et télécommunications) : 16,9 pour 100.000. C'est donc un peu plus élevé chez FT (l'auteur dit que compte tenu de la marge d'erreur, c'est peu conclusif). http://www.lesechos….01339541622.htm Il serait intéressant de regarder le taux de dépression, phénomène plus fréquent quoique moins facilement quantifiable. Je veux bien croire que les problèmes humains sont plus élevés chez FT, compte tenu de son histoire particulière et du fait que l'Etat a sûrement passé comme consigne au PDG de ne pas virer de gens.
  2. Eh bien je ne suis pas surpris. Mon idée si on y parvient : faire un panier type, avec des grandes marques non discutables (homogènes dans le temps) et qui sont achetées par tout le monde, et montrer que ces marques font +N%, alors qu'on nous annonce un +2% totalement déconnecté de ce qu'on vit (et je ne parle même pas de l'essence ici). Oui, certes, mais attention à ne pas tomber dans des excès. Sur le site officiel de l'Insee, on voit qu'il y a bien une forte hausse sur les derniers mois : http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=103 Et on peut retrouver les hausses assez fortes que vous citez. Par exemple : Prix moyens mensuels de vente au détail en métropole - Café moulu non décaféiné (250g) - entre juillet 2010 et mars 2011 : +5,4% Prix moyens mensuels de vente au détail en métropole - Café moulu 100% arabica (250g) - entre juillet 2010 et mars 2011 : +6,0% Indice des prix a la consommation - Secteurs conjoncturels (mensuel, ensemble des menages, metropole, base 1998) - Alimentation : Produits frais - entre août 2010 et mars 2011 : +8,5% Indice des prix a la consommation - Regroupements particuliers (mensuel, ensemble des menages, metropole, base 1998) - Supercarburant sans plomb indice d'octane 95 - entre septembre 2010 et mars 2011 : +12,2% Mais globalement sur tout l'alimentaire, ça donne ça : Indice des prix a la consommation (mensuel, menages urbains employes ou ouvriers, Metropole + DOM, base 1998) - Produits alimentaires - entre août 2010 et mars 2011 : +2%. À part essence et produits alimentaires, d'autres prix ont bien baissé (faire joujou avec ceci : http://www.insee.fr/fr/indicateurs/indic_cons/sip/sip.htm ) (je n'ai pas envie de rentrer dans les débats des choix méthodo, dont certains peuvent en effet être discutés (loyers imputés, produits électroniques, impact des dépenses contraintes, etc.), mais qui globalement se défendent. En effet, pour les jeunes couples primo-ascendants, pour les automobilistes, etc., le ""coût de la vie"" augmente plus vite que pour le reste des ménages).
  3. Filibert

    Supa Playlist!

    Roohhhh, l'avant-dernière.
  4. Une carte lisible, c'est encore mieux.
  5. Merci beaucoup pour cette recherche (malgré les fautes d'orthographes monstrueuses). L'article de l'Institut Turgot est très utile. Ça me permettra de répondre à ceux qui disent que dans un monde "ultra-libéral" on connaîtrait des Fukushima à foison. Si les actionnaires de Tepco étaient davantage responsabilisés, ils auraient fait un peu plus attention à faire respecter les diverses règles de sûreté et d'entraînement des personnels, auraient fait injecté de l'eau de mer dès le début plutôt que d'espérer sauver leurs réacteurs et auraient peut-être anticipé un peu mieux les tsunami géants (ça n'aurait pu être que mieux qu'actuellement). En tout cas, dans un monde où l'Etat intervient encore sur le marché monétaire, avoir des sociétés à responsabilités complètes dans le secteur bancaire serait un frein intéressant aux prises de risque inconsidérées.
  6. Les "Massoud libyens" ne sont pas des gens biens, apparemment : http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde…1308654_231.php
  7. Et dans le Council of Trustees, il y a Hernando de Soto (orthographié Hernardo, mais c'est bien lui) ?
  8. Difficile d'interdire un parti politique avant qu'il soit élu (il peut déguiser son programme, employer les mots qu'il faut). Et c'est la porte ouverte à des abus. En revanche, soumettre le pouvoir des élus à la Constitution, ok.
  9. Filibert

    Vidéos comiques

    [dailymotion]xgjccb[/dailymotion] ça me rappelle plusieurs débats sur le forum. <–< Sur la moitié des points "de droite" = libéral, et sur l'autre, "de droite" = social-conservateur.
  10. De même, ravi d'accueillir une fille de plus dans la communauté.
  11. Une dangereuse délinquante de 62 ans condamnée. *** http://www.lepoint.fr/insolite/une-retrait…1-128109_48.php
  12. Au contraire, j'ai le sentiment que tu peux être ""ultra-libéral"" (= libertarien) et être pour une justice très forte et la peine de mort. Je crois comprendre qu'il y a deux solutions quand on est très libéral : soit anarcho-capitaliste, soit partisan d'un Etat régalien resserré mais extrêmement fort (comme moi). Bienvenue.
  13. De même, bon anniversaire.
  14. * 1) 'Elysée sait très bien ce qu'il en est de la situation des finances publiques françaises. Sarcrocs, dont les dents ont traversé le parquet, souhaite se faire réélire. Ils ont donc calibré la rigueur (petite réforme des retraites, petite poussée d'impôts, ""diète douce"" de la fonction publique et des établissements publics) pour que ça tienne jusqu'en 2012. Je pense qu'ils ne sont pas trompés au point de taper le mur dès mi-2011. Ils ont un peu de marge sous le coude (mise sous condition de ressources des allocations familiales, hausse de la CSG, etc.). * 2) L'augmentation des CDS a été progressive pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal. Elle sera progressive aussi pour la France. * 3) Si la France craque, le 'Fonds de solidarité européen' craque, et c'est la chienlit à Disneyland. EuroDisney. Euroland. Par conséquent, si besoin, on saura solliciter la BCE pour qu'elle intervienne largement sur les marchés, plus ou moins discrètement, pour acheter les BTF et autres OAT et faire baisser les taux. * 4) Les BTF et OAT sont détenus en (petite) partie par des assurances-vie et des banques françaises. L'Etat ne les laissera pas vendre comme ça (sur ce dernier point : ça permet de tendre l'élastique plus fort ; bien sûr, quand ça lâchera, ça fera davantage mal aux doigts du dociltoyen). EDIT sur le 1) : D'ailleurs, une poussée de CDS mi-2012 pendant la campagne présidentielle permettrait de faire passer à merveille le message : "Les marchés sont effrayés par la possibilité d'une victoire de l'hydre socialiste. Si vous voulez qu'on fasse de la rigueur tranquille pour que tout continue à peu près comme avant, votez Sarko Ier." Ça convaincra les centristes et les fans de Marine de voter utile.
  15. Quand on a une inflation de 7 ou 10% (respectivement), je pense que c'est plus facile politiquement de n'augmenter le Smic et les retraites que de 5% et 8% (respectivement). Surtout quand le salaire moyen n'augmente, par exemple, que de 4% (je supposais qu'en cas d'inflation forte, compte tenu de la rigidité des contrats de travail, les salaires situés au niveau de la moyenne ne suivraient pas l'inflation. "Mes chers concitoyens, le salarié moyen souffre énormément. Dans ces conditions, Smic/retraites augmenteront tout de même plus vite que le salaire moyen estimez-vous heureux"). Pardon de ne pas avoir été du tout clair. - Le premier point est évidemment traité avec soin dans le calcul de l'IPC. L'IPC est un indice de Laspeyres chaîné annuellement : les pondérations, càd la composition du panier, sont mises à jour chaque année (notion de "prix chaînés"). - Le second point (effet qualité) est traité. La méthodologie est certes un peu plus fragile sur ce point, parce que les anciennes générations d'ordinateurs ou télés cathodiques ne sont plus dispo. Mais il n'y a plus de ménages qui voudraient acheter une TV cathodique neuve ; ceux qui achètent du neuf veulent la qualité/praticité de l'écran plat. Les ménages vraiment pauvres peuvent toujours acheter des occasions. Effectivement, pour les ménages qui n'achètent ni TV ni informatique, le coût de la vie augmente davantage que l'inflation moyenne. Ça ne remet pas en cause le calcul de l'IPC, qui est une valeur moyenne sur l'ensemble des ménages et sur l'ensemble des biens et services de consommation.
  16. (pardon de monopoliser le fil) Pas d'accord. * 1) la France a besoin d'inflation pour réaliser une dévaluation compétitive : en valeur réelle, les 'salaires super bruts' (i.e. en comptant les cotisations sociales) sont trop élevés par rapport aux autres pays, il faut qu'ils baissent. Or, les salaires sont très rigides, parce que les contrats de travail sont très rigides et parce que politiquement c'est quasi-impossible de baisser le Smic. Tant que le coût du travail ne sera pas ajusté, on continuera à avoir du chômage à 8%-9%. - la France et l'Allemagne ont besoin d'inflation pour réduire/purger leurs créances, surtout leurs créances envers les futurs retraités. L'Allemagne a 1,2 enfants par femme et a un système de retraite qui est à 80% un système par répartition, elle a aussi une dette publique de 73% du PIB, elle n'a certainement pas la capacité de payer ses créances. - Avec le fait que ses banques privées sont exposées aux dettes publiques des PIIGS, c'est la raison pour laquelle, à mon avis, l'Allemagne a accepté les renflouements de Grèce/Irlande et laissé la BCE, malgré la trahison des traités, démarrer des pratiques qui se révèleront à moyen terme (5 à 10 ans) inflationnistes (rachat de dette publique, etc.). * 2) L'Allemagne ne décide pas de la politique monétaire. Si les pays laxistes sont majoritaires au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE, alors ça donne : "fuck l'Allemagne". Tu parles des Etats-Unis. Je pense que le point 2) pose problème. Je pense que la monnaie est neutre à long terme, mais pas à court terme. Injecter des liquidités a normalement un effet expansionniste, et les retirer a un effet récessif (j'omets le mal-investissement, et ici je parle de l'activité économique, pas de la santé/survie des banques). L'injection récente des liquidités n'a pas d'effet fort sur l'inflation et l'activité parce que les banques US sont malades et qu'elles ne les répercutent pas sur la quantité de crédit. (analyse Ceteris Paribus, la demande de crédit des agents non financiers, qui est faible, étant considérée comme fixée). Mais lorsque l'activité sera bien repartie et les banques seront assainies, les liquidités passées produiront leur effet sur l'inflation ; mais, le système bancaire étant assaini, le retrait des liquidités par la Fed aura un effet récessif sur l'activité. Je ne suis pas sûr que la Fed aura le courage de les retirer, c'est-à-dire de faire ce que Volcker avait fait au début des années 1980 : provoquer une petite récession (la période de stagflation des années 1970 avait marqué les esprits). Et la Fed n'est pas indépendante des pouvoirs législatif et exécutif ; ceux-ci auront envie qu'on utilise l'inflation pour purger partiellement la dette publique, surtout qu'elle est détenue par les Chinois. Je parie donc sur un scénario d'inflation forte (10-15%) aux US à l'horizon 10 ans. Pour l'UE, je renonce presque à prévoir, il y a trop de facteurs politiques. Je pars sur l'hypothèse que je juge la plus probable que la zone euro n'éclate pas et qu'il y a rééchelonnement des dettes publiques (genre IRL, ITA, ESP, GRECE -30%, FR - 20%, ALLE - 10%). Sous cette hypothèse , je dirais : * (EDIT) inflation à 1-5% pendant 4 ans sous l'effet de la (décidée mais encore arrivée à plein régime) rigueur en Allemagne, la (future) grosse rigueur en France et Italie, mais aussi des effets inflationnistes des actuelles et futures hausses des prix en Chine. * inflation 5-10% à l'horizon 10 ans.
  17. Deux hypothèses : soit l'INSEE est incohérente, soit tu comprend mal ce qu'elle écrit. ce qu'il écrit. Insee est un nom masculin. Concernant les salaires, Sam n'a effectivement pas compris la méthodologie de l'Insee. L'IPC mesure le prix de l'ensemble des biens et services marchands consommés par les ménages. Les biens intermédiaires et les salaires ne sont pas comptés directement, mais ils sont comptés indirectement (ils sont comptés dans le prix du produit de consommation final qu'ils servent à produire ; on ne peut pas les compter deux fois. Par exemple si une entreprise externalise une activité de production (par exemple un service informatique), cela "créé" un bien intermédiaire, vendu d'une entreprise à une autre, vente qui n'existait pas avant mais dont la production, elle, existait bien ! Dur de prendre en compte ce changement). L'immobilier est pris en compte, sous la forme des "loyers imputés". On considère que lorsque un ménage achète un logement, ce n'est pas de la consommation mais de l'investissement. En revanche, dans les prix de consommation, on comptera le loyer, y compris un "loyer imputé" que se verse le propriétaire à lui-même. C'est un choix méthodologique qui se défend. * source (dure à lire) : http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pd…ion_menages.pdf Sans y avoir beaucoup réfléchi, je dirai que l'IPC reflète bien le pouvoir d'achat des unités monétaires détenues par les ménages lorsqu'ils consomment. En revanche, le pouvoir d'achat des unités monétaires détenues par les ménages lorsqu'ils investissement n'est pas mesuré. Si les prix des investissements des ménages augmentent fortement (c'est le cas en cas de bulle immobilière), cela ne se répercutera pas dans les prix à la consommation à court terme (mais cela se répercutera à moyen-long terme, par le phénomène de loyer imputé et de consommation imputée). Par ailleurs, le pouvoir d'achat des unités monétaires détenues par les entreprises (compte bancaire des entreprises) n'est pas pris en compte. La définition de l'inflation affichée sur le site de l'Insee ("L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie" http://www.insee.fr/fr/methodes/default.as…s/inflation.htm ) ne correspond donc pas à l'IPC. Mais c'est ce qui est écrit : "Pour évaluer le taux d'inflation on utilise l'indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure n'est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages.". L'Insee a conscience du problème, mais ne l'a pas résolu, à mon avis en raison de pressions politiques ET de difficultés méthodologiques.
  18. Pour répondre à H16, je daigne apporter mon avis très éclairé <–< * L'inflation dépend de : - des évolutions de la masse monétaire M1, "monnaie banque centrale" ou "base monétaire", - et de sa 'multiplication' par les banques, pour former M3. À cet effet de base, d'autres impacts parfois importants viennent se greffer : - les prix des importations et leur part dans la consommation. - les prix des "biens internationaux" (matières premières), qui se répercutent sur les prix de production nationaux (par exemple, hors effet des importations, le prix de vente du blé par les agriculteurs nationaux aux fabricants de biscuits) puis sur les prix de consommation nationaux (j'emploie un peu le langage de la 'comptabilité nationale'). - le progrès technique (la science) et l'organisation de la production (présence de bras morts, de guerre de chefs, de personnes dans des placards, de dispersion des sites de production, qui tous pénalisent l'efficience de la production) (ces deux effets entraînent : à effort humain et capitaux identiques, on produit la même chose pour moins cher). Entre M3 et l'inflation, il y a un effet de réaction "élastique" lié à une forte inertie des prix (par ce qu'on appelle le "coût de menu", par les phénomènes de croyance des agents, etc.) : en gros, si on fait varier fortement M3, cela va se répercuter forcément sur les prix, mais cela pourra prendre 1 an ou 5 ans, on sait pas très bien le prévoir (c'est pour ça que le ciblage fin de l'inflation par la masse monétaire n'a pas réussi sous Thatcher). À un horizon de 6 à 9 mois, on ne peut donc pas vraiment s'appuyer sur M3 pour faire des prévisions. * Historiquement, Le Japon a connu une forte augmentation de M1 depuis l'explosion de sa bulle financière et pourtant il a connu une stabilité des prix (les prix n'ont pas assez baissé pour qu'on puisse vraiment parler de déflation). Je l'explique par : - le dégonflement du multiplicateur du crédit, parce que les banques privées japonaises sont malades (leurs actifs douteux n'ont pas été restructurés) et donc elles ne répercutent pas l'augmentation de M1 sur M3. Mais cela se produira nécessairement à terme, sauf si la BoJ ravale ses liquidités. - parce que le Japon est, plus directement que l'Europe, exposé à la baisse des prix provoqués par l'essor de la Chine. En Europe, sur le passé récent (10 ans) : - on a eu un effet 'désinflationniste' provoqué par l'augmentation de la part des importations des pays d'Asie du Sud-Est dans la consommation, importations qui à qualité identique sont moins chers : cela a mécaniquement pesé sur le prix moyen national. Mais également cela a pesé sur les prix des producteurs nationaux, en raison de la concurrence accrue, qui ont été forcés à réduire leurs marges et leurs inefficacités (je pense typiquement à Moulinex). - la base monétaire M1 a augmenté assez fortement, et la masse monétaire M3 a augmenté aussi, avec retard, provoquant une ""petite"" augmentation des prix d'abord sur les prix les plus exposés (immobiliers), puis sur des prix de conso courantes pour lesquels la concurrence est faible (prix du petit noir au bistro, etc.) et pas encore tellement sur les prix des autres biens. - il faut noter que la récession de 2008-2009 en Europe et USA a tout de même été très importante, et elle a nécessairement provoqué un effet déflationniste ; l'inflation partait de très bas (2%), on aurait dû basculer pendant quelques trimestres en déflation. Le fait que ça n'a pas été le cas vient de l'effet inflationniste cité au tiret précédent, et du fait que les importations (d'Asie) jouent désormais un rôle très important sur la formation des prix à la consommation en Europe. La sur-inflation prévue par les monétaristes/autrichiens se serait donc déjà manifestée en 2008-2009-2010. * À un horizon de 6 à 9 mois, je pense qu'on peut s'appuyer sur les outils des prévisionnistes (équations économétriques basées sur le lien entre certains indicateurs économiques avancés et les variables économiques). N'évoquons pas le "Too much agregation" de Hayek : je pense que vous serez tous d'accord sur le fait que l'opinion des "acheteurs de l'industrie" (commerciaux dans les entreprises chargés d'acheter les nouvelles machines) permet dans une certaine mesure de prévoir la production à un horizon de 6 mois. Une part "d'idéologie" influe sur les économistes prévisionnistes (croyance dans la relance, négligence vis-à-vis des anticipations par les agents des futures hausses d'impôt, confiance plus ou moins forte dans les politiques, etc.) , mais elle est modérée car ils sont évalués sur des faits concrets (est-ce que leurs prévisions d'il y a 6 mois se sont révélées correctes ?). Du coup, dans la note de conjoncture de l'Insee parue hier ( http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?th…p;page=note.htm ), tu peux trouver une prévision d'inflation à 6 mois (page 65, numérotation éditeur, ici : http://www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_…mbre2010_f1.pdf ) pas trop déraisonnable : inflation de 1,4%. * À un horizon de 3 ans, ma réponse aurait été tout à fait différente.
  19. - réduire les impôts ça permet au moins d'appliquer la politique de "starve the beast" (même si avec Reagan ça n'a fonctionné que partiellement). Les autres méthodes ne fonctionnent pas tellement. - augmenter la taille du code du travail est donc libéral…?
  20. Maintenant que les durées des titres de dette publique sont plus courtes ce n'est plus évident de faire pfuuuuuuit avec de l'inflation. (maturité moyenne pour la France = 6 ans ; source : http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_eta…_166/index.html ).
  21. +1 Courtillot, star de ce fil, a aussi signé le rapport de l'Académie. Ce rapport dit : "L’énergie totale rayonnée par le Soleil est dominée par la partie visible du spectre et a très peu varié au XXe siècle si on fait la moyenne sur les cycles d’activité de 11 ans. La variation relative de cette énergie durant ces cycles est de l’ordre du millième. Le forçage correspondant, de l’ordre de 0,2 W/m2, est 10 fois plus faible que celui dû à l’augmentation de l’effet de serre lié aux activités humaines."
  22. Tu m'étonnes que les négociations n'étaient pas longues : il y avait des clauses d’indexation automatique des salaires sur les prix, clauses supprimées par les lois Auroux en 1982 (merci Mitterrand). À part ça, les 2 époques ne sont absolument pas comparables (chômage de longue durée alors inconnu, dette publique nette nulle, etc.).
  23. - Sur le RSA, la loi dispose que "le montant est révisé une fois par an en fonction de l'évolution des prix à la consommation hors tabac." Dans les faits, le Gouvernement peut ruser en faisant des prévisions d'inflation sous-évaluées et en indexant la RSA dessus, puis en oubliant de rattraper le retard un an après. Dans les faits, le RMI a toujours été sur-indexé sur l'inflation, qui plus est en raison des primes de Noël et autres. Mais si on a une inflation de 8%, ce sera amha possible de ne re-valoriser que de 6%. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeAr…tegorieLien=cid - Est-ce que tu parles de la dette publique des pays ou bien de la dette de la nation (i.e. dette de l'ensemble des agents publics ou privés). De mémoire, les pays d'Europe de l'Ouest ne sont pas ou très peu endettés vis-à-vis du reste du monde (on possède des parts dans des usines en Chine, de la dettte de pays africains, et les asiatiques ont une partie de notre dette publique). La dette de la nation peut être mangée par l'inflation, mais la dette publique pas trop.
  24. NON. « Les bénéficiaires actuels continueront de bénéficier du crédit d'impôt », souligne toutefois la ministre. http://www.letelegramme.com/ig/generales/e…010-1010198.php http://www.lefigaro.fr/impots/2010/08/04/0…dit-d-impot.php etc.
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