Une des ironies les plus délicieuses et cruelles de l'ère Chávez est que ses résultats financiers et économiques sont précisément ceux de la caricature faite par lui des pays capitalistes : depuis qu'il s'est emparé du pouvoir, la bourse vénézuélienne a gagné 870% et les salaires réels des travailleurs ont chuté de 40%. Un petit groupe proche de l'autocrate fait de juteuses affaires, que ce soit via des contrats avec l'État, des licences d'importations, des taux de changes bidonnés ou de papiers de la dette de pays alliés. La « bolibourgeoisie » est passée maître en matière de « capitalisme sauvage » !
http://www.foreignaffairs.com/articles/138164/javier-corrales/how-chavez-does-business