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Pax In Terris

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Tout ce qui a été posté par Pax In Terris

  1. Quand tu vas au casino, tu sais quel est ton patrimoine quand tu entre mais tu ne sais pas ce qu'il sera quand tu en ressortiras. Quand tu souscris un contrat d'assurance, tu sais que si tu ne le souscris pas ton avenir sera incertain mais que si tu le souscris ton avenir sera sécurisé. Bref le casino et l'assureur s'adressent à des clientèles différentes : le casino s'adresse à des personnes qui veulent vivre de façon risquée et l'assureur à des personnes qui veulent être rassurées. Dans les deux cas il y a un service fourni (par le casino ou par l'assureur), et dans les deux cas ce service est facturé au client sous la forme d'une espérance de gain négative pour le client.
  2. Il s'agit là du problème général de la production de biens ou de services. Je crois me souvenir qu'il y a quelque temps Lucilio avait dit sur le mode humoristique à peu près ceci : «Si la production de chaussures étaient privatisées les pauvres iraient pieds nus.» En fait, la différence entre une entreprise privée et une administration publique est que l'entreprise privée fournit réellement le bien ou le service alors que l'administration publique ne fournit que des promesses qu'elle n'a ni l'intention ni les moyens de tenir. L'administration publique est vraiment très forte pour faire croire qu'elle a l'intention de fournir un bien ou un service. Mais elle n'a jamais ni l'intention ni les moyens de fournir ce qu'elle a promis. Ceux qui pensent que la Sécurité Sociale a réellement l'intention de venir en aide aux personnes victimes d'accidents graves ou de maladies graves se trompent très lourdement.
  3. Je crains qu'il n'en aille de même du vote blanc, lequel, rappelons-le, n'est pas vraiment comptabilisé.
  4. Peut-être que ce nouveau participant nommé «Liberté» est trop jeune pour avoir connu le gouvernement de Sarkozy qui s'est terminé l'année dernière. Auquel cas effectivement il a de bonnes raisons, * d'une part, d'être outré par le gouvernement de Hollande et de présupposer que l'UMP, en tant que parti d'opposition, est le parti de la liberté (contre Hollande); * et, d'autre part, de se laisser imprégner par les idées qui sont à la mode dans les médias, parmi lesquelles figure l'interdiction du port du foulard à l'université. Allons, ô membres du forum, il ne faut pas s'emporter contre un petit jeune qui commet comme tout le monde des erreurs de prime jeunesse. J'ai moi-même commis de telles erreurs de jeunesse il y a quelques années.
  5. Vraiment ? Le discours que je suis habitué aujourd'hui à entendre de la part des gauchistes, et en particulier de la part des communistes est plutôt un discours très hostile à la libre circulation des travailleurs. J'entends même constamment les gauchistes proférer une thèse selon laquelle il faudrait empêcher l'émigration des pays pauvres afin que les pays pauvres ne soient pas privés de leur précieuse main d'œuvre partie vers les pays riches.
  6. Les avis sur Internet concernant des entreprises semblent déchaîner des passions tout de même moins violentes que les avis sur les administrations publiques. voir à ce sujet l'affaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Note2be Ce qui serait bien serait que les administrations publiques soient elles-mêmes notées, et que leurs agents soient eux-mêmes notés. En effet, une force ne peut être repoussée que par une autre force. C'est pourquoi les agents de l'administration ne modèreront leur propre violence que lorsqu'ils seront eux-mêmes évalués.
  7. Dites-moi. Que pensez-vous d'une police gothique ? par exemple Cloister Black : Certes, le journal Le monde utilise également une police gothique pour son logo, et il y a des gens qui considèrent que c'est un journal sérieux
  8. Je n'ai pas lu ce livre. Je n'en connais pas les arguments. Mais à propos de la réserve à 100%, je suis favorable à la liberté contractuelle : je suis favorable à l'existence légalement tolérée de contrats (entre un banquier et un déposant) prévoyant une réserve à 100% et de contrats prévoyant une réserve fractionnaire. Il me semble évident que cette liberté contractuelle est le chose la plus désirable pour les libéraux. Il me semble également évident, d'un point de vue économique, que les contrats à réserves fractionnaires présentent (hormis en cas de crise grave) beaucoup d'avantages pour le banquier et le déposant : le banquier peut gagner de l'argent en prêtant ces fonds, ce qui lui permet en conséquence de rémunérer le déposant. En revanche, dans le cas d'un contrat de dépôt avec réserves à 100%, c'est le déposant qui doit payer le banquier pour le service de conservation.
  9. Même moi je n'y ai pas accès.
  10. J'estime devoir intervenir pour dire brièvement que je ne connais pas grand chose aux "Libertariens". Je ne les ai jamais rencontrés et je n'ai jamais collaboré avec eux. Mais j'approuve leur action. Je les félicite, et je les encourage à continuer (avec sagesse, bien sûr).
  11. Tout, dans la vie humaine, est soumis à l'incertitude, et toute action a des effets inattendus. C'est ainsi que même les actes les plus criminels (comme par exemple le protectionnisme) peuvent être par hasard profitables à certains. Mais ce n'est pas une raison pour être tolérant face au crime.
  12. J'en profite pour rappeler le principal argument en faveur du libre échange: la dignité humaine. En effet, un homme que l'on empêche d'échanger ses biens est rabaissé à n'être qu'un esclave. Nous, libéraux, voulons que chaque homme soit reconnu digne, notamment digne de décider lui-même de ce qu'il fait de ses biens, par exemple s'il veut les échanger, par exemple s'il veut les échanger avec des biens étrangers Maintenant libre à psyche de croire que c'est en abaissant tous les êtres humains à n'être que des esclaves que l'on améliorera leur bien-être matériel. PS: en ce qui concerne la théorie des avantages comparatifs, elle est très bien expliquée sur internet : http://www.wikiberal.org/wiki/Loi_des_avantages_comparatifs et : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avantage_comparatif mais bien que cette théorie soit bien expliquée, elle ne vaut pas l'explication que je viens de donner. Edit : J'ajoute que le concept de «compétitivité», très présent dans les médias de caniveau, n'est qu'une très dangereuse élucubration vide de sens.
  13. Je crois qu'il n'y a pas de consensus des libéraux sur ce point. Je suis personnellement prêt à reconnaître des circonstances atténuantes., mais ma position (d'aujourd'hui) ne reflète pas la position de toute la communauté libérale. J'estime que le comportement de B, tant vis-à-vis de A que de C, est fortement immoral et très condamnable moralement. Pour autant, nous devons distinguer l'aspect moral de l'aspect juste. Et j'estime, du point de vue de la justice, que B dispose de circonstances atténuantes.
  14. Toute cette affaire me fait penser à ce que l'on enseigne habituellement à propos de la chute de l'Empire Romain et des «Grandes Invasions». On enseigne que les Germains ont fui l'oppression exercée contre eux par les Huns, et se sont donc retrouvés dans l'obligation d'envahir l'Empire Romain. Les Germains étaient-ils coupables ?
  15. Je crois me souvenir d'avoir vu il y a plusieurs années un film (de cinéma) expliquant de quoi il est question. Apparemment, lorsque la Gestation Pour Autrui est pratiquée, les protagonistes se débrouillent pour que la mère porteuse et la femme fournissant l'ovule soient deux femmes distinctes, de sorte que la mère porteuse n'ait aucun lien de parenté avec l'enfant qu'elle porte. Ainsi, la Gestation Pour Autrui n'a rien à voir avec le phénomène de l'adoption. En fait, la mère porteuse n'est rien d'autre qu'une nourrice, laquelle a la particularité de nourrir un fœtus plutôt qu'un enfant déjà né. Cette mère porteuse, tout naturellement, n'a ni plus ni moins de droits sur l'enfant que n'en aurait une nourrice ordinaire. C'est à bon droit qu'elle n'est à aucun moment reconnue comme la véritable mère de l'enfant. Le contrat de Gestation Pour Autrui n'est rien d'autre qu'une forme élaborée de contrat de mise en nourrice. Un tel contrat est tout ce qu'il y a de plus honorable, et ce pour toutes les personnes concernées.
  16. Je ne connais pas très bien l'affaire. Quelqu'un peut me faire un résumé ?
  17. L'évolution de la jurisprudence me semble être extrêmement dangereuse. En effet, elle va immanquablement conduire à multiplier les internements psychiatriques administratifs. En effet, les internements psychiatriques administratifs sont des actes extrêmement violents pour ceux qui les subissent, et ce sont les seuls actes pour lesquels les responsabilités des psychiatres et des autorités préfectorales ne sont pas engagées.
  18. Deux remarques : 1) Il est de ta responsabilité de t'investir pour améliorer le texte du wikibéral. 2) Cette constitution me semble franchement antilibérale. En effet, l'article 1 dit : «Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles.» C'est à comparer avec la citation de Thomas Jefferson : «Un gouvernement suffisamment grand pour vous donner tout ce que vous voulez est suffisamment fort pour vous prendre tout ce que vous avez.» Autrement dit, l'article 1 reconnaît au gouvernement la faculté de supprimer tous les doits des citoyens.
  19. Voici trois citations sur le socialisme de la part d'auteurs libéraux du 19ème siècle :
  20. Je ne comprends pas. Quelle est la question du sondage ?
  21. La banque a vocation, comme toute entreprise, à gagner de l'argent. Elle peut en gagner de différentes façons. Sa principale source de profits consiste à prêter les fonds dont elle dispose (qu'il s'agisse de ses fonds propres ou de dépôts de ses clients) et à collecter les intérêts. Ainsi, les réserves constituent pour la banque des ressources inutilisées, ce dont elles ont horreur.
  22. Le Moyen-âge est une époque très différente à la fois de la nôtre et de l'antiquité romaine. Au Moyen-âge le concept de personne morale était inconnu et impensable. Il n'y avait que des personnes physiques. Donc notamment il n'existait pas de bien (ni de dette) appartenant à l'État puisque l'État n'existait pas en tant que personne morale (mais existait en tant qu'ensemble de relations de domination entre personnes physiques). C'est pour cette raison qu'au Moyen-âge la plupart des métiers (dont celui de roi) étaient héréditaires : on transmettait en même temps le patrimoine personnel et tout ce qui s'apparentait à un outil de travail, lié à la dignité de l'individu, et qui n'était pas distingué du patrimoine personnel. C'est encore pour cette raison qu'au Moyen-âge, le métier de prêtre, et notamment celui d'évêque ayant la spécificité de n'être pas héréditaire, on interdisait aux évêques d'avoir des enfants légitimes. S'ils avaient eu des enfants légitimes, ceux-ci seraient devenus à la mort de leur père propriétaires des biens de l'Église (notamment les églises) dans leur diocèse au détriment des fidèles. (J'ai lu dans le livre de Grégoire de Tours que le problème s'est posé). Notons enfin que jusqu'au règne de Charles V (lors de la guerre de cent ans) les hommes libres ne payaient aucun impôt et que chaque noble (dont le roi) collectait des impôts uniquement sur les serfs dont il était personnellement maître. Le roi ne pouvait collecter d'impôt sur personne d'autre que les serfs dont il était personnellement maître. Il en résultait que le roi n'était ni l'homme le plus riche ni l'homme le puissant du royaume.
  23. Rien ne prouve que dans ce passage, Jésus confie sa mère à Jean. Il est possible qu'en fait Jésus confie Jean à sa mère. En effet, de nombreux commentateurs considèrent que Jean l'évangéliste doit être distingué de Jean l'apôtre. Le personnage de Jean l'évangéliste serait donc un disciple de Jésus distinct des douze principaux disciples, qu'il suivrait Jésus depuis le début de la prédication et qu'il serait plus jeune que les douze principaux disciples, voire qu'il ne serait qu'un adolescent, ou même qu'un enfant. C'est pour cela qu'il aurait eu besoin, après la disparition de Jésus, d'être confié à un adulte. Notons d'ailleurs qu'il se désigne lui-même systématiquement dans son évangile par l'expression «celui que Jésus aimait». édit : je crois que je me suis trompé : le texte précise : «Jésus, voyant sa mère , et auprès d’elle le disciple qu’il aimait , dit à sa mère : - Femme : voici ton fils.- Puis il dit au disciple :- voilà ta mère -.Et, dès ce moment , le disciple la prit chez lui» Le disciple devait donc déjà disposer d'un logement. Ce devait donc être un adulte. À moins qu'il n'y ait une mauvaise traduction ou une falsification du texte.
  24. Je ne connais rien à ces chiffres mais je ferai les remarques qualitatives suivantes : 1) Lorsque l'État prélève des ressources, que ce soit par l'impôt ou par l'emprunt, cela revient à peu près au même : des ressources ont été prélevées et cessent d'être disponibles pour les particuliers et les entreprises. Pour autant, on peut signaler une petite différence : l'impôt est prélevé de façon toujours violente et surtout tatillonne, ce qui occasionne beaucoup de dépenses (et aussi de coûts d'opportunité) pour les contribuables, particuliers et entreprises. C'est pour cette raison que l'impôt fait plus de mal que l'emprunt. 2) Le PIB mesure officiellement la production, du moins selon les normes comptables étranges de l'administration publique. De fait, le PIB est officiellement constitué de deux parties : le PIB créé par les particuliers et les entreprises, et le PIB créé par les administrations publiques. Le PIB créé par les particuliers et les entreprises est défini officiellement comme étant les sommes que les acheteurs ont payées pour acheter la production privée. Le PIB créé par les administrations publiques est défini officiellement comme étant les sommes qui ont permis le financement de l'administration publique: en d'autres termes, il s'agit de la dépense publique. Si un observateur se met à douter de la vraie valeur de la production des administrations publiques, et si cet observateur pense que la véritable valeur de la production des administrations publiques est plus proche de zéro, alors pour un tel observateur, le PIB ne mesure pas la production mais la somme de la production et de la dépense publique. Personnellement, je suis persuadé que l'on a bien : PIB = production + dépenses publiques Ainsi, toute hausse de la dépense publique provoque immédiatement une hausse du PIB, mais cette hausse du PIB est seulement due à la définition du PIB. Cette hausse du PIB ne correspond en aucun cas à une hausse de la production. En fait toute hausse des dépenses publiques entraîne une baisse de la production. Ainsi, la hausse de la dépense publique ne peut pas avoir le moindre effet positif sur la production (même à très court terme) : elle n'a d'effets positifs que sur le PIB, lequel varie parfois en sens inverse de la production.
  25. En fait, l'UMP, tout comme le PS et la plupart des autres partis politiques, est constitué d'une grosse majorité de retraités. Et effectivement certains retraités n'ont pas Internet. On remarquera au passage que c'est précisément parce que ces partis sont contrôlés par des retraités que le principe fondamental qui guide leur politique est : «après moi le déluge».
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