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Métazét

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Tout ce qui a été posté par Métazét

  1. Oui, il est urgent de réduire mes 1300 euros nets mensuels, c'est une honte de gagner autant… Tss tss tss… Ce qu'il faut, c'est plutôt progressivement privatiser l'essentiel de la FP ; introduire, donc, de plus en plus d'argent privé dans le salaire des fonctionnaires, et aussi à la fois introduire une plus grande souplesse dans le recrutement, et autoriser le licenciement des fonctionnaires improductifs. Mais j'insiste sur le progressivement. Je pense que conduire un pays, c'est un peu comme conduire un voilier par grand vent : si on reste parallèle au vent, on n'avance pas, mais si on le prend en pleine face, on risque d'arracher la voile. Il faut donc trouver une diagonale convenable. Ce que je veux dire, c'est que des mesures trop libérales trop rapidement, alors que la plèbe les citoyens ne sont pas politiquement mûrs pour accepter de couper le cordon ombilical avec l'Etat-nounou, cela va entraîner des mouvements sociaux violents (on voit déjà ce que ça donne à la moindre mesurette très vaguement libéral qui est prise, comme le renforcement de l'autonomie des universités), qu'il va être couteux de réprimer, sans compter que ça va rendre le gouvernement impopulaire. Je pense que c'est un art difficile de trouver le juste milieu qui évite le double écueil du statu quo lénifiant et du conflit frontal. C'est un art difficile mais c'est un art nécessaire, et qui requiert beaucoup de pédagogie, et de sens marketing pour présenter les réformes sous le jour le plus favorable possible, dans un pays d'assistés comme le nôtre… (où, comme je l'ai dit, on crie au scandale dès que l'on veut toucher un tout petit peu aux sacro-saints "droizacquis"…).
  2. Mais justement, peut-être n'est-ce pas là du libéralisme pur, peut-être d'ailleurs que le libéralisme pur n'existe pas, que ce n'est qu'un idéal régulateur valable dans une société d'hommes parfaitement responsables de leurs actes et parfaitement charitables… mais non souhaitable dans notre société d'hommes plus ou moins irrationnels et égoïstes…
  3. De toute façon, le libéralisme pur, rigoureusement, est contre la politique, ce qui fait du "libéralisme politique" une certaine forme d'oxymore. A partir de là, se demander s'il faut ou non de la proportionnelle, c'est déjà acter qu'il faut de la politique, donc s'inscrire en faux contre le libéralisme (fut-ce de manière très modérée). Mais dans le contexte actuel, et si on garde comme objectif d'instaurer un régime plutôt libéral, la politique peut être un outil efficace, et je ne vois pas pourquoi la proportionnelle ne se rapprocherait pas davantage du libéralisme que la non-proportionnelle, et ne serait pas une bonne chose ? Au moins, c'est l'assurance que la voix de chacun comptera, alors que la non-proportionnelle renforce l'aspect "dictature de la majorité", dont on accuse parfois la démocratie. De même qu'une libéralisation des drogues ne débouchera pas sur une société de junkies, je ne pense pas qu'une proportionnelle intégrale déboucherait sur une société guidée par les adeptes du "Parti de la Loi Naturelle" (pour prendre un exemple d'objet politique incongru qui avait fait un peu parler de lui sur la scène politique des années 90). Il faudrait davantage que deux trois députés PLN pour instaurer le vol yogique à l'école
  4. Ce n'est pas tout à fait exact. Economiquement, son programme est plus libéral que celui de Sarkozy sur certains points (par exemple : l'opposition à la TVA sociale défendue par Sarkozy, et son programme d'austérité est plus poussé que celui de l'UMP), et moins libéral sur d'autres (c'est vrai qu'il est pour une augmentation substantielle des recettes de l'Etat, mais n'est-ce pas essentiellement lié à la conjoncture ?). Mais le libéralisme n'est pas qu'une doctrine économique, et sur le plan aussi bien politique que sociétal, Bayrou est nettement plus libéral que Sarkozy. Il est pour renforcer la proportionnelle dans les élections, il est contre la loi Hadopi, et il a été quasiment le seul à s'opposer clairement à la proposition de loi pour condamner la négation du génocide arménien, par exemple. Quelqu'un a dit que Bayrou était socdem. Je ne pense pas que ça soit tout à fait exact. Il me semble que c'est un démocrate-chrétien de conviction, mais avec une approche pragmatique de la politique (à la différence de Boutin qui l'est moins).
  5. … juste que pour être tout à fait objectif, il eût été bon, de prolonger un peu la citation : "Dans tous les cas, François Bayrou topera donc avec le PS. Fin du suspense… croit-on, avant que le MoDem, interrogé par LEXPRESS.fr, ne démente de tels propos."
  6. Bon, en tout cas, indépendamment de toute autre considération, un Bayrou président, ou une Le Pen présidente, ça aurait au moins un mérite : ça ficherait la merde dans toute la classe politique mainstream, à l'orgueil surdimensionné, et aux idées bien convenues. Après la débâcle, on pourrait ensuite proposer autre chose.
  7. Il me semble qu'un Etat peut être étendu, mais faible. Par exemple, je suis assez favorable à un "Etat-filet de sécurité" de la protection sociale, de l'éducation/recherche et de l'accès à la propriété. Concrètement, si tout va bien, il resterait en retrait, n'interviendrait pas, laissant les initiatives privées (associations, mutuelles, particuliers, entreprises, etc.) entièrement remplir les fonctions précédemment énumérées. Mais il se tiendrait prêt, en cas d'éventuelle défaillance du secteur privé, à intervenir de manière ponctuelle, subsidiaire, parcimonieuse et indirecte (via les collectivités territoriales en priorité), pour aider les gens à reprendre leur vie en main, sans sombrer dans l'assistanat pur et simple. Mais bon, je pense que les défaillances du secteur privé, surtout en régime libéral, devraient somme toute être exceptionnelles. Ce que l'on voit surtout, de nos jours, c'est une défaillance du secteur public… Il n'empêche que je crois bon de prévoir cette éventualité, afin de ne pas être démuni au cas où elle se manifesterait…
  8. S'il a les 500 signatures, et si le "candidat libre" ne sort pas du silence, je voterai peut-être pour Berti au 1er tour alors.
  9. Métazét

    Le parti du MAL…

    Oui, dans le programme communiste, on peut encore Je me suis posé la même question à plusieurs reprises en lisant leur """programme""". Même chez les cocos, on peut comprendre la bonne intention qui se cache derrière la plupart des propositions, même si les dites propositions sont éminément contestables. Mais là, à part faire chier le monde (c'est peut-être une amateure de scatophilie ?) je ne vois pas
  10. Métazét

    Le parti du MAL…

    Je ne vois pas vraiment le problème (à part de se prendre des poils sur la langue). Je dois être trop large d'esprit Bon, pour revenir au sujet, je leur donne raison sur un point : voter pour eux, ça serait vraiment voter mal… c'est-à-dire mal voter…
  11. http://www.antheiste.com Tout un galimatia de propositions incohérentes, irréalistes et liberticides… mais soi-disant pour promouvoir la liberté… de jouir et de bouffer du curé !… en fait je devrais dire : pour promouvoir l'obligation de jouir et de bouffer du curé, obligation travestie (tiens, je suis content d'avoir trouvé ce mot ) en nouvelle liberté conquise et subversive, si c'est pas triste ! En bref :
  12. Peut-être alors qu'ils ont le coeur sincère même s'ils se trompent
  13. Moi je ne trouve pas que cette expression soit creuse. Le libéralisme met la personne au centre (j'aurais peut-être du rajouter : au centre des préoccupations de la politique), en refusant l'usage de la contrainte, qu'elle soit publique ou privée, sur les personnes, et en laissant donc chacun disposer librement de lui-même et de sa propriété. Concernant la troisième voie, je connais l'usage social-démocrate qui est fait de l'expression, néanmoins, je ne crois pas idiot de voir le libéralisme : - en tant que doctrine de la solidarité consentie = la générosité, la charité (rappelons que "libéral", ça signifie quand même "généreux", à la base…), comme troisième voie entre l'égoïsme consenti (darwinisme social) et la solidarité forcée (social-démocratie, socialisme, communisme) ; - en tant que doctrine de la liberté relative, comme troisième voie entre le la doctrine de la liberté absolue sans entrave (anarchisme libertaire) et la doctrine de la contrainte absolue sans liberté (totalitarismes). Suis-je le seul à trouver qu'il n'y a pas de doctrine plus sociale que le libéralisme ? (et je ne parle pas ici des mixtes plus ou moins hérétiques entre libéralisme et socialisme, mais bien du libéralisme authentique).
  14. Ajoutons que certaines personnes se croient opposées au libéralisme mais le conceptualise caricaturalement à travers le prisme des idées reçues véhiculées par les mass media (je remarque par exemple que beaucoup croient que le libéralisme est porteur d'une anthropologie atomiciste et hyper-rationaliste et d'une éthique égoïste).
  15. Le personnalisme, si c'est mettre la personne humaine au centre, ça me paraît tout à fait libéral ou au moins libéralo-compatible. Je crois que certains personnalistes sont d'ailleurs plutôt libéraux (Chantal Delsol par exemple).
  16. Un jeune inspecteur des Impôts, plutôt tatillon, est envoyé pour un contrôle fiscal à la Grande Synagogue de Paris. Impitoyable, il pose de nombreuses questions au Rabbin : - Et que faites-vous des restes de cire et de bougies ? - Et bien, nous les renvoyons à notre fournisseur qui, une fois l'an, nous offre un paquet de bougies. - Et les restes de pain azyme, toutes ces miettes, qu'en faites-vous ? - Mais, la même chose, nous les expédions à notre boulanger et une fois l'an, il nous donne gratuitement un paquet supplémentaire. Moqueur, l'inspecteur ajoute : - Et ce qui reste des circoncisions… Toutes ces petites peaux…qu'en faites-vous ? Placide, le rabbin répond : - Et bien, comme pour le reste, nous les envoyons aux Impôts et une fois l'an, ils nous envoient un gland.
  17. Ben ouais mais de même : personne ne les oblige à acheter un PC ou à croire ce que l'"on" veut bien leur raconter.
  18. Ce qui me sidère aussi, c'est de parler de "dictature du marché", comme si le marché était une sorte d'ectoplasme ou d'égrégore totalement indépendant des volontés individuelles des consommateurs… alors que si ces derniers refusaient d'acheter, les vendeurs ne pourraient vendre : il n'y aurait donc pas de marché et encore moins de dictature du marché. Si Microsoft (pour prendre un exemple) jouit d'un relatif monopole commercial pour les logiciels, c'est parce que des gens achètent les dits logiciels ! Et personne ne leur met un couteau sous la gorge pour les contraindre à les acheter.
  19. De quels partis libéraux parles-tu ?…
  20. Assez d'accord dans l'ensemble avec ton analyse. A une nuance près : on peut prendre certaines mesures par conviction ; et d'autres par pragmatisme, en fonction de la conjoncture. Or, on peut bien vilipender les dépenses publiques, le fait est qu'il y en a eu, et même beaucoup, beaucoup trop, qu'il y en a encore, et que nous sommes à présent endettés jusqu'au cou, et que cette dette nous étouffe et s'étofferait même si on stoppait aujourd'hui toute dépense publique, à cause des intérêts qui courent et l'alourdissent du simple fait que le temps passe… Certes, le contribuable n'est pas responsable de la situation, mais je ne vois pas d'autres solutions, si on veut réparer les bêtises des autres, et repartir sur des bases saines, que de lever un impôt exceptionnel visant à éliminer au plus vite cette dette. Je crois que le libéralisme ne se construira pas en un jour et que durant la période transitoire, il faudra parfois faire certains compromis. Un peu une NEP à l'envers, faisant à l'imposition des contribuables une place limitée durant un temps limité, en attendant le Grand Soir libéral Outre la prise en compte des déficits publics de la France, il y a aussi tout l'aspect de conversion des esprits au libéralisme… Un candidat potentiel qui revendiquerait tout de go la suppression sans délai de l’état irait droit à l'abattoir et passerait (peut-être pas qu'à tort) pour un doux rêveur, sans compter le paradoxe qu'il y a à prétendre aux plus hautes fonctions de l’état tout en voulant supprimer ce dernier… Bref, Bayrou souhaite-t-il augmenter les impôts par conviction ou par pragmatisme ? Je penche plutôt pour la seconde solution, étant donné qu'il n'a pas l'air de vouloir augmenter les dépenses, au contraire. Je pense donc qu'une fois notre comptabilité enfin en équilibre, il pourrait bien choisir de diminuer drastiquement le poids de la fiscalité. Je note d'ailleurs qu'il n'est pas dans son intention de commettre l'erreur socdem visant à lourdement imposer les riches, les entreprises, etc., bref les producteurs, créateurs d'emplois. J'ajoute que depuis qu'il a arrêté son anti-sarkozysme primaire, il me paraît à nouveau* davantage crédible. * J'avais voté pour lui au 1er tour en 2007, avant de déchanter… Dieu sait que je ne suis pas sarkozyste, mais j'ai toujours trouvé peu constructif la "politique" de cour de récré…
  21. Non, c'est une extrapolation des propos de Lancelot, car si la liberté libérale est une notion qui ne concerne que les rapports de force entre êtres humains, il s'ensuit qu'un Etat régalien au sens libéral, c'est-à-dire un Etat se bornant à garantir à chacun l'exercice de la liberté libérale, ne se préoccupe que des rapports de force entre êtres humains. Donc tu es d'accord avec moi on dirait, non ?…
  22. Si je suis ton raisonnement, alors pourquoi ne pas dire aussi, dans ce 2ème cas, que dans l'absolu, tu as toujours le droit (au sens du droit naturel) d'aller au cinéma après 18h, c'est juste que si tu le fais, tu risques de subir des emmerdes ? Pour que tu n’aies plus le droit, il faudrait qu'une loi humaine soit capable de suspendre le DN. Maintenant, du point de vue du droit positif, certes tu n'as plus le droit d'aller au cinéma après 18h, mais le DP n'a aucune légitimité pour un libéral, non ? (au moins s'il contredit le DN). Il me semble qu'il y a un paradoxe dans la distinction que toi et d'autres vous voulez faire : car si cette distinction était valable, alors en se plaçant dans l'optique d'un Etat régalien ne se préoccupant que des rapports entre humains, il faudrait déjà savoir si une nuisance causée à une personne est causée par un être humain avant de décider d'empêcher étatiquement cette nuisance. Or, il n'est pas toujours évident de savoir s'il s'agit d'un être humain. Imaginons les deux cas suivants : - une personne se trouve agressée par un lion sauvage ; - une personne se trouvé agressée par un lion dompté qu'on a dressé intentionnellement pour qu'il s'attaque à cette personne bien précise. Comment être bien sûr qu'on se trouve dans un cas plutôt qu'un autre ?
  23. Oui, ça pue le paternalisme, et on se demande bien quel sera le sort réservé aux retors qui n'arriveront pas à être convaincu que c'est mâââaaal… L'internement psychiatrique "pour notre bien", et jusque l'abjuration s'ensuive ? Pas dit. Les libertaires, traditionnellement, sont anti-prostitution, par haine du capitalisme.
  24. Qu'est-ce qui faut pas entendre Bon, je vais essayer d'éclaircir ma pensée… Je pense effectivement qu'un virus prive d'une part de liberté celui qui en est malade. De même que Dupont prive Durand d'une part de liberté s'il l'agresse. Mais le libéralisme exige-t-il qu'un Etat ou un quidam quelconque vienne s'interposer pour protéger Durand de Dupond ? Pas nécessairement. Il me semble que le libéralisme (au sens le plus général) exige seulement ceci : que chacun s'abstienne personnellement de porter atteinte à la liberté d'autrui. Pas nécessairement de devoirs positifs en libéralisme, uniquement le devoir négatif de ne pas nuire. Le reste relève de la morale. (c'est pourquoi il n'y a pas nécessairement de délit de non-assistance à personne en danger en libéralisme). Donc, certes, le libéralisme n'exige pas qu'on me soigne de mes virus, mais il n'exige pas davantage qu'on intervienne pour me protéger de mes congénères. La preuve, en anarcapie, il n'y a rien de tout Ça. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de sécurité concevable en anarcapie (contre les virus, contre les méchants pas bô), mais ceux qui s'en chargeront, Ça sera parce qu'ils le veulent bien. Je pense que le lion qui m'arrache un bras attente à ma liberté, par contre, la différence avec un humain c'est qu'il n'en est pas pénalement, moralement ou civilement responsable. Donc pas de justice à destination des lions, OK. Mais pour la sécurité, si on choisit d'en faire une fonction régalienne, elle doit s'occuper aussi des lions arracheurs de bras
  25. Je le sais bien, mais cette définition me laisse un peu sceptique, et j'essaye de montrer les motifs de mon scepticisme. Il est vrai qu'on ne peut pas lancer une procédure judiciaire contre un ouragan, mais pour ce qui est de cette autre fonction régalienne qu'est la sécurité, je ne vois vraiment pas en quoi se protéger d'un serial killer qui rôderait en ville serait fondamentalement différent de se protéger d'un lion qui rôderait en ville. Ça ne me paraît pas complètement inepte.
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