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José

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Tout ce qui a été posté par José

  1. La différence réside dans tes comparaisons débiles. Le jour où 80% de la population dépensera près de la moitié de ses revenus en tuning, on en reparlera. Belle rhétorique foireuse que de comparer un problème réel à un fictif.
  2. Non. On peut, très libéralement, dire que la drogue c'est de la merde. Même si c'est pas cool à dire à notre époque. Dire qu'un junkie est une épave, une sous-merde, un rebut de la société. Que ceux qui banalisent l'usage des drogues sont des fils de pute. Que ceux qui en vendent sont des chiens. Ensuite, on peut, très libéralement, fonder des société de tempérance - privées -, à l'image des Alcooliques anonymes (institution 100% libéral kasher). S'inspirer de l'exemple de la Suède du 19 siècle où l'alcoolisme fut un élément majeur du maintien de la pauvreté extrême de la population (alors que démarrait économiquement le reste de l'Europe) et où des sociétés de tempérance moralisatrices, le plus souvent religieuses, commencèrent à s'attaquer idéologiquement à ce fléau. Ah merde, la morale, c'est pas bien.
  3. Culturel. Et social. Et économique.
  4. Je ne connais pas le cas des haredim, mais celui des moines représente justement le contraire, de tout temps ce furent d'excellents entrepreneurs ; et ils ne sont pas pour rien dans le démarrage économique de l'Europe au Moyen-Âge ; et encore aujourd'hui, les abbayes et monastère sont de solides entreprises (exemples typiques : bière, fromage, agriculture en général, etc.)
  5. Personne ne parle de juger. Mais juste des faits qui interdisent de fantasmer sur un monde libéral idéel. Et toussa et jusqu'à 40% - une paille - des dépenses des ménages yeménites consacrés à la seule drogue (pour comparer, en Europe, le total des dépenses, nourriture + boissons, alcool compris + tabac, c'est 15% des dépenses du ménage).
  6. De mémoire d'un reportage télé. Sinon : http://www.tsrdecouverte.ch/13-16/dossiers…emen/yemen-khat http://abusdesubstances.hug-ge.ch/substanc…ction/khat.html http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2518&lg=fr
  7. Petit exemple de la consommation libre de drogue dans le monde réel : le khat, au Yemen, qui représente de 15 à 40% de la dépense des ménages - le tout sans compter le problème général de santé que cela induit (au Yemen, on consomme cette merde depuis l'âge de 10 ans) et le frein économique que cela représente (15 millions d'heures de travail perdues par an, productivité nullarde avec des mecs inutiles dès midi, etc.) Alors, oui, le khat yeménite est bien le meilleur du monde ; mais croire que la libéralisation des drogues signifie baisse des prix et absence de problèmes socio-économiques pour la population, c'est rêver en Imax.
  8. Rappelons qu'avant la cohérence, la première condition nécessaire de la vérité est l'adéquation au réel, aux faits ; et que la cohérence mathématique peut mener à une confrontation avec le réel, voire sa négation. Or, justement, en ce qui concene l'usage des drogues, Harald rappelle quels sont les faits, quelle est la réalité de la consommation de drogue. Alors il ne sert à rien de faire à ce dernier un mauvais procès en lèse-libéralisme parce qu'il part de la réalité pour penser un politique libérale de l'usage des drogues et non pas à partir d'une liberté idéelle, alpha et oméga d'un monde libéral fantasmé.
  9. Je parlerais plutôt d'apprentissage de l'exercice de la liberté.
  10. C'est exactement les symptômes que j'observais lorsque je regardais les infos et les émissions politiques à la télé française et belge. P'tain, que c'était violent !
  11. L'alcoolisme, c'est comme l'homosexualité féminine : ça n'existe pas !
  12. José

    Top ringardos

    Encore une fois, personne ne nie certaines influences africaines dans la musique populaire occidentale du 20e siècle. Mais il se trouve que la musique "noire" américaine est fondamentalement plus blanche que noire. Écoute Mingus, Monk ou Davis, et puis écoute de la musique africaine traditionnelle, arabe, chinoise ou indienne, et tu comprends tout de suite que les premiers s'inscrivent bien dans un cadre musical occidental.
  13. José

    Top ringardos

    Preuve par neuf que nous avons bien là de la musique d'inspiration plus occidentale qu'africaine (grilles harmoniques complexes, accords dissonnants, montées chromatiques, etc.)
  14. José

    Top ringardos

    Non, seulement cette musique est sans doute plus "blanche" que "noire". Comme je l'ai dit, ce n'est pas seulement les instruments, mais aussi, l'harmonie, le contrepoint, les mesures, la gamme tonale, etc.
  15. http://www.reuters.com/article/environment…0080820?sp=true
  16. Message signalé.
  17. José

    Top ringardos

    Gadrel a parfaitement raison, car non seulement les noirs d'Amérique jouent sur des instruments de blancs - et malgré ton ironie, le passage d'un monde instrumental à un autre n'est pas gratuit -, mais ils utilisent tout l'héritage musical occidental (harmonie, contrepoint, mesure, gamme tonale, etc.) Bref, le jazz est inconcevable hors d'un cadre occidental. Ainsi, les Noirs d'Amérique apprirent à chanter à la messe en suivant la liturgie chrétienne. Maintenant que la musique occidentale moderne trouve certaines de ses sources dans les rythmes africains, c'est autre chose. De la même manière, la musique cubaine - qui est pourtant autrement chargée "d'africanité" que la musique "noire" d'Amérique - est bien une musique occidentale. Je te renvoie au fil musique du monde pour t'en convaincre : http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=458734
  18. C'est bien parce qu'il n'est pas encore midi. J'espère que cette après-midi on pourra passer aux choses sérieuses.
  19. C'est beau la foi. Plus précisément parce que, pour vivre ensemble, les bonobos n'ont pas besoin de la raison ni du droit. Par contre, les hommes pour vivre ensemble en paix, selon la Loi naturelle, doivent faire usage de leur raison et inventer (dans le sens découvrir) le droit. Je la vois bien mal la "volonté commune" entre les parents et le nouveau-né. Personne n'a jamais dit cela. Relis justement l'article posté par Harald. Ni l'un ni l'autre : il tranche un litige en disant ce qui est juste. Il ne commande pas parce qu'il n'ordonne pas d'obéir. Et il n'obéit à personne. (Non, on n'obéit pas à la loi.)
  20. Le pragmatisme est loin d'être superflu ou contradictoire dans l'accomplissement par l'homme de ses fins dernières. Il faut croire que non, puisqu'elles ne se sont pas imposées naturellement. Certainement parce qu'elles nient la tendance naturelle de l'être humain qui agit pour sa survie (ben, non, systématiquement céder sa bouffe, c'est pas un bon plan, même si tu restes copain avec tout le monde). Qui parle de "totalement" ? Prendre conscience de soi, c'est déjà un début un travail de la raison. Reconnaître son individualité, c'est commencer à comprendre nos fins dernières.
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